Les enfants de nos enfants

Clifford D. Simak est un auteur que j'apprécie beaucoup. Je fouine sur les sites de livres d'occasion pour trouver tous ses livres traduits en français. Ce roman publié en 1974, fait partie de mes dernières acquisitions.

Un dimanche matin, des tunnels s'ouvrent un peu partout dans le monde. En sortent, des milliards de gens venus du futur. Ils fuient une invasion extra-terrestre. Ils ont résisté pendant 20 ans à l'envahisseur, mais le temps est venu d'opérer un repli stratégique.

Comme dans « Les Visiteurs » (1980), les personnages principaux sont des journalistes et l'équipe de la Maison blanche. Simak en donne déjà une image très positive et, à mon sens, pas trop crédible.

J'ai bien aimé sa vision utopique du 25e siècle et la réaction des habitants du 20e siècle. La cohabitation va rapidement devenir problématique mais les gens venus du futur ont un plan. Ils ont prévu de s'installer au Miocène. Les choses se corsent quand un alien déboule d'un des tunnels, une créature terrifiante qui se reproduit comme une bactérie.

La résolution du problème est un peu trop facile et la fin est risible mais dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture.

Pour info, la 4e de couverture m'a un peu induit en erreur. J'avais pensé que ce serait l'arrivée des aliens au 20e siècle qui ferait repartir les réfugiés plus loin dans le passé mais ils l'avaient prévu depuis le début.





Challenge ABC 2022/2023
Challenge mauvais genres 2022

Malgré le plaisir que j'ai éprouvé à la lecture de ce roman , à l'arrivé je suis quand même légèrement déçu.

L'histoire est bien, originale et agrémentée d'une critique de notre société qui reste d'actualité malgré les quarante ans qui nous séparent de l'époque où elle a été écrite et avec laquelle je suis en accord. Hélas elle n'est pas assez approfondie, et finit sur une fin qui ressemble à tout sauf à une fin définitive. En clair il manque au moins une centaines de pages pour que cette histoire soit complète. Perso passé les trois quarts je me disais c'est pas possible que ce livre soit si proche de sa fin, il doit il y avoir une suite. le point final ne faisant rien pour me contredire, j'ai été vérifier... et bien non, il n'y en a pas ou en tout cas pas de recensée comme tel.

En ce qui concerne les personnages, c'est pareil, ils sont sympas, mais pas charismatiques. Un président américain comme il y en a dans toutes bonnes histoires catastrophes, un journaliste alcoolique, ici photographe, mais tout aussi récurant que le précédent et aussi peu original, et quelques autres qui ne sont pas mieux lotis. Il n'y a guère que le personnage du porte parole de la Maison Blanche qui s'en sorte un peu, mais qu'un peu. Mais bon comme ce n'est pas ce que l'on recherche forcément dans ce genre d'histoire, ce n'est pas si grave que cela au final.

En ce qui concerne l"écriture, elle est simple et fluide, avec une expression vieillotte un peu trop récurrente : le point qui remplace le pas ça ne s'utilise plus trop, sauf dans cette traduction, mais bon, malgré cela, ça reste très agréable à lire.

En conclusion, un roman qui aurait pu être bien meilleur si plus travaillé, plus approfondi, dommage, mais qui malgré cela m'a fait passé un bon moment.

Ouais, pas trop accroché. Les premiers chapitres placent l'action et le déroulé de l'intrigue, sur de looongs paragraphes.

Un beau jour, des milliards de réfugiés de 500 ans dans le futur trouvent refuge dans le passé, car des extraterrestres ont envahi la Terre.

Le développement de l'intrigue laisse à désirer.

Peut mieux faire ◝(ᵔᵕᵔ)◜.

Clairement pas le plus mémorable roman de Simak, et en soi, pas un roman d'une grande qualité, pour être honnête.
En dehors de quelques fulgurances de modernité et de lucidité clairvoyante, on a un récit précipité, des personnages fonction et aucun idée réellement développée à fond.
Extrêmement frustrant, mais toujours un témoignage privilégié de la modernité de pensée de son auteur. C'est toujours ça de pris.
Lien : https://syndromequickson.com..