AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Clifford D. Simak (329)


Combien de talents, combien de génies demeureraient ignorés dans ces agglomérations, talents et génies dont le monde pourrait tirer le plus grand profit, mais qui demeureraient inutilisés à cause de cette intolérance et de cette haine envers des gens qui les méritaient moins que quiconque.
Commenter  J’apprécie          40
— Nous mettrions fin à la course au dollar. A la course folle, économique et sociale. Nous travaillerions ensemble en visant des buts solidaires. Nous mettrions fin à l’intense concurrence personnelle qui nous tue. Sans cette préoccupation égoïste que notre technologie et le système économique fondé sur elle encouragent, nous n’aurions guère de raisons de trancher la gorge du voisin pour notre avancement personnel
Commenter  J’apprécie          40
Il devait bien l’admettre : sa propension à présenter les Terriens comme des gens convenables et raisonnables frisait l’obsession. Sous bien des aspects, ils n’étaient en effet ni convenables ni raisonnables, peut-être faite d’avoir achevé leur pleine croissance. Ils étaient futés, oui, et vifs, parfois charitables, voire compréhensifs, mais ils échouaient d’une façon lamentable dans de nombreux domaines par ailleurs.
Commenter  J’apprécie          40
La pression sociale, c'était cela qui avait maintenu la cohésion de la race humaine pendant tous ces millénaires, c'était cela qui lui avait donné son unité, tout comme la pression de la faim avait enchaîné les fourmis à une structure sociale figée. Le besoin de chaque être humain de se sentir approuvé par ses semblables, le besoin d'un certain culte de la fraternité: un besoin psychologique, presque physiologique d'être dans la norme. C'était une véritable force qui empêchait les hommes de prendre la tangente de la société, et dont découlait la sécurité et la solidarité humaine.
Commenter  J’apprécie          40
Aux yeux de milliers de lecteurs que ce conte a charmés, il se distingue des autres en ce que les Chiens y apparaissent pour la première fois. Mais pour l'érudit, il a une signification bien plus profonde. C'est avant tout le récit d'un remords et d'un échec. L'effondrement de la race humaine s'y poursuit: l'Homme est la proie du remords en même temps qu'il souffre des problèmes que pose l'existence des mutants humains.
Commenter  J’apprécie          40
— La foi, dit doucement le Dr Raven, est un puissant moteur.
— Oui, puissant, dit Sutton, mais par sa force même, elle est notre propre aveu de faiblesse. L’aveu que nous ne sommes pas assez forts pour nous tenir debout tout seuls, qu’il nous faut un bâton pour nous appuyer, l’espoir et la conviction exprimés qu’il existe un pouvoir suprême qui nous viendra en aide et nous guidera
Commenter  J’apprécie          40
Aucune créature ne marche seule sur la route de la vie.
Commenter  J’apprécie          40
– Je n’ai rien pu faire non plus, je vous désirais tant. Je ne savais pas jusque-là, mais je l’ai su brusquement. En chaque femme se cache une catin qui se réveille au contact d’une main – celle de l’homme qui lui plaît.
Commenter  J’apprécie          40
Pour l’Amour de Dieu, laissez-la mourir, cette ville. Et réjouissez-vous de sa mort. C’est le meilleur tournant qu’ait jamais pris l’histoire humaine.
Commenter  J’apprécie          40
Ce serait dur de fermer la porte. De la garder fermée. De ne plus jamais sentir le soleil ni le vent, ni humer le parfum des saisons couvrant la Terre. L’homme n’était pas prêt à un tel renoncement. Il ne s’investissait pas encore dans le cadre qu’il se créait au point de pouvoir se détacher complètement des attributs de sa planète natale. Pour rester humain, il lui fallait le soleil, la terre, le vent.
Commenter  J’apprécie          40
L'homme excelle à s'adapter. Il peut survivre à n'importe quoi.
Commenter  J’apprécie          40
Il existait aussi une loi concernant le Lire. On ne devait pas lire : la lecture était un art maléfique issu du Commencement et, lors du Grand Eveil, dans les ténèbres du Lointain Passé, le Peuple avait pourchassé ce péché d'entre les péchés et décrété qu'il fallait l'effacer.
(La Génération finale).
Commenter  J’apprécie          40
L'intelligence est la chose de l'univers la moins partagée.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai lu, p. 170

« [V]ous êtes des gens très seuls, vous autres humains.
Vous n'avez jamais connu votre semblable.
Vous ne pouvez pas le connaître parce qu'il vous manque le terrain d'entente commun qui vous permettrait de le comprendre.
Vous avez des amis, bien sûr, mais vos amitiés se fondent seulement sur des émotions, jamais sur une compréhension véritable.
Vous vous entendez les uns avec les autres, évidemment, mais par tolérance plutôt que par sympathie réelle.
Vous arrivez à régler vos problèmes, mais des solutions que vous y apportez il ressort que toujours les plus fort ont raison de l'opposition des plus faibles. »
Commenter  J’apprécie          40
Mais j'ai perdu mon temps. Je le sais maintenant. Car, quoi qu'on fasse, un homme finira toujours par réinventer l'arc et la flèche.
Commenter  J’apprécie          40
...venait le chiot noir.
Ce dernier, à sa vue, freina des quatre fers et le toisa en remuant la queue, une lueur de plaisir dans le regard.
L'homme sourit. "Salut, toi.
- Salut", répondit le chien.
Grant, allongé par terre, se redressa sur son séant, bouché bée. L'animal lui rit au nez en tirant une langue qui évoquait un chiffon rouge.
Commenter  J’apprécie          40
Les chiens savent. Ils ont toujours su, avant qu'on leur donne des cordes vocales pour parler et des lentilles de contact pour lire. Ils n'ont jamais poussé aussi loin que l'homme, ni cédé au cynisme, au scepticisme. Ils croyaient en ce qu'ils entendaient et sentaient. Ils n'ont pas inventé la superstition pour plier la réalité à leurs désir et disposer d'un bouclier face à l'inconnu.
Commenter  J’apprécie          40
Il se peut que la chose ne soit pas apparente sur mon visage, mais je suis une intellectuelle.
Commenter  J’apprécie          40
- Et pourquoi, demanda Joe, ferais-je quelque chose pour quelqu'un qui n'est pas encore né ? Pourquoi irais-je considérer plus loin que mes propres années ? Quand je mourrai, je mourrai et tout le fracas de la gloire, toutes les bannières et toutes les sonneries de trompes ne m'avanceront à rien. Je ne saurais pas si j'ai eu une belle existence ou une vie misérable.
- Mais la race, dit Grant
Joe éclata de rire :
- La préservation de la race, le progrès de la race. Vous n'avez que ces mots-là à la bouche. Pourquoi vous en soucieriez-vous ? Et moi donc ? [...] La préservation de la race est un mythe... un mythe que vous avez tous accepté, un sordide produit de votre structure sociale. La race s'achève chaque jour. Quand un homme meurt, la race est finie pour lui : en ce qui le concerne, il n'y a plus de race.
Commenter  J’apprécie          40
Clifford D. Simak
L'Homme a peur. Il a toujours vécu dans la peur. Il a peur. Peur de lui-même.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Clifford D. Simak Voir plus

Quiz Voir plus

Quel pluriel 🤔❓

cristal

des cristals
des cristaux
les deux

10 questions
77 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , orthographeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}