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Critiques de Anne Perry (1968)
Le Couloir des ténèbres

C'est toujours un plaisir de lire un livre d'Anne Perry.

Pour ses personnages attachants. Ici, on retrouve Monk et sa femme Hester, Oliver Rathbone, Squeaky et Scuff.

Pour son intrigue. Celle-ci est franchement intéressante. Des expériences sur de jeunes enfants pauvres achetés à leurs parents qui ne pouvaient plus les nourrir, pour pomper leur sang et l'inoculer à des malades atteints de leucémie. Les prémices de la transfusion sanguine.



Bien que les romans d'Anne Perry ont toujours la même trame (meurtre, enquête, scandale, procès), l'auteur a le don de nous surprendre à chaque fois et de traiter d'un sujet, au fond, historique.

Sauver des vies. Expériences médicales. Echecs. Culpabilité. Moralité. Avancées technologiques. Que d'interrogations !

Anne Perry s'est toujours beaucoup interrogée. D'ailleurs tous ses livres regorgent de questions qu'elle se pose et que nous nous posons par la même occasion.

Mais même si les sujets qu'elle traite sont parfois épouvantables, parfois glauques (nous parlons de meurtre, quand même), tout est décrit avec une "légèreté", avec un style, avec des couleurs qui rendent la lecture très agréable.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 19 :..

J'admire le travail d'orfèvre d'Anne Perry. Tandis que certains auteurs oublient ce qu'ils ont écrit ou usent de copier/coller maladroit, l'auteur britannique réintroduit le personnage du général Balantyne, dix ans après le mystère de Callander Square et quatre ans après Mort à Devil's Acre. Il a vieilli, il n'a pas changé. Il est l'homme d'honneur qu'il a toujours été. Ni le courage ni le sens de la justice ne lui font défaut. Ce n'est pas le cas de son adversaire. Ce maître chanteur est d'autant plus abject - comme s'il ne l'était pas tous - qu'il sait que le général ne pourra pas apporter les preuves de son acte de bravoure, les actes qu'on lui reproche sont trop anciens. Pire : dans l'Angleterre victorienne, reconnaître qu'une personne met en doute votre honneur est déjà une cause de déshonneur.

Le général n'est pas le seul à être pris dans ce cercle vicieux, le propre supérieur de Thomas Pitt, qui a voué sa vie à la mer, est lui-même victime de ce maître chanteur. Trois, puis quatre autres victimes sont recensées. Leur point commun ? Mis à part le fait qu'elles ne peuvent réfuter ce qu'on leur reproche, il n'y en a aucun, en apparence. La tâche de la police est donc encore plus ardue.

Comme souvent, Thomas reçoit l'aide de Charlotte et de Gracie. Cela ne fait guère plaisir au commissaire, qui sait à quel point enquêter peut être dangereux. Charlotte devrait le savoir aussi, ce qui ne l'empêche pas d'apporter son soutien au général. Quant à Gracie, se rend-elle compte de l'effet qu'elle fait à Tellmann, l'adjoint de Pitt ? Lui-même n'en a peut-être pas conscience. Lui qui déteste la haute société, pas nécessairement à tort, remet en cause son jugement abrupt face au général Balantyne, décidément une des créations les plus marquantes d'Anne Perry.

Je n'ai garde d'oublier lady Augusta, toujours là, toujours murée dans les prérogatives dues à son rang, maîtrisant les codes de sa caste à la perfection. Lady Vespasia et elles forment un saisissant contraste, et même si les outrages du temps se font sentir, même s'il faut, parfois, épargné la vieille dame qu'elle est devenue, elle a toujours gardé son sens aigu de la justice. D'autres femmes, non moins remarquables, apparaissent dans ce roman. Cherchez la femme : elle peut favoriser la carrière de son mari de bien des manières, sur lesquelles la bonne société victorienne ferme les yeux. Elle peut être aimée, aimante. Elle peut, comme Gracie, être un lien entre deux mondes, celui de la richesse et celui de l'extrême pauvreté. Elle peut vivre dans le luxe et l'honorabilité sans se demander comment son mari parvient à payer ses magnifiques robes de soie.

Bedford Square est à lire absolument après Le mystère de Callander Square et Mort à Devil's Acre pour mieux comprendre tous ses enjeux.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Cette chère Charlotte est-elle juste impertinente au possible, ou bien une pousse de féminisme dans un jardin du patriarcat de l'ère victorienne? Encore une quatrième de couverture qui enjolive! On m'a vendu une jeune femme qui enquête aux côtés d'un policier séduisant, mais moi je n'y vois qu'une gamine qui décide d'apprendre la vie au-delà des cloisons que lui impose son cadre familial, en commençant par lire le journal. De là à dire qu'elle va enquêter, non! Elle ne sort pratiquement pas de chez elle, elle apprend à réfléchir par elle-même, là est la nuance. Bref, toute cette introspection et ce besoin de comprendre donnent à la fois un personnage attachant, mais aussi une tête à claque (forcément à notre époque toutes ses réflexions ne sont qu'évidence). Bref la fille asociale incasable se trouve quand même un gus, fastoche quoi. Bref, après une lecture ardue (genre 1984 d'Orwell), ça détend, et c'est tout ce qu'on lui demande!
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Depuis de nombreuses années je voulais lire les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt mais je n’avais jamais sauté le pas. En me rendant au Salon du Livre de Paris, j’ai profité de la présence de l’auteur pour enfin acheter ce premier tome (et me le faire dédicacer par la même occasion !). Et je n’ai qu’un seul regret : celui de ne pas avoir commencé la série plus tôt !

Les habitants de Cater Street sont en émoi. Plusieurs jeunes femmes ont été assassinées dans la rue et personne ne sait pourquoi. Aucune des résidentes ne semble être à l’abri et la police peine à démasquer le coupable. Charlotte va, malgré elle, se trouvait mêlée à cette sombre histoire. Mais sa curiosité pour ce genre d’affaires pourrait bien la mener au devant de grands dangers. Après tout, le meurtrier est prêt à tout pour ne pas se laisser prendre, y compris à se débarrasser de toute personne susceptible de le démasquer. L’inspecteur Pitt sera-t-il en mesure d’arrêter l’assassin avant qu’il ne frappe de nouveau ?



Cette première enquête de Charlotte et Thomas Pitt nous plonge dans une Angleterre victorienne où les apparences et les faux-semblants dominent. Mais comment faire lorsqu'ils font obstacle à l'élucidation de meurtres tous plus terribles les uns que les autres ?

Anne Perry parvient avec brio à nous faire remonter le temps jusqu’en 1880 et décrit à merveille les conditions de vie de l’aristocratie de l’époque. Les apparences y sont essentielles et lorsque le cadavre d’une jeune femme de bonne famille est retrouvé dans la rue et que la police vient enquêter, celles-ci risquent de voler en éclats. Quels sombres secrets l’inspecteur Pitt va-t-il mettre à jour ? Au cours de son enquête, le policier fera de nombreuses découvertes, mettant à mal ces familles pour qui l’image compte plus que tout, y compris que la découverte du meurtrier…

Les paroles et les actes de chacun des protagonistes vont alors être décortiqués dans les moindres détails, nous livrant un tableau de ce que pouvait être la société londonienne de cette fin du XIXème siècle. En ce sens, j’ai d’ailleurs trouvé que l’auteur s’inspirait beaucoup de Jane Austen, ce qui n’était bien évidemment pas pour me déplaire !



Tous les personnages voient leur vie gouvernée par les conventions sociales et chacun ne saurait y déroger. La plupart se révèleront alors lâches, menteurs et/ou hypocrites. Pourtant, quelques-uns se démarquent du lot dont notre chère héroïne : Charlotte. Curieuse, Charlotte s’intéresse à des sujets sur lesquels une dame digne de ce nom ne devrait en aucun cas se pencher : les histoires de bataille, de meurtre ou encore de politique suffisent à faire son bonheur. Cela pourrait presque passer s’il elle n’était dotée, en plus de cela, d’un franc parler. Charlotte n’a jamais su rester à sa place et possède une fâcheuse tendance à exprimer tout haut ce qu’elle pense, au grand dam de sa mère qui désespère de la voir se marier un jour. Sa sœur Émily, qui possède elle aussi un grand esprit critique, est néanmoins plus superficielle. Désireuse de faire un (très) bon mariage, elle n’hésite pas à mettre son intelligence à profit pour parvenir à son but. Dotée d’un pragmatisme à toute épreuve, ses répliques apportent une petite touche d’humour.

Du côté des personnages masculins, j’ai bien aimé l’inspecteur Thomas Pitt même si comparé aux personnages féminins, je l’ai trouvé un peu plus fade. Toutefois, son charisme et sa détermination en font un personnage intéressant et plutôt attachant.

Anne Perry fait intervenir de nombreux personnages au cours de cette enquête et consacre ses chapitres à leurs points de vue respectifs, ce qui nous permet d’avoir une approche de leur façon de penser et de découvrir quels secrets ils tentent de cacher. L’auteur prend ainsi plaisir à brouiller les pistes de l’enquête tout au long de notre lecture. Pour autant, je n’ai pas trouvé que c’était le point fort du livre. En effet, j’ai trouvé qu’il était assez facile de deviner le coupable largement avant la fin mais c’est là tout l’intérêt de cette lecture : j’avais hâte de parvenir à la fin pour vérifier mon hypothèse !



L’autre point fort tient à son aspect sociologique. Sur fond d’enquête, c’est bien la société de l’époque qui est décrite avec le rôle que chacun doit y jouer. Si les hommes et les femmes occupent des positions bien définies en fonction de leur sexe, il faut également y ajouter leur place dans la société. L’inspecteur Pitt se voit ainsi confronter aux oppositions des gens de la classe sociale supérieure non pas parce que le meurtrier pourrait bien se trouver dans leur cercle mais bien parce que son enquête pourrait avoir des répercussions énormes sur leur image. Heureusement qu’il peut compter sur le bon sens et l’intégrité de certains.



Pour conclure, j’ai beaucoup aimé cette première enquête de Charlotte et Thomas Pitt. La plume d’Anne Perry est un régal et suspens et rebondissements sont présents tout au long de notre lecture. Une fois cette enquête terminée, vous n’aurez qu’une envie : découvrir la prochaine sans tarder !
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Vocation fatale

Cela faisait un petit moment que je n avais lu un Anne Perry. J ai retrouvé le charme d une enquête qui prend son temps (un peu trop parfois).

Une infirmière est étranglée dans l hopital où elle travaille. C est le point de départ de cette histoire qui nous entraine dans les hopitaux de l époque et nous rappelle la condition des femmes.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 23 :..

Je vous présente mon avis sur le fameux tome des aventures de Charlotte et Thomas Pitt du mois. Je n’en reviens pas de notre fidélité et de notre ponctualité à lire cette série avec les copines. Notre assiduité sans borne nous a donc amené à lire ce 23e opus. Rien que ça ! Pour ne rien gâcher, il s’agit d’une très très bonne histoire. Anne Perry casse un peu les codes de ses précédents romans en nous offrant une enquête inédite entre Londres et Alexandrie en Égypte. Elle en profite d’ailleurs pour faire un peu disparaitre le cercle intérieur. C’est plutôt une bonne chose car j’avoue que je commençais à me lasser de son omniprésence. Ce tome est rythmé et rondement mené. On ne s’ennuie jamais en suivant les deux enquêtes distinctes qu’il comporte.



J’ai beaucoup aimé les descriptions physiques de Vespasia. Elle me parait être une dame avec beaucoup d’élégance grâce à ses tenues et à ses cheveux argentés. J’aimerais beaucoup lui ressembler en vieillissant (pas tout de suite tout de même…). Dans cet opus nous découvrons un nouveau trait de caractère de notre cher Thomas. En effet, nous avons à faire à un véritable aventurier qui a hâte d’enquêter à Alexandrie. Je suis impatiente de connaitre le suite de l’histoire de Gracie et de son soupirant. J’espère que nous assisterons vite à une union heureuse. Par contre, Emily est encore une fois aux abonnés absentes. J’aimerais beaucoup la retrouver dans une future enquête.



Comme vous l’aurez compris avec cet article, voici une enquête qui m’a beaucoup plu. J’espère qu’Anne Perry continuera sur cette lancée pour la suite de cette série. Rendez-vous dans quelques semaines après ma lecture de Long Spoon Lane.
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Du sang sur la Tamise

Retour à un schéma plus classique. Cette fois Monk et son assistant sont témoins de l’explosion d’un bateau mouche chargés de passagers. Ils participent au sauvetage mais beaucoup sont restés prisonniers du bateau et les femmes entrainées par leurs jupes ont vite coulé. Deux cents victimes.

Les survivants n’ont rien remarqué de notable mais le sabotage est évident. L’enquête est retirée à la brigade fluviale pour être confiée à la police métropolitaine qui pourtant ne connaît pas le fleuve et ses habitués.

Un coupable (un étranger) est assez vite trouvé grâce aux témoignages qui l’ont vu près du bateau mais une toute autre enquête révèle que le présumé coupable ne pouvait être là où il est censé avoir été vu. Monk reprend les recherches.

Quelques personnages apparus dans le tome précédent comme l’avocat Brancaster sont de nouveau présents et seront certainement récurrents. Sir Oliver a un autre rôle. Scuff grandit. En revanche la clinique sans être absente est secondaire.

Je lirai avec plaisir le suivant, même s’il n’y a plus l’excitation de la nouveauté, j’apprécie ces retrouvailles avec le Londres du XIXème et les personnages, peut être un peu trop parfaits, mais attachants.

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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 2 : ..

A Callander Square, les cadavres de deux nouveaux-nés sont retrouvés et la mort semble remonter à longtemps.Thomas Pitt va devoir mener l'enquête mais il lui faut d'abord réussir à interroger de façon courtoise les habitants des maisons sises autour de ce lieu sinistre. En effet, Thomas Pitt doit user de diplomatie afin de ne pas froisser les résidents car rapidement il est question de relations extra-conjugales ou de relations entre des gens de maison et les notables de ces quelques maisons. Charlotte, l'épouse de Thomas Pitt profite de sa soeur, Lady Ashworth, pour approcher ces quelques familles et glaner des renseignements susceptibles d'aider l'enquête menée par son époux.



Mon avis :



J'ai bien apprécié ce deuxième volet dans lequel il n'y a d'ailleurs pas vraiment d'enquête pendant plus des deux tiers du roman puisque cette partie importante du roman est consacrée à l'immersion de Charlotte auprès de ces familles et l'on en apprend beaucoup grâce à elle puisque les langues se délient. Dans la dernière partie de l'histoire tout s'enchaîne rapidement : un autre mort est découvert 50 pages avant la fin et alors même que le meurtrier est découvert, la toute dernière page nous révèle encore un meurtrier.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 25 :..

Peut-être un peu long par moments, avec une intrigue un peu tarabiscotée qui semble ne jamais devoir finir.

Ceci dit, je l'ai lu en une journée, ce qui est sans doute la meilleure preuve que c'est haletant !!! La petite bonne Gracie a un rôle important, remplaçant Charlotte qui brille par son absence (regret...), et Pitt semble plus vulnérable ; tous les personnages réunis forment un portrait particulièrement sombre de l'humanité, c'est une surenchère de vices et de noirceur.

Ce n'est pas mon préféré de la série, ceci dit, pas de quoi le désavouer pour autant, loin de là !!!!
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Dans cette série de livres, l'auteur nous emmène à la fin du XIXème siècle et nous propose de résoudre des affaires criminelles en compagnie de personnages dignes des romans de Jane Austen.

Si vous avez aimé Orgueil et préjugés et autres romans de cette auteur, vous apprécierez surement ce livre. Je regrette seulement certaines répétitions dans l'histoire. A voir si les autres romans de la série sont meilleurs.

Le premier livre d'une longue série... que je continuerai à lire à l'occasion.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 15 :..

Dans ce tome, le passé de Pitt refait surface. Nous en apprenons un peu plus sur son enfance et sur les personnes qu’il a pu côtoyer dans son village natal. Nous découvrons un Thomas sensible qui se bat pour ce qui lui semble juste. Dans cette enquête, il est en pleine possession de ses moyens. Il est clairement sur le devant de la scène même si Charlotte, son épouse, participe une fois de plus au dénouement. J’espère que Gracie, la petite bonne de la famille Pitt, mettra son grain de sel dans les prochaines intrigues car j’aime sa façon directe de prendre les choses en main.



L’intrigue m’a plutôt intéressé. Elle est différente des précédentes car la politique prend une grande place. Anne Perry sait faire en sorte que le lecteur se pose des questions. J’ai aimé sa façon de gratter le vernis pour nous présenter les hommes politiques sous un jour bien trompeur. La fin ne m’a pas totalement satisfaite, j’aurais aimé avoir l’explication du fin mot de l’histoire. Dans chaque opus, l’auteure nous décrit un fait de société de l’époque victorienne. Ici, sont mises en avant les intentions anglaises sur l’Afrique et ses rivalités colonialistes avec d’autres nations et principalement l’Allemagne.



Ce quinzième opus tient toutes ses promesses même si l’intrigue sur fond de politique m’a moins passionné que les autres fois.
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Le spectacle de Noël

Un bon petit Anne Perry comme on les aime…



Une ambiance bien plantée, un décor et des personnages qui prennent aisément et rapidement vie… à en faire -presque- regretter de ne pas passer le réveillon parmi.



Le presque, c'est pour le cadavre. Bien qu'en vérité, il ne faille pas lire ce roman comme un polar, car sur 188 pages, avec le meurtre à la 120ème, difficile de considérer l'enquête comme l'intrigue principale…



Mais ceci ne gâche en rien l'histoire, bien au contraire, ça s'intègre bien dans le début théâtral de la difficile adaptation de Dracula sur les planches… le meurtre vient à point.



Et il n'y a plus qu'à se laisser porter avec les flocons et le souffle tumultueux du vent qui fait rage dans leur petite bourgade de bord de mer...

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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 8 : ..

J’aime toujours autant la façon dont Anne Perry nous dépeint la société victorienne avec ces extrêmes de richesse et de pauvreté. Elle sait aussi parfaitement nous montrer les vices profonds et les défauts des personnages appartenant à l’aristocratie. Elle nous donne toujours à voir un pan de l’histoire sociale du XIXe siècle. Ici nous nous plaçons du côté des femmes ayant des enfants hors mariage ou ne pouvant les élever. Il s’agit là d’une facette très intéressante mais aussi terrible. Avec cette série et au fil des tomes j’ai toujours l’impression d’apprendre des choses intéressantes sur ce siècle qui me passionne tant.



Dans cet opus, Emily (la sœur de Charlotte) se trouve dans la tourmente. Charlotte se démène pour elle. Le récit se déroule principalement dans un huis clos à l’intérieur d’une maison bourgeoise. Secrets de famille, ambiance pesante, faux semblant et doutes sont présents. Chaque personne résidant dans cette demeure est susceptible d’être coupable. Jusqu’au bout le doute est permis. Anne Perry sait maintenir le suspens jusqu’aux dernières pages. Elle possède une écriture vraiment agréable. Ses romans se lisent vraiment tout seuls.



Comme vous l’aurez compris cette 8e enquête de Thomas et Charlotte Pitt a été à la hauteur de mes espérances. La capacité de renouvellement de Anne Perry m’étonne et m’impressionne toujours autant. Vivement le prochain!
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Il m'a bien fallu une centaine de pages avant d'accrocher, car ça démarre très lentement ou alors c'est une idée de moi. En tout cas, j'ai eu un mal fou à entrer dans l'histoire.



Heureusement, ça n'a pas duré. J'ai vite été gagnée par l'atmosphère lourde qui s'installe progressivement dans la demeure familiale, par ce climat de suspicion qui gagne petit à petit chaque membre de cette famille, tournant à la paranoïa, et captivée aussi par les secrets révélés. Une écriture efficace, qui entretient à merveille le mystère et laisse planer quelques intrigues amoureuses.



Néanmoins, j'ai été assez étonnée du mépris affiché pour l'inspecteur, du poids des conventions sociales et des rôles attribués aux femmes. Heureusement que Charlotte est là pour bousculer les normes, parce que je me suis sentie étouffer dans cette société victorienne, religieuse et si soucieuse des apparences. Je ne me souviens pas que ça m'ait autant agacée dans mes autres lectures victoriennes.



Enfin, le dénouement ne m'a pas tellement surprise, j'avais repéré deux suspects potentiels dés le départ et j'avoue que pour une fois, je ne suis pas tombée loin de la vérité. Le dernier meurtre commis m'a quand même secouée, avec une petite dose d'angoisse à la fin.



Un agréable moment de lecture, même si ça démarre lentement, des personnages qu'on a envie de suivre et un nouveau mystère de résolu.
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Funérailles en bleu

La partie londonienne est pleine d’une ambiance très… londonienne, froid, humidité et brouillard. La partie viennoise nous plonge à la fois dans les valses de Strauss et la tentative de révolution de 1848 sur fond d’antisémitisme latent (le quartier juif, la mort tragique d’une révolutionnaire juive, le choix de certaines familles, depuis plusieurs générations, de changer de religion et de nom…). Le dénouement de l’histoire est surprenant, mais ce que j’aime chez Anne Perry, c’est l’ambiance générale…
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La révélation de Noël

Ce roman m'a intéressée car il aborde, sur un ton très accessible, l'incompréhension entre les anglicans et les catholiques dans le Royaume Uni du dix-neuvième siècle. Une jeune mère, Emily, quitte Londres en pleins préparatifs de Noël pour aller soigner en Irlande une tante à l'agonie. Elle se retrouve dans un village perdu, miné par un meurtre. Sa tante ne pourra mourir en paix qu'une fois cette affaire éclaircie. Emily va donc enquêter et découvrir que les Irlandais sont aussi des gens bien sympathiques.
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Un deuil dangereux

C'est toujours un plaisir de lire Anne Perry. Cette femme a un réel talent pour nous plonger dans l'époque victorienne.

Contrairement à la série mettant en scène Thomas et Charlotte Pitt, il s'agit d'une autre série avec un inspecteur de police devenu amnésique... Original !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Ce premier volume n’est pas le meilleur de la série mais ce fut un régal de le lire à nouveau et de retrouver des personnages que j’affectionne tout particulièrement, Charlotte Ellison (bientôt Pitt) et l’inspecteur Thomas Pitt. Ils ont en commun une intelligence aiguisée, beaucoup de générosité, ils n’ont pas leur langue dans la poche et ils font fi des conventions. Anne Perry, fine connaisseuse de la société victorienne, plante son décor à Londres, en 1881. Charlotte Ellison vit dans les beaux quartiers de Londres avec sa famille, à Cater Street, mais malgré l’éducation irréprochable qu’elle a reçue, la jeune fille possède une personnalité très affirmée, ce qui ne plaît pas à tout le monde. Elle dit ce qu’elle pense, ne sait pas rester à la place qu’on lui demande (celle d’une femme soumise et effacée) et surtout elle adore lire, en cachette, des romans et les faits divers des journaux, ce qui est tout à fait inconvenant pour une dame de sa condition. Comme dans Du bout des doigts de Sarah Waters, Anne Perry nous rappelle qu’à cette époque, la lecture était jugée néfaste pour les femmes, en particulier pour les jeunes filles : les femmes qui lisent sont dangereuses semblent se dire ces messieurs du 19è siècle, ce qui est intolérable pour la lectrice assidue que je suis ! Le quotidien de Charlotte est émaillé de tea party, de bals et de visites, comme toutes les jeunes filles de la bonne société londonienne. Elle vit avec ses deux soeurs, Sarah l’ainée et Emily la cadette, Dominic Corde, l’époux de Sarah, dont elle est secrètement amoureuse, ses parents, Caroline et Edward, et sa grand-mère particulièrement insupportable. Sans oublier les domestiques, en tête desquels le majordome et la cuisinière. Les femmes occupent leurs journées à faire des visites ou à s’occuper de charité, pendant que ses messieurs travaillent à la City ou vont à leur club le soir venu.

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Un deuil dangereux

Londres, 1850,



L’inspecteur chef Runcorn envoie son inspecteur William Monk chez Sir Basil Moidore. La fille de ce lord a été retrouvée assassinée dans sa chambre. L’enquête est délicate car elle se mènera dans une famille aristocratique, fortunée et très influente. Il est demandé respect, discrétion et servilité. Si Monk peut se plier aux deux premiers comportements, il lui sera plus difficile de le faire pour le troisième…

Toujours agacé par l’attitude de Runcorn et obligé de lui obéir, Monk embarque son assistant Evan pour Queen Anne Street.

Evan est un jeune homme qu’il respecte et c’est sans crainte qu’il lui a confié son secret. Avec Hester Latterly, ils sont les seuls à savoir que suite à un accident de cab, Monk a perdu la mémoire (1er tome).



Les premières constations, à la vue du corps, indiquent qu’Octavia a été tuée par une arme blanche, la nuit, sans brutalité.

De la famille, personne ne peut donner un renseignement. Aucun bruit n’a été perçu, aucune animosité n’est à déplorer au sein de la maison et tout laisse à supposer que le meurtrier serait passé par la fenêtre grande ouverte.

Famille et domesticité sont sous le feu des questions de Monk…



Hester Latterly a quitté la maison de son frère pour vivre seule dans une petite pension honorable. Callandra Daviot, sa généreuse amie, lui a trouvé un emploi d’infirmière dans un hôpital. Même si au retour de la guerre de Crimée, Florence Nightingale a eu des honneurs royaux, le rôle de l’infirmière est égal à celui d’une domestique, sa fonction étant mal considérée, reste subalterne. Les réformes qu’envisageait Hester, pleine d’enthousiasme, d’expériences et de modernité, se heurtent à l’incompétence et l’indifférence du Dr. Pomeroy. Chef de son service, celui-ci ne tolère aucune ingérence et encore moins si cela est suggéré par une femme.



Le procès de Ménard Grey (1er tome) doit s’instruire et réunir toutes les personnes citées à comparaître, dont William Monk, Hester Latterly et Callandra Daviot. Oliver Rathbone, l’avocat chargé de la défense, est le plus brillant de sa génération. Homme intelligent, intègre, charmant, il est un dernier recours.

Monk retrouve Hester… L’inspecteur vaniteux, suffisant, ambitieux, et l’infirmière autoritaire, acariâtre, vieille fille. Entre les deux, les discussions prennent systématiquement le ton de la querelle. Dans un réjouissant délire partagé, leur duel aiguise leurs propos avec véhémence, jusqu’à l’absurdité.



Alors que le jugement ravit tout le monde… Monk retourne à son enquête. Ambiance feutrée, rigide, sous contrôle de Sir Basil le patriarche, chacun garde sa place, du fils aîné, héritier du nom et de la fortune, au dernier des domestiques.

Une pensée titille l’esprit de Monk… et si… et si le meurtrier vivait dans la maison ? Et si un secret de famille se terrait derrière les lourdes tentures ?

Bien vite, les quelques indices s’orientent vers un valet et cette précipitation n’est pas du goût de Monk. Lorsqu’il s’en épanche auprès de Callandra, elle lui soumet l’idée de recruter Hester qui se retrouve désœuvrée après son renvoi de l’hôpital, ses initiatives n’ayant pas été jugées opportunes par son supérieur.



Hester se fait embaucher au service de Lady Moidore, souffrante depuis le décès de sa fille, et devient le Cheval de Troie de Monk. Attentive à tous les commérages, elle se conforme aux règles des maîtres et valets.



L’enquête chamboulera bien des vies, aussi bien côté salon que côté offices, attisant l’amertume, les regrets, l’impuissance, le découragement, la honte… mais exaltera Monk et Hester qui unis face à l’injustice, ne capituleront jamais.



Deuxième tome de la série, ce roman raconte l’abîme qui sépare les castes dites supérieures à celles dites inférieures. Mais dans ces milieux, on peut distinguer d’autres différences. Chez les aristocrates, les femmes sont subordonnées aux hommes, les cadets aux aînés et les veuves à leur famille. Pour les domestiques, la souillon qui est aux pluches est à cent lieux de la gouvernante ou du majordome. Des étages, des petits salons pour le personnel, des salles à manger, distinguent les hiérarchies, ainsi que des couloirs qui séparent les hommes des femmes. Les structures forment un microcosme ordonné régi par des règles que le XIXe siècle affectionne.



L’histoire policière peut paraître simple. Dès le début, on peut se douter d’où le coup est arrivé, mais plus qu’une intrigue criminelle, le thème d’un orgueil démesuré pétrifie le lecteur car il conduit l’opportun en première ligne au front, la pauvre fille violée à l’hospice et l’innocent à la potence.



Nous retrouvons plusieurs personnages du premier tome avec plaisir. L’énergie qu’ils abordent en toutes circonstances est un plaisir de lecture ! La rivalité de Runcorn envers Monk s’affermit. L’implication d’Hester prend plus d’envergure et son caractère sans artifice, scrupuleux et courageux la rend indiscutablement séduisante. Evan se fait un peu discret mais reste un soutien pour Monk. Callandra, femme d’une cinquantaine d’années, a une force et des idées peu communes pour l’époque, grâce à elle, l’impossible devient possible. Oliver est un homme admirable, patient, fort intelligent et parfois… impulsif ! Quant à William Monk, il est le gentleman qu’il prétend. Sous ses airs froids et mordants, couvent une pitié et une générosité qui l’humanisent. Il est follement attirant !!!



Un épisode de cette saga qui m’a beaucoup plu. Série à recommander + que + !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 7 : ..

Jamais à court de sujets sulfureux la Perry, dans cet opus de la série Pitt, c'est de mutilations et de prostitution qu'il va s'agir... Choqué par la situation devant laquelle le met sa créatrice, l'inspecteur Pitt cherchera dans un premier temps à cacher la vérité sordide de son affaire à son épouse, mais la grande Anne Perry sait bien que nous lecteurs, nous aimons que les Pitt travaillent en duo et elle va bien sûr nous satisfaire! De toutes façons, l'intrépide Charlotte n'aurait pas accepté d'être laissée à l'écart, d'autant que le mystère concerne ici son vieil ami le général Ballantyne, et qu'elle sait bien que si son mari se mêle comme personne à la populace des bas quartiers, elle-même n'a pas son pareil pour se glisser dans les belles demeures et pour prêter l'oreille aux confidences feutrées des boudoirs...

Une belle enquête du couple Pitt ! Un petit régal de lecture!
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