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Critiques de Deepti Kapoor (56)
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Age of vice

Age of vice est un roman captivant dans lequel nous suivons trois personnages: Ajay, Neda et Sunny. Tous trois très différents, ils sont néanmoins liés les uns aux autres. Jay est un petit garçon intelligent né dans une famille pauvre de l'Uttar Pradesh. A la mort de son père, il est vendu comme esclave à une famille très riche qui l'élève et l'éduque. Jay sait tout faire. A l'âge adulte, il se retrouve livré à lui-même, jusqu'au jour où sa route croise celle de Sunny. Sunny, qui porte si bien son nom... C'est un jeune homme riche, dont le père est très puissant. Il fait ce qu'il veut de sa vie et décide un beau jour d'aider Jay et le prend à son service. Puis arrive Neda, une journaliste brillante, qui a à cœur de mettre à jour les malversations et le vice qui pourrit l'élite de son pays. En rencontrant Sunny, elle est loin de se douter que sa vie va prendre une toute autre tournure...



J'ai été fascinée par ce roman qui ne m'attirait pas plus que cela au premier abord. Mais dès les premières pages, on se laisse embarquer dans la vie des ces trois protagonistes très attachants. On découvre la vie en Inde, entre misère et luxure, honnêteté et malversations, modernité et tradition, drogue et violence, soumission et cruauté.



C'est un roman foisonnant, les récits s'imbriquent les uns dans les autres au fur et à mesure que le lecteur avance dans l'histoire, mettant ainsi à jour les points de vue de chacun des personnages. Trois visions, trois vécus, une même histoire : un roman que j'ai beaucoup aimé!!
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Age of vice

« Ce qu’ils remarquent en revanche, c’est que ce gars n’est pas un riche. Pas du tout. C’est plutôt un fac-similé, un homme vêtu pour suggérer la richesse, pour la servir. Les vêtements, les détails soignés, la voiture ne peuvent masquer la pauvreté fondamentale de sa naissance, elle sent plus fort que n’importe quel alcool ou eau de toilette ? »



Dès les premières pages, on se trouve rapidement embarqués dans ce roman glaçant : New Dehli, 3h du matin, une Mercedes en excès de vitesse fauche 5 personnes du bidonville dont une jeune femme enceinte de plusieurs mois.



Ce roman nous fait découvrir l’Inde moderne, l’Inde nos jours : on y retrouve un portrait percutant de ce pays entre corruption, violence, caste, esclavage, drogue, amour…

On suit le destin de Ajay, Neda et Sunny, des personnes si différentes par leur statut sociale et leur personnalité. Rien ne présageait leur rencontre, et pourtant...



L’intrigue nous tient en haleine tout au long du roman entre les gangs, la drogue et la violence on tombe petit à petit vers un très bon thriller.



Ce roman peut faire peur avec ces quasiment 600 pages mais il est très bien construit, découpé par personnage pour avoir une vision d’ensemble.



Une très bonne lecture !
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Age of vice

Deepti Kapoor nous offre un tableau acide de l’Inde contemporaine composée de villages aux coutumes arriérées et d’une vie urbaine clinquante. Elle brosse trois portraits – Ajay, le domestique esclave au fond de l'Uttar Pradesh ; Sunny, le jeune héritier débridé et Neda la journaliste rebelle – et ajoute des aplats de drogue, de violence et de corruption.



J’ai beaucoup aimé la première partie – le récit d’Ajay – qui est vive et prenante. Puis la lecture s’enlise, alourdie par les redites intrinsèques à la construction du roman : les destins des trois personnages s’enchevêtrent à tel point que les scènes sont rejouées à travers les deux autres points de vue. Il aurait fallu beaucoup plus de finesse pour créer par ce procédé de la substance plutôt que de la longueur. Et ce n’est que le tome 1 !
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Age of vice

New Delhi, un acte atroce vient d'avoir lieu: un homme vient de tuer cinq personnes avec sa voiture. Parmi eux, une jeune femme enceinte.

A bord de la luxueuse Mercedes, un homme qui semble une imposture. Un domestique qui aurait volé la voiture de son maître. Cet homme c'est Ajay.

Qu'est-ce qui l'a conduit à commettre ce crime?

Le lecteur remonte le temps, découvre différents protagonistes et les pièces du puzzle se mettent en place. Implacable !



Quelle lecture !



Un récit qui tient en haleine d'un bout à l'autre.

C'est un imbroglio habilement ficelé, un labyrinthe tortueux et hypnotique.

Difficile de parler de l'histoire sans trop en dévoiler. Je n'ai rien vu venir, même si je me doutais de certaines choses.

C'est une longue descente aux enfers où le diable revêt différents masques.

Le personnage d'Ajay m'a beaucoup plu. Il est très émouvant à sa façon.

Nous plongeons au coeur de l'Inde secrète, nous découvrons une image plus sournoise, plus vicieuse où les riches ont pouvoir de vie ou de mort et agissent en toute impunité ou presque.

J'ai toujours été fascinée par les récits qui se déroulent en Inde sans pouvoir réellement expliquer pourquoi.

La littérature indienne est très particulière et a le don de me prendre aux tripes.

Ici encore, je n'ai pas vu défiler les pages. J'ai eu juste parfois du mal avec le nombre de personnages, j'ai failli me perdre un peu mais cela valait la peine de m'accrocher car j'ai adoré ma lecture.

Un roman sombre à découvrir si vous aimez ce genre.
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Un mauvais garçon

La ville de Delhi est le personnage principal de ce roman initiatique : initiation à la liberté ,au sexe ,à la drogue .L'héroïne va plonger dans tous les excès ,à l'image de cette ville tentaculaire ,qui oscille entre modernité et traditions , l'amour, le désir, la lient cependant à son amant insensé ,comment expliquer autrement son évolution ? comment également vont évoluer les mœurs dans ce pays en passe de devenir le plus peuplé du monde ?
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Un mauvais garçon

Idha a vingt ans. C'est une jeune indienne qui vit chez sa tante, sa mère est morte, son père vit à Singapour et l'a oublié. Sa destinée est donc celle de toutes ces indiennes sans dot, elle sera mariée selon la tradition, celle qu'on lui trouve un mari par l'intermédiaire de marieuses. En attendant elle va à l'université et avec sa voiture sillonne la ville sans but, sans espoirs, sans envies.

Un jour dans un café, elle le rencontre, lui, le mauvais garçon. Il est laid mais il la fascine, ils se fascinent. Commence alors une longue initiation, il lui fait découvrir la vraie ville de Delhi, ses quartiers, ses habitants, la drogue, le sexe, la vie facile. Elle y prend goût, le suit mais un relent de tradition l'empêche de quitter sa famille pour de bon.

Puis il meurt, pourquoi, comment, elle doute, le recherche essaie de comprendre puis se perd pour devenir elle aussi une mauvaise fille.

Un roman d'amour, un roman sur l'Inde le poids des traditions, l'émancipation. Delhi est bien décrite, quand on connait la ville on suit les déambulations des deux amants. Un premier livre prometteur où les phrases et les paragraphes courts nous montrent bien l'urgence de vivre le moment présent.
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Un mauvais garçon

Un tableau bien noir de la condition de la femme en Inde. Pour échapper au mariage forcé, n’a-t-elle le choix qu’entre ce mauvais garçon (avec sa violence physique et psychologique) ou la mort, comme sa triste voisine d’en face qui s’écrase au sol alors qu’elle tentait de fuir la chambre où elle était enfermée pour rejoindre son amant? Seule note d’espoir, malgré tout, l’étudiante réussit ses examens… Très vite, on sait que l’amant est mort, que la narratrice ne l’a appris qu’avec retard, une mort mystérieuse, cachée par la famille, avec une fiancée « officielle », le roman est donc une quête de quelques mois de folie (sexe, alcool, drogue, découverte de la ville) qui ne restent que comme des souvenirs nostalgiques… Je n’ai pas vraiment aimé ce roman, histoire trop sombre et style qui ne m’ont pas séduite.
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Un mauvais garçon

Premier roman indien, Un mauvais garçon avait de quoi attiser ma curiosité, et en même temps me donner quelques craintes dans la mesure où la littérature indienne n’est pas ma tasse de thé….

Peu de chose dans cet ouvrage ne saura me retenir, ou du moins me donner matière à quelques indulgences et encouragements. Il aura le seul mérité d’être court, et assez facile à liquider.

J’ai assez peu aimé le style, et la construction. L’écriture ne renferme rien de remarquable, et la construction est assez brouillonne.

Quant à l’histoire, je dirais simplement que je n’y ai pas vraiment accroché, et qu’en toute honnêteté, le sujet ne m’intéresse guère.

Un livre que je n’aurais sans doute pas lu s’il n’était arrivé jusqu’à moi par le biais d’un jury littéraire (Fnac).

A lire si l’on se sent aventureux, ou si l’ion est un inconditionnel de la littérature indienne.
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Age of vice

Un pavé, une fresque indienne comme je les aime. Dans la lignée des Shantaram, Le Tigre Blanc ou L’Équilibre du monde. Une histoire de pouvoir, de corruption et d’amour. Encore. La loi du plus fort et du profit, l’injustice et le fatalisme inhérent à la caste. Toujours. Une histoire de l’Inde, en somme.



Un sans-dents manipulé en quête de sa famille, une journaliste alcoolique et paumée, un héritier du crime bling-bling et désœuvré entremêlent leurs destinées sans trop savoir à quoi ils aspirent. On assassine, aussi. Pour obéir, pour une poignée de roupies ou le plaisir. La vie n’est qu’un détail, l’humain une variable que l’on ajuste.



Cela se passe entre Delhi et l’Uttar Pradesh, Goa et les montagnes du Nord. Chacun fait ce qui lui plaît. Comme si la loi, la police et l’État n’existaient pas, comme si politique, crime et business se noyaient dans le même crachat.

Un récit violent, cru et très alcoolisé. L’autodestruction et la mort planent en permanence. On fuit la réalité, ennuyeuse et pourrie, ce monde et ses règles établis pour l’éternité. Quoi que l’on fasse, que l’on soit richissime ou clodo, que l’on se débatte ou subisse.



Un livre qui transpire l’Inde que l’on aime et fantasme. Une Inde noire, fascinante et sans pitié. C’est encore presque chaud, mais c’est déjà un classique.
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Age of vice

L’auteur nous présente une fresque socio-politique de l’Inde d’aujourd’hui à travers trois personnages - Ajay, domestique pauvre qui a été vendu par sa mère quand il était enfant ; Sunny, fils à papa d’une famille mafieuse très riche et puissante ; Neda, journaliste qui appartient à une caste “supérieure” mais sans fortune. Avec un regard socio-anthropologique (plutôt que psychologique), Deepti Kapoor parle d’une jeunesse partagée (perdue ?) entre ses rêves et ses “obligations” sociales dans une Inde moderne où le système de caste subsiste déguisé en différentes classes sociales.
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Age of vice

Age of vice de Deepti Kapoor est un genre de polar au sein de la mafia Indienne de New Delhi mais aussi une histoire d'amour contrariée par cette mafia très violente.

Beaucoup de dialogues, c'est presque un scénario de film. Pas mal pour se dépayser et se divertir.
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Age of vice

Ce roman est de ceux qui vous avalent, plus rien n'existe, on est plongé au cœur de l'Inde, de la montagne d'Uttar Pradesh à Delhi, ville inquiétante. Tout commence avec un épouvantable accident. Puis on remonte dans le temps pour suivre Ajay, petit garçon qui n'a pas le temps d'être traumatisé par son départ soudain pour la montagne tant il est exploité par un couple sans scrupules. Enfin la chance lui sourit, lui qui se démène tout le temps pour satisfaire les besoins des nantis. Il n'a pas le temps non plus de se rebeller, il survit en ayant compris qu'il faut en permanence être aimable et docile.

Un jour, l'occasion se présente de rejoindre à Delhi, le solaire Sunny (il porte bien son nom!) et il va devenir son homme à tout faire après avoir appris à se battre et à tuer.

Il observe tout pour apprendre vite et toujours convenir aux attentes.

Ainsi la première partie du roman file à toute allure. Les rebondissements surgissent au détour de pages, sans prévenir, des retours arrière accompagnent les nouveaux personnages et on surfe sur la vague sans jamais chuter. Les personnages prennent tour à tour la première place et on a envie de savoir ce que les autres sont devenus.

La violence est le fil rouge de ce livre, il ne fait pas bon vivre parmi les très pauvres et les très riches en Inde au début des années 2000. Le récit est fascinant pour quelqu'un qui ne connait pas l'Inde, et en même temps, il interroge sur la possibilité de ce genre de violence, si elle est tout à fait exceptionnelle ou non. Il dépeint les rapports de pouvoir et la corruption.

L'écriture de ce roman est totalement maitrisée pour le second roman de cette jeune auteure très prometteuse.

Un des meilleurs livres lu depuis longtemps.
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Age of vice

Notre Pris Grenette Annonay Rhône agglo

Age of vice Deepti Kapoor un roman haletant, envoûtant.











L'Inde des castes où le statut hiérarchise la société.



Trois destins :



-Celui d'Ajay, l'intouchable. La chèvre qu'il devait surveiller a brouté le jardin du voisin. Les frères Singh règnent sur le village, ils y rendent la justice et en punition violent sa sœur. Ajay est trop jeune et pleutre pour défendre la famille, sa mère le répudie et le vend. Son intelligence lui permettra de devenir le secrétaire particulier de Sunny.



-Celui de Sunny Wadia entouré d' amis qui n'en sont pas, ils sont achetés par l'argent du père et profitent de l' atmosphère de luxe, de faste, de coke et d'alcool. Sunny vit dans un vide abyssal mais a pourtant de temps en temps un idéal.



Les rêves paternels de grandeur qui voudraient un fils combatif se perdent dans une corruption, une violence et des bagarres sanguinaires sans fin pour la domination d'un clan sur l'autre.



-Celui de Neda, journaliste des temps modernes qui oscille entre sa morale et son amour pour Sunny. Elle pourrait sauver Sunny mais elle ne fait pas partie du plan du père de Sunny. qui contrôle tout.







Tout en haut de la pyramide du syndicat Wadia : Bunty Wadia et son frère Vikram dit Vicky.



Un pouvoir de clan, une toile aux ramifications invisibles,



Chaque personnage tente de gravir les échelons, un coup de canif à gauche, un coup de canif à droite.



On s'adapte ou on meurt, la première scène donne le ton des injustices.



Un roman déroutant, haletant, captivant comme l'addictologie de Sunny, j'ai réellement été captivée par cette fresque habilement construite.
Lien : https://annemariequintard.fr
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Age of vice

Ce livre commence par une scène qui nous met tout de suite dans l’ambiance de ce pays fracturé surpeuplés où les pauvres sont très nombreux et hyper pauvres et les riches peu nombreux hyper riches et je l’espere pas tous corrompus :



Un véhicule a New Delhi percuté 5 sans abris qui dormaient a même le trottoir. Au volant du véhicule il y a un homme …Ajay hautement alcoolisé qui va se retrouver dans les geôles indiennes et ce ne sera pas une partie de plaisir (corruption etc….).



Ce livre dépeint avec une certaine justesse (du moins je le pense) les problèmes de ce pays ou les pauvres sont tellement pauvres et les riches tellement riches.



On suit essentiellement 3 personnages :

-Ajay le très pauvres qui essaie de s’en sortir en bossant comme un fou

-Neda la belle jeune fille issue d’un famille de la bourgeoisie moyenne qui suit ses études a l’université

-Sunny le fils d’un très riche trafiquant qui ne sait pas faire grand chose d’autre que la fête à longueur d’année, drogue alcool et volupté



Ces 3 personnages vont se croiser dans ce pays où la loi du plus fort est monnaie courante



Alors oui, il y a quelques longueur dans ce livre de près de 600 pages. Oui on s’attache ou pas aux personnages qui de toutes façons ne peuvent laisser indifférent



Ayant toujours été intéressée par ce pays, j’ai tout de suite adhéré à ce livre et éprouvé beaucoup de plaisir à sa lecture. Une suite ……





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Age of vice

Avec un démarrage sur les chapeaux de roues, nous voici embarquées au sein de la mafia indienne du début du XXIe siècle. Impossible de refermer ce roman sur les deux cents premières pages, tant le destin et l’histoire des personnages nous captent. Chaque vie construit une histoire passionnante. Maître incontesté dans l’évitement des descriptions ennuyeuses, Deepti Kappor parvient à nous plonger avec une précision d’horloger dans les ambiances contrastées de l’Inde, où se côtoient les personnalités complexes et en constante évolution de ses trois personnages principaux et de leurs acolytes. Une fois le récit mis en place, le mystère dévoilé, j’aurais aimé que les événements se succèdent avec plus de nervosité. Mais malgré l’émoussage de ma curiosité, l’écriture harmonieuse et incroyablement animée de Deepit Kapoor (au sens où elle semble donner réellement vie aux personnages) m’a accompagnée jusqu’à la cinq cent quatre-vingt-unième page de cet incroyable roman. J’en redemande. À quand le prochain ?
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Age of vice

Ce roman décrit l'Inde contemporaine à la fois dans le milieu de pouvoir et huppé qu'à travers la vision des gens du bas, pour qui la vie quotidienne est une lutte – au sens propre comme au figuré.



On a le point de vue de trois personnages principaux que sont Ajay, Sunny et Neda. Autant, le début annonce un contexte prometteur et très intriguant, mais plus les pages défilent et plus on tombe dans des clichés et des histoires qui n'ont pas d'intérêt pour la narration.



Le potentiel de l’histoire est gâché par la majorité des descriptions et états d'âmes de jeunes gens désabusés et égoïstes. Sunny est l'archétype du fils de riche, qui vit à travers le succès et la richesse du paternel et qui veut s'en affranchir en ne sachant pas comment s'y prendre. Quant à Neda, elle aurait pu ressortir du lot mais son intervention est creuse et sans intérêt. Le personnage d'Ajay est celui qui relève le niveau car il a de la profondeur et on peut comprendre ses motivations. Le fond des différents protagonistes est intéressant car leur passé permet de comprendre leur réalité, cependant cela n'est pas assez bien creusé et les comportements gâchent tout le côté positif de leur personnalité. D'autres personnages satellites sont évoqués dans certains chapitres mais jamais trop longtemps pour que le lecteur apprenne réellement à les connaître.



Ce premier tome introductif est très long, il ne sert que de présentation à une suite annoncée. La fin telle que laissée peut aussi être vue comme une fin ouverte où chacun donnerait sa propre voix et le chemin aux personnages.
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Age of vice

Des hommes bons, puis littéralement fracassés par la vie jonchent ces quelques 500 pages. Dans une Inde moderne, des hommes vont malgré un cœur bon et dévoué, subirent les violences et la cruauté d’autres hommes. Rythmé par les cruautés, les séparations, les morts et la drogue, Age Of Vice est d’une force incroyable.

5 morts, tués par une voiture. Un coupable c’est certains, au moins un… Mais qui ? Au départ un fait divers qui progressivement, déclenche toute une panoplie d'histoires, de personnages et d'événements qui s'enchevêtrent les uns avec les autres.

Cette Odyssé nous plonge dans une fourmilière impossible de corruption et d’argent mais rendue terriblement captivante par l’auteur.

Les personnages de Deepti Kapoor sont impressionnants par leur richesse, leur caractère et leur profondeur. L’histoire l’est tout autant et happe le lecteur dans un tourbillon qui ne prend fin que lorsque la dernière page se tourne.

La deuxième partie du roman semble un peu confuse mais s’accorde parfaitement avec le personnage de Sunny et cette confusion permet au lecteur de s’approcher des émotions complexes que les personnages éprouvent.

Un livre long mais captivant avec un travail en profondeur qui se ressent au fil des pages.

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Age of vice

New Delhi, au beau milieu de la nuit. 5 personnes dormant à même le sol (dont une femme enceinte) sont fauchées par une Mercedes roulant à vive allure. Au volant, non pas le riche propriétaire du véhicule, mais un domestique, en état de choc, incapable d'expliquer les faits.

L'histoire sombre de ce roman met en scène trois personnages : Sunny, héritier au charisme fou vivant dans l'ombre de son père, Neda, jeune journaliste perdue entre son devoir et ses désirs, et Ajay, domestique dévoué, vendu enfant par sa famille.

Leurs destinées se croisent, faites d'alliances ou de trahisons, entre les bas-fonds indiens et les villas luxueuses dans lesquelles le champagne coule à flot et la coke embrume les esprits.



Étonnant, violent, brûlant, étrange, captivant, un peu fou, les adjectifs ne manquent pas pour décrire les émotions ressenties à la lecture de ce roman fleuve, à la structure originale, faite d'allers-retours constants, aux personnages flamboyants, au rythme effréné.



Ce texte permet une véritable plongée dans la civilisation indienne. En ce sens, il est très réussi : couleurs chatoyantes, géographie démesurée, climat rude et incroyablement changeant, vie tumultueuse, castes, inégalités sociales, mafia... Au-delà de la fiction, j'ai l'impression d'avoir voyagé aux côtés de l'auteure. Beaucoup de notes en bas de pages pour parfaire le côté « touristique » (envie d'un petit resto indien d'ailleurs) .



On sent chez cette dernière un plaisir immense d'écriture (et un grand talent) jusqu'à en être un peu bavarde. Certains dialogues interminables ont bien failli avoir raison de ma persévérance. Oui, persévérance, il en faut pour border cette lecture exigeante non pas par sa langue, mais par le foisonnement d'images, de lieux, de faits, traités avec la même intensité, un texte qui part dans tous les sens, mais qui retombent habilement sur ses pieds.



Un récit énergique, un peu dingue, comme si lui-même était sous substance. Qui ne laisse pas indifférent, c'est sûr. Qui donnera des avis très tranchés, sûrement.



Je le conseille ? Un grand oui !

L'ai-je aimé ? Un petit non...

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Un mauvais garçon

Ce récit tient à la fois de la confession et du documentaire sur la vie en Inde, loin des clichés et des sentiers battus..

La jeune narratrice se souvient de scènes de son enfance - et de son milieu social conformiste, avant la fatale rencontre avec un Pygmalion mortifère. Dès le début on sait le destin de ce « mauvais garçon », mais, comme la narratrice, on découvre sa vraie nature au fil du temps. Les rapides vignettes de la vie antérieure surgissent sous la forme de brefs souvenirs : entre eux, des silences laissent à l’auteur, comme au lecteur, de petites plages de réflexion.

Elle confesse son ingénuité, le rejet d’une vie programmée, pour relater ensuite sa descente dans les bas-fonds. D’abord les braises, puis un feu continu et dévorant. Elle adopte à la fois un ton intime (je) et un ton extérieur (elle), qui ne désavoue ni ne juge.

« Comment en un plomb vil l’or pur s’est-il fondu ? ».

Une curiosité inattendue l’attire vers un homme laid qui se trouve à l’aise dans tous les milieux. Avec lui, elle découvre les facettes inconnues d’une Inde multiforme, les turpitudes et les trafics, et sa propre déchéance.

Quant à son partenaire, elle voit enfin ses différents visages.

Derrière cette aventure personnelle, la tentation commune à plusieurs filles de son âge d’échapper à des milieux artificiels et contraignants. Malaise d’une génération, et aveuglement social.

En arrière plan, Delhi, et une Inde moins connue, la vie intense et violente, des bruits et des odeurs, le décor poétique et délétère d’un univers morbide et trompeur.

On ne quitte pas ce livre, séduit par l’aventure et la violence des émotions brouillonnes que transmet une écriture très maîtrisée.

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Un mauvais garçon

Je suis interrogative à la fin de cette lecture. D'ailleurs, ai-je bien atteint la fin ? Tout devient tellement confus que je finis par ne plus savoir où est l'héroïne ni où elle en est. Il faut dire que le parti pris de flash backs désordonnés ajoute à cette confusion, passé, présent, futur, histoires parallèles, certes bien des auteurs font ce choix consistant à entremêler les époques pour plus de suspens ou de profondeur ou de je ne sais quoi, mais là c'est trop ….

On finit par se lasser, d'autant plus qu'on a affaire à une héroïne qui n'attire pas franchement l'empathie. OK elle a perdu sa mère. OK elle a eu un père absent. OK elle rencontre un type plutôt moche mais riche, plutôt désoeuvré mais qui va lui apprendre la transgression, lui faire fumer des joints et sniffer de la coke, et les 32 ou 33 positions du Kama Sutra ne sont rien à coté de leurs enlacements torrides. A part çà, quand le type se saoûle, casse la vaisselle et cogne dans les murs.... on a envie de crier Arrêtez les dégâts ! Car à aucun moment on ne voit où l'auteur veut en venir.

Je serai franche : si j'ai tenu jusqu'au bout, c'est pour Delhi. Voici longtemps que je n'y suis pas retournée, dans cette ville démesurée, polluée, abîmée, oppressante et écrasante et en lisant ce livre j'ai compris combien Delhi me manquait. Je me suis revue dans le Lodi Garden enchanteur, j'ai à nouveau arpenté, éblouie et secouée, les ruelles de Chandni Chowk et les échoppes de Pahar Ganj, et je me suis laissée porter par l'incroyable émotion qui m'avait saisie devant la tombe d'Humayun et que j'ai retrouvée entre les lignes, avec force et nostalgie.

Alors si ce livre a eu sur moi un seul effet positif, c'est bien de me donner envie de retourner à Delhi.

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