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Critiques de Bernard Chambaz (153)
Je m'appelle pas Ben Laden

Un livre émouvant et didactique très réussi. Ce livre montre comment le traumatisme du 11 septembre n'a pas seulement atteint les personnes présentes mais a aussi traversé toutes les couches de la société, détruisant des amitié. Le point de vu de Nassir est très intéressant parce que les événements se mélangent dans sa tête. Il met notamment sur le même plan l'effondrement des tours et le fait qu'il a perdu son sac. Avec toute son innocence d'enfant, Nassir arrive à nous toucher et à nous faire comprendre l'impact que les attentats du 11 septembre ont pu avoir sur la communauté musulmane américaine (entre autres).
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Vladimir Vladimirovitch

C'est l'histoire d'un russe dont le souci est de porter un nom qui en fait l'homonyme de Poutine. Je n'ai pas été emballé par ce texte dont j'ai oublié en deux ans la quasi totalité du contenu ce qui n'est pas bon signe. On est loin de la grande littérature russe mais l'auteur est français...
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À tombeau ouvert

Les pilotes automobiles vus comme des héros antiques, la vitesse est le rêve d'Icare auquel ils se brûlent les ailes... A partir de l'accident mortel d'Ayrton Senna, qui fait écho à la mort accidentelle de son fils, B. Chambaz nous offre quelques portraits de fameux champions et réfléchit sur la mort et une certaine quête d'éternité. Un récit vrombissant qui recoupe sans cesse la vie de l'auteur.
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Vladimir Vladimirovitch

Bernard Chambaz, né en 1949, est un romancier, historien et poète français ayant enseigné l’histoire au lycée Louis-le-Grand à Paris. Son père, Jacques Chambaz, fit partie du bureau politique du PCF de 1974 à 1979 et son frère Jean, médecin et chercheur est le président de l’université Pierre-et-Marie-Curie. Après une agrégation de lettres modernes et d’histoire, il se tourne vers l’écriture. Prix Goncourt du premier roman en 1993 pour L’Arbre des vies, il est aussi couronné d’un prix de poésie en 2005 pour Eté. Son tout dernier roman, Vladimir Vladimirovitch, est paru depuis peu.

Tout est de ma faute. Je n‘avais strictement pas envie de lire ce roman mais un clic de souris mal maitrisé m’a embarqué contre mon gré dans ce challenge bien connu, « un livre offert en échange d’une critique ». Du coup me voilà bien mal à l’aise. Je me suis ennuyé à mourir à la lecture de ce roman mais comment en parler objectivement néanmoins, puisque c’est le deal, sachant que je ne fais pas partie du public potentiel de cet ouvrage et que je reconnais à l’auteur un talent évident d’écrivain ?

Alors que je pensais qu’un seul Vladimir Poutine nous suffisait largement, Bernard Chambaz lui, imagine que le président Russe a un homonyme, même nom donc, même âge, une vague ressemblance physique, machiniste dans un dépôt de tramways après avoir perdu son job de professeur à l’université, peintre du dimanche et proche de la retraite. Vladimir Vladimirovitch Poutine (l’inconnu) va prendre des notes dans des carnets qui relatent la vie de Vladimir Vladimirovitch Poutine (le président).

L’idée est originale, on peut même dire amusante mais après ? Car en fait le bouquin s’avère une biographie romancée de l’homme public, panachée avec celle de l’inconnu narrateur. Du premier, Chambaz très documenté, tire quelques pages intéressantes/instructives qui survolent l’histoire russe où défilent Staline, Lénine, Gagarine, jusqu’aux évènements récents en Crimée et Ukraine, en passant par les J.O. de Sotchi et j’en passe ; du second, des bribes de vie pas vraiment folichonnes éclairées par la présence de deux femmes, Tatiana son ex et Galina sa nouvelle voisine.

M’étant forcé à lire le roman sa compréhension m’a échappé c’est certain, mais je ne vois pas bien quel était le but recherché par l’écrivain : présenter le Poutine président sous un jour sympathique ou du moins nous aider à comprendre l’homme ? Faire un parallèle entre un russe célèbre et un inconnu pour dresser le portrait robot du Russe moderne ?

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Vladimir Vladimirovitch

Une biographie de Vladimir Poutine traitée sous le mode romanesque.
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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Un road trip à vélo, un pèlerinage en hommage au fils disparu, aux paysages d'Amérique, aux célébrités d'Amérique.

Bizarrement j'ai ressenti peu d'émotion avec cette lecture pourtant bien écrite.

(lu 2014)
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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Pas vaiment un roman, un livre dont le style ne m'a pas particulièrement plu On n'arrive pas à s'attacher aux personnages et en plus si on n'aime pas le vélo ...
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Petite philosophie du vélo

Faisant chaque semaine ma séance de vélo et amateur de philosophie, le titre de cet ouvrage m'a séduit.



Mais quelle déception.

Je l'ai lu jusqu'au bout me disant que j'allais bien y trouver, quelque chose de positif.

Mais non.



Ce livre est une litanie de « je » parmi laquelle l'auteur nous gratifie de concepts des plus grands philosophes de l'histoire comme le ferait un élève de terminale convaincu que plus il nommera de philosophes, plus ses écrits seront de qualité.

Et je ne parle pas d'affirmations fausses que j'ai noté ici et là.



Ce livre est à l'image de la définition de la « philosophie » par l'auteur : nul.



Bernard Chambaz est un auteur reconnu et primé.

Il devrait éviter de vouloir se faire auteur de philosophie.
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La peau du dos

Un très beau texte porté par une écriture d’une grande finesse mais qui ne m’a pas apporté le plaisir escompté.

Si le sujet, réel ou inventé, de la rencontre entre Renoir et Rigault offre de beaux et intéressants passages, magnifiques descriptions qui nous donnent à voir la naissance des œuvres de Renoir, détails sur les exactions nombreuses durant la Commune de Paris, l’ensemble ne m’a pas totalement convaincue.

L’auteur qui maîtrise parfaitement ses sujets, art et histoire, m’a semblé trop distant pas rapport à ses personnages, ce qui ferait davantage de ce texte un essai qu’un roman. Même la mort tragique de Rigault est racontée sans empathie, comme la simple évocation d’un fait divers.

Malgré tout, le style est vraiment beau, certaines descriptions sont de véritables toiles impressionnistes que l’on admire de loin… de top loin peut-être pour y entrer vraiment ?

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La peau du dos

La rencontre et les liens tissés entre Renoir, peintre pas encore célèbre et Raoul Rigault, procureur de la Commune de Paris pas encore méconnu. Un tableau vivant et animé, comme l'époque qu'il dépeint.

Ce sont deux passions de Bernard Chambaz : le peuple, dont il célèbre la noblesse en sachant sa défaite toujours certaine et l'artiste, dont il sait la liberté, en position d'observateur, solidaire mais toujours à côté, dégagé.

Cela commence un peu comme une partie de campagne, charmante et bucolique. J'ai interrompu un temps cette lecture pour en courir d'autres mais j'y suis revenue et elle m'a passionnée : elle se poursuit comme une mini fresque violente et terrible. J'ai retrouvé dans l'épilogue le ton que j'admire dans le sublime " Le dernier tableau", ample, élégiaque sans amertume, toujours ébloui par la beauté où qu'elle se trouve.

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La peau du dos

Le hasard fait parfois bien les choses. C'est la cas dans la rencontre en milieu de la nature du jeune Auguste Renoir (qui n'est pas encore l'impressionniste reconnu) et Raoul Rigault, homme politique engagé/révolutionnaire opposant au régime de Napoléon.

Deux hommes que tout oppose et qui pourtant vous se lier d'amitié.

Raoul est traqué et Auguste va l'aider à se cacher. Une amitié sans faille va se créer entre les deux hommes, peu bavards. Plus tard, les rôles sont inversés et c'est Raoul qui sauvera Auguste, en pleine Commune.



Avec une plume fluide et riche, l'auteur nous retrace leurs moments passés ensemble, en toute justesse.

On se retrouve bien dans l'ambiance décrite, la France de l'époque (le Paris en pleine ébullition de 1871).

Deux hommes passionnés, aux univers différents mais ayant au cœur cette envie de vivre.

Même si ce roman, relativement court, relève d'une fiction, je pense que l'auteur a du faire un important travail de recherches sur les deux protagonistes. L'auteur est historien, et cela s'en ressent.

La scène au Louvre est un des mes préférées.



Je connais bien entendu le peintre (connu pour sa façon si personnelle de capter la lumière), mais je ne connaissais pas R. Rigault. J'ai donc apprécié cette lecture pour la description de ces deux destins qui ont marqué leur époque et la France. ce roman est prenant.
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Éphémère

Agréable moment passé avec cet auteur, qui déambule, le temps d'une nuit, dans un musé Italien, ou sa culture personnel et les oeuvres croisées, nous fond voir des choses nouvelles, dans ce labyrinthique musé Ricci, et cette nuit éphémère, pour laquelle, j'en sui sur, l'auteur se souviendra toute sa vie. Pour ma mère joli récit de "voyage" dans un monde d'oeuvre d'art
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Petite philosophie du vélo

Ce livre m'a été proposé par une bibliothécaire qui sait que je lis de plus en plus de livre sur la philosophie. Je ne connaissais pas cet auteur.

Je pensais trouver un passionné de vélo pour qui cette activité relève de la philo. Le concept était intéressant à la base mais dés les premières pages, j'ai été déçu.

L'auteur part dans tous les sens. Lorsqu'il retranscrit les propos de passionnés comme lui , on ressent cette amour pour le cyclisme mais aussitôt , il introduit des citations de philosophe sans liens avec ces propos comme s'il faisait un catalogue.

Très vite , je me suis détachée de ce livre. J'ai lu ces petits chapitres l'un derrière l'autre sans ressentir la moindre émotion.

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Hourra l'Oural encore

« Quel est le secret de la ronde

Qui mène le diable et son train

Quel est le secret de ce monde

Où le travail n’a pas de frein

Comme l’enthousiasme inonde

Son incompréhensible cœur

L’avenir ici qui se fonde

A la vertu d’une liqueur »

Ce sont les poèmes de Louis Aragon dans « Hourra l’Oural », écrits lors du long séjour en URSS du poète, qui ont inspiré Bernard Chambaz pour son voyage à travers la Russie, principalement dans la région de l’Oural, en train et en car. Mais d’Aragon, la critique est parfois rude notamment par rapport à son aveuglement sur le régime soviétique et ses piques contre Boris Pasternak. Ce sont donc les empreintes de l’auteur du Docteur Jivago qui vont davantage accompagner le lecteur dans un récit où se mêlent les références incontournables de l’histoire russe avec ses œuvres d’art se comptant à l’infini, l'histoire politique et la vie des citoyens russes d’aujourd’hui.



Point de vélo mais des déplacements en train, car, tramways et taxis pour parcourir l’immense région où se trouve l’invisible frontière entre Europe et Asie établie par Pierre le Grand. Cette façon de voyager permet à l’auteur de faire des rencontres inattendues et d’avoir une vision authentique sur la société russe d’aujourd’hui, toujours confronté à son histoire avec cette âme tant tournée vers la tragédie.



Des monts Oural, peu de sommets vertigineux – aucun ne dépasse les 2000 mètres – mais cette vieille formation géologique regorge de richesses dans son sous-sol et d’histoires sur sa partie émergée.



Un périple totalement dépaysant et narré de façon directe, sans fioritures et effets de plume. Même sans connaître la région on imagine des paysages façonnés à l’image du peuple russe, entre magnificence et résignation, entre richesse et désespoir. Sans langue de bois aucune, sont abordés les années « rouge » les années Eltsine, avec la visite soit de musées, soit l’immersion dans des lieux où se sont formés les personnages, soit sur des sites où ont coulé et coulent encore la sueur ouvrière.



Empruntons avec Bernard Chambaz les chemins des vestiges du camp de Perm-36, des lieux saints comme le monastère de Verkhotourié, de l’assassinat des Romanov ou des fantômes radioactifs de la centrale de Majak, première catastrophe nucléaire de l’empire soviétique.



Entre deux trajets, entre un paysage de neige ou quelques mois plus tard une atmosphère pluvieuse, c’est un Kalinka qui sonne à nos oreilles – son auteur Larionov étant né à Perm – ou bien la voix de Chaliapine, ami de Gorki



Mais reste avant tout Boris Pasternak et sa descente aux enfers, de ses lieux d’écriture jusqu’à sa dernière demeure où frémissent encore les ultimes instants du poète maudit.



Un voyage par monts et par mots.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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Le Dernier Tableau

Érudit, sensible, magnifiquement écrit, ce livre aide à voir les œuvres avec plus d'acuité, à mieux connaitre les artistes à travers leur dernier tableau. Écrit par un poète, on le ressent. Le texte se hausse à la hauteur des tableaux : profond tout en étant attaché à la surface, éclairant en restant mystérieux. Vraiment une merveille.
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Gilets jaunes, pour un nouvel horizon social

Les récentes élections ont relayé le ras-le-bol d’une grande part de la population et, en place de la marée verte annoncée un peu partout en Europe, le populisme a ostensiblement conquis le terrain. Pourquoi les politiques font-ils la sourde oreille aux revendications des gilets jaunes qui se sentent délaissés par le pouvoir, abandonnés par les dirigeants de la nation ? Mouvement spontané né en novembre 2018, il appelle des réponses, mais ne voit pas grand-chose venir. Mutisme total des élus en Belgique. Débat national en France aux effets très modérés. L’idée a donc été d’inviter vingt-quatre auteurs à imaginer une nouvelle, une tribune ou un poème consacré aux membres de ce collectif. Parce qu’il n’y a pas de récupération et que les slogans portent essentiellement sur davantage de justice sociale, il engendre une aura de sympathie. Dans des formes très diverses et avec une plume personnelle, Arno Bertina, Laurent Binet, Bernard Champaz, Jérôme Leroy, Denis Robert et beaucoup d’autres ont accepté de relever le défi et de rédiger à chaud des textes inédits pour témoigner de leur solidarité, s’insurger contre un monde à deux vitesses ou s’enthousiasmer. Le résultat se situe à la hauteur du défi : une écriture qui présente de grands écarts d’une signature à l’autre, disparate et chargée de sincérité. UN acte citoyen plus qu'une oeuvre littéraire pure !
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17

Bernard Chambaz n’a nul besoin d’inventer, il fait mieux, il choisit les détails véridiques qui nourrissent la séduisante et impassible fantaisie de ces biographies express.
Lien : http://next.liberation.fr/li..
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Le Match de foot qui dura tout l'été

[L'avis de Michaël, en CM2]

Ce livre ne parle pas que de foot, il parle aussi de la vie quotidienne des gens dans les pays que Fausto et son père traversent. La passion de Fausto est un prétexte pour se lier avec les autres enfants. Dès qu'il le peut, il sort son ballon fétiche, et il va même l'offrir, à Bagdad, à un groupe d'enfants qui jouent avec une balle de chiffon ! Et chaque soir, Fausto consigne dans son journal ce qu'il a vécu dans la journée.
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Etc

Ce recueil est composé de cinq séquences autonomes se faisant écho et déclinant des variations, sur le thème de l'automne et de la mélancolie. J'aime la poésie, car j'aime les mots, les sonorités, les émotions qu'ils procurent, les messages qu'ils suggèrent. J'aime aussi la poésie, car cela laisse une certaine liberté d'écrire et de penser qui est importante à mes yeux. Les recueils de lecture sont toujours les bienvenus entre deux romans. Cela me permet de souffler et de me ressourcer.



Ce recueil est très diversifié avec en ligne de fond une grande mélancolie, l'auteur joue avec l'espace de la page, avec les mots et ne s'interdit aucune fantaisie et cela donne au tout une cohérence et un univers unique. Un beau recueil qui permet de faire une synthèse de l'oeuvre du poète qui est aussi romancier. C'est une excellente introduction à son univers et ses thèmes de prédilection. J'ai apprécié la plupart des poèmes à l'exception de certains qui m'ont laissée indifférente.



VERDICT



Un recueil sympa pour qui aime la mélancolie, les jeux de sonorités, la poésie de l'espace
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Le Match de foot qui dura tout l'été

Ce livre m'a plu parce que j'aime le foot. J'ai aimé la manière dont le match de football est raconté parce qu'il y a beaucoup de suspense, on ne sait pas qui va gagner.
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