Citations de Chimamanda Ngozi Adichie (1000)
"Il y a deux réponses aux choses qu'on t'enseignera sur notre pays : la vraie réponse et celle que tu donnes à l'école pour passer. Tu dois lire des livres et apprendre les deux réponses. Je te donnerai des livres, d'excellents livres." Master s'interrompit pour boire une gorgée de thé. "On t'enseignera qu'un Blanc du nom de Mungo Park a découvert le fleuve Niger. C'est n'importe quoi. Notre peuple pêchait dans le Niger bien avant la naissance du grand-père de Mungo Park. Mais le jour de ton examen, écris que c'est mongo Park." (P.25)
Tu as oublié, Seigneur. Tu as oublié comment et quand être Dieu.
Ceux qui peuvent ressentir un véritable chagrin ont la chance d'avoir aimé.
Si Dieu pouvait faire naître en eux un intérêt pour autrui aussi sincère, Dieu était un concept louable.
Que sait-on des sentiments de ceux qui n'ont pas de voix ?
La vérité est devenue une offense.
Comment le monde peut-il continuer à tourner, à inspirer et expirer sans rien de changé, alors que dans mon âme c'est une déroute permanente ?
Des histoires ont été utilisées pour déposséder et pour calomnier, mas des histoires peuvent aussi servir à reprendre le pouvoir et à humaniser.
La conséquence de l’histoire unique, la voici : elle dépouille les gens de leur dignité. Elle nous empêche de voir que nous partageons la même humanité.
Si l’on veut déposséder un peuple, la façon la plus simple de procéder est de raconter son histoire, et de la faire en commencement par « deuxièmement ».
Montrez un peuple comme une chose, une seule et unique, encore et toujours, et il devient cette chose.
Je me suis rendu compte que j’avais tellement baigné dans l’image que les médias donnaient des Mexicains qu’ils étaient devenus, dans mon esprit, les affreux immigrés. J’avais adhéré à l’histoire unique des Mexicains et je n’aurais pas pu avoir plus honte de moi-même.
Si je n’avais pas grandi au Nigeria et si tout ce que je savais de l’Afrique provenait des images populaires, moi aussi je croirais que l’Afrique est un lieu de paysages magnifiques, d’animaux magnifiques et de gens incompréhensible, qui mènent des guerres absurdes, meurent de pauvreté et du sida, sont incapables de plaider de leur propre cause en attendant d’être sauvé par un homme étranger blanc et bon.
Pour ma part, je considère comme féministe un homme ou une femme qui dit, oui, la question du genre telle qu’elle existe aujourd’hui pose problème et nous devons le régler, nous devons faire mieux. Tous autant que nous sommes, femmes et hommes.
La culture ne crée pas les gens. Les gens créent la culture.
Quelle que soit leur pauvreté, les hommes ne perdent pas leurs privilèges d’hommes, quand bien même ils ne jouissent pas des privilèges procurés par la richesse.
Le féminisme fait à l’évidence partie des droits de l’homme, mais se limiter) cette vague expression des droits de l’homme serait nier les problèmes particuliers du genre.
Et si, dans l’éducation que nous donnons à nos enfants, nous nous concentrions sur leurs aptitudes plutôt que sur leur sexe ? Sur leurs centres d’intérêt plutôt que sur leur sexe ?
Vous imaginez à quel point nous serions plus heureux, plus libres d’êtres nous-mêmes, sans le poids de ces conventions
Plus un homme se sent contraint d’être dur, plus son ego est faible.
Notre société conditionne une femme à vivre comme un échec d’être toujours célibataire à un certain âge.