Critiques de B. A. Paris (1000)
Pour un thriller psychologique, c'en est un ! Je me croyais plus forte, ce bouquin m'a complètement bouleversée. Même si on n'est pas concerné, on se dit que ça aurait pu nous arriver. Lisez-le absolument si vous avez le cœur bien accroché. Moi qui ne suis pas trop émotive j'ai eu du mal. Mais c'est si bien écrit, construit, imaginé, que je n'ai pu m'empêcher de le lire jusqu'au bout, avidement.
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Ce thriller psychologique m'a fait froid dans le dos. du début à la fin j'ai été happée. Et je n'en suis pas sortie indemne. Car même si ce n'est que fiction, l'auteur réussi à plonger le lecteur dans des situations sans issues. Durant toute ma lecture je me suis demandée comment le personnage principal allait sortir de sa situation infernale.
Grâce et Jack forment un couple parfait aux yeux des autres. Rien ne laisse soupconner le moindre petit défaut à leur relation. C'est pour cela que personne ne remarque la présence constante de Jack au près de Grace. C'est que Jack est un mari bienveillant qui veut le meilleur pour sa femme. D'ailleurs leur marriage, leur voyage de noces féerique et leur maison qui en fait rêver d'autre en est bien la preuve. Mais méfiez-vous des apparances car derrière ce couple parfait se cache une tout autre histoire. Une histoire que personne ne croiera tant elle a bien été pensée...
De peur de trop vous révelez, je ne vous en direz pas plus. Si vous aimer les thrillers psychjologiques, vous allez adorer!
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Je reprochais à BA Paris de ne pas avoir su se renouveler avec Défaillances. Ici elle prend un sacré virage avec un tout autre thriller psychologique. Notre héros se retrouve en mauvaise posture….
Fin a perdu sa petite amie Layla il y a 12 ans. Elle a disparu sans laisser de traces. Dés les premières lignes on comprend que Finn a gardé des zones d’ombre. Aujourd’hui, il s’apprête à convoler en noces avec Ellen la grande sœur. C’est à ce moment qu’il commence à recevoir des petites poupées russes, des mails étranges. Pour lui le doute s’installe et une quête de la vérité commence pour lui et le lecteur. Qui lui veut du mal ? Pourquoi ? Qu ‘a t’il fait à Layla 12 ans auparavant ? Son entourage est-il sincère ?
BA Paris tisse sa toile à la perfection jusqu’à nous offrir un final émouvant. J’ai eu des doutes à plusieurs reprises mais je ne m’attendais pas à toutes ces subtilités. Pour une fois, BA Paris, nous offre un héros qui est loin de paraître faible. Finn est tout ce qu’il y a de plus normal à part qu’il est très riche et vit encore dans le passé. Compliqué pour lui de passer outre cette chimère que représente Layla. On verra un homme en pleins doutes, qui cache des failles très profondes, va parfois faire des choix hasardeux et qui ira malgré tout au bout de sa quête.
Bizarrement sans trop spoiler, je dirais que ce thriller est avant tout une grande histoire d’amour pour plusieurs protagonistes. Encore une fois, BA Paris m’a happé. Impossible de lâcher son dernier roman. Chaque chapitre en appelle un autre. Le doute s’installe de plus en plus, impossible d’avoir des certitudes. Un roman à deux voix où le lecteur sera persuadé d’être dans le vrai. Un roman qui offre un final surprenant mais logique d’un côté. Un très bon BA Paris encore une fois. Un gros coup de cœur.
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Après un début d'histoire où j'ai juste eu envie de secouer et de mettre des baffes au personnage principal, je dois avouer que j'ai été prise dans la dynamique du roman et dans les rouages machiavéliques de cette histoire dont la narration, alternant le passé et le présent et se succédant en des chapitres courts, devient, après un début assez lent/long, terriblement addictive et oppressante.
Je ne veux rien dévoiler mais je dois avouer que dans les derniers chapitres, chaque fois que je tournais une page, mes yeux glissaient directement sur le bas du livre pour savoir si "quelque-chose" arrivait.
Toutefois, je n'ai pas trouvé les personnages attachants et j'ai trouvé l'histoire à la fois répétitive et, par moment, mal dosée dans ses effets.
Bref, pas mal du tout pour un premier roman. Je pense que c'est un auteur à garder à l'oeil.
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Écrire un thriller psychologique pour premier roman n'est sans doute pas le plus facile et pourtant ,BA Paris a pris ce parti et,à mon avis,pas mal réussi.
Jack,avocat de femmes battues joue un rôle difficile,balançant sans cesse entre le paraître et l'être.Sa présence permanente,en toutes circonstances auprès de Grace,le montre sous un jour flatteur auprès de tous.Grace,elle,lui accorde aussi tout crédit lorsqu'ils se trouvent en présence de leurs amis.C'est un homme si bon,si généreux,si amoureux,si intelligent.Oui,intelligent,il l'est,réussissant brillamment dans toutes ses entreprises.Pénétrez donc dans l'intimité de ce couple charmant,vous allez frissonner et voir se dérouler l'action à toute vitesse.Oui,le début est un peu lent,pour bien poser les jalons,pour bien nous faire partager ce bonheur total unissant ces deux personnes.Allez y,laissez vous aller et....bienvenue chez Jack et Grâce.
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"Rythmé et trépidant."
"Un thriller hitchcockien qui vous hantera longtemps."
"Palpitant la terreur de Grace est contagieuse."
Je dois dire que les journalistes avaient parfaitement résumé l'affaire , je l'ai vérifié ce weekend.
Quand on le commence, on ne le lâche plus mais pour moi en tout cas, je vais l'offrir à une amie friande de ce type de lectures qui moi me mettent mal à l'aise.
Chaque lecture nous renvoie des images et celles-ci m'ont chamboulée.
Du passé qui remonte à la surface ???
C'est un livre parfaitement écrit qui nous emmène dans la tourmente d'un couple hors norme, dans la tragédie que peut conduire une enfance maltraitante mais également dans l'importance ou pas de la relation à l'autre.
En effet, j'ai trouvé très intéressant les autres couples de l'histoire.
Ceux qui sont bien tranquilles dans leur petite vie, les envieux et les empathiques.
La maladie mentale est terrible surtout quand elle est masquée par une façade de réussite sociale.
Mais la jolie Grace n'est pas la gourde de service et Millie la futéese ligueront contre Jorg Koonee, ha !
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Je n'ai pas aimé du tout. Pourtant j'ai insisté. J'ai posé le livre, j'ai lu les critiques, j'ai repris le roman, j'ai essayé de me replonger dans l'intrigue. Non, impossible de croire à cette manipulation psychologique. J'ai eu l'impression de lire du Danielle Steel ou un Harlequin. Très déçue.
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Comment décrire ce ce roman, qui m'a happée, et m'a relâchée à la fin du volume complètement ébahie?? Tout d'abord, merci à Babelio et à l'éditeur de me l'avoir offert.
Je ne suis pas très thriller psychologique d'habitude, mais là, on entre de plein pied dans cette histoire gentillette (au début!!) de couple, d'amis, de repas chaleureux... et on se laisse entraîner vers une intrigue sombre, cruelle et déstabilisante.
Il règne une atmosphère délicieusement rétro sur ces premiers chapitres : on sent vite que l'héroïne/narratrice a quelque chose de pas normal autour d'elle, et on aurait presque l'impression de lire un roman des années 50, où les femmes étaient au foyer et les hommes au travail. Et peu à peu on arrive à se persuader que nous sommes bien dans les années 2000, et que la femme qui raconte à un grave problème.
Je n'en dis pas plus.
Ce qui est magnifique est l'amour, qui structure le roman. Pas l'amour entre un homme et une femme, non, un amour d'une autre sorte. Et l'intelligence aussi, qui ne vient pas des protagonistes, mais de MIllie, dotée d'une clairvoyance époustouflante (et qui fait office d'antipréjugés contre les personnes trisomiques).
Enfin, je tiens à dire que JAMAIS le suspense ne s'éteint. Et que jusqu'aux 3 dernières lignes, on ne sait pas comment tout ça va finir.
Félicitations à l'auteur!!
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Olivia s’apprête à fêter ses quarante ans. Voilà des années qu’elle rêve de cette célébration et ce soir, famille et amis seront réunis pour partager sa joie. Adam, son mari et Josh, leur fils, se sont donnés beaucoup de mal pour que la soirée soit une réussite. Seule Marnie, leur fille, est retenue à Hong Kong par ses examens universitaires. Mais, en grand secret avec son père, elle a organisé son arrivée pendant la soirée sous forme de surprise flamboyante.
Malheureusement, un avion s’écrase et Adam se demande si sa fille était à bord. Avec qui partager son inquiétude ? Doit-il annuler la fête, point culminant du bonheur de sa femme, ou bien la laisser dans l’ignorance et vivre ces derniers instants de bonheur ?
Voilà le dilemme qui agite Adam pendant quasiment tout le roman. Si les personnages sont un peu caricaturaux et un peu trop parfaits (jusque dans leurs imperfections), l’autrice tient son lecteur en haleine jusqu’au bout, le laissant espérer que Marnie apparaisse enfin, ne pouvant concevoir la douleur de cette famille en perspective de cette fête de toute une vie.
J’y ai passé la nuit, bon thriller psychologique qui m’a rappelé les qualités du premier de B.A. Paris, Derrière les portes
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Cassandra habite avec son mari dans une maison située dans la campagne anglaise.
De retour d’une soirée avec des collègues, elle croise sur une petite route une voiture garée avec sa conductrice à l’intérieur. Si elle s’arrête, elle ne sort pas vérifier que la conductrice a besoin d’aide. Un orage bat son plein et elle a hâte de rentrer chez elle.
Le lendemain, elle apprend que cette femme a été retrouvée assassinée dans sa voiture.
Cassandra a caché qu’elle avait emprunté cette route, son mari lui avait interdit car elle est trop dangereuse. Torturée par la culpabilité et dans l’incapacité d’en parler à qui que ce soit, elle va rapidement être prise de frayeur à l’idée que l’assassin rôde dans le secteur. De coups de fils anonymes en bruits suspects, Cassandra va petit à petit perdre la tête.
L’auteure nous livre ici son deuxième thriller domestique avec malheureusement beaucoup moins de talent que dans Derrière les portes. Bien sûr, la narration se révèle addictive. Bien sûr, le nœud de l’histoire est suffisamment complexe pour qu’une certaine surprise habite le lecteur au moment du dénouement. En revanche, ce roman manque de progression dramatique. Les anecdotes qui montrent la perte de contrôle de Cassandra s’empilent puis c’est au tour des explications de se compiler avant la fin, la même fin qui s’avère peu crédible.
Un thriller correct mais une déception comparé au précédent.
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Dévoré en 2 jours! Pour moi B.A PARIS est le meilleur auteur de thrillers psychologiques du moment! "Dix petites poupées "est encore différent de "Défaillances" mais tout aussi addictif!!! Quel suspens!
J'adore cette façon qu'à l'auteur de "décortiquer" la psychologie et l'âme de "ses personnages"...Un twist final comme je les adore! Un 1er coup de coeur 2019!!!
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J’aime beaucoup les thrillers psychologiques mais j’hésitais à me lancer dans celui-ci… qui dit thème classique revisité à de nombreuses reprises dit facilité et ennui. Et bien non ! Je ne suis pas ennuyée une seconde. Ce roman a été une très bonne surprise. Tout commence par une histoire d’amour idyllique : Grace rencontre le séduisant Jack Angel, brillant avocat dédié à la cause des femmes battues, tombe immédiatement sous son charme et sa gentillesse et l’épouse au bout de 6 mois. Les jeunes mariés semblent heureux mais la situation va basculer la veille de leur départ en voyage de noces. L’intrigue est ordinaire mais bien menée. Ce conte de fées dénaturé prend aux tripes et on a du mal à reposer son livre. L’ambiance est glauque et oppressante. Le style de l’auteur est fluide et addictif. Quelques regrets cependant concernant ce roman : un manque de profondeur dans la psychologie des différents personnages, le rôle accessoire de Millie et un dénouement trop prévisible. Mention spéciale pour la chambre rouge…
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Cassandra, alias Cass est une jeune femme comblée qui va voir sa vie basculer une nuit d’orage. En rentrant chez elle elle va dépasser en voiture une autre jeune femme à l’arrêt sans lui porter secours. Le lendemain elle découvre que celle ci s’est faite assassiner et que le meurtrier court toujours.
Les jours passent et Cass est rongée par la culpabilité. Les coups de fil anonymes qu’elle reçoit ne font qu’aggraver la situation et la font sombrer lentement dans la dépression, voire dans la folie.
Une quatrième de couverture qui donne envie, pourtant Défaillances n’a pas été une lecture palpitante pour la simple raison qu’au bout de quelques pages il n’y a plus aucun suspens. J’ai compris tout de suite quel serait le dénouement. Je n’ai pourtant pas, à mon grand regret, le dixième du talent d’un Sherlock Holmes ou d’une Miss Marple. De nature optimiste je me suis dit : Chouette c’est original c’est l’arroseur arrosé! L’héroïne va découvrir rapidement le pot au rose et nous allons suivre le plan machiavélique qu’elle va élaborer pour se venger! Et bien pas du tout ... espoirs déçus l’héroïne ne comprend rien à rien trop naïve et passive qu’elle est!
Je suis donc allée de déception en déception. Les coups de fil censés terrorisés Cass me sont apparus comme complètement anodins. Aucune tension ou angoisse suscitée par l’écriture. Aucune crainte non plus pour le personnage principal pour qui je n’ai éprouvé aucune sympathie tellement je l’ai trouvé tarte. Les personnages sont insipides et agaçants tellement ils sont prévisibles. Mathew le mari est terriblement mièvre, Cass a peur de son ombre et Rachel, sa meilleur amie, n’est absolument pas crédible. Les personnages secondaires ne sont pas du tout fins et se confondent tous.
Peut être est-ce dû à la traduction mais l’écriture m’a parut moyenne, les «réponds-je», «admets-je» et «entends-je» m’ont horripilé.
Ce livre lu rapidement ne me laissera pas un souvenir impérissable. Les noms des protagonistes m’échappent déjà, j’ai dû aller les repêcher dans le livre pour écrire ces lignes.
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J’ai lu beaucoup de romans policiers et de thrillers fut une époque. Et je m’en suis lassée, ayant de plus en plus de mal à en trouver qui soient à la fois intéressants, intelligents et bien écrits. Aussi quand il m’arrive d’en lire, ai-je toujours espoir de trouver ne serait-ce que l’une de ses qualités. Après avoir lu le quatrième de couverture, je me suis doutée que je ne serai pas satisfaite tant tout semblait déjà dit en quelques lignes de résumé. Mais j’ai voulu être optimiste et malheureusement ma crainte première s’est avérée.
La quatrième laissait clairement entendre que l’apparente perfection du couple formé par Jack et Grace n’était justement qu’apparence, et dès les premières lignes ça se confirme. Aucun suspense donc. Le récit alterne entre passé et présent, toujours du point de vue de Grace. Dans le passé elle raconte sa rencontre avec Jack et les débuts de leur relation, leur mariage et la découverte brutale de la véritable personnalité de son époux. Dans le présent, Grace raconte ses tentatives pour échapper aux desseins de Jack.
Première déconvenue donc, l’absence totale de suspense. Absence d’originalité également. Le coup du couple parfait en apparences, de la femme tombée sous la coupe d’un cinglé pervers et manipulateur, on l’a déjà vu et lu mille fois. Tout le déroulé du récit est donc attendu jusqu'au dénouement sans surprise.
Quant aux personnages… Un homme incroyablement beau, brillant, talentueux, fortuné et unanimement admiré, rencontre une jeune femme sentimentale, séduisante mais pas trop, gentille et dévouée envers sa jeune sœur trisomique. On les a déjà vus des milliers de fois ceux-là, non ?
Grace est la proie idéale pour un homme tel que Jack. Elle désespère de rencontrer un homme qui accepte la présence de Millie et de pouvoir fonder un foyer, elle est naïve et romantique, et n’a que peu de relations avec sa famille et peu d’amis. En fait elle est même plus que naïve, elle est même carrément cruche. Épouser un homme quelques semaines après l’avoir rencontré, sans rien savoir ou presque de lui, et accéder à toutes ses demandes : vendre sa maison, démissionner, habiter dans une maison qu’elle n’a jamais vue,… Une telle bêtise, c’est désespérant.
Quant à Jack… Il manque singulièrement de charisme. Oui, moi j’aime quand les méchants ont du charisme ! Les gentils aussi d’ailleurs, enfin bref. Tout ce qu’on peut dire de Jack c’est « ouh, qu’il est méchant ! ». Mais à part ça ?
Et les personnages secondaires ? Rien à dire, ils sont absolument sans intérêt. La plupart d'entre eux se pâment devant la perfection du couple et restent béats d'admiration devant Jack. Seule la nouvelle voisine, Esther, se montre plus circonspecte, mais là encore ce personnage n'a pas vraiment d'intérêt.
Et je ne parle même pas de Millie, la jeune sœur trisomique de Grace. Dans l'ensemble les dialogues ne volent pas haut, mais les interventions de Millie sont affligeantes : "J'aime jaune", "toi dis chambre pas finie".
C’est censé être un thriller psychologique, mais à aucun moment je n’ai ressenti les frissons, l’angoisse ou le malaise que ce type de roman devrais communiquer.
Je n’aime pas être aussi virulente dans une critique. Je pense à la personne qui a écrit ce roman, qui a travaillé et s’est investie dans l’écriture, qui a porté l’histoire en elle pendant des semaines. Et démolir ainsi le travail d’une personne est très déplaisant. Il n'empêche que je ne trouve rien de positif à dire sur ce roman. Mais ce n’est qu’un avis personnel, et d’autres y trouveront peut-être leur compte.
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