Charlotte Erlih

La fille avance droit sur eux. Afin d’éviter qu’elle en s’approche trop, Farrukh fait quelques pas vers elle.
-Tu es Farrukh ? demande-t-elle.
Farrukh acquiesce, stupéfié. La fille lui tend alors la main :
-Maude. Ravie de te rencontrer !
Farrukh fixe cette main dressée vers lui – cette main fine, mais énergique et décidée, dont il repère les ongles rongés et les peaux arrachées. Que faire ? La serrer et déroger aux usages, ou ne pas la serrer et vexer l’étrangère, à qui ils doivent tant ? Farrukh se serait enfoncé dans sa perplexité si Maude, comprenant son impair, n’avait rabattu sa main.

[Elle] M’annonce que je suis désormais « impure ». Pourquoi ? Qu’ai-je fait ? Ce matin au réveil, pur, et quelques heures après, impure ?
Elle me dit que j’ai de la chance. « De la chance ?! » Ce sont les premiers mots que je réussis à articuler. « Parfaitement ! » insiste-t-elle. Je devrais rendre grâce que ça me soit arrivé si tard. A 15 ans révolus. (…) Maintenant, tu ne peux plus être un garçon. – Mais je UIS un arçon ! » Elle nie vigoureusement : « Tu es COMME un garçon. C’est très différent.
(…) Je bafouille que je vais voir papa. ‘Tu ne peux pas y aller comme ça ! (…) A cause de ce sang, je suis relégué au statut de mes sœurs : plus le droit de réclamer un tête à tête avec lui. Plus le droit de parler avec lui sur un pied d’égalité. Plus le droit de soutenir son regard.

Les mots me manquent. Le courage me manque. Comment mon cœur peut-il continuer de battre alors que ma vie vient de s’arrêter ? Alors qu’ aujourd’hui, je suis mort ? « Désolé c’est la tradition », me dit ma mère après m’avoir gifler Je n’en reviens pas qu’elle m’ait frappé, elle qui ne lève jamais la main sur moi. « Je ne comprends pas ? » Je fais non de la tête. Ce sang sortit de moi me terrorise. Le sang, ce n’est pas bon signe. Je suis à deux doigts de pleurer. Je ne veux pas. Pas devant elle. (page 67).

Farrukh, une fille pas comme les autre.

Farrukhzad est une Bacha Posh, surnommée Farrukh. Les Bacha Posh sont des jeunes filles déguisées en garçon. Farrukhzad vit sa passion en tant que garçon aux commandes d'un bateau. Son rêve est de participer aux J.O. Mais son père veut qu'à sa puberté elle redevienne une fille. Va-t-elle pouvoir réaliser son rêve ?Son père va-t-il lui laisser sa chance ? Va-t-elle redevenir une fille ?

Je n'ai pas trop aimé ce livre car le début de l'histoire est difficile à comprendre. Il y a des mots que je n'ai pas saisis. J'ai cependant découvert la dure réalité de la vie de ces filles dans ce pays. De plus, je n'ai pas aimé la fin du livre car je ne comprends pas pourquoi Farrukh n'avoue pas qu'elle est une fille.

Liberté de vivre.


Une fille ou un garçon, telle est la question... Farrukhzad est une jeune fille de 15 ans, différente des autres : c'est une Bacha Posh. Forcée d'être un garçon, elle vit comme tel aux yeux de tous et se forge un rêve et une passion, les Jeux Olympiques. Alors, comment redevenir une fille en ayant vécu toute sa vie comme un garçon ? Comment réaliser un rêve destiné uniquement aux hommes ?

C'est un livre qui nous fait vivre les problèmes du personnage, ce qui rend l'histoire émouvante et qui vous entraîne immédiatement dans la vie d'une jeune Bacha Posh. Néanmoins, la fin du livre reste décevante, on s'attend à beaucoup plus d'action ou d'émotion.

Même si l'homme cherche à dépasser la nature, ses ouvrages finissent toujours, avec le temps , par lui ressembler...

- C'est vrai. Il a raison...Je vous ai menti.
L'équipe frémit.
Se faisant une ultime violence, Farrukh confesse d'une voix d'outre-tombe :
- Je suis une fille.
Instant d'irréalité. La terre tremble, le soleil s'éclipse, le lac s'assèche, les garçons sont muets de stupeur.
- Les JO sont à portée de main, reprend Farrukh dans le faible souffle qui lui reste. Je compte sur vous pour aller au bout du rêve.
La tête haute, il tourne les talons et reprend le chemin de Kaboul.

Un jet puissant coule sur la tête de Farrukh...Est-ce bien vrai, ce qui vient de se passer ? Les milliers de kilomètres parcourus en voiture avec son père, le fait qu'il ait conduit lui-même, les paysages à couper le souffle, les montagnes à perte de vue, les déserts de pierre, les oasis, les nuées d'oiseaux du lac Mian Kaleh. Et les courses, la première qualification, la médaille de bronze. Et le podium. Et la coupe, qu'il aurait tant aimé pouvoir offrir à Malyar. Et l'hymne afghan entonné par un orchestre de cuivre. Et l'équipe main dans la main, trop émue pour chanter. Et la barreuse tadjike.
P 162

Cette oeuvre parle d'une fille qui pendant 10 ans a été travestie en garçons et qui en quelque heur redevient une fille. Cela ce passe en Afghanistan, cette jeune fille est passionnée par l'aviron et va se battre pour ce qu'elle aime. Une histoire bouleversante et émouvante. Ce livre m'a beaucoup touché et m'a fait réfléchir. J'y ai découvert un pays qui m'était inconnu. C'est un livre fort.

La venue de Maude m'a redonné espoir. cette fille se bat, va au bout de ses objectifs malgré les obstacles et l'avis de ses proches,qui ne devaient pas se réjouir qu'elle vienne se risquer chez nous. Pourquoi n'en ferais-je pas autant ?

Mon énergie s'est concentrée dans mon cerveau et j'y vois enfin clair : je ne me laisserai pas faire. Je ne sais pas encore comment, mais je ne redeviendrai pas une femme et ne laisserai pas enterrer Farrukh si facilement.

farrukh un jeune ado rêve de devenir un jour athlète professionnel d'aviron et d'aller au Jeux olympiques mais Farrukh est une bacha posh et dans les famille afghane qui n'ont que des filles sont élevé en garçon jusqu'a leurs règles. A 16 elle a les règles et décident de se déguiser en garçon pour poursuivre son rê d'aller au jeux olympiques.

"Je ne veux pas me morfondre dans mon coin en maudissant le sort.
Je n'aime pas ce rôle.
Je veux donc continuer à me battre.
Voilà mon identité: lutter.
Mon identité, c'est de préservé, non pas d'être un garçon ou une fille.
Je suis moi. Et moi, je me bats, ça ne me gène pas de mourir. Mais seulement quand j'aurais tout tenté!!!!!"


;+) ;+) ;+)

"Comme s'il avait réchappé à un grave accident, Farrukh profite de chaque entraînement comme d'un miracle."

"Comme s'il avait réchappé à un grave accident, Farrukh profite de chaque entraînement comme d'un miracle."

Aujourd'hui je donnerais tout pour revivre ces instants. Pour éprouver à nouveau l'excitation du danger. Sentir mon coeur haletant et mes mains moites. Penser que je perdrais quelque chose si ma vie s'arrêtait.

c'est avec ce livre que j'ai compris que toute les blessures de coeur, mêmeles plus profondes, finissent par se recoudre. Il faut juste du temps. Beaucoup de temps parfois. Mais sa passe.

Mon identité,c'est de persévérer, non pas d'être un garçon ou une fille. Je suis moi. Et moi, je me bats.ça ne me gêne pas de mourir. Mais seulement quand j'aurai tout tenté

Ca veut dire que dissimuler son identité permet d’âtre davantage soi-même que de se montrer sous son vrai jour ? Que parfois, le mensonge peut engendre la vérité ?

toutes les blessures du cœur finissent par se recoudre. Il faut juste du temps. Beaucoup de temps parfois. Mais ça passe.