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Critiques de Curzio Malaparte (158)
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Kaputt

Immense livre, mon chevet estudiantin et otu le monde vous dira, glacé, après la lecture "ah ! La scène des chevaux..."
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Le compagnon de voyage

Livre bref, dense, très cinématographique dans l'écriture : en quelques mots on voit les scènes qui s'enchaînent, plus poignantes (et simples) les unes que les autres. Donne envie d'approfondir la bibliogaphie de l'auteur.
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Kaputt

Un grand écrivain...

Ce livre est magnifique, souvent difficile en raison du sujet abordé mais qui est son vécu.

A lire absolument !!
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Le compagnon de voyage

Septembre 1943. En Italie c'est la fin de la guerre, la débâcle. A l'arrivée des troupes alliées, un lieutenant et ses hommes tentent vainement de résister encore. Ils sont tous tués sauf un, le soldat Calusia. Avant d'agoniser son lieutenant lui demande comme une faveur de ne pas laisser son corps sur place mais de le ramener à sa mère à Naples. Calusia fabrique alors un cercueil, trouve un âne et se met en route. Il traverse un pays ruiné, des habitants perdus, une très jeune fille qui s'est enfuie d'un couvent, des femmes désespérées et prête à vendre leur corps, des hommes qui profitent du désespoir du peuple italien,... Il rencontre aussi une femme qui saura le toucher...



Curzio Malaparte dresse tout au long de ce court roman un portrait touchant et tout en finesse du peuple italien qui a peur et se sent perdu après la débâcle, un peuple affamé qui se bat pour survivre. Calusia est un personnage attachant, loyal, courageux et fondamentalement honnête, un personnage que le lecteur est heureux de suivre tout au long de ce périple. On sent également toute la tendresse de l'auteur pour son personnage.



Le roman a également comme intérêt d'aborder un sujet mal connu (enfin pour ma part), celui de l'après-guerre en Italie. L'auteur a une écriture très fluide et très précise, le tout teinté de poésie... Une très jolie découverte pour moi. Un seul regret : que le voyage soit passé si vite !



Un petit coup de coeur pour moi et un auteur à surement mieux connaitre !
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Kaputt

Ce livre n'a pas d'histoire à proprement parlé mais regroupe dans 6 thèmes aux titres d'animaux (les chevaux, les rats, les chiens, les oiseaux, les rennes et les mouches) des scènes de la seconde guerre mondiale. Poétiques, surréalistes ou exagérés les récits ne reflètent pas l'exacte vérité mais peu importe, ce livre contient des pages d'une rare beauté. Certains passages moins intenses (notamment les dialogues dans les salons ou les diners) alourdissent quand même sa lecture mais d'autres sont si mémorables que l'on pardonne facilement à l'auteur. A lire plusieurs fois pour en découvrir toutes les subtilités.
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Le Bal au Kremlin

Ce que l'on appréciera avant tout, c'est la clarté du chroniqueur qui n'y va jamais par quatre chemins. Il parle ainsi de la société de Moscou comme d'un « miroir qui singe la société européenne mais qui est dominée par la peur. » Bref, il ne cache jamais son mépris, toujours brillant, pour l'aristocratie rouge.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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La Volga naît en Europe

Au fil des pages, l’écriture de Malaparte devient plus lyrique, annonçant par endroits le ton baroque et fantastique de Kaputt, le roman qu’il tirera peu après de cette expérience sur le front de l’Est.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Le compagnon de voyage

Si belle écriture.

Trouvons l´histoire d´unification de l´Italie dans ce beau récit si humain.

On prend plaisir à relire ces livres.
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Le compagnon de voyage

Quel plaisir de retrouver ce livre sur ce site ; oui très belle histoire, très beau livre !
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Voyage en Éthiopie et autres récits africains

A mi-chemin entre propagande fasciste et réelle sensibilité, l'auteur italien délivre ses impressions d'Afrique.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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La peau

A "compléter" avec le journal (titre oublié) de Norman LEWIS sur le débarquement américain à Naples
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La peau

LA PEAU-CURZIO MALPARTE



Les sentiments inspirés par la victoire, la défaite, la révolution, la mort, sont d’une nature aléatoire ; ils nous demeurent largement insaisissables, et peu susceptibles d’un éclairage univoque .C’est ce que décrit avec une grande force lyrique Malaparte dans son ouvrage « La Peau », récit de la libération de la péninsule italienne par les troupes alliées en 1943.



Jouant en permanence sur l’ambigüité de la situation de l’Italie, son pays natal, successivement allié de l’Allemagne nazie puis retournant ses alliances après la chute du régime de Mussolini, Malaparte fait justice du simplisme historique : « Avant la libération, les peuples d’Europe souffraient avec une merveilleuse dignité. Ils luttaient le front haut, ils luttaient pour ne pas mourir. Et les hommes (…) s’accrochent (…) à tout ce qui constitue la partie vivante, éternelle de la vie humaine .Ils luttent pour sauver leurs âmes .Mais après la libération, les hommes avaient dû lutter pour vivre. C’est une chose humiliante, horrible que de lutter pour vivre. »



Les notions de vainqueurs et de vaincus sont soumises à de pertinentes interrogations et remises en cause, dont l’acuité augmente tout au long de l’ouvrage : « Au cours de cette glorieuse guerre, soyons justes, ce n’est pas seulement aux Italiens qu’il était arrivé de tourner le dos à l’ennemi, mais à tous : Anglais, Américains, Allemands Russes, Français, Yougoslaves, à tous vainqueurs et vaincus. »

Les descriptions des combats sont accompagnées de fréquents recours à l’histoire antique, à l’onirisme, ce qui fait de ce récit l’un des plus significatifs dans le domaine des romans inspirés des événements de la seconde guerre mondiale .



La dernière réplique du roman ,« Tu ne voudrais pas me faire croire, dit Jimmy, que le Christ a perdu la guerre ?

-C’est une honte de gagner la guerre, dis-je à voix basse» résume la profondeur des interrogations décrites dans ce récit de très grande qualité dont l’appel à la réflexion sur ces notions est d’une grande force.

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Le compagnon de voyage

**J'ai été toute surprise de recevoir ce livre dans ma boîte aux lettres. Un grand merci aux éditions Quai Voltaire !



Que dire de ce petit livre ?

Un roman très court (je verrais assez que ce soit simplement l'ébauche pour un roman plus long).

On plonge un peu dans la misère italienne des victimes de la guerre.

Caluzia est un personnage loyal, intègre et honnête qui va mener à bien sa mission sans jamais faillir, au gré des rencontres et des difficultés qui croiseront son chemin.

J'ai bien aimé le style d'écriture. Précis, concis, nerveux, sans temps mort. On se laisse prendre au récit, on chemine avec Caluzia dans cette Italie et on en redemande au niveau des rencontres.

J'aurais aimé que le roman soit plus long !
Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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Le compagnon de voyage

Malgré que ce roman soit court, il est très touchant. On est transporté avec ce brave militaire qu'est Calusia durant son voyage où il traverse quelques obstacles comme les femmes paysannes qui sont "maltraitées" par leur chef..... mais il fait aussi de belles rencontres avec tout d'abord cette jeune fille nommée Concetta qui pour la première fois se sent libre après s'être évadée de son orphelinat que Calusia considère comme une sœur et, ensuite vient la rencontre avec cette femme grande et forte se prénommant Mariagiula que Calusia aime beaucoup et souhaite qu'elle reste à ses côtés.



J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de cet auteur, ce côté pur qui nous fais ressentir les émotions à travers les rencontres et les péripéties que croise Calusia durant son voyage.

De plus, on s'attache vraiment à ce brave homme qui est très attachant ainsi qu'à Concetta avec sa ténacité et à Mariagiula avec son courage
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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Le compagnon de voyage

Pour ma première participation au partenariat dominical de Blog-O-Book, on m’a envoyé cette œuvre de Curzio MALAPARTE, que je ne connaissais absolument pas. C’était donc l’occasion rêvée de découvrir un nouvel auteur italien (en effet, à ma grande honte ma connaissance des écrivains de la péninsule – les seuls que j’ai lu devrai-je plutôt dire – se résume à Dino BUZZATI et Primo LEVI). D’autant plus que le résumé du site titilla ma curiosité :



Dans l’Italie de 1943, après le renversement de Mussolini et le chaos provoqué par la signature de l’armistice, le nouveau régime, dirigé par le général Badoglio, ne peut contenir des hommes qui, sans ordres et sans chefs, décident de rentrer chez eux tandis que les troupes alliées débarquent sur les côtes sud.



Malheureusement, je suis resté sur ma faim… (comme ce fut le cas pour ma première participation à l’Opération Masse Critique ; ce qui n’augure que du bon à venir alors !)



Pourtant l’histoire est on ne peut plus intéressante : on suit l’odyssée du soldat Calusia qui a promis à son lieutenant de le ramener chez lui coûte que coûte, pour que sa famille l’enterre. C’est lui le compagnon de voyage. Compagnon silencieux qu’il devra transporter dans un cercueil improvisé de la Calabre jusqu’à Naples dans un pays perdu, en déroute qui porte les stigmates de la défaites et qui montre chaque fois un peu plus les ravages de la guerre sur les populations civiles. On est loin d’un Voyage au bout de la nuit, mais quand même, on se rend compte que ce sont toujours les mêmes qui payent. (...)
Lien : http://www.iti1801.net/blog/..
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Le compagnon de voyage

J'ai beaucoup aimé ce livre qui parait léger mais, après réflexion, soulève bien des interrogations. Il s'agit essentiellement d'une ode à la liberté. Les Britanniques et les Américains ne sont pas décrits comme des ennemis mais plutôt comme des libérateurs. Finalement, les ennemis à la liberté viennent de l'intérieur (les voleurs ou la maquerelle). Ils profitent de la faiblesse des autres, notamment celle des femmes ou des enfants, les premières victimes de la guerre. Durant son périple, notre héros va rencontrer Concettina, une orpheline recueillie par les soeurs mais dont l'orphelinat a été bombardé et qui goûte avec joie au bonheur de la liberté. Notre héros n'est pas épargné par l'auteur. Il n'est pas exempt de lâcheté (avec Concettina notamment ou lors de la remise du corps de son lieutenant à la famille). Il rencontrera également la belle Mariaguilia, qui lui ressemble plus de caractère. J'ai beaucoup aimé leur "relation", tout en pudeur et en non-dits.

Le style de l'auteur mérite également d'être souligné. Il est parfois très poétique. Le tout est très fluide et se lit rapidement, d'autant que le livre compte peu de pages (101). La postface m'a permis de mieux comprendre où souhaitait en venir l'auteur avec ce livre. Elle est très intéressante.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Journal d'un étranger à Paris

Pour l'heure pas une critique mais un plaisir de suivre Malaparte dans le Paris de 1947
Lien : http://www.seriatimonline.com
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Le compagnon de voyage

L'auteur nous plonge tout de suite dans le temps à travers des photos en noir et blanc de l'époque. J'ai beaucoup aimé ce livre mais je l'ai trouvé trop court. J'ai suivi Calusia avec son âne et sa caisse avec émotions. L'auteur donne l'impression que cette caisse renferme un trésor. Il ne faut pas oublier que l'Italie est très pieuse. Ainsi on comprend vite pourquoi Calusia pleure à chaudes larmes quand il s'aperçoit que l'âne et la caisse ont disparu



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