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Citations de Anton Tchekhov (1354)


Au-dessus de la clôture blanchoyaient gaiement des croix et des monuments, jouant à cache-cache dans la verdure des cerisiers et se transformant en taches blanches à mesure qu’on s’éloignait. Iégorouchka se rappela que, lorsque les cerisiers étaient en fleur, ces taches blanches se mêlaient aux fleurs des cerisiers en une mer de blancheur, et qu’au temps du mûrissage les monuments et les croix étaient semés de points rouge sang.
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Anton Tchekhov
Quand on ne sait pas, ce n'est pas la peine de penser que .. c'est de niveau naufragé littéraire avec sa part de plomb de vanité qui vous fait vous lester dans les profondeurs de la fumisterie humaine. L'erreur est fatale, l'ignorance est bien mauvaise conseillère, on finit par ne plus voir que ça !.. Ces sommets qui n'en sont pas juste pour épater la compagnie, le propre des vernis !..
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J’ai, moi aussi, épousé un million. Et l’expérience de ces deux dernières années m’a démontré la terrible erreur que j’ai commise. Un million ne fait pas le bonheur, je l’ai appris à mes dépens… Et maintenant, je passe mon temps à chercher le moyen de fuir cette richesse !

(L’offense)
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ARKADINA. Mon chéri, je sais ce qui te retient ici. Mais domine-toi. Tu es un peu ivre, dégrise-toi.
TRIGORINE. Toi aussi, dégrise-toi, sois intelligente, raisonnable, je t'en supplie, tâche de voir les choses comme une amie véritable...(il lui prend la main et la serre) Tu es capable de sacrifices... Sois un ami pour moi, rends-moi la liberté.
ARKADINA, fortement émue. Tu es épris?
TRIGORINE. Je me sens attiré vers elle. C'est peut-être exactement ce qui m'est nécessaire.
ARKADINA. L'amour de la petite fille de province? Oh! comme tu te connais mal!
TRIGORINE. Parfois on dort en marchant, ainsi je te parle, et il me semble que je dors, je la vois en rêve...Je suis envahi de rêves délicieux, merveilleux... Rends-moi la liberté.
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TROFIMOV. Eh bien, Medames et Messieurs, il est temps de partir.
LOPAKHINE. Epikhodov, mon manteau!
LIOUBOV ANDRÉEVNA. Je m'assois encore une petite minute. C'est comme si je n'avais lamais vu les murs de cette maison, les plafonds, et je les regarde avec avidité, avec un amour si tendre...
GAEV. Je me rappelle, quand j'avais six ans, à la fête de la Trinité, j'étais assis sur cette fenêtre et je regardais mon père partir pour l'église...
LIOUBOV ANDRÉEVNA. On a pris toutes nos affaires?
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Les jeunes savants n’ont pas de présent, mais ils ont un avenir.

(L’offense)
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Quand on a pas une vraie vie, on vit de mirages. C'est mieux que rien.
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Il se met en quatre pour que l'on ne détruise pas les vieux arbres. Si vous l'écoutez, vous serez tout à fait de son avis. Il dit que les bois ornent la terre, apprennent à l’homme à comprendre le beau, et lui inspirent une humeur élevée. Les forets adoucissent la rigueur du climat. Dans les pays ou le climat est doux, on dépense moins de forces pour lutter avec la nature, et l’homme est plus doux, plus tendre. Les hommes de ces pays sont beaux, souples, ils s’émeuvent aisément. Leur parler est élégant, leurs mouvements gracieux. Chez eux fleurissent la science, l’art. Leur philosophie n’est pas morose. Leurs rapports avec les femmes sont pleins de noblesse.
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Un éclair brilla à droite, juste devant la ligne d'horizon, si fort qu'il illumina une partie de la steppe et la zone où le ciel clair voisinait avec la masse sombre des nuages. Des nuées terrifiantes s'avançaient sans hâte, formant une masse compacte dont les bords s'effrangeaient en grands lambeaux noirs pareils à ceux qui, s'écrasant les uns les autres, s'amoncelaient à droite et à gauche de l'horizon. Avec leurs contours loqueteux et dépenaillés, les nuages avaient un air d'ébriété canaille. Soudain, le tonnerre gronda, clair et distinct.
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La lune s'était levée, pourpre et morose comme si elle avait été malade; les étoiles paraissaient bouder et l'ombre était plus épaisse, le lointain plus flou. On aurait dit que la nature toute entière était tourmentée par des pressentiments et attendait quelque chose avec angoisse.
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Bientôt la rosée s'évapora, l'air se figea et la steppe leurrée reprit cet aspect morne qu'elle offre habituellement en juillet. L'herbe s'était affaissée, la vie s'était engourdie. Tout paraissait maintenant infini, pétrifié par l'ennui : les collines brûlées, brunes et vertes, violettes à l'horizon avec leurs teintes discrètes comme l'ombre, la plaine avec son lointain brumeux et, reversé au-dessus d'elles, ce ciel qui dans la steppe sans arbres ni hautes montagnes paraît terriblement haut et transparent.
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Obèse et court sur pattes, Zwiebusch suait à grosses gouttes ; son visage avait pris la teinte d’une betterave cuite. Il ne cessait d’essuyer son menton humide avec les pans de sa courte veste. Il soufflait et ahanait comme une batteuse à vapeur mal graissée.

(L’offense)
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Marina, remplissant un verre. – Bois, petit père.
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Les convalescents sont toujours joyeux, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Ils sentent et comprennent la valeur de la santé, chose qu’un homme bien portant apprécie rarement. La santé, c’est la liberté, mais qui d’autre que le prisonnier libéré jouit pleinement de cette liberté ?

(Fleurs tardives)
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La chambre qui est encore appelée la chambre des enfants ; une des portes donne dans la chambre d’Ania. L’aube ; le soleil va bientôt se lever. Commencement de mai ; cerisiers déjà fleuris ; mais il fait encore froid ; légère gelée blanche.
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[Le mari] lui tendit la main. Grokholski serra légèrement cette main molle et humide, et tressaillit de tout son corps comme s’il avait écrasé dans son poing une grenouille glacée.

(La denrée vivante)
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- Je t’aime, mais si je t’épouse tu causeras ma perte. Tu ne m’apporterais ni fortune ni nom… Le mariage, mon ange, c’est la moitié d’une carrière. […]
- Tu m’as donné ta parole d’honneur que tu allais m’épouser… Tu me l’as bien donnée ?
- Oui… Mais à présent mes projets sont changés. Tu te marierais avec un pauvre, toi ? Pourquoi veux tu m’obliger à épouser une fille pauvre ? Je n’ai pas envie d’agir comme un cochon à l’égard de moi-même. J’ai un avenir dont je dois être responsable devant ma conscience.


(Lequel des trois ?)
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La vie est effrayante, alors il n'y a pas à se gêner avec elle, brise-la et prends tout ce que tu peux lui arracher avant qu'elle ne t'écrase.
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J'écris et enferme mes oeuvres dans une armoire.
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Il avait vingt-quatre ans, des yeux passionnés de Géorgien, de jolies moustaches fines et des joues pales. Il ne peignait jamais rien, mais il était peintre.

(Une vilaine histoire)
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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