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Citations de Clifford D. Simak (329)


Si l’on veut rejoindre les autres races de l’univers, il faut avoir un minimum, au moins apparent, de civilisation.
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L'homme d'affaire se cramponne encore au mythe de la cité, au mythe de la vente. Le temps viendra où il se rendra compte qu'il n'a pas besoin de la cité, et que le dévouement et une échelle de valeurs honnêtes lui apporteront des revenus plus substantiels que l'art de la vente.
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Rien que l'espace. Les ténèbres avec de petites étoiles. Des étoiles qui ont oublié comment scintiller. On va à des centaines de kilomètres à la seconde et on se demande si on bouge. Pas de changement de décor. Quelques mètres carrés d'habitation. Et l'espace noir qui vous oppresse, qui vous nargue, qui essaie d'entrer...
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On n'y voyait ni rideaux, ni draperies, ni stores ; c'étaient de simples rectangles de ténèbres, évoquant des yeux vides qui scruteraient le néant depuis le crâne vide de la demeure.
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Une partie de l’humanité ne peut rester enchaînée à la terre, pendant que l’autre vole à travers l’espace.
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Mais on a abandonné les villes, dispersé les industries. Et sans cibles, il n’y avait plus de guerres possibles.
(La ville)
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- Ainsi, la Terre est un vaste cimetière galactique, poursuivit-il quand il vit que je n'allais pas réagir. On doit comprendre, cependant, qu'elle est plus qu'un champ de repos ordinaire. Elle est, également, un mémorial, un souvenir et un lien qui unit toute l'humanité, où que soit chaque homme. Sans notre oeuvre, la Terre aurait depuis longtemps disparu du souvenir de l'homme. Qui sait si, en d'autres circonstances, l'étoile où l'humanité a vu le jour ne serait pas devenue un simple sujet de discussions académiques et sans intérêt, envahie par des expéditions cherchant à tâtons des preuves fugaces permettant d'expliquer et de connaître ce système solaire d'où est partie l'humanité.
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Tout cela était encore inconcevable. C'était arrivé trop vite. On n'avait pas eu le temps de s'y habituer. Dans quelques heures les gens se réveilleraient pour commencer une nouvelle journée qui à bien des égards serait profondément différente de tout autre jour de leur vie, de tout autre jour de l'histoire humaine; il leur faudrait affronter des problèmes, des dilemnes, qu'aucun homme n'avait jamais eu à affronter.
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Ceci est écrit pendant les derniers jours, alors que la Terre tourne à la lisière de l’éternité, et se rapproche du soleil moribond où ses deux compagnons intérieurs du système solaire ont déjà plongé dans un embrasement de mort. Le Crépuscule des Dieux est déjà de l’Histoire. Et notre planète dérive vers cet oubli d’où rien n’échappe, et auquel le Temps lui-même peut être voué dans le Jugement cosmique final.
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Ils se battent pour que mes paroles ne soient pas les paroles que j'ai écrites, pour que les choses que je voulais dire soient faussement interprétées. Ils complotent et combattent et assassinent pour que le grand manteau de la destinée ne couvre qu'une unique race... pour que la race la plus perverse d'animaux jamais engendrée s'empare de ce qui n'était pas destiné à elle seule, mais à tous les êtres vivants.
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– Réfléchissez, repris Adams. Souvenez-vous des Croisades. Souvenez-vous de l’essor de l’Islam. Souvenez-vous de Cromwell en Angleterre. Souvenez-vous de l’Allemagne et de l’Amérique. De la Russie et de l’Amérique. Des religions et des idées, Ash, des religions et des idées. L’homme se battra pour une idée alors qu’il ne lèverait pas un doigt pour la terre, la vie ou l’honneur. Mais pour une idée… c’est différent.
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Même si Enoch devait un jour s'y confiner, la station perdurerait, inaccessible aux hommes, aussi curieux et fouineurs qu'ils se montrent. Ils ne pouvaient l'ébrécher, ni l'entailler, ni la démolir. Ils ne pouvaient rien lui faire du tout. L'humanité aurait beau surveiller, spéculer, analyser, tout ce qu'elle retirerait de ses efforts, ce serait le fait qu'un édifice très inhabituel se dressait sur cette crête. Un édifice capable de résister à tout, sauf une explosion atomique - et cette exception restait à démontrer.
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Quand nous avons ramassé les traînards et que nous les avons recueillis dans la Maison Webster, je leur ai retiré leurs armes, non seulement des mains, mais de l'esprit. J'ai réédité tout ce qu'on pouvait rééditer de la littérature et j'ai brûlé le reste. Je leur ai de nouveau fait apprendre à lire, à chanter, à penser.Et les livres qu'ils ont lus ne parlaient plus de guerre, ni d'armes ; on y voyait plus de batailles, ni de héros, ni de trompettes.
" Mais c'était du temps perdu, songea Jenkins. Je sais maintenant que c'était du temps perdu. Car, quoi qu'on fasse, l'homme inventera un arc et des flèches."
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Il n’ignorait pas que l’on avait à plusieurs reprises essayé de placer Lucy dans une institution pour sourds-muets ; mais, chaque fois, ç’avait été un échec. Tantôt elle s’enfuyait et il fallait des jours pour la retrouver errant dans la campagne, tantôt elle se rebellait, faisait la grève et refusait d’apprendre ce que l’on cherchait à lui enseigner.
Observant ainsi la jeune fille et le papillon, Enoch comprit soudain la raison d’un tel comportement : Lucy avait un univers à elle. Un univers familier où elle savait s’introduire. Et, dans cet univers, elle n’était pas l’infirme qu’elle aurait immanquablement été dans le monde normal.
Quel bien pouvait lui apporter l’alphabet des sourds-muets ou la lecture sur les lèvres si cela devait la priver de sa sérénité intérieure ?
C’était une créature des bois et des collines, une fille des saisons, l’amie des fleurs du printemps et des oiseaux migrateurs de l’automne. Elle communiait avec la nature, la vivait. En un sens, elle était intégrée à la nature. Elle occupait une place que l’Homme avait depuis longtemps désertée. Qu’il n’avait, en fait, jamais tenue.
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Pendant toute une semaine, il prit un air aimable, sourit aux gens qui le regardaient, comme s'il était un jeune homme d'affaires grand lecteur de Dale Carnegie.
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En gros, vous les humains vivez en solitaires. Vous ne connaissez pas votre prochain.Et vous ne pouvez pas le connaître, faute de posséder la faculté de compréhension qui le permettrait. Vous nouez des amitiés, bien sûr, mais basées sur de pures émotions et non sur un savoir avéré. Vous parvenez à vous entendre, oui, mais par la tolérance et non par l'entendement. Vous résolvez vos problèmes sur la foi d'accords, mais ils reviennent simplement à imposer les vues des esprits les plus forts aux esprits les plus faibles.
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Mais en se pliant à des limitations fixées par des gens moins extraordinaires qu'eux, ils avaient émoussé leurs possibilités, ils n'avaient pas utilisé à plein rendement leurs facultés. Et aujourd'hui encore, les possibilités du mutant avéré se trouvaient limitées, inconsciemment, par la redoutable routine de la logique.
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Un de ces jours ce ,ce sacré engin va se louper et nous faire une dépression nerveuse.
(La ville)
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- Et maintenant, reprit l'ombre de Ramsay O'Gillicuddy, puisque les présentations sont faites, je vais vous raconter ma vie.
- Ah! non, protesta le recenseur. Nous n'avons pas le temps. Nous avons bien d'autres choses à discuter.
- L'histoire de ma mort, alors?
- Bon, si tu veux, mais tâche d'être bref.
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- Foutus Peaux-Rouges. Toujours à râler pour leurs droits. A prendre des grands airs. A s'appeler des Américains d'origine. Plus des Indiens. Dieu de Dieu, non, maintenant ils sont des natifs américains! Et ils disent que nous leur avons pris leur terre.
Norton rit tout bas.
- Ma foi, si on réfléchit, nous leur avons bien pris leur territoire. Et quoi que vous en pensiez, George, ce sont des Américains d'origine. S'ils veulent s'appeler comme ça, il me semble qu'ils en ont le droit. Ils étaient là avant nous et nous leur avons bien pris leur terre.
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