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Citations de Charlotte Erlih (183)


"-Qu’est-ce que tu voudrais, toi, dans un monde idéal ? reprend la juge après un silence.
Ce que je voudrais, moi, dans un monde idéal ?!...
Je voudrais que mes parents soient ensemble et que Laure et Nina existent aussi.
Je voudrais ne vivre qu’avec Maman et ne vivre qu’avec Papa.
Je voudrais arrêter d’être trimballée d’un endroit à un autre et en même temps vivre des deux côtés.
Je voudrais partir en Australie avec Maman et que Papa y vienne aussi.
Je voudrais que la question ne se pose pas.
Si je n’existais pas, la question ne se poserait pas.
Dans un monde idéal, je serais morte à la naissance.
Et mes parents auraient été libres. Tristes, terriblement tristes sans doute, mais libres."
Page 62
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Ne dis rien, Da Costa ! Les martiens m'ont prévenue...
Ils t'ont enlevé cette nuit et viennent juste de te relâcher devant le collège.

Ouais, je leur ai expliqué que vous pouviez pas vous passer de moi !
( p 9)
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[Maude, la Française venue les entraîner] - Dans ce cas, on va en profiter pour faire la séance à terre.
- Qu'est ce qu'elle dit ?
- Elle ordonne la mise à l'eau du bateau, traduit Sohrab avec un petit sourire.
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Les livres ne parlent que de ça: de ceux qui se battent jusqu'à faire triompher leurs désirs, de ceux qui, malgré leurs efforts, ne réussissent pas à faire plier la réalité, ou de ceux qui baissent les bras sans lutter. De ces trois catégories, les seuls vraiment malheureux sont ceux qui n'essaient pas. Qui renoncent. Qui subissent.
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A dix-sept ans, les filles normales ont abandonné la danse depuis belle lurette ou, du moins, déserté le classique pour des styles plus modernes.
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Alors que, l'espace de quelques secondes, il s'était extrait de tout, rêvant déjà à une autre vie possible, ses sens s'ouvrent à nouveau à ce qui se passe autour de lui, et ses oreilles lui transmettent les insultes que son équipe profère à l'encontre de la Tadjique.
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Passager, il était sensible à la beauté de la nature, aux couleurs du paysage. Conducteur, il est iv re d'espace. De vastitude.
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"Séparer les rêves et la vie, c'est renoncer à changer les choses"
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Huit longues rames de bois fendent la surface lisse du lac Kargah, progressent sous l'eau, ressortent ruisselantes et replongent dans l'étendue bleue. Les pieds poussent sur les planches, les fesses reculent sur les sièges, les jambes se tendent, les bras se rapprochent du torse. Le tout, abdominaux serrés et torse gainé pour conserver le dos droit. D'un coup, les poignets s'abaissent et pivotent : les rames se retrouvent paralèles au lac, l'embarcation atteint son pic de vitesse...
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Je crains d'avoir trop bien compris. À cause de ce sang, je suis relégué au statut de mes soeurs : plus le droit d'entrer seul dans le bureau de papa. Plus le droit de réclamer un tête à tête avec lui. Plus le droit de parler avec lui sur un pied d'égalité. Plus le droit de soutenir son regard.
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Ce n'est donc pas grave. Je ne suis pas malade. Je ne vais pas devoir aller à l'hôpital. Je respire.
Puis la détonation éclate. Tu es devenue une femme... Pas de médecin pour ça.
On ne guérit pas d'être une femme.
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Séparer les rêves et la vie, c'est renoncer à changer les choses, insiste Farrukh. Tu comprends? On ne peux pas se contenter de baisser les bras en rêvant aux contes de fée...

[...]


Je repense à une histoire que papa m'avait racontée, d'un paysan chinois qui avait un cheval. Un jour, l'animal s'enfuit. "C'est pas de chance!" le plaignent les voisins. Il répond : "Chance ou malchance, qui pourrait le dire?" Quinze jours plus tard, le cheval revient, suivi d'une dizaine de chevaux sauvages. "T'en as de la chance!" l'envient alors les voisins. L'homme a la même réponse que la fois précédente : "Chance ou malchance, qui le sait?" Le lendemain, le fils du paysan saute sur une des montures, part à toute allure, tombe et se casse la jambe. Les voisins ont beau dire que c'est de la malchance, le père répète : "Chance ou malchance, on verra bien." Une guerre civile éclate dans la province. Un groupe de soldats enrôle de force tous les jeunes gens du village en âge de porter un fusil. Sauf le garçon à la jambe cassée. Chance ou malchance, qui pourrait le savoir?
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Voilà sur quoi je tombe : "Le monde s'était rétréci pour moi jusqu'à devenir une feuille de papier contre laquelle je me jetais de tout le lyrisme exaspéré de l'adolescence".
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BACHA POSH
"Voilà mon identité: lutter. Mon identité, c'est de persévérer, non pas d'être un garçon ou une fille- Farruck ou Farruckzad-.
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Depuis combien de temps son frère hantait-il les sous-sols parisiens, pourquoi a-t-il commencé à taguer, avec qui, comment a-t-il su se frayer un chemin dans les labyrinthes du métro, comment a-t-il pu se laisser surprendre par le troisième rail ? (…) Mais brusquement, elle en est certaine. C’est impossible. Non pas que Théo ait été dans le métro jeudi soir alors qu’il était censé réviser un partiel, ni qu’il ait tagué en douce depuis des mois peut-être, ni même qu’il soit mort. Ce qui est impossible, c’est que son décès soit accidentel. Théo n’aurait jamais trébuché sur le troisième rail.
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- Ca veut dire que dissimuler son identité permet d'être davantage soi-mêm que de se montrer sous son vrai jour ? Que parfois, le mensonge peut engendrer la vérité ?
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Fantomelette tourne en rond,
se fait du mouron et soudain, a une illumination !
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Le crissement de la peinture expulsée des fat caps et le cliquetis des billes métalliques s’entrechoquant contre les parois des bombes s’interrompent. Manon réalise alors le boucan qu’ils faisaient, comme un bruissement de cigales dont on ne prend conscience que lorsqu’il cesse.
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Ne pas penser à cela. Se concentrer sur des choses simples : sortir une casserole, faire chauffer de l'eau, sortir une deuxième casserole, faire chauffer de la soupe, ajouter du sel dans l'eau qui bout, doser les spaghettis pour cinq. Au moment de les plonger dans la casserole, Manon se rend compte qui'l n'y en a plus besoin d'autant. Que désormais il faudra qu'elle apprenne à doser la nourriture pour quatre. Perversité de la douleur, qui se loge dans les détails les plus anodins du quotidien...
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- Faites les fiers, bande de troudballes. Si vous aviez les couilles de mettre vos noms, vos adresses, vos visages, internet serait pas une telle décharge.
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