B. A. Paris

Première rencontre avec B.A. Paris et j’ai dévoré ce roman en 24h tant j’ai été pris par l’intrigue. Je comprends mieux maintenant l’engouement pour ces romans et il faut vraiment que je me plonge dans Derrière les portes qui est depuis bien trop longtemps dans ma PAL.



On fait la connaissance de Finn, un jeune homme qui était fou amoureux de Layla depuis un an. Il rentre de vacances, il s’arrête pour faire une pause sur une aire d’autoroute et puis quand il revient, à sa voiture, la jeune fille a disparue. S’il est d’abord soupçonné, très vite l’affaire est classée sans suite car pas assez d’éléments sont là pour avancer.

Douze ans se sont écoulés depuis ce drame et Finn a refait sa vie avec Ellen, la sœur de Layla. Alors qu’ils sont sur le point de se marier, des évènements étranges se déroulent autour d’eux. Et si Layla était toujours vivante ?



Dès les premières pages, le lecteur est pris dans l’intrigue et il est impossible de lâcher le roman tant il est prenant. Finn est un personnage qui m’a beaucoup plu, il est complexe, et pas aussi bien sous tous rapports qu’il n’y parait. C’est un personnage très bien travaillé tout comme celui de Layla. Pendant tout le roman, on imagine une tonne de scenarii mais on est loin de s’imaginer cette fin qui retourne tout le roman. L’écriture de l’auteure est en plus vraiment prenante et puis surtout elle sait ajouter la bonne dose de suspense là où il faut. Vous l’aurez donc compris, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Dix petites poupées.
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Grace est une jeune britannique moderne et intelligente qui s'assume et qui s'occupe également de sa sœur trisomique, Millie.



Elle s'en occupe seule, car leurs parents ne sont pas prêts à le faire et envisagent même de partir vers la Nouvelle-Zélande, sans doute pour mettre le plus de distance possible entre eux.



Ainsi, lorsque Grace tombe amoureuse de Jack Angel, avocat brillant, c'est aussi parce qu'il a également su accepter Millie et qu'il a compris l'importance qu'elle pouvait avoir pour sa sœur.



Lui aussi est amoureux de Grace et il est prêt à la partager avec Millie, au point qu'il envisage même de lui faire quitter son établissement spécialisé pour l'installer dans la superbe maison qu'il va acheter pour eux.



Alors, très rapidement, c'est le mariage, car Jack est l'homme parfait, prévenant, beau, riche, attentif, galant, attentionné.



Leur couple sera donc parfait aussi. Au moins en apparence...



A mon avis :

Derrière les portes est un thriller qui prend son temps à démarrer.



Une bonne partie de l'histoire est consacrée à la période avant mariage (on passe d'ailleurs du présent au passé d'un chapitre à l'autre), qui liste tous les clichés de l'homme idéal et de la femme qui s'abandonne devant tant de perfection. En ce sens, il a un petit coté roman à l'eau de rose alimenté par des situations quelques peu improbables, par forcément au gout des lecteurs de thrillers.



Mais bon, soit. Il faut donc attendre quelque peu pour voir se dessiner la véritable intrigue du livre, même si on a largement le temps de l'anticiper et d'en deviner les ressorts avant l'heure.



Grand classique du genre, on passe de chapitre en chapitre entre le passé et le présent, respectivement entre ce qui s'est passé depuis leur rencontre, l'évolution de leur relation, et ce qu'ils vivent aujourd'hui.



Au bout d'un nombre certain de pages, on découvre alors la raison profonde du changement d'attitude de Jack, mais là encore quelques improbabilités pointent et affaiblissent l'intrigue, notamment du fait de la caricature qui est faite des situations et des personnages, y compris d'ailleurs de la sœur trisomique.



Et pour finir, l'épilogue de ce récit s'enfonce encore une fois dans une situation improbable et un scénario bâclé qui aurait largement pu être plus angoissant et complexe.



En résumé, au regard de ces observations, je ne peux objectivement que donner deux étoiles à ce livre, même si j'avais envisagé d'en mettre trois initialement.



En effet, tout de suite après avoir refermé la dernière page, je ne m'en étais tenu qu'aux aspects superficiels du roman, qui finalement m'avait fait passer un moment plutôt sympa. Mais c'est vrai qu'en y réfléchissant à deux fois, il y a quand même pas mal de choses qui clochent dans ce scénario et que c'est un peu "too much". Alors deux étoiles... c'est bien.





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Très vite, on sait que derrière la belle façade du couple Jack et Grace, se cache une réalité nettement moins romantique et idyllique ! Ce n’est donc pas l’effet surprise ou encore le suspens qui nous retient dans la lecture de ce roman. Ce n’est pas non plus le style qui n’a rien de bien original Alors quoi ? bien peut-être de la curiosité malsaine , mais il est vrai que je me suis demandée quelle fin avait imaginé l’auteur pour ce couple. Est-ce que l’auteur est une adepte des happy end ? ou est-elle plutôt comme Karine Giebel une inconditionnelle des fins terribles ? n’en sachant rien, toutes les fins étaient possibles , je m‘en suis construite plusieurs plus terribles les unes que les autres mais pas la bonne !

Ce roman n’est pas révolutionnaire dans le genre thriller psychologique, mais je l’ai lu avec plaisir ;

Ce qui fait froid dans le dos, c’est que des Jack, il y en a dans la vraie vie. J’ai la chance de ne pas en connaître personnellement mais j’ai, à plusieurs reprises, rencontré par le biais de mon travail des femmes qui avaient été avec des pervers narcissiques. Le schéma est toujours le même, une belle façade qui fait que tout le monde les aime et une cruauté sans faille dans l’intimité. C’est cette dualité qui est diabolique et qui est difficilement décelable.

Mais "derrière les portes" est un roman et ne se veut en aucun cas un essai psychologique, la lecture reste donc légère et aiguise notre curiosité.

Je remercie vivement les Editions Hugo et Cie de m'avoir permis la lecture de ce thriller que j'attendais avec impatience après "Derrière les portes".



Ce deuxième roman de B.A. PARIS tient sa promesse de vous donner le frisson. L'auteure réussit à vous tenir en haleine avec ce second thriller psychologique "domestique".



Une nouvelle fois, un couple heureux en apparence qui traverse un moment difficile depuis qu'une jeune femme a été assassinée tout près de chez eux. Et si l'assassin avait pu voir Cassandra ? L'histoire est racontée à la première personne, du point de vue de Cassandra. Tout commence le 17 juillet, soir d'orage, la décision de Cass de prendre par un raccourci par la forêt sera lourde de conséquences.



Les journées s'égrènent au gré des états d'âme de Cassandra du 17 juillet au 2 octobre... La culpabilité, la peur, l'angoisse de devenir folle... tous ses sentiments sont décrits avec intensité. Ce n'est cependant pas un journal intime, mais le vécu de Cass, Mattew, Rachel et des personnages secondaires durant cette période.



Un bémol toutefois, assez rapidement on s'interroge sur l'identité et les raisons du harcèlement téléphonique, des pertes de mémoire de Cass. Néanmoins, B.A. PARIS s'offre le luxe de surprendre avec une fin inattendue.



C'est quasiment un huis clos, étouffant, la maison du bonheur devient lieu d'angoisses. Démence précoce ou manipulations ? Comme le précédent, ce roman est écrit de manière fluide, la tension est palpable, monte crescendo au fil jours jusqu'à l'épilogue qui m'a surprise, même si quelques-uns des ressorts utilisés étaient un peu faciles. Un page-turner !



Un excellent moment de lecture !

Jack a dit "Fais trois pas en avant !"

Jack a dit "Mets tes mains sur la tête !"

"Ne cherche aucune aide !"

Oups. Grace a voulu prévenir les voisins.

Pas grave, on recommence tout.



Comme vous pouvez le voir, ces deux-là s'amusent beaucoup.

"Tu auras moins de mal à jouer les épouses aimantes", "Je suis trop rôdée à jouer à la perfection", "le loisir de se repaître de sa terreur" : autant d'exemples ludiques d'un goût prononcé pour le jeu, avec une prédilection quand même pour le jeu de rôle.



Grace et Jack forment un couple heureux. Ils sont mariés depuis un an. Pour le meilleur et pour le pire. Dans la richesse et la pauvreté. Jusqu'à ce que la mort les sépare. Et si un mariage est parfait, c'est bien celui-ci : Jeunes, beaux et amoureux, vivant dans une grande et belle maison, la demeure des rêves de Grace ! Et Jack Angel porte vraiment bien son nom. Grace est en pamoison devant cet avocat et "le merveilleux travail qu'il accomplit pour la cause des femmes battues."

Fusionnel est sûrement l'adjectif qui désigne le mieux ce couple d'inséparables amoureux, qui partagent même leur téléphone portable ou leur adresse de messagerie.

Entre eux, ça a été un véritable coup de foudre, d'autant plus que Jack s'est immédiatement attaché à Millie, la jeune soeur de Grace aux trop nombreux chromosomes vingt-et-un. Son handicap avait fait fuir ses précédents prétendants tandis que le formidable Jack insiste quant à lui pour que Millie vienne vivre avec eux.

Symbole de leur union, une toile intitulée Lucioles, parsemée de touches du rouge à lèvres de l'artiste Grace, est exposée dans le séjour.



Jack a dit "Peins le portrait de mes clientes !"

Jack a dit "reste en pyjama !"

"Ne te sauve pas !"

Ah bah zut. Grace a encore perdu. Elle va donc devoir être punie.



Dès le premier chapitre, le lecteur assiste à un étrange repas. Grace se comporte étrangement, comme si elle avait peur de répondre à côté des questions des amis invités. Comme si elle appréhendait qu'ils ne trouvent pas sa cuisine à leur goût. Comme si elle passait un examen. Comme si elle craignait le courroux de son mari. Ce bonheur ne serait-il finalement qu'illusoire ?

"Tout cela n'avait-il été qu'une façade ?", "juste pour sauver les apparences.", "en dissimulant son irritation."

Simulacre s'avère être le maître mot de cette union, d'où la comparaison entre ce roman et celui de Gillian Flynn. Et le changement n'a pas eu lieu insidieusement, lentement, comme certaines passions qui s'effritent avec le temps. Non. le changement a été brutal. Une fois la bague au doigt, Grace avait affaire à un étranger odieux.



Jack a dit "Enterre le dans le jardin !"

Jack a dit "Bronze sur le balcon jusqu'à ce que je revienne !"

Jacadi a dit "Pas la peine de pleurer !"

En larmes, Grace a encore perdu. Elle n'est pas très forte à ce jeu.



Parce que oui, Jack la manipule et lui tend des pièges. C'est beaucoup plus amusant.

Et Grace continue à jouer, par peur des représailles. Soumise, elle est arrivée "à la conclusion que j'agissais comme il faut en obéissant à Jack".

"Tu es à moi maintenant. Il n'y a aucune échappatoire."

Jack serait-il un tantinet possessif ?

Pour découvrir les motivations de ce tendre époux, et savoir si Grace réussira à se sortir de cette spirale infernale, il ne vous reste plus qu'à lire à votre tour ce roman au succès retentissant.

Pour ma part j'ai trouvé l'intrigue et l'écriture trop classiques pour révolutionner le thriller psychologique mais j'admets volontiers que dans le genre il est efficace, que les pages se tournent à la vitesse grand V.

Et même si la toile tissée par Jack paraît ici trop exagérée pour être crédible, Derrière les portes a le mérite de rappeler que de nombreuses femmes vivent encore en cachette un harcèlement domestique quotidien, et d'accorder une place de choix à cette soeur trisomique particulièrement attachante.

En trois mots : Prenant, plaisant, mais pas inoubliable.

Qu'y a-t-il derrière les portes de chacun d'entre nous ? Une fois qu'elles sont fermées, personne ne peut le deviner. C'est à partir de ce ça que B.A. Paris a construit son roman.



Jack et Grace forment un couple qui pourrait être envié : ils sont beaux et vont bien ensemble, Jack est un avocat réputé et respecté tandis que Grace, qui ne travaille plus depuis son mariage, est une artiste talentueuse. de plus, elle a le coeur sur la main et elle compte bientôt s'occuper à temps plein de Millie, sa jeune soeur trisomique, dont elle est devenue la responsable légale à l'âge de 18 ans. Mais dès le début, on sent qu'il y a quelque chose qui coince au sein de ce couple, qu'il y a un malaise. Puis, au fur et à mesure, on se rend compte que c'est bien pire qu'un simple malaise, qu'il y a quelque chose qui ne va pas derrière les portes de la superbe demeure de Jack et Grace, quelque chose de grave. Car tout est trop parfait pour être honnête.



Je dois le dire tout simplement : j'ai adoré ce roman de B.A. Paris, sa construction, son intrigue et (certains de) ses personnages. Derrière les portes est un thriller psychologique dont le récit alterne entre le passé de Grace et son présent – c'est de son point de vue que l'histoire se déroule. Ainsi, on comprend qui elle est et comment la situation est devenue ce qu'elle est. J'ai beaucoup aimé le personnage de Grace et son affection pour Millie. Pour ce qui est de l'intrigue, il n'y a pas de temps mort dans ce récit, il y a des rebondissements mais rien n'est superflu ou exagéré, le tout est terriblement réaliste et crédible et c'est quand même un peu effrayant. J'ai trouvé ce roman à la fois passionnant et angoissant et je l'ai dévoré en tremblant parfois.



Il arrive souvent qu'on lise des thrillers qui donnent l'impression de se ressembler et qu'on finisse donc par oublier l'intrigue et/ou les personnages. Je n'oublierai pas Derrière les portes, que ce soit son intrigue ou les personnages de Grace et Jack. Ce roman a été un vrai coup de coeur pour moi.

Un nouveau roman de B.A. Paris, forcément, je fonce et j’ai une nouvelle fois été happé par ce très bon roman bien que très différents des précédents. Si l’auteure nous avait habitués à des thrillers, ici, on est plus dans un roman contemporain, un drame familial à l’issue tragique. Ici pas de meurtres, d’enquête, de sang, juste une famille avec des secrets qui vont tous resurgir en une soirée.



Livia et Adam forme un couple depuis plus de vingt ans et ont deux enfants qui poursuivent leurs études, Josh, 22 ans et Marnie, 19 ans qui vit actuellement à Hong Kong. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Livia et elle organise une grande fête à l’ occasion de ses quarante ans. On va suivre le couple, heure par heure dans cette journée dramatique. On sait également dès les premières pages que Livia cache un secret à Adam et Adam va très vite lui cacher quelque chose également. Le dilemme donc est donc de savoir si l’on doit parler à l’autre et quand le faire ?



J’ai beaucoup aimé le personnage d’Adam qui cherche à préserver sa femme de la tragique nouvelle qu’il doit lui apprendre. Par contre, j’ai trouvé le secret de Livia et sa réaction un peu exagérée. Marnie est une grande fille de 19 ans, elle est mature et responsable, bref, je n’ai pas bien compris que Livia se mêle de sa vie.



J’ai beaucoup aimé la fin, un an après, ou enfin Livia et Adam se parlent. Ça montre l’importance du dialogue dans un couple, chose absente dans 90% du livre.



J’ai apprécié la construction du récit avec l’alternance des chapitres ou Adam et Livia prenait la parole. Le suspense est présent du début à la fin et l’on espère une fin heureuse qui ne vient pas. Adam et Livia sont terriblement touchants et attachants à cause de leur très belle histoire d’amour mais aussi du drame auxquels ils sont confrontés. Il y a aussi beaucoup de personnages secondaires très attachants : Nelson ou Max pour ne citer qu’eux.



Un roman qui se dévore en un week-end et que je vous recommande fortement.
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Voila le genre de lecture qui vous happe complétement commencer dimanche après-midi à 16 heures lu avec avidité jusqu'à 22 heures en ayant avancer au 2/3 et le lundi n'avoir qu'une seule envie prendre les transports pour pouvoir continuer.



Tout ce que j'aime lire des chapitres courts alternants entre passé et présent (ce qui est déjà différent des autres thrillers psychologique ou les chapitres alternent suivant le point de vue des personnages). Nous suivons ici l'histoire d'un couple Grace et Jack et le récit est raconté du point de vue de Grace on suit sa vie actuelle dans les moments présents et son passé avec sa rencontre avec Jack et ce qui en découle dans les chapitres passé.



Tout semble sourire à ce jeune couple qui a tout pour être heureux, une belle maison, des amis mais que se passe-t-il vraiment derrière les portes de celle-ci.



Un livre vraiment prenant et c'est d'autant plus remarquable que c'est le premier livre de l'auteur.

Livia voulait une grande fête pour ses quarante ans. Elle est obsédée depuis plusieurs années par l’idée d’avoir une journée exceptionnelle rien qu’à elle. Une revanche sur le mariage en grand qu’elle n’a pas pu avoir.

Avec la complicité de son père, Marnie sa fille qui est partie étudier à Hong Kong va lui faire la surprise de sa venue pour cette fête mais tout ne va pas se passer comme prévue et Adam ne sait pas s’il doit en parler à sa femme et risquer de gâcher cette soirée en l’inquiétant peut être pour rien ou bien lui cacher et la laisser vivre ses quelques heures de bonheur. Cette soirée va l’angoisser et le torturer mentalement d’où le titre « le dilemme »

De son coté Livia qui devrait être totalement comblée, ne l’est pas car elle est rongée par la culpabilité. Elle cache quelque chose concernant Marnie à son mari depuis plusieurs mois. Elle sait qu’une fois lui aura dit, leur vie ne sera plus comme avant.



Dans ce roman, le lecteur est au courant de tout sauf à quel moment tout va exploser. En effet, très vite on sait quels secrets Adam et Livia cachent à l’autre. L’auteure joue donc avec le lecteur sur ce moment de tension, d’attente.

On s’attache facilement à ses personnages car on s’est tous retrouvées un jour dans une situation délicate ou on se demandait si on devait parler ou se taire et si on parle quel est le bon moment pour le faire.

Le style est fluide, l’histoire se déroule parfaitement et on tourne les pages sans problème. Contrairement à son roman « les dix petites poupées » où le dénouement me semblait peu vraisemblable là toute l’histoire se tient et semble cohérente. Clairement ce n’est pas le meilleure livre de l’auteure que j’ai lu mais pour une personne qui cherche un thriller « plus calme », ce roman peut lui convenir.

"Défaillances" confirme le talent de B.A. Paris et sa place parmi les bons auteurs de thrillers psychologiques. Et celui-ci est excellent ! Je l'ai trouvé plus captivant et plus plausible que "Derrière les portes", son précédent roman, que j'avais déjà bien aimé.



Cassandra est une jeune femme équilibrée, épanouie dans son travail et comblée par un mari aimant. Mais un soir, après une soirée entre collègues, sa vie bascule sur le chemin du retour. En pleine forêt, sous un orage violent, elle voit une femme seule à l'intérieur d'une voiture garée sur le côté, pourtant elle ne s'arrête pas pour lui proposer son aide. le lendemain, elle apprend qu'elle a été assassinée.



Rongée par la culpabilité et troublée par des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes, Cass est harcelée au téléphone. Et si le tueur l'avait vu ce soir-là ? Convaincue d'être épiée, de plus en plus effrayée et craignant la maladie (démence précoce comme sa mère) elle va progressivement sombrer dans la folie, alors que ses proches ne comprennent pas son comportement et ses agissements…



Est-elle réellement en danger, souffre-telle de paranoïa ou devient-elle folle ? Page après page, l'histoire est addictive et nous tient en haleine, la tension monte crescendo avec ses doses de suspense et d'angoisse. Puis arrive un twist déroutant, un retournement de situation surprenant et une fin inattendue.

Challenge plumes féminines 2023 – n°24



Nouvelle LC en compagnie de @ bbpoussy. Je l’ai dans ma pal depuis 2 ans et j’en ai profité pour le lui piocher pour Décembre. Par contre, étant tombée malade au début de la lecture, celle-ci a été un peu chaotique, je passais mon temps à dormir. J’espère malgré tout passer un bon moment en sa compagnie.



Ne relisant jamais le résumé avant une lecture, le début m’a perdu. Qui est Layla ? Je croyais que c’était un enfant avec sa mère… Soit c’est mal expliqué, soit mes neurones n’étaient pas dans le bon sens, je l’ai commencé en étant bien malade. L’auteure alterne entre passé et présent dans la vie de son personnage Finn pour dénouer les fils de la disparition mystérieuse de Layla, une de ses petites amies. Ça se lit assez vite, les chapitres étant assez courts. Par contre, on ne peut pas dire que je sois plus que ça happée dans l’histoire. Je trouve Finn assez antipathique et très étrange par rapport aux poupées russes. Ses non-dits se dévoilent petit à petit mais cela me laisse peu d’espoir pour Layla et Ellen. Qu’est-ce que l’auteure nous réserve comme surprises concernant cet homme ? L’histoire est très étrange et plus on découvre le passé de Finn et ses mensonges, et moins je l’apprécie. Du fait de la construction de cette histoire, on se doute que quelqu’un ment et joue double jeu. Est-ce uniquement Finn ? Ou y a-t-il quelqu’un d’autre ? Plus on avance dans l’histoire et plus l’ambiance est malsaine. J’ai hésité plus d’une fois à l’abandonner à cause de ça. L’histoire est vraiment très étrange à jouer avec les nerfs du personnage et du lecteur. Comment dire que je ne suis pas particulièrement fan. Je veux connaître la fin de cet imbroglio mais je ne suis pas sûre que je lirais de nouveau cette auteure, quoiqu’il me semble avoir Défaillances dans ma pal. Ça faisait un moment que j’imaginais différentes hypothèses mais la fin choisie par l’auteure est pire que tout et fait froid dans le dos. Il me tardait d’arriver au mot FIN et en même temps, les 20 dernières pages m’ont paru les plus longues à lire de ce court roman. L’univers de cette auteure est vraiment sombre et glauque, et les différentes interrogations du personnage principal finissaient par m’énerver même si j’ai imaginé les mêmes hypothèses que lui, car comme dit @bbpoussy, le nombre de suspects est plutôt restreint dans cette histoire.



Comme vous l’aurez compris, ce roman n’a pas été la bonne découverte espérée. On ne peut pas dire que je l’ai totalement détesté mais n’étant pas loin de l’abandonner, j’ai un avis plutôt mitigé de cet opus. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, j’attendrais avant de lire Défaillances.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Ce qui est terrifiant c’est qu’on se rend compte avec ce thriller psychologique que les apparences d’un couple idéal, en symbiose, toujours ensemble peut cacher quelque chose de terrible. Finalement on ne vit pas avec eux, on ne sait pas ce qui se passe réellement derrière leur porte. On ne peut pas dire que le sujet de ce livre soit original, il a déjà été abordé dans d’autres romans. On retrouve le coté manipulation, pervers, domination,…mais là l’auteure arrive à faire que le lecteur s’interroge, ressent un malaise. On commence à regarder les couples de notre entourage qui nous font rêver par le bonheur qu’il dégage et si finalement c’était comme Jack et Grace ? Cela devient glaçant, terrifiant quand on commence à se poser cette question. On se dit et si je passais à coté d’une amie qui vivait ça ? Que je ne voyais pas les petits signes d’appel à l’aide ? On referme le livre troublé.

Pour ce qui est de trouver le "jackpot" des maris de la pire espèce, Grace a tapé dans la mille. Pauvre Grace...Beau, élégant et charmeur, Jack avait tout pour être parfait. C'était trop beau pour être vrai. Elle ignorait que cette union allait devenir son pire cauchemar..."Derrière les Portes" se dévore d'une traite, 345 pages pas plus, il aurait même pu être plus long.



C'est un roman d'une perversité sans nom, qui laisse entrevoir toute la noirceur d'une âme humaine. Un monstre qui ne laisse aucun bleus mais qui jouit d'exercer son pouvoir en manipulant psychologiquement les autres, surtout son épouse. C'est presque pire que les coups. Plus hypocrite. Plus sadique encore. Cela va très loin...Il vous faudra le lire pour savoir comment et pourquoi ! ;-)



On éprouve de la sympathie pour Grace, quoiqu'elle nous tape un peu plus sur les nerfs qu'autre chose la plupart du temps tellement on la trouve naïve. On a envie de se fâcher et de la secouer un peu pour qu'elle voit la vérité en face. Mais observant la situation de l'extérieur, cela paraît plus évident pour nous. Il nous faut nous mettre dans sa peau et tenter d'imaginer sa situation de son point de vue à elle, de l'intérieur. C'est sûr que cela ne doit pas toujours être évident...coincée avec un malade de cette espèce ! Heureusement, sa soeur trisomique Millie apporte un peu de lumière et de douceur à l'histoire. Celle-ci tient d'ailleurs un rôle majeur, une place importante sur l'échiquier. On l'adore, cette gentille Millie ! Une véritable bouffée d'air frais dans cet engrenage fatal. C'est comme un rayon de soleil en pleine nuit.



Un roman facile à aimer, même si on n'approuve pas toujours les choix et façons de faire de Grace. On agirait probablement différemment mais, voilà, c'est ainsi ! Elle est comme cela. Addictif ! Une aventure noire à découvrir ! Un vrai thriller qui se lit en moins de deux.

Lu en quelques heures sans pouvoir faire autre chose avant de l'avoir fini...

Je découvre l'auteure et suis émerveillée par sa façon de nous narrer une histoire si prenante, si bouleversante, basée sur des non-dits et des secrets gardés.

Nous sommes immergés pendant deux jours au sein d'une famille anglaise, dans un cottage doté d'un superbe jardin aux roses parfumées. Tout semble aller pour le mieux, la famille modèle heureuse. La femme s'apprête à fêter dignement ses quarante ans pour compenser la fête de mariage à laquelle elle n'a pas eu droit plus jeune. Au fil de leurs pensées, nous apprenons leurs secrets que chacun se promet de révéler après la fête... car il ne faut pas gâcher cette journée, attendue, préparée depuis si longtemps!

Pour le père c'est une épreuve terrifiante que je ne souhaite à personne de vivre. Il était le seul à savoir que sa fille devait revenir de l'étranger faire une surprise à sa mère. Or il apprend le crash de l'avion qu'elle devait prendre lors d'une correspondance et le doute s'installe: était-elle dans cet avion ou pas? Il est manifestement dans le déni et repousse sans cesse le moment de vérifier, d'être certain.

Le récit se fait heure après heure, comme un long compte à rebours avant les révélations qui risquent de faire exploser ce bonheur tranquille! Et comme les personnages, l'auteure parvient presque à nous mettre dan s le déni: "non, ce n'est pas possible, ça ne peut pas être ça, ce serait trop horrible!"... Nous n'avons plus le choix que de lire, lire encore jusqu'à savoir, enfin!

L'auteure a parfaitement su détailler les sentiments et la psychologie de ses personnages. Je les ai trouvés très crédibles dans l'évolution de chacun, selon sa sensibilité et ses attentes.

J'ai apprécié que le roman se poursuive ensuite et que l'on apprenne comment leur quotidien se modifie ensuite, les choix qui seront faits en conséquences.

Un excellent thriller psychologique! Une auteure que j'aurai plaisir à lire à nouveau!

Whaouahhhhhhh!

Palpitant ce huis clos!

Fort et rondement méné!



Je pensais avoir tout lu en thriller psychologique mais BA Paris a fait un joli coup d'essai avec son premier roman. Un roman bien psychologique car l'auteure joue avec nos peurs. Pas besoin de sang, de meurtre, juste franchir la porte de cette jolie maison pour nous donner des frissons. Bienvenu chez Jack et Grace. Un couple parfait. Jeunes mariés. Une maison majestueuse. Un amour inconsidéré. Beaux. Riches. Dans la fleur de l'âge. Brillants. Tout est parfait même leur réception. Mais pourtant que se passe t'il quand le verrou s'enclenche.... Tel est le sujet qu'aborde BA Paris. Le maitre mot : vendre du rêve à nos chers voisins....

Alors pourquoi Jack et Grace jouent t'ils ce rôle? Bien entendu il y a une raison. Attendez de plonger dans l'horreur le plus total.

Je m'attendais à beaucoup de chose dans ce thriller mais pas à subir des grosses frayeurs. J'ai angoissé, pleuré et émue par cette magnifique femme Grace.

L'auteur a la brillante idée de faire parler l'héroïne et on plonge en pleine empathie pour elle. Le huis clos est total. L'attente, la peur, l'angoisse fait partie intégrante de notre lecture. BA Paris joue avec nos nerfs et nos émotions. La manipulation psychologique fait partie intégrante de son premier roman.

Je l'en félicite car elle ne laisse rien au hasard. Elle manie ses mots à la perfection. On sent la chose mais on est loin de la réalité et du quotidien de Grace. Le pire c'est que l'auteure garde un mystère totale autour de Jake jusqu'à la dernier ligne. L'ange est parfois si proche du démon.... D'ailleurs sans vouloir spoiler, on ne sait toujours pas qui est véritablement Jack.



Un coup de cœur pour ce huis clos. Un thriller psychologique époustouflant et surprenant. Heureusement que c'était une lecture commune trio avec mes partenaires Anne et Maribel. Je me suis sentie moins seule.

Livre lu dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche.

C'est l'histoire d'un drame hypothétique. Pendant une grande partie du livre, la question se pose : le drame a-t-il eu lieu, oui ou non ? Temps que l'on de sait pas, on peut imaginer que ça ne s'est pas produit, envisager toutes les possibilités que l'enchaînement des évènements qui a mené à ce drame a été interrompue à un moment ou à un autre. Rester dans ce flou, c'est rassurant, mais c'est aussi invivable en même temps. Surtout quand on est le seul à être au courant de ce doute.

Adam ne veut pas gâcher les 40 ans de Livia, alors il va vivre un enfer.

La tension est à couper au couteau tout le long du récit. On alterne les chapitres entre Adam et son anxiété et Livia qui elle, a aussi un secret d'un autre ordre. Ces non-dits vont enfler tout au long de la soirée et mener également à des quiproquos. L'ambiance est anxiogène et les pages se tournent toutes seules jusqu'à savoir la vérité.

Malgré quelques invraisemblances, j'ai aimé ce thriller, j'ai aimé suivre ce couple avec ses problèmes de communication. C'est une bonne lecture pour un week-end pluvieux.
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Quelle joie de retrouver dans la sélection en lice pour le Prix des Lecteurs, l’un des thrillers de B.A. Paris. J’avais eu l’occasion de lire ses deux précédents : « Derrière les portes » et « Défaillances » que j’avais déjà beaucoup appréciés. Voici, d’ailleurs, ma chronique de « Défaillances » : https://www.musemaniasbooks.be/2018/06/10/defaillances-de-b-a-paris-thriller-psychologique/



Cette auteure anglaise a un don certain en matière de suspens. C’est un ingrédient que l’on retrouve inévitablement au sein de ses thrillers psychologiques. Encore une fois, une tension très forte habite ses pages. Alors que je travaillais encore, avant cette période de confinement, j’ai dévoré « Dix petites poupées » en seulement une journée. Durant mes trajets en train, lors de ma pause déjeuner, aucun moment n’était de trop pour que je m’y plonge dedans.



Vous vous direz dès lors qu’il s’agit là d’un de mes derniers coups de coeur. Je dirais oui et non en même temps. Alors que le bouquin m’avait tenu en haleine tout du long, j’ai eu un goût de trop peu à la fin de l’histoire. Je ne sais pas vraiment l’expliquer, je dirais que c’est peut-être la fin qui m’a pas ébranlée plus que ça. Ce n’est pas un final bâclé mais en quelque sorte, un peu trop « attendu ».



C’est dommage parce que pour le reste, je n’ai pas vraiment de critique à adresser à cette lecture. J’ai aimé retrouver cette ambiance si British que B.A. Paris sait installer au gré des pages. Rien que par cette atmosphère dépaysante, j’ai totalement voyagé.



Il s’agit juste que la fin ne m’a pas autant retournée et laissée pantoise que je l’aurais désiré. Je dirais donc que, globalement, il n’est pas un coup de coeur absolu mais qu’en définitive, j’ai malgré tout passé un très bon moment de lecture et de divertissement.



Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2020 des éditions du Livre de Poche, sélection du mois de mars, dans la catégorie « Polar ».


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« Pile poil » le type de livre qui m’exaspère et me donne l’impression de perdre mon temps!

Et je me suis pourtant accrochée, par loyauté de lectrice de jury.



Une intrigue qui se veut stressante et qui n’en finit pas, histoire de réussir à remplir près de 400 pages. Une héroïne sans épaisseur par manque de crédibilité. Un coupable qui paraît probable rapidement. Une construction narrative au présent qui veut donner de la proximité au récit mais qui l’alourdit.

Aucune subtilité, aucune originalité. Un thriller psychologique tellement convenu que c’en est navrant.



À mi lecture, j’ai eu le tort de feuilleter, de plus en plus vite... et finir par lire les dernières pages, pas vraiment surprise par le «méchant » et ses motivations.



On va positiver, dire que cela ferait un bon scénario de film américain, avec la dose d’angoisse dégoulinante, une belle actrice sur-jouant la fragilité, le téléphone qui sonne sans arrêt, et les gentils qui ne sont pas tous gentils...



Et voilà !... Le tort d’écrire un avis à chaud, un peu agacée!

Je ne retire rien à mon impression mais vous invite à vous faire votre propre idée, à défaut d’une meilleure lecture.

Je remercie les éditions Harper Collins pour l'envoi, via net galley, du roman Le dilemme de B. A. Paris.

Que la fête commence !

Livia rêve depuis toujours d'une soirée inoubliable pour son quarantième anniversaire.

Alors Adam, son mari, a tout fait pour que la fête soit grandiose. Leurs amis sont là, tous réunis dans le jardin de leur maison de Windsor.

Ne manque plus que leur fille Marnie, qui viendra exprès de Hong Kong – mais cela, Livia ne le sait pas ; ce sera une surprise.

Parmi les invités, un sujet de conversation jette un furtif voile d'ombre sur la soirée : un avion s'est écrasé au Caire, le matin même. Mais il suffit d'une coupe ou d'une invitation à danser pour que la tristesse s'éclipse.

Seul Adam le sait : Marnie aurait dû être à bord de cet avion. Heureusement, se dit-il, qu'elle a manqué sa correspondance et qu'elle n'a donc pas pu monter à bord. Sans doute a-t-elle été transférée sur un autre vol.

Dans ces conditions, pas la peine d'inquiéter Livia, n'est-ce pas ?

Je suis déçue par Le dilemme. J'avais adoré Derrière les portes mais là, ce roman ci n'est pas du tout au même niveau.

Je n'ai pas été convaincue par les personnages, que ce soit par Livia que par Adam.

Ils m'ont rapidement agacés, aussi bien l'un que l'autre, soit dit en passant ! Livia fête ses 40 ans, elle veut faire une méga fête. Elle n'a pas digéré que ses parents ne lui parlent plus depuis 20 ans et elle aimerait se réconcilier avec eux. Elle sait un secret concernant sa fille, et elle le cache à son mari. Je n'ai pas trouvé ce personnage très consistant.

Quand à Adam, il ne m'a pas plus captivé car il est immature. Il est adulte, et pourtant il continue à être passionné par les mêmes choses qu'il y a 20 ans. Il voulait faire une surprise à sa femme, et du coup leur fille Marnie est supposé venir quelques jours alors qu'elle suit des études à Hong Kong. Mais un accident à eux lieu sur un vol, peut-être celui que devait prendre la jeune fille. Fou d'inquiétude, Adam le cache à sa femme, pour que celle ci fête ses 40 ans en fanfare.

Je n'ai pas trouvé ça très crédible et même un peu malsain.

C'est leur fille à tous les deux, comment peut t'il lui cacher un truc pareil ??

Certes, c'est un roman mais j'ai eu du mal à accroché à l'histoire et donc, aux personnages.

Marnie va t'elle bien ? Etait t'elle dans l'avion ? Est t'elle en vie ou est t'elle décédé ?

Tout repose sur ce fait : où est Marnie ? Enfin, pour Adam car comme Livia ignore que sa fille doit venir, elle est un peu plus sereine (mis à part qu'elle stresse à cause du secret sur sa fille...).

Ce roman se lit rapidement, ce n'est pas désagréable à lire soit dit en passant. Les pages se tournent rapidement.

Toutefois, je ne suis pas convaincue plus que ça. Certains passages m'ont parus longs, et surtout, les personnages m'ont parus bien fades !

Je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir, vite lu mais sûrement vite oublié, dommage !

C'est pour cela que je ne mets que trois étoiles, à mon grand regret.

Cass, jeune enseignante, récemment mariée, heureuse dans son couple, voit sa vie basculer un soir d'orage où elle emprunte un raccourci par la forêt en rentrant d'une soirée. Elle voit sur le bas côté une voiture arrêtée , elle ralentit pensant que la personne est en panne mais comme personne ne bouge dans l 'autre voiture, et qu'il pleut des trombes d' eau, elle repart. Le lendemain, elle apprend avec stupeur que la jeune femme de la voiture a été assassinée sauvagement et de plus, elle la connaissait. Cass ne s'en remet pas, elle culpabilise, de plus, elle est harcelée par des coups de fil anonymes et muets, elle pense que c'est l'assassin, qui l'aurait vue sur la scène de crime, qui essaie de l'effrayer. Elle panique car elle habite une maison assez isolée, d'autant plus que des événements étranges surviennent qui lui font penser qu'elle perd la mémoire comme sa mère qui est décédée d'une démence précoce. La spirale s'accélère, elle perd pied, elle prend des calmants qui la rendent complètement à côté de la plaque. Cass tombe dans la paranoïa.

L'auteure a su faire monter la pression progressivement et nous accrocher jusqu'au bout.

J'ai lu ce page turner avec grand plaisir, c'est un thriller efficace et captivant.