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Citations de Don Winslow (817)


À l'origine, l'opération Condor était destinée à extirper le cancer sinaloan du Mexique, au lieu de quoi elle l'a disséminé dans le corps tout entier. Il faut reconnaître ce mérite aux Sinaloans : leur réaction à leur petite diaspora a été du pur génie. (...) ils se sont rendus compte que leur véritable produit n'était pas la dope, mais la frontière de trois mille kilomètres qu'ils partagent avec les États-Unis et leur capacité à y faire passer leur contrebande. (...). Un produit susceptible de valoir quelques cents, deux centimètres de leur côté de cette ligne, vaut des milliers de dollars quatre centimètres plus loin, du côté opposé.
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— Apprendre à vivre avec ses déceptions, C'est apprendre en partie à devenir un homme.

(Points policier, p.43)
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Tu crois vraiment que quelqu'un prend au sérieux cette prétendue guerre contre la drogue ? [...] Les gens sérieux ne peuvent pas se permettre de prendre ça au sérieux. Surtout pas après 2008. Après le krach, alors que la seule source de liquidités était l'argent de la drogue. S'ils nous avaient obligés à mettre la clé sous la porte, l'économie aurait définitivement plongé.
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Jack et Bentley se haïssent.
Il y a même des blagues là-dessus. Genre : si Jack était en train de flamber, tu crois que Bentley ne lui pisserait pas dessus pour éteindre le feu ? Si Jack flambait, Bentley avalerait de l'essence avant de lui pisser dessus.
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Elena sait que l'amour vous rend fort
Et que l'amour vous rend faible
L'amour vous rend vulnérable.
Donc si vous avez des ennemis
Prenez-leur ce qu'il aiment.
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Tous les taudis du tiers monde sont les mêmes, songe-t-il. Partout la même boue ou la même poussière, tout dépend du climat et de la saison, les mêmes odeurs de charbon de bois et d'égouts à l'air libre, le même spectacle monotone et désespérant d'enfants mal nourris, aux ventres distendus et aux yeux trop grands.
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Au Salvador, les gens disparaissent tout le temps.
Parfois au rythme d'une centaine par semaine. Enlevés par les brigades de la mort, et puis plus rien, ils ne sont plus là. Et si quelqu'un pose trop de questions, il disparaît à son tour.
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Ces abrutis pour qui la réponse consiste à armer tout le monde, afin que les gens puissent, par exemple, canarder dans une salle de spectacle, n'ont jamais eu d'arme pointée sur eux et ils chieraient dans leur froc si ça leur arrivait.

Ils évoquent le 2e amendement et les droits individuels, mais en réalité, c'est une question de fric. Les fabricants d'armes, qui financent majoritairement la NRA, veulent vendre leur production, et s'en foutre plein les poches.

Voilà tout.
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Triste vérité de l'existence...
Les gens intelligents deviennent parfois stupides, mais les gens stupides ne deviennent jamais intelligents.
Jamais.
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Le ventre est plat et ferme, les jambes musclées et fuselées. On ne l'imagine pas dans quinze ans avec des hanches larges et un gros cul, dus aux patates et aux spaghettis à la sauce bolognaise.
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(...) il n'existe qu'une seule rédemption quand on a eu un mauvais père  : être un bon père. 
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Apprendre à vivre avec ses déceptions, c'est apprendre en partie à devenir un homme.
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Si vous demandez à un Américain lambda quelle est la guerre la plus longue menée par son pays, il répondra probablement le Vietnam, avant de se reprendre aussitôt pour citer l'Afghanistan, mais la bonne réponse est : la guerre contre la drogue.
Cinquante ans déjà, et ça continue.
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Et puis merde. On travaille, on meurt, et quelque part entre les deux, on essaye d’avoir une vie.
Mais surtout, on travaille.
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C'est comme quand tu grattes une allumette, tu ne penses pas qu'elle va faire des dégâts, puis le vent se lève et la flamme se transforme en un incendie qui détruit tout ce que tu aimes.
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Ne jamais faire crédit aux écrivains. Ils s'imaginent qu'ils peuvent se permettre de s'écrire une autre fin.
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On lui a fourré un gant de toilette dans la bouche, il a les yeux exorbités. Inutile d'être Sherlock Holmes pour comprendre qu'ils lui ont tranché les mains et l'ont laissé se vider de son sang.
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État de Baja California - Mexique - 1997

Le bébé est mort dans les bras de sa mère. À la manière dont gisent les deux cadavres - elle dessus, le bébé sous elle -, Art Keller comprend qu'elle a tenté de protéger son enfant en lui faisant un rempart de son corps. Elle devait pourtant savoir, songe-t-il, que la douceur de sa chair ne pourrait arrêter les balles - pas à cette distance, pas des rafales d'armes automatiques -, mais elle a dû agir d'instinct. Une mère s'interpose de tout son être entre son enfant et le danger. (...). Croyait-elle vraiment pouvoir le sauver? Peut-être pas, se dit Art. Peut-être avait-elle simplement cherché à épargner au bébé les éclairs de mort jaillissant du canon de l'arme. Peut-être voulait-elle lui offrir le réconfort de son sein comme dernière sensation en ce bas monde. En le nichant dans les tendres plis de l'amour.

(Prologue)
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Les pavots brûlent.
Des fleurs rouges, des flammes rouges.
Art Keller se dit qu'il n'y a qu'en enfer que les fleurs éclosent de flammes.
(...)
Hieronymus Bosch en plein ouvrage sur la guerre contre la drogue.
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Avec tout ce qu'il a vu, Malone n'est pas un grand admirateur de Dieu, et il devine que c'est réciproque. il y a un tas de questions qu'il aimerait Lui poser, en supposant qu'il puisse L'interroger un jour, nul doute que Dieu refuserait de parler, Il prendrait un avocat et laisserait Son fils porter le chapeau.
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