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Critiques de Chuck Wendig (188)
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Les Somnambules

Les Somnambules m’a été offert par ma belle sœur - nous partageons des goûts pour les romans anglo-saxons , je l’appelle « Pretty Sister » et elle me nomme « Handsome Brother » !!

je la remercie pour cette offrande car j’ai passé un - fort long - mais bon moment à lire ce roman fleuve qui n’a rien de tranquille quant à la vie qu’il décrit …



Mais en tournant la dernière page, je n’ai pu m’empêcher de me dire que j’étais un peu masochiste - tendance obsédé persistant - dans mes lectures 2021. Je vous laisse apprécier. Ainsi ce roman arrive pour moi après « La Fabrique des pandémies » excellent essai de Marie Monique Robin qui parle de pandémie, de chauve souris et de perte de biodiversité… au cœur des somnambules ! J’ai aussi lu « The Game » essai de Barrico sur l’omniprésence du numérique et des mondes parallèles qu’il crée avec. l’arrivée de l’intelligence artificielle , là aussi un des axes principaux du roman de Wending avec la dimension nanotechnologie. Enfin j’ai terminé récemment « L’humanité disparaîtra, bon débarras » essai explicite de Paccalet et aussi « Et toujours les forêts » roman post apocalyptique de Sandrine Collette !!



Avec les Somnambules je termine donc ma saison en enfer (!!) avec en bonus la dimension suprémacisme blanc qui me permet aussi des connexions avec l’actualité politique en France et l’extrême agité de la campagne présidentielle qui signe ses discours nauséabonds d’un Z qui veut dire …



Ceci étant dit, la maîtrise littéraire de Wendig avec les Somnambules est parfaite … jusqu’aux derniers chapitres même s’il se laisse un peu facilement tenté par un ultime rebondissement sans grand intérêt sur l’origine réelle de la pandémie qu’il décrit.



J’ai lu des références explicites et revendiquées avec Stephen King à qui l’auteur rend d’ailleurs hommage. J’y ajouterai pour ma part Dan Simmons et son « Échiquier du mal » , voir Chuck Palaniuk et ses récits hallucinés d’une frange délirante de l’Amérique …



bon , c’est pas tout ça ! Je vais me changer un peu les idées en relisant la collection « Oui Oui » de ma fille … a moins que vous ayez mieux à me conseiller !?!
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Les Somnambules

Chuck, Chuck, Chuck... Tu t'écoutes écrire !

C'est long, trop long, et cela aurait pu être plus court, bien plus court, sans qu'on ne perde rien de l'ambiance ou de l'intrigue. Chuck, ton principal défaut : tu te répètes. Et pas qu'un peu ! Trois, quatre, cinq fois, tu reprends la même idée avec des mots différents, assénant les enjeux sans relâche pour nous les faire entrer dans le crane. C'est bien inutile et absolument agaçant. Nous n'avons pas de champignon mortel qui nous bouffe le cerveau, dis les choses une fois, ça suffit.

Facilement 400 pages de redites. Ça en fait un paquet, tu ne trouves pas ?



Sinon, c'est bien fait, pas de doute. L'intrigue se déroule posément avec son lot de révélations et de coups de théâtre. le roman est écrit à l'heure de Netflix et on y retrouve bien des codes de la série télé, pourquoi pas. Le talent de conteur est indéniable, sinon je ne serai pas aller au bout. C'est à ça que tient la réussite de ton bouquin et à quelques personnages bien dessinés, en premier lieu desquels Pete, le dieu du rock, et Matthew, le roc de Dieu.

Le premier est drôle et permet de dégonfler régulièrement cette baudruche prête à exploser à force de désespoir et de gore.

Le second, bien plus fin et complexe, est le véhicule du développement le plus intéressant de cette histoire de fin du monde. Les passages où il vend peu à peu son âme au diable jusqu'à se retrouver mouillé jusqu'au cou avec des gens infréquentables sont les plus subtilement menés. Il fallait le faire, et tu as réussi ! On s'accroche à ses pages sans les lâcher...

Les autres personnages, au premier desquels le héros, sont un peu trop lisses ou convenus pour devenir réellement attachants. Dommage, mais cela va avec ce type de récit choral sans doute.



Bref, si l'ensemble est mitigé, on découvre tout de même ci et là assez de points positifs pour espérer un second roman plus abouti de ta part. N'est-ce pas, Chuck ?
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Les Somnambules

Les somnambules – Chuck Wendig



Mille cent soixante-sept pages. Je l’écris avec des vrais mots, pas des chiffres arabes, pour que tu comprennes bien l’effort. MCLXVII en romain.

Alors on va pas se mentir, c’est long.

Il semble que le roman du garçon ait trouvé un genre de public par chez lui. Et il semble aussi qu’il en ait trouvé un par chez nous. Tu n’as qu’à lire les chroniques de ceux qui lisent pour imaginer que tu viens de tomber sur la pépite de l’année. Sur le « chef d’œuvre » de la décade (j’ai lu ça quelque part), et puis les sempiternels coups de cœur, les « claques monstrueuses », tout ça, tout ça.

Bon.

Je pense que Jean-Patrick a fait un triple saut périlleux arrière dans sa tombe (Jean-Patrick Manchette pour ceux qui suivent pas).

Alors oui, tu vas tourner les pages, pour voir où il nous emmène. Tu vas sans doute te prendre au jeu, et tenter d’imaginer que l’épidémie de grave grippe actuelle est en lien direct avec ce qu’il nous raconte. Perdu. Il a écrit ce roman en 2019. À moins qu’il soit allé en Chine et qu’on lui ait laissé entendre qu’on allait lâcher le pangolin sur la tête duquel la chauve-souris avait déposé amoureusement le produit de sa défécation, il y a un pas que je refuse de franchir.

Tu me connais.

Alors oui, il a du talent, parce qu’il en faut pour produire mille deux cents pages cohérentes sans provoquer chez le lecteur des bâillements intempestifs. King l’a fait, mais c’est King. La première version du « Fléau » était trop courte et je me souviens de la joie qui m’a envahie quand j’ai découvert au détour des rayons de ma librairie de l’époque, la version intégrale…

Wendig, d’ailleurs, y fait référence. Excusez-le du peu.

Mais, donc, c’est King.

Il n’y a dans « Le fléau » aucune faiblesse de la langue. Pas de faiblesse non plus dans la forme ou le style qui nous permet de savoir immédiatement qui parle ou qui raconte.

Alors, au contraire de Monsieur King, qui nous raconte une histoire, Wendig nous la joue « critique sociale ». Why not, comme ils disent au pays des Amérindiens.

Les somnambules deviennent les survivants, vaccinés par une intelligence artificielle qui leur a injecté une nano particule pour qu’ils soient quasiment indestructibles, et voilà. Je sais que ça va te rappeler quelque chose, genre ARN messager ou pas…

Elle est pas belle, la vie ?

La suite :

https://leslivresdelie.net/les-somnambules-chuck-wendig/


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Les Somnambules

C’est une lecture que j’ai bien aimée, avec tout de même une chose, c’était assez long, il faut dire que c’est une sacrée brique de 1200 pages et vraiment dense, heureusement que cette lecture en vaut la peine.





Les personnages sont bons, surtout Shana qui tout du long suit sa sœur, première « somnambule », envers et contre tout.





La horde de somnambules, elle, est surprenante de bout en bout.





L’histoire se place dans un genre de « road-trip » apocalyptique et scientifique avec de l’émotion et du fantastique, de l’angoisse, de l’amour et les prévisions d’une intelligence artificielle très particulière.





J’ai donc apprécié suivre tout ce petit monde dans ce contexte, mais j’avoue que j’ai fait des pauses dès que j’avais l’impression de longueurs qui se faisaient sentir, sinon j’aurais décroché.





Je vous conseille donc fortement ce livre, tout en sachant que vous devrez prendre votre temps, comme lors d’un marathon, comme si vous faisiez partie intégrante de la horde des somnambules.
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Les Somnambules

Quel roman ! J’en frissonne encore ! Ambiance apocalyptique garantie !

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Petite mise en bouche : une mystérieuse épidémie frappe un petit village de Pennsylvanie. Les hommes et femmes contaminés souffrent tous de somnambulisme. Ils errent, côte à côte, le regard vide. Ce cortège singulier croît sans cesse et semble marcher vers une même direction qu’eux seuls connaissent !

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Dans ce roman, Chuck Wendig nous projette dans une histoire des plus plausibles où les maîtres mots sont : épidémie, virus, peur, tension… Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?... Et je peux vous assurer que cela fait froid dans le dos !

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Même si on s’interroge au début sur ce fléau, atypique par ses symptômes, qui ne frappe que certains habitants, on est rapidement préoccupé par toute l’agitation qui en découle. Un climat de chaos va s’installer. Et tous les côtés les plus sombres de l’humanité vont ressortir…

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Heureusement, les différents héros que nous suivons restent solidaires et gardent espoir. Ils nous apportent la lumière nécessaire pour croire en une issue moins dramatique qu’il n’y paraît.

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Par-delà l’épidémie, l’auteur expose tous les travers de notre société et, plus particulièrement, ceux de la société américaine : la manipulation orchestrée via les médias et autres réseaux sociaux, les théories du complot, l’instrumentalisation de la religion, l’utilisation à outrance des armes, la revendication du nationalisme pour mieux véhiculer des idées extrémistes… Une vision sombre, mais le reflet d’une réalité certaine qui amène à réfléchir !

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Surtout ne vous arrêtez pas au fait que ce roman compte presque 1200 pages, je peux vous assurer qu’il n’y en a pas une de trop. Ce livre est totalement addictif, effrayant et clairement anticipatif ! Je ne peux que vous le recommander chaudement !! Je le verrais même en adaptation cinématographique !
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Star Wars, tome 7 : Le réveil de la Force

Panini Comics proposent une novélisation de l’épisode VII de la saga Star Wars : Le réveil de la force. Concrètement, il s’agit de la simple compilation de six comics qui sont ici présentés avec leurs couvertures et quelques explications en introduction et en conclusions. Du moins il s’agit moins d’explications que de conseils visant à inciter l’achat d’autres comics…



Le format en dit déjà long : ce recueil est court, très court. La couverture est pour le moins classique. La mise en page est dynamique mais manque cruellement de fluidité compte tenu du format. L’histoire est entrecoupée, les césures font beaucoup de mal à l’ensemble et nous empêchent de profiter de l’ensemble. Il s’agit ici davantage d’épisodes que d’une histoire complète. L’accent est clairement mis sur les séquences passant d’un comics à un autre et le reste est sacrifié.



Contrairement à ce qui a pu être fait pour les anciennes trilogies, il n’y a aucune nouveauté ici. Il ne faudra donc pas s’attendre à découvrir des séquences bonus, des petits riens mais qui font tellement plaisir. Bien au contraire, le scénario de Chuck Wendig est franchement décevant. Le scénario semble ici être une synthèse du film, ou à tout le moins, une version accélérée.



Les dessins de Marc Laming et Luke Ross ne valent guère mieux. Le style est ici plutôt simpliste. Les décors et paysage manquent de précision et n’incitent guère à laisser traîner l’œil. Aucune séquence n’est véritablement mémorable. L’apparition de Luke est franchement déplorable. Seuls quelques dessins de la confrontation finale semblent avoir été davantage travaillés. Hélas, ce n’est pas le cas de tous les dessins de ce même duel, le résultat est donc assez contrasté. Pour ce qui est des personnages le constat est sans appel : le travail est bâclé. A certains moments, il est même difficile de reconnaître les héros, notamment Han Solo. Ce n’est pas toujours le cas, mais quand même…



Cette novélisation est donc une déception. Elle ne mérite guère que l’on s’y attarde. Mieux vaut revoir le film que de mettre la main sur ce volume.
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Les Somnambules

Parce qu'il fallait lire un livre présentant un élément métallique sur la couverture, me voilà en train de lire un petit pavé de plus de 1100 pages ( tout ça, c'est la faute à @steffdepikiti qui, à l'origine, m'avait fait ajouter cette brique dans ma PAL...).

Le roman se concentre essentiellement sur un étrange phénomène : la marche obstinée d'une partie de la population vers l'ouest. Les marcheurs sont insensibles à tous stimuli (d'où le surnom de somnambules) mais explosent littéralement si on tente de freiner leur avancée.

Essentiellement, mais pas que.

On s'éloigne régulièrement des marcheurs pour s'intéresser à d'autres personnages, d'autres éléments. Le tout étant plus ou moins organisé, chapeauté, par une IA évolutive qui tente de définir des liens entre les différents éléments isolés.

Ces marcheurs, qui ne font de mal à personne, déchaînent vite les passions : qui veut les protéger, qui veut les exterminer...

Le tout va vite dégénérer en véritable guerre civile sur fond de pandémie (et malgré le fait que ce roman ait été écrit avant le Covid, beaucoup de choses se sont passées exactement comme ça, sans aller jusqu'à ces extrémités).

Il y a tant de choses qui se passent que virgule malgré ses plus de 1100 pages, le roman n'a quasiment aucune longueur.

Quant à la fin, dire que je ne m'y attendais pas est un euphémisme. Mais je l'ai beaucoup aimé.

Ce roman est vraiment excellent mais ne vous attendez pas à une petite balade tranquille parce que vous n'avez pas fini de vous mettre en colère devant l'attitude de certaines personnes, que ce soit les politiques ou les extrémistes.

Mais malgré le fait que j'ai passé les trois quarts du livre à fulminer, j'ai énormément apprécié ma lecture!
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Les Somnambules

Joli pavé format pocket de plus de 1300 pages. Tout ce que j aime, l auteur et bien une découverte pour moi car je ne connaissais pas. L histoire intrigante donc j y plonge avec délectation. Un début d histoire captivant, je ne vois pas les pages cumulées, en revanche petit essoufflement au milieu car un peu long, mais une fin vraiment grandiose. Les somnanbules, phénomène inexpliqué dont plusieurs centaines de personnes sont atteintes, pourquoi eux ? Comment ? Dans quel but ? Est ce un complot ? Faut il les protéger ou au contraire les maîtriser ? Toutes ces questions on se les pose tout du long, si vous en avez assez avec la pandémie passez votre chemin, sinon installez vous confortablement et lisez vous ne serez pas déçus.
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Les Somnambules

Ce roman a été écrit avant la pandémie et en cela, il est exceptionnellement visionnaire. Au cours de ce voyage de 1300 pages, l'auteur analyse notre peur de l'inconnu et de la mort, l'ensemble des forces et faiblesses humaines, le bouleversement écologique, le racisme et le suprématisme avec Ozark, la religion et Matthew, la science et ses avancées, mais aussi ses effrayantes possibilités comme les nanotechnologies, l'Intelligence Artificielle avec Black Swan.

Il explore toutes les facettes du monde actuel et il est vrai qu'elles ne sont pas des plus brillantes. Ce livre est le reflet de ce que nous pourrions vivre et c'est en cela qu'il est assez effrayant.

Les personnages sont franchement bien campés. Je les aime bien sans m'attacher à aucun réellement.

Malgré quelques longueurs, j'ai trop envie de poursuivre et de savoir ce qui va se passer. Chaque fois que je m'essouffle un peu, un nouveau rebondissement m'accroche à nouveau. Vers les 700 pages j'avoue ressentir une fatigue de lecture grandissante. Certainement trop de marche ! Vais-je poursuivre ?

Me voilà de nouveau captée, je m'approche de la fin très bien amenée qui colle parfaitement au reste de l'histoire. Belle construction. Un bon roman d'anticipation.



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Les Somnambules

Je viens de tourner la dernière des 1165 pages de ce livre!

J'ai eu l'impression d'avoir regardé un film, un de ces films "à l'américaine" avec des effets spéciaux à vous en mettre plein la vue, des personnages parfois caricaturés, les bons, les mauvais, des extrêmistes racistes prônant la race blanche et prenant les armes pour tuer tous ceux qui ne sont pas comme eux, un pasteur qui m'a fait penser à ces télévangélistes aux Etats-Unis prêchant la parole de Dieu, nos scientifiques sur le terrain tentant de comprendre comment un tel phénomène de somnambulisme est possible, cette pandémie avec le patient zéro et dont le virus se répandra si vite que l'humanité sera vouée à sa perte.



Est-ce que ce livre m'a plu? Ce n'est pas le genre de lecture que j'affectionne particulièrement car il y a une partie science-fiction qui n'est pas trop ma tasse de thé mais en soi, je me suis attachée à certains personnages et j'ai suivi avec plaisir leur histoire quotidiennement; toutefois ce ne fut pas un page-turner pour moi. Peut-être parce qu'il n'y avait pas assez de profondeur psychologique apportée aux personnages? Ce fut vraiment un livre que l'on lit comme l'on regarde un film: tranquillement posé sur son sofa, prêt à entrer dans une histoire de fin du monde fantastique avec une fin apocalyptique.



Par contre, ce qui est assez époustouflant est la clairvoyance de l'auteur; en effet, ce livre a été écrit en 2019 juste avant le Covid ce qui est complètement fou étant donné le nombre de parallélismes que l'on peut faire avec la pandémie de Covid!

Je reste aussi complètement subjuguée devant ces auteurs qui arrivent à nous faire vivre une telle épopée grâce à une imagination hors du commun!



N'hésitez pas à vous plonger dans cette lecture si vous voulez entrer dans une Amérique de toutes les extrêmes et si vous souhaitez vous joindre au troupeau de somnambules alors qu'ils traversent une partie des Etats-Unis à pied pendant plusieurs mois! Vous serez certainement touchés par certains "bergers" qui gravitent autour du troupeau, par leurs histoires personnelles et par leurs interactions.



Ce fut une lecture agréable qui amène une réflexion sur le futur de l'humanité et notamment sur les virus créés par l'homme.. il ne nous reste plus qu'à espérer que plus jamais nous n'aurons à vivre de pandémies et que surtout, jamais au grand jamais, nous n'aurons une pandémie qui décimerait plus de 90% des hommes, comme celle de ce livre!

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Les Somnambules

Shana surprend sa sœur, Nessie quittant d'un pas résolu leur maison. Lorsqu'elle tente de l'intercepter, elle est mutique, absente, le regard vide. Donc elle décide de l'as suivre, rapidement elle est rejointe par un autre marcheur, elle ne sait pas encore qu'ils vont marcher très longtemps.



Dès le début de ma lecture, je me suis sentie emportée par ces marcheurs, c'est un post apocalyptique, et j'aime bien de temps en temps me plonger dans ce genre littéraire, le somnambulisme est aussi un sujet qui m'intéresse, mais juste une entrée en matière, car l'histoire est bien plus complexe.



Ce livre as été écrit avant le Covid, pourtant beaucoup de similitudes s'y rapportent avec un zeste de science-fiction, mais j'ai trouvé tellement intéressant, j'ai vécu avec ces marcheurs une aventure extraordinaire, j'ai vibré avec eux, j'ai eu peur, et j'ai aussi beaucoup ri, il y a aussi des moments de grande émotion.



J'ai vraiment adoré ce livre, les personnages sont attachants, et je n'ai pas arrêter de me demander où ils vont, qu'est qui va les faire s'arrêter ? Mais la réponse est assez opportune et passe dans une autre partie du roman qui est encore plus palpitante.



J'ai aussi beaucoup aimé la fin, je vais viens d'apprendre qu'effectivement une suite est prévue, je suis ravie de retrouver ces personnages.



Beaucoup ont peur de commencer un livre de 1174, c'est vrai qu'il faut se dire qu'on ne va pas le finir en 2-3 jours, mais qu'on va passer un certain temps avec ces personnages, mais quand l'histoire nous passionne, pas de risques d'être lasser, au contraire on a vraiment envie d'avancer dans cette lecture, après j'ai mis un certain temps à terminer ce pavé, mais pas parce j'aimais pas ou j'arrivais pas à avancer mais plutôt parce je me sentais tellement bien avec ces personnages, que j'avais justement pas envie de les quitter.



Ce livre m'as beaucoup fait penser au fléau surtout la deuxième partie, mais je l'ai préféré au fléau ou il y avait quelques longueurs contrairement à ce livre ou je ne me suis pas ennuyée une seconde, l'auteur traite avec brio la société américaine avec des thèmes édifiants : le réchauffement climatique, la religion, la famille, l'amour, le racisme, l'intelligence artificielle et le développement d'une pandémie et toutes ces conséquences et les réactions d'un peuple.




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Les Somnambules

Mon avis :



Aaaah Les Somnambules ! Quelle lecture incroyable ! Quel voyage extraordinaire ! Ce roman est sans conteste l'une des meilleures lectures de tous les temps. Je pourrais en parler des heures durant sans jamais tarir d'éloges a son sujet tant ce roman est une pépite. Avec ses presque 1200 pages, il réussit la prouesse de ne jamais vous ennuyer. Je n'ai ressentie aucunes longueurs, il est passionnant de bout en bout et l'écriture magistrale de l'auteur vous embarque dès les premières pages. Mais parlons un peu de l'histoire.



Un matin, alors qu'elle prépare le petit déjeuner familial, Shanna aperçoit sa petite sœur, Nessie, en pyjama dans le jardin, marchant d'un pas déterminé vers la route. Sans doute fait-elle encore une crise de somnambulisme se dit Shanna avant de se précipiter pour l'intercepter et la ramener à la maison. Seulement voilà, impossible de l'arrêter. Lorsque Shanna tente de la bloquer, elle se met à convulser et à devenir toute rouge comme si elle était sur le point d'exploser. Shanna comprend alors qu'il faut la laisser marcher et décide de la suivre pour savoir où elle va et ce qui lui arrive. D'autres "Marcheurs" ne tarderont par à les rejoindre. Que se passe-t-il ? Que sont ces somnambules ? Où vont-ils ?



Tout dans ce roman est parfaitement maîtrisé. Bien que les personnages soient nombreux, jamais vous n'êtes perdus. Vous savez toujours à qui vous avez à faire et, qui plus est, chacun à sa manière est un maillon de l'histoire et rien n'est jamais laissé au hasard. Plus vous avancer dans le roman, plus vous en apprenez sur ces "Somnambules", plus vous apprenez à connaître tous les personnages et moins vous pouvez le lâcher. Toutes les thématiques qui y sont abordées sont passionnantes et vous poussent à vous questionner vous-même jusqu’à la fin.



Vous l'aurez donc compris, cette lecture est un énorme coup de cœur pour moi et je ne peux que la recommander chaudement.
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Les Somnambules

Le pavé de 1165 pages a de quoi rebuter. Cette histoire, qui semble sortir tout droit de l’esprit de Stephen King, a-t-elle de quoi nous surprendre, après tant de récits dystopiques? Un gros oui.

De nombreux personnages n’altèrent en rien l’histoire. On pourrait penser se perdre dans ce déluge, mais pas du tout. L’action est menée à la baguette, le récit ne s’éparpille que très rarement dans les digressions et les flash-backs. On suit quasiment jour après jour cette hécatombe de somnambule avec en parallèle l’apparition d’un virus foutrement contagieux. Les deux élément seraient-ils reliés?

L’auteur s’inspire de nos peurs, de nos fantasmes pour écrire un roman aussi science-fiction que politique. Quand un parti politique souhaite prendre le pouvoir, parler au nom de la religion et armer les habitants blancs, comment ne pas faire un parallèle avec le gouvernement Trump? Quand une épidémie débute avec un rhume et se répand dans toute la population, comment ne pas faire un parallèle avec la Covid-19? Le roman est diablement efficace, maintient un suspense de haut rang, se lit avec plaisir et se dévore littéralement.
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Les Somnambules

Très bon roman SF dévoré en 5 jours malgré les 1165 pages...



Tout a déjà été dit. Cela me fait penser à du Stephen King (le Fléau). Ce livre m'a convaincu, moi qui ne suis pas vraiment un adepte du genre. J'ai acheté ce livre sur conseil de mon libraire, et j'ai bien fait!
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Les Somnambules

Un livre chez Sonatine m’intéresse toujours car je n’ai jamais été déçu par leurs ouvrages

Les somnambules confirment la regle. En effet l’histoire de personnes se mettant à marcher dans un état léthargique m’a intrigué. Ce groupe grossit petit à petit sans que personne sache de quoi il s’agit. En cette période l’idée d’une pandémie a encore plus de résonance et parle en plus. On va suivre durant 1160 pages une galerie de personnages différents. Malgré leur nombre on ne se perd jamais et on passe de l’un à l’autre au fil des chapitres sans aucun problèmes.

L’écriture est agréable et aborde plein de sujets différents permettant de voir l’évolution que pourrait avoir le monde.

Mention spéciale au début de chapitre qui reprennent des brèves de journaux, des extraits d’émission ou de fil de réseaux sociaux. C’est divertissant

Bref j’ai beaucoup aimé.
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Les Somnambules

J'aime lire des pavés et celui-ci avec ses plus de mille pages m'a comblé !

J'aime le fantastique ,là aussi j'y ai trouvé mon bonheur !

Je suis fan de Stephen King et les références y sont .

C'est un premier roman très réussi , Chuck Wendig a écrit des scénarii , des jeux de rôles , participé à la création de jeux vidéo , et là il a créé un univers très complet entre le fantastique et l'anticipation .

Dans ce roman on retrouve des personnages très bien construits .

Un médecin spécialiste des maladies infectieuses au passé un peu trouble est choisi par une Intelligence Artificielle pour enquêter sur un étrange phénomène de "somnambulisme ". Les victimes entrent dans un état second , quittent leur foyer pour se mettre à marcher ensemble dans la même direction vers un but inconnu.

L'autre personnage principal est la sœur de la première marcheuse qui va l'accompagner sur la route pour la protéger .

Le troisième personnage principal c'est l'Intelligence Artificielle .

Autour gravitent beaucoup d'autres personnages : un pasteur influençable , une rock star en plein désarroi , un suprémaciste blanc effrayant , une policière étrange et encore bien d'autres ce qui donne richesse et réalisme à l'histoire .

Le suspense est parfaitement maitrisé jusqu'au bout .
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Les Somnambules

Rien de tel qu’être en pleine pandémie dont personne ne voit la fin pour se plonger dans une histoire de pandémie. Après Station Eleven qui m’avait surprise, j’ai attaqué Les Somnambules de Chuck Wendig en pensant savoir à quoi m’attendre…

Et c’est… raté. Contrairement à ce que laisse penser le premier quart du livre, les somnambules du titre ne sont pas les vrais malades de l’histoire, mais un embryon de solution…

Tout commence un matin de juin quand au fin fond de la campagne de Pennsylvanie, Nessie, 14 ans, se met à marcher droit devant elle sans s’arrêter ni pour manger, ni pour boire, ni pour dormir. Elle est peu à peu rejointe par des gens venus de tous les horizons de la société états-unienne. Si on les empêche d’avancer, ils explosent. Est-ce une nouvelle maladie ? Alors que le CDC (Center for Disease Control and prevention, agence fédérale pour le contrôle des maladies) entre en action, dans un pays à quelques semaines des élections présidentielles, les tensions s’accroissent. Toute ressemblance avec certaines élections présidentielles récentes aux USA étant parfaitement voulue par l’auteur. À coup de désinformation, de propagande et de montée des extrémismes, la situation se tend jusqu’à ce que la catastrophe soit inéluctable.

Avec Les Somnambules, Chuck Wendig écrit dans un roman choral, le portrait d’une Amérique qui s’effondre sous les coups de la (ou les) maladie(s), mais plus encore sous ceux de la peur, des idéologies butées et des tensions raciales qui la parcourent. Si vous vous attendez à avoir une vue globale de la pandémie, passez votre chemin. À part quelques brèves mentions du fait que les USA sont coupés du monde extérieur, et des souvenirs d’expéditions en Afrique des médecins, nous n’en saurons rien de plus. Ce qui est finalement assez logique vu la situation.

L’écriture de Chuck Wendig n’est pas exempte de défauts : les deux pères de l’histoire sont des exemples parfaits de lâcheté et d’indifférence à leurs progénitures, et si la couleur de peau est une composante importante des relations intrapersonnelles, je ne suis pas sûre que rappeler qu’un tel est noir ou une telle Latina quand ils sont représentés seuls chez eux soit d’un grand intérêt, surtout quand la précision a déjà été apportée quelques pages plus haut. La fin à la Cortana m’a également laissé perplexe. Mais il a produit avec ce livre un pavé qui peut se voir comme une actualisation du Fléau de Stephen King pour le 21e siècle actuel, qui se lit d’une traite. Les Somnambules laisse néanmoins un goût amer en bouche en constatant que certains travers, certaines personnalités détestables du livre ont quitté le domaine de la fiction et traversé l’Atlantique pour s’installer dans notre vie quotidienne. Avec les mêmes conséquences effroyables ?




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Les Somnambules

J'ai lu deux critiques enthousiastes de ce roman, une sur Babelio, l'autre sur le blog EmOtionS alors quand je suis allé chez mon libraire, je m'attendais à trouver le livre en bonne place dans le rayons. Mais non, il était bien caché, et quand j'ai annoncé au libraire que ce bouquin semblait faire un carton, il m'a répondu goguenard : “Je n'en ai vendu qu'un seul exemplaire, celui-ci.”. Damned ! Il faut dire que parler de pandémie de fin du monde ces temps-ci… enfin bon.



Ce roman se lit comme un road movie. Un road movie dans lequel les héros, suivent un, puis deux, puis trois, puis mille-vingt-quatre marcheurs entourés de leurs bergers. Un road movie de fin du monde, traversant les États-Unis à cinq kilomètres à l'heure.



Un roman épais de mille-cent-soixante-sept pages où il ne se passe finalement pas tant que ça d'évènements, un roman où se rencontrent les destins d'américains de tout âges, venus de tous les états, issus de tous les milieux.



La première à prendre la route s'appelait Nessie, une adolescente surdouée venue d'une ferme, marchant comme une somnambule, insensible à toute forme de sollicitation extérieure. le premier des bergers fut sa grande soeur Shana, abandonnant tout pour protéger Nessie devenue une sorte de zombie. D'autres arrivèrent peu à peu et le troupeau grossit attirant la curiosité des scientifiques et la crainte puis la peur de la population.



Et pendant que le troupeau avance, infatigable, jour et nuit, une pandémie mortelle commence à décimer la population sombrant le monde dans le chaos.



Jusqu'à la révélation, aux trois-quarts du roman, les pages s'avalent plus vite que les kilomètres parcourus par les somnambules. Et même si je lisais sans réclamer d'explications, lorsqu'elle est arrivée, je l'ai trouvée décevante ce qui a rendu la fin plus laborieuse à lire. Les cent dernières pages prirent plus de temps à lire que les mille premières. Par chance l'auteur réussi le tour de force, dans le tout dernier chapitre, de rendre la catastrophe racontée pendant plus de mille pages plus noire encore.



J'ai aimé que Chuck Wending, à la manière de Franck Herbert dans Dune en son temps, commence chaque chapitre par une citation, un tweet, un extrait de podcast, une conversation, de quelques lignes à une page de texte qui donnent un autre point de vue sur l'histoire qu'il nous raconte.



Le roman porte également un fort message anti suprémacistes blancs très en vogue aux U.S.A. depuis le mandat de Donald Trump. Et depuis le début de la pandémie de COVID-19, Les Somnambules, paru en 2019, semble presque hélas, un roman prophétique.



Prévoyez quelques jours pour arriver au bout du roman, et si vous broyez du noir à cause de la pandémie actuelle de COVID-19, lisez-le quand tout ira mieux.
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Les Somnambules

Comment chroniquer un coup de cœur ? Comment faire savoir à autrui que c’est LA lecture qui vous le plus fait vibrer depuis le début de l’année ? Comment transmettre la joie que l’on a éprouvée à chaque fois que l’on est retourné dans le récit ? Comment ne pas trop en dire et dire ce qu’il faut à la fois ? Je ne sais pas et c’est pour ça que j’ai mis un temps fou à faire ce petit retour d’expérience.

Tout d’abord l’aspect « physique » de ce roman : près de 1 200 pages. Mais pas une ligne de trop et c’est surprenant ! Une fois que l’on est entré dans le récit, impossible d’abandonner ! Le lecteur VEUT savoir ! Veut comprendre ! Et croyez-moi : la fin arrive beaucoup trop vite, j’aurai aimé que cela dure encore plus longtemps tellement on s’attache aux personnages !

Un petit top très simple pour poser le décor :

Un troupeau de somnambules apparaît aux Etats-Unis et grossit au fur et à mesure de l’étrange voyage qu’il semble réaliser. Où vont-ils ? Pourquoi eux ? S’agit-il d’un virus ? Ce sont les questions qui vous tortureront un bon moment. Petit à petit ce troupeau de somnambules affole l’opinion : les complotistes pensent à une action terroriste. Les suprématistes n’en pensent pas moins. Et tout ça sur fond de crise sociale et économique d’un pays en période électorale. Les religieux sont également de la partie. Pour animer tout ce petit monde, l’auteur a ajouté Black Swan, une intelligence artificielle, qui devra les aider à résoudre tout ce casse-tête.

Je m’arrête là, je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir qui sera certain. Grande épopée contemporaine, les personnages sont complexes, nombreux et touchants. L’écriture est fluide et le récit est très addictif. C’est un excellent roman ! Ne soyez pas effrayés par son épaisseur et mettez-vous en marche.
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Les Somnambules

Wouah, quel livre !

1164 pages de pur bonheur! Celui-ci commence par Nessie qui, au petit matin, quitte la ferme familiale pour marcher droit devant elle – sa sœur Shana tente de l’arrêter, en vain… rien ne l’arrête. Shana n’a d’autre choix que de lui emboîter le pas. Bien rapidement, apparaît un homme qui semble se trouver dans le même état de somnambulisme. Le « troupeau » grandit sans cesse, les « bergers » se relayent à leurs côtés afin de les accompagner, les protéger dans leur progression à travers le pays.

Ce livre, publié en 2019, est à la fois un roman d’anticipation, une dystopie aux airs fantastiques mais, également, un roman hyper clairvoyant sur les thèmes actuels de la société américaine – la montée de l’extrémisme, du racisme, du fanatisme religieux avec, en toile de fond, l’échec de la société américaine et la violence ambiante avec des relents politiques opposant un républicain fantasque à une démocrate -, voire à certains moments un livre précurseur qui place la population américaine face à un virus qui la décime de jour en jour, et ce sous la gouverne de l’intelligence artificielle.

Le lecteur se trouve vite pris au jeu, emporté par les somnambules et leurs bergers, et, hypnotisé, tourne les pages en s’attachant à ces hommes et femmes qui traversent le pays de manière insensée.

Personnellement, je ne suis pas fan ni des romans d’anticipation, ni des dystopies et, pas plus, de fantastique et/ou intelligence artificielle mais Chuck Wendig manie ces ingrédients de manière subtile – combinant des faits réels, des personnes crédibles à quelques éléments plus fantastiques – et le résultat est juste incroyable !
Lien : https://letempslibredenath.w..
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