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Citations de Antoine de Saint-Exupéry (3235)


Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
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Un ingénieur avait dit un jour à Rivière, comme ils se penchaient sur un blessé, auprès d'un pont en construction : "Ce pont vaut-il le prix d'un visage écrasé ?" Pas un des paysans, à qui cette route était ouverte, n'eût accepté, pour s'épargner un détour par le pont suivant, de mutiler ce visage effroyable. Et pourtant l'on bâtit des ponts. L'ingénieur avait ajouté : "L'intérêt général est formé des intérêts particuliers : il ne justifie rien de plus". - "Et pourtant, lui avait répondu plus tard Rivière, si la vie humaine n'a pas de prix, nous agissons toujours comme si quelque chose dépassait, en valeur, la vie humaine... Mais quoi ?"
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Au dessus de mes mots maladroits, au dessus des raisonnements qui me peuvent tromper, tu considères en moi simplement l'Homme. Tu honores en moi l'ambassadeur de croyances, de coutumes, d'amours particulières. Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente.
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Je veux connaître de mon voisin non ce qu'il fait, mais ce qu'il n'oublie jamais de faire. Car alors je connais quel dieu le domine même si lui-même l'ignore, et la direction de son avenir.
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On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
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_ Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
_ L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
_ C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
_ C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose..., fit le petit prince, afin de se souvenir.
_ Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
_ Je suis responsable de ma rose...", répéta le petit prince afin de se souvenir.
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"Si vous dites aux grandes personnes." J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit... " elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire" J'ai vu une maison de cents mille francs " Alors elles s'écrient :" Comme c'est jolie "."

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- Je me demande, dit-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. Regarde ma planète. Elle est juste au dessus de nous...Mais comme elle est loin !
- Elle est belle, dit le serpent. Que vient tu faire ici ?
- J'ai des difficultés avec une fleur, dire le petit prince.
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La terre, de là-haut, paraissait nue et morte ; l'avion descend : elle s'habille. Les bois de nouveau la capitonnent, les vallées, les coteaux impriment en elle une houle : elle respire.
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CERCLE NATIONAL
DES ARMÉES DE TERRE
ET DE MER
49,avenue de l'opéra

[Octobre 1926]

Voyez-vous je ne suis pas un type bien sympathique. Je suis bon tout au plus à piloter en ours sur quelques lignes et le plus loin.
Je quitte Paris demain. Latecoère crée trois lignes nouvelles. En Algérie,en Espagne et dans l'Amérique du Sud.Il va me prendre pour l'une d'elles et je vais attendre à Agay sa convocation. J'en ai assez de ce Paris qui fait trop esperer et ne tient jamais rien.Et puis c'est bien ma faute.
J'aurais voulu vous écrire une gentille lettre.Pardonnez-moi celle-là,mais mon moral est ce soir détestable.
Peut-être me repondrez-vous un petit mot quand même ?
Croyez à une amitié que je sais sans doute bien mal vous prouver.
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Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.)
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Je suis choqué par une évidence que nul n'avoue : la vie de l'Esprit est intermittente. La vie de l'Intelligence, elle seule, est permanente, ou à peu près. Il y a peu de variations dans mes facultés d'analyse. Mais l'Esprit ne considère point les objets, il considère le sens qui les noue entre eux. Le visage qui est lu au travers. Et l'Esprit passe de la pleine vision à la cécité absolue.
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Les secondes s'écoulent . Elles s'écoulent vraiment comme du sang. Le vol dure-t-il encore ? Chaque seconde emporte une chance . Et voilà que le temps qui s'écoule semble détruire. Comme, en vingt siècles, il touche un temple, fait son chemin dans le granit et répand le temple en poussière,
voilà que des siècles d'usure se ramassent dans chaque seconde et menacent un équipage.
Chaque seconde emporte quelque chose.
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Dessine moi un mouton ! 🐑
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L'avion, ce n'est pas une fin, c'est un moyen.
Ce n'est pas pour l'avion qu'on risque sa vie.
Ce n'est pas non plus pour sa charrue que le paysan laboure.
Mais, par l'avion, on quitte les villes et leurs comptables,
et on retrouve une vérité paysanne.
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L'ordre pour l'ordre châtre l'homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-même. La vie crée l'ordre, mais l'ordre ne crée pas la vie.
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ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort.
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Car tu n'es que voie et passage et ne peux réellement vivre que de ce que tu transformes. L’arbre, la terre en branches. L'abeille, la fleur en miel. Et ton labour, la terre noire en incendie de blé.
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ÉPILOGUE

Les brises du soir moroses
Traînent en moi leur ennui
Le long du chemin la nuit
Une à une éteint les roses.

Les chaudes apothéoses
De l’horizon vide ont fui
Et dans la brume, sans bruit
Se désagrègent les choses

En vain j’ai fouillé glacé
l’immensité du passé
Et ses ruines sans bornes

Dans leur solitude morne
Pas un oiseau n’a crié…

Je crois avoir oublié.
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Et si même si le voyage est un voyage heureux, le pilote qui navigue quelque part, sur son tronçon de ligne, n'assiste pas à un simple spectacle. Ces couleurs de la terre et du ciel, ces traces de vent sur la mer, ces nuages dorés du crépuscule, il ne les admire point, mais les médite. Semblable au paysan qui fait sa tournée dans son domaine et qui prévoit, à mille signes, la marche du printemps, la menace du gel, l'annonce de la pluie, le pilote de métier, lui aussi, déchiffre des signes de neige, des signes de brume, des signes de nuit bienheureuse. La machine, qui semblait d'abord l'en écarter, le soumet avec plus de rigueur encore aux grands problèmes naturels. Seul au milieu du vaste tribunal qu'un ciel de tempête lui compose, ce pilote dispute son courrier à trois divinités élémentaires, la montagne, la mer et l'orage.
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