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Citations de Christian Oster (274)


« C’est toujours la même histoire, l’amour c’est ce qui manque le plus, à ceux qui aiment. »
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« On rit faute de mieux, parfois. »
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« En fait, rien ne me choque. Quoique tout me blesse. »
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-Merci, dit-elle ( la fée) au cochon. Mais, me voilà bien, maintenant, avec une chaise sur laquelle je ne peux plus m'asseoir.
- Pourquoi? Demanda le cochon.
-Parce qu'il y a un cochon dessus, s'énerva la fée.
- Ce n'est pas faux, fit la chaise.
-Tu peux venir sur mes genoux, proposa le cochon à la fée.
- Bien sûr ! S'indigna la fée. Une fée sur les genoux d'un cochon! Très chic, vraiment!
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J'étais frileux, comme homme. À part l'amour, je ne valais pas grand-chose. À part aller vers l'amour, j'entends. Je ne parle pas de succès, pitié.
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La mort n'explique pas tout. L'amour non plus.
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Jeanne était brillante, comme André, elle était blonde, elle était belle, un peu moins belle, toutefois, qu'il n'avait d'abord semblé. Mais elle profitait, justement, d'être un peu moins belle que les toutes premières fois pour apaiser le regard et, sur ce fond d'apaisement, l'éveiller de nouveau par quelque éclat insoupçonné. On accédait ainsi à la beauté par paliers, avec des intermèdes de déception ou encore de chute, mais avec le temps les chutes se faisaient moins fréquentes, on tombait de moins haut, également, chaque fois, et pour finir on ne désapprouvait plus rien de ce visage, de ces gestes, on ne pouvait plus redescendre, on montait toujours, accédant à cette beauté dont la caractéristique était peut-être, en effet, de croître, de se renforcer avec le temps dans le regard de qui s'en voulait bien saisir. Il en allait de même pour sa brillance, d'une certaine façon, qui ménageait chez elle des périodes parfaitement ternes, mais que l'on goûtait comme des éclipses.
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"Remarquez, moi aussi il y a des tas de choses que je ne sais pas. où je vais, par exemple. Mais je sais où je ne vais pas."
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Exagérons. Disons qu'il fut un temps, pas si éloigné du reste, où je vivais avec une mouche.
Ce n'est pas une métaphore. C'était une vraie mouche, et, quant à prétendre que je vivais avec elle, qu'on me pardonne, mais, à l'époque, j'ignorais ou j'avais oublié que l'existence de ce diptère , n'excède jamais quarante-huit heures.
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La journée recommençait. Une journée, en fait, n'importe quelle journée recommençait. Je repartais de zéro. De nouveau, j'avais moins de fièvre. La force de me lever, mais pas le courage. L'intérêt d'être vendredi, une considérable avancée objective par rapport à jeudi, me paraissait douteux. D'autant qu'au-delà se profilait le week-end. Et au-delà encore, la vie. La mienne, en tout cas. J'aurais tout donné pour n'être pas moi. Mais je n'avais pas d'autre idée.
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"[...] c'est étrange ce que dans certaines situations le comportement des personnes présentes peut réclamer, comme énergie, alors que les absentes en vérité vous occupent le coeur et le ravagent tranquillement."
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On plante, mais on ne parle pas tellement de plantations, ai-je observé, et j'ai craint tout à coup que Paul n'exprime le souhait de voir ce que j'avais planté, côté jardin, donc, à l'opposé du côté où nous nous trouvions, et sur quoi nous n'avions pas vue, il fallait traverser la maison, mais il n'a pas exprimé un tel souhait, il a juste dit que finalement il se demandait si on se parlait assez, de plantations et du reste. Peut-être pas, ai-je dit, et j'ai eu soudain très envie de lui parler, justement, pas du mort, mais de Diane, qui m'aurait tout doucement conduit au mort, avec un peu de chance, mais ça m'a passé, heureusement, d'ailleurs Paul aussi, qui changeait trop souvent de sujet, à mon goût, qui ne s'installait jamais dans un registre, un garçon fougueux avec trente ans d'âge mental, ai-je pensé, ce qui me plaisait chez lui c'était sa propension à l'enthousiasme comme à la souffrance, ce qui me plaisait moins c'était la même chose, en fait, ou plutôt le passage brutal de l'un à l'autre, parfois qui me fatiguait, sauf que Paul restait un des hommes qui me fatiguait le moins, qui dans mon entourage vivait le plus, et qu'importe si c'était désordonné, Paul m'agaçait et me touchait, voilà, qui cependant me saluait amicalement et s'en allait.
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"Je m'ennuyais. C'était inespéré. Je n'avais jamais envisagé l'ennui comme une distraction."
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(...) Est-ce que tu m'aimes ? Est-ce que tu vas m'aimer ? Est-ce que tu veux m'aimer ? Est-ce que ça t'arrangerait, finalement, de m'aimer ? Est-ce que tu sais que je t'aime ?
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"Non, dis-je, c'est révoltant, les gens n'ont aucun sens de l'humour, de l'humour vrai, j'entends, ils préfèrent le burlesque."
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sa mère savait très bien qu'en partant à pied, avec un balluchon sur l'épaule, la princesse pas douée n'était pas très avantagée pour trouver un mari. Elle savait même, pour tout dire, que, dans ces conditions, les chances qu'avait sa fille de trouver un mari étaient nulles.
Mais je préfère ne plus parler de la mère de la princesse, ça m'énerve trop.
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"[...] j'étais persuadé depuis longtemps qu'on est ce qu'on est qu'avec les autres, que sans les autres on n'est rien, qu'on n'a même pas de visage, il suffit de se voir dans une glace pour s'en convaincre, celui-là n'est pas nous, ne nous parle pas, s'éloigne sous ce regard qui n'est plus le nôtre dès lors qu'on le croise."
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Il était une fois une poule très intelligente, qui se posait des questions. [...]
Elle était assez copine, à la ferme, avec un cochon très bien élevé, très gras, très poli, plutôt élégant, qui changeait de cravate à peu près tous les jours, ce qui agaçait plutôt la poule, parce qu'elle était plutôt nature, elle, s'habillant de robes en coton toutes simples, qu'elle achetait le plus souvent en soldes du reste, et qu'elle ne repassait même pas, prétextant que le coton n'a pas besoin d'être repassé et qu'à la campagne, où l'on se salit tout le temps, il est ridicule de pratiquer l'élégance.
Bref, cette poule, un peu négligée dans sa tenue, et qui s'intéressait surtout aux choses de l'esprit, était une intellectuelle. [...]
Quant au cochon, il voyait bien que la poule ne faisait même pas attention à sa nouvelle cravate, quand il en changeait, le matin, et qu'elle ne remarquait même pas la coupe de son costume ni l'originalité de son chapeau. Mais en somme, il était assez fier de se promener avec la poule, parce que c'était une intellectuelle. Dans la famille du cochon, on n'ouvrait jamais un livre, on ne discutait pas, et, lorsqu'on se réunissait autour de l'auge, on mangeait en regardant la télé.
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"En agissant sur l'autre, me dis-je, ou en croyant agir sur l'autre, il est ainsi possible de modifier la perception qu'on en a."
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Le principal problème du prince Prudent, c'était bien évidemment sa prudence. Quand il partait à la guerre, il montait son cheval à l'envers, afin de voir si l'ennemi n'allait pas surgir dans son dos. Et alors il ne voyait rien devant lui, sauf de temps en temps, quand il se retournait, et que l'ennemi lui faisait face. (p. 7)
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