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Citations de Clifford D. Simak (329)


Il y a Mel Adams, le banquier, et Tony Jones, le coiffeur, et le grand Dan Olsen, qui tient le drugstore, et une dizaine d'autres. Je crois que s'ils ont fini par céder, c'est pour pouvoir en parler. C'est pas tout le monde qui peut dire qu'il a un investissement sur la Lune.
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Dans la vie, il vient toujours un temps, assez tardivement, où les hommes se soucient plus de leur âme que de leur bourse.
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(...) ce n'est pas la vérité qu'on recherche dans une légende mais le plaisir du conte.
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Bien sûr, Ulysse ne s'appelait pas Ulysse. A la vérité, il ne portait pas de nom. Ceux de sa race n'en avaient pas besoin : ils possédaient un autre système d'identification infiniment plus riche. Mais la base même de leur terminologie ne pouvait être appréhendée par les êtres humains.
- Je vous appellerai Ulysse, lui avait dit Enoch lors de leur première rencontre. Il m'est nécessaire de vous donner un nom.
- Il sonne bien, avait répondu l'étrange créature (étrange, elle l'était à l'époque, mais elle avait cessé de l'être depuis). Mais puis-je vous demander pourquoi ce nom d'Ulysse?
- Parce que c'est celui d'un grand homme de ma race.
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Dieu était arrivé.
Recroquevillé dans l'obscurité, Ebenezer en frissonna.
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Et il avait raison. Quel besoin y avait-il d'aller où que ce soit ? Tout se trouvait ici. Manipuler un cadran permettait de parler avec qui on voulait, et de se rendre, par les sens sinon en réalité, où on voulait. D'assister à une pièce de théâtre, d'écouter un concert, de consulter une bibliothèque à l'autre bout du monde. De mener n'importe quelle affaire sans quitter son fauteuil.
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Mais l’homme s’était nourri si longtemps de ses rêves que, mis en face de la brutale réalité, il ne put se résoudre à les voir disparaitre sans tenter un dernier effort.
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- Les chiens ont besoin de vous, lui dit Jenkins. Et les robots aussi. Car les uns comme les autres n'ont jamais été que les serviteurs de la race humaine. Sans vous ils sont perdus. Les chiens sont en train de construire une civilisation, mais ils progressent lentement.
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Le drame c’est que nous sommes tellement habitués à nos torts que nous finissons par ne plus les considérer comme tels. Le tout-amour peut être faux, mais le tout-argent, la toute-cupidité, c’est mauvais.
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Quand les gens ne savent pas quoi faire, ils se tournent brusquement vers la religion, ou ce qui passe à leurs yeux pour de la religion. C’est en somme une retraite mystique dans l’irréalité. C’est une quête de compréhension de forces qui dépassent notre entendement, la recherche d’un symbole qui comblera le fossé d’incompréhension.
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Il dit que les pensées de chien valent bien celles des hommes et qu'elles valent peut être même mieux.
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- Le Temps, dit Pringle, est une conception mentale. On l'a cherché partout ailleurs avant de le situer dans l'esprit humain.
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C'était en quelque sorte une pierre divinatrice, très, très ancienne, très précieuse, très significative parce qu'il s'agissait d'un des rares objets que l'on pouvait sans le moindre doute attribuer à une peuplade tout à fait obscure ayant vécu sur une lointaine planète pratiquement inconnue, un peuple qui avait vécu là et s'était éteint ou était parti pour s'établir ailleurs bien avant que les humains ne découvrent cette planète inhabitée et ne s'y installent. (p.106)
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Après vingt ans de recherches, je vais écrire un livre que personne ne lira. Il suffirait pourtant aux gens de prendre le temps de le lire, mais ils ne le prendront pas. Cela ne les intéresse pas. Ils n’auraient qu’à venir m’en demander un exemplaire… et même s’ils ne s’en sentaient pas la force, je serais si content que quelqu’un le lise que j’irais bien le leur porter. Mais personne n’en voudra. Mon œuvre s’en ira rejoindre sur les rayons des bibliothèques les autres livres qu’on a écrits. Et moi, qu’est-ce que j’en aurai tiré ? Attendez… je vais vous le dire. Vingt années de travail, vingt ans passés à me duper, vingt ans de santé d’esprit.
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Autrefois, toutes les races étaient unies. Des différences, il en existait, naturellement, mais elles étaient surmontées. Il y avait un dessein commun : forger la grande fraternité des intelligences. Nous avions conscience d’être, ensemble, détenteurs d’un prodigieux capital de connaissances et de techniques. En travaillant de concert, en rassemblant tout ce savoir, toutes ces compétences, nous pouvions parvenir à quelque chose d’infiniment plus vaste et plus décisif qu’aucune race oeuvrant seule. Nous avions nos difficultés, nos différends, mais nous avancions. Nous négligions délibérément les animosités mesquines, les querelles médiocres, pour ne nous attaquer qu’aux points d’opposition importants, certains que si nous réussissions à régler les problèmes sérieux, les autres nous apparaîtraient si minces qu’ils s’évanouiraient du même coup. Mais, actuellement, la situation s’est modifiée. On note une tendance à s’attacher aux détails infimes pour les enfler démesurément.
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— Vous allez choisir un rêve, dit le porte-parole des robots. Nous avons divers échantillons. Nous pouvons les mélanger à votre goût. Nous pouvons…

— Merci, fit Webster. Je ne veux pas de rêve.

Le robot hocha la tête d’un air entendu :

— Je vois, monsieur. Vous voulez seulement attendre, passer le temps.

— Oui, dit Webster. Je crois que c’est comme cela qu’on dit.

— Pour combien de temps ?

— Combien de temps ?

— Oui. Combien de temps voulez-vous attendre ?

— Ah oui ! dit Webster. Eh bien ! si nous disions pour toujours ?

— Toujours ?

— Je crois que toujours est bien le mot, dit Webster. J’aurais pu dire l’éternité, mais cela ne change pas grand-chose. Ce n’est pas la peine de jouer sur les termes.

— Oui, monsieur, dit le robot.

Pas la peine de jouer sur les termes. Bien sûr que non. Car il ne pouvait pas courir de risque. Il aurait pu dire mille ans, et puis se raviser et aller couper le courant du mécanisme de défense.

Et il ne fallait pas que cela se produise. Il fallait laisser leur chance aux chiens. Ils devaient être libres d’essayer là où la race humaine avait échoué. Et ils ne le seraient pas tant qu’il subsisterait un élément humain. Car l’homme reprendrait toujours les rênes, viendrait tout gâcher, rirait des horlas qui parlaient derrière le mur, s’opposerait à ce qu’on apprivoise et à ce qu’on civilise toutes les créatures sauvages de la terre.

Il fallait une nouvelle conception, un nouveau mode de vie et de pensée, une nouvelle façon d’aborder l’éternel problème de la société. Et la triste haleine de la pensée humaine ne pourrait que tout corrompre.

Le soir, une fois le travail fini, les chiens s’assiéraient en rond pour parler de l’homme. Ils dévideraient la vieille, vieille histoire, celle où l’homme faisait figure de dieu.

Et c’était mieux ainsi.

Car un dieu ne peut pas faire de mal.
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Skip, dans son ouvrage, Le mythe de L'homme, pose cette question: si l'être humain avait suivi un chemin différent, n'aurait-il pu, en fin de compte, atteindre à la grandeur du chien?
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N'êtes-vous pas vous-même un être amélioré ? un être susceptible d'expansion ? Vous êtes partiellement vous même et partiellement moi.
Comme tu fais partie de moi.
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La pression sociale, c’était cela qui avait maintenu la cohésion de la race humaine pendant tous ces millénaires, c’était cela qui lui avait donné son unité, tout comme la pression de la faim avait enchaîné les fournis à une structure sociale figée.
Le besoin de chaque être humain de se sentir approuvé par ses semblables, le besoin d’un certain culte de la fraternité : un besoin psychologique, presque physiologique d’être dans la norme. C’était une véritable force qui empêchait les hommes de prendre la tangente de la société, et dont découlaient la sécurité et la solidarité humaines et le bon fonctionnement de la famille humaine.
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Le fait fondamental : l’intelligence existait dans l’univers. L’Homme n’était pas seul. Pour peu qu’il s’engageât sur la bonne route, il ne serait plus jamais seul.
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