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Critiques de Edgar Rice Burroughs (148)
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John Carter : Les conquérants de Mars

Ma lecture des Conquérants de Mars remonte aux années 70.

C'est mon père qui m'avait fait rentrer dans cette science-fiction, et a su me la faire apprécier.

Ce récit d'aventures, judicieusement placé après la guerre de sécession, m'avait captivé dans ce monde imaginaire d'une planète fantasmée par tant d'écrivains.

Je me suis arrêté aux deuxième John Carter, mais je conserve précieusement les volume de poche Édition spéciale aux couvertures illustrées sur fond blanc.

Je reprendrai, sans nul doute, ce voyage cataleptique vers Mars en compagnie de John Carter.

Je n'ai pas vu l'adaptation filmée, qui a tiré John Carter d'un oubli relatif.
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Tarzan, tome 10 : Tarzan et les hommes four..

Tarzan fait partie de ces personnages dont la notoriété a dépassé le cadre même de l’œuvre dont ils sont issus. B.D, films, dessins animés, l’Homme-Singe a fait l’objet de multiples interprétations, pas toujours fidèles et parfois même très éloignées du matériau d’origine, tant et si bien que la plupart des gens en ont une image faussée. Il est donc parfois bon de revenir aux sources. Si « Tarzan et les hommes fourmis » n’est pas le premier roman mettant en scène Tarzan, c’est le premier que je lis. J’avais déjà lu des B.D de Russ Manning qui sont très fidèles aux romans d’Egar Rice Burroughs, je n’ai donc pas redécouvert le personnage mais cela m’a conforté dans l’idée que mises à part certaines adaptations B.D la plupart des œuvres mettant en scène Tarzan sont très éloignées des récits de Burroughs.



Il est finalement bien dommage que la plupart des films et dessins animés se soient tant éloignés du Tarzan originel car c’est un personnage qui dénote de la part de son créateur une vision intéressante et singulière, et ce d’autant plus en regard de l’époque à laquelle l’Homme-Singe est né. En effet, pour Burroughs, l’Homme parfait n’est finalement pas l’Homme occidental très éloigné de la Nature, l’Homme parfait serait plutôt une synthèse entre cet Homme civilisé et l’Homme sauvage. Ce qui fait de Tarzan un surhomme c’est qu’il mélange ces deux aspects, il n’a pas renoncé à un certain côté primitif, il accepte pleinement l’idée qu’il fait partie de la Nature, qu’il en est un des maillons au même titre que le lion.



Le roman en lui-même est plaisant, c’est un récit d’aventures aux nombreuses péripéties, toutes plus improbables que les autres. Bien sûr il y a évidemment un côté désuet tant dans les aventures vécues par le héros que par certaines considérations sur les relations hommes-femmes. Sur ce dernier point, certaines s’en offusqueraient sans doute, je préfère m’en amuser.



J’ai passé un agréable moment avec Tarzan, ses aventures sont trépidantes, on ne s’ennuie jamais et on sourit souvent (que ce soit voulu ou pas par l’auteur). Ceci dit, concernant les personnages créés par Edgar Rice Burroughs, je préfère tout de même largement John Carter à Tarzan.

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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

Les éditions Omnibus ont ça de bon : elles proposent des récits fondateurs collectés en de volumineux tomes et dont le papier bible qui sert de support à l’histoire permet un prix raisonnable. Le premier opus du cycle de Mars du fameux Edgar Rice Burroughs, auteur des aventures de Tarzan, du cycle de Pellucidar et du cycle de Vénus, comprend ainsi La Princesse de Mars, Les Dieux de Mars, Le Guerrier de Mars, Thuvia, vierge de Mars et Échecs sur Mars. Environ 1000 pages pour jeter, avec plaisir, les bases de la science-fiction du XXe siècle !



Dans La Princesse de Mars, nous attaquons le cycle de Mars par le récit de John Carter, ancien officier sudiste lors de la Guerre de Sécession qui tenta de s’installer sur des terrains miniers trop proches de tribus indiennes hostiles. Que c’est compliqué dès le départ d’entrer dans ce récit, car non seulement l’auteur se place en narrateur comme s’il faisait lui-même partie de la famille Carter puisqu’il narre les aventures de son oncle John/Jack, mais surtout il utilise de temps en temps le futur pour dévoiler ce qui va se dérouler vingt pages plus loin, ce dont je ne suis pas friand. Toutefois, l’action aidant (les batailles se multiplient, au fur et à mesure de plus en plus vastes et dévastatrices), l’immersion s’accélère au fil des chapitres.

En effet, nous suivons tout simplement la continuelle fuite en avant de John Carter, fougueux aventurier se retrouvant par hasard sur la planète Mars, rougeoyante terre en proie à la décrépitude et abritant quantité de peuplades largement barbares. Grave constat, mais imaginaire plus que productif ! Edgar Rice Burroughs se place, certes, dans la mouvance scientifique de son époque, où l’idée d’une Mars, cousine de la Terre, serait parsemée de technologies extraterrestres, fait son chemin, mais il se raconte aussi beaucoup lui-même dans le personnage de ce jeune homme qui rêve d’aventures, de cascades, de grands amours. Car, en fait, La Princesse de Mars est une bonne histoire d’amour placée sur une planète mystérieuse à découvrir et se terminant, au choix, soit sous la forme d’un cliffhanger intenable, soit en émettant l’hypothèse que tout cela n’était qu’un rêve. Difficile d’en dire tellement davantage sans dévoiler la quasi-totalité de l’histoire, difficile aussi de dévoiler le contenu des quatre romans, puisque ce sont des suites au premier opus, seuls les tomes 2 et 3 poursuivant l’histoire de John Carter, puisque le véritable personnage à développer est Barsoom, Mars elle-même. En cela, c’est vraiment le début des planet opera que nous propose cette Princesse de Mars.



Ces intégrales Omnibus sont vraiment très pratiques pour rééditer des œuvres fondatrices groupées de manière cohérente, mais sur une telle œuvre, il est parfois nécessaire de faire des pauses entre les différents romans pour pouvoir lire autre chose et mieux apprécier un tel univers approfondi.



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Tarzan - Intégrale Russ Manning 01 : 1967-1969

Encore un Tarzan qui virevolte de liane en liane en slip léopard !

Oui mais pas n'importe lequel

Celui-ci est dessiné, encré et scénarisé par Russ Manning.

Un Tarzan musclé , fort comme un lion,

agile comme un singe,

qui vole au secours de sa bien aimée Jane qui se fait enlever...

Lord Grestoke alias Tarzan ne recule devant aucun danger

même celui de pénétrer dans la cité perdue

où vivent des monstres préhistoriques

et des hommes caïmans, fourmis, volants et j'en passe...

Dans ce premier volume de l'intégrale des strips parus

dans les années 60-70

Russ Manning s'est imprégné du créateur Edgar Rice Burrough

et rend trait pour trait l'ambiance fantastique de l'auteur .

L'aventure et le dépaysement sont assurés.

Le décor stylisé de la jungle est à couper le souffle.

Les grosses bébêtes surréalistes impressionnantes.

Et Tarzan l' homme-singe un super héros pas si sauvage.

Je suis rentré dans l'histoire, dans la peau du mi-lord

et ai eu un mal fou à m'en décrocher.

Ce Tarzan là, je peux vous l'assurer n'est pas la honte de la jungle.

Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions Graph Zeppelin

pour cette fantastique redécouverte.

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Tarzan - Intégrale Russ Manning 01 : 1967-1969

Certains personnages ont eu un si fort impact qu’ils ont fini par dépasser l’œuvre dont ils sont issus pour vivre leur propre vie. Tarzan est incontestablement de ceux-là. Tant et si bien que l’œuvre d’origine a largement été trahie et que le personnage créé par Edgar Rice Burroughs a fini par devenir, dans l’imaginaire collectif, une caricature. Le 1er volet de l’intégrale de l’adaptation B.D de Russ Manning vient rétablir la vérité du personnage de fort belle façon.



Contrairement aux adaptations cinéma qui ont pris un peu trop de libertés par rapport au matériau d’origine, Russ Manning s’est toujours attaché à respecter l’œuvre de Burroughs et à en rester très proche. Du coup, pour moi qui n’ai pas encore lu les récits de Burroughs, ce fut une découverte. Pour moi Tarzan c’était Johnny Weissmuller qui sautait de liane en liane en criant, un homme sauvage sachant à peine parler (« moi Tarzan, toi Jane ») toujours accompagné d’un chimpanzé. En fait, le personnage créé par Burroughs est un peu plus complexe que ça et beaucoup plus intéressant. Le Tarzan de Burrougs, et qu’on retrouve ici dans l’adaptation de Manning, est un homme partagé entre deux mondes. Il est Lord Greystoke, homme éduqué et instruit, mais ayant été élevé par des Hommes-Singes (une espèce aux allures de chaînon manquant) il y a aussi une part de bestialité en lui.



Les histoires mises en image par Manning sont tout simplement délicieuses. Des dinosaures, des Hommes minuscules, des créatures mi humaines mi animales aux allures de dieux égyptiens… les aventures vécues par le héros sont peuplées d’un formidable bestiaire, sont variées et menées tambour battant à un rythme haletant. Dynamisme sans doute dû à la parution en feuilleton, pas de temps à perdre en bla-bla, Manning n’avait chaque jour que quelques cases pour accrocher le lecteur. Ce qu’il parvient à faire sans peine grâce à des péripéties addictives et à un dessin superbe. Que ce soient les histoires en noir et blanc ou les pages en couleurs, Manning excelle dans la représentation de la jungle et des animaux.



Je remercie Babelio et les éditions Graph Zeppelin pour ce merveilleux moment de lecture, enthousiasmant et dépaysant. Ces aventures dessinées m’ont donné envie de revenir à la base et de découvrir les récits de Burroughs ayant Tarzan pour héros, ce qui tombe bien vu que j’en ai quelques-uns dans ma PAL.



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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

Le cycle de Mars, c'est près de 1000 pages de plaisir !



Dans les 5 récits feuilletonnants qui composent le premier volume de cette intégrale, les péripéties s'enchaînent à un rythme trépidant, sans temps mort, le tout servi par une écriture, fluide, simple et très agréable.

Paradoxalement, les récits sont à la fois désuets, possédant un charme naïf délicieux, et à la fois très modernes (on a peine à croire que ces histoires ont été écrites il y a un siècle). L'univers créé par Burroughs a clairement inspiré tout un pan de la sf (et même au delà, on est parfois proche d'un univers fantasy), que ce soit en littérature ou au cinéma.



Les aventures qui composent le cycle reposent toujours un peu sur le même ressort narratif : une princesse est prisonnière d'êtres perfides, le héros vole à sa rescousse et va affronter mille dangers pour sauver sa belle en détresse. Cette mécanique répétée participe au côté suranné de l’œuvre. Mais qu'importe ce que certains verront comme une facilité, cela fonctionne complètement et le lecteur est embarqué et enchanté à chaque nouvelle aventure.

La réussite de cette saga repose avant tout sur l'imagination de l'auteur. Burroughs créé un monde foisonnant et fascinant, peuplé d'un bestiaire varié. Il excelle également dans les scènes d'action qui s'enchaînent à un rythme échevelé. Quelle générosité ! Le lecteur est transporté, émerveillé, vibre en suivant les aventures des nobles héros créés par Burroughs.



Comme dans toute saga, certains récits sont meilleurs que d'autres. Pour autant, même les histoires les moins bonnes du recueil restent plaisantes. Ainsi "le guerrier de Mars", le récit le moins enthousiasmant du volume, ronronne un peu et est parfois un peu longuet. Mais, suivant le génialissime "les dieux de Mars", il ne pouvait paraître qu'un peu fade en comparaison. En effet, "les dieux de Mars" est un des sommets de ce premier tome de l'intégrale. "Les dieux de Mars" embarque littéralement le lecteur dans un véritable roller coaster addictif, mené pied au plancher, où les péripéties s'enchaînent à une allure endiablée, où l'intrigue se renouvèle constamment, jusqu'à un cliffhanger final au suspense tout simplement insoutenable.



Le dernier récit "échecs sur Mars" est lui aussi un petit bijou de divertissement, original et palpitant. Sitôt fini, il donne envie de poursuivre l'aventure martienne (ou devrais-je dire barsoomienne !). Ça tombe bien, le deuxième volume de l'intégrale du cycle de Mars attend dans ma PAL.

Chouette, encore 1000 pages de bonheur à venir !
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Le cycle de Mars, tome 2 : Les dieux de Mars

La dernière fois que j’avais rencontré John Carter, l’intrépide combattant de Mars, il se morfondait dans son Arizona natal, pensant à sa princesse aimée, « la Princesse de Mars ». Il était allé sur Mars, il a combattu, il a vaincu et il est revenu sur Terre. Dix ans qu’il est revenu, dix longues années à se demander si sa princesse est encore vivante, si la vie même sur Mars a été sauvé par sa légendaire et dernière action.



Comment ?



Tu ne te souviens plus de cette épisode, de cette grande aventure de John ?



Cette longue attente pour le lecteur que je suis ne fut pas très longue – au final. Juste quelques pages, et par je-ne-sais quel miracle ou quel enchantement, John Carter, l’intrépide combattant, se retrouve de nouveau sur la planète rouge. A la recherche de sa bien-aimée, à la recherche de ses amis et de son peuple d’adoption qui l’avait élu « Prince de … ».



Et il ne faut guère plus de pages pour voir que John Carter est encore bien mal barré. Il doit affronter de nouveaux monstres, de nouveaux êtres qu’il ignorait, lors de sa précédente excursion martienne.



Et non mécontent d’affronter de face quelques gros bras verts ou orange, John Carter s’en prend aux Dieux, et notamment à cette déesse si terrifiante que rien de la regarder en face tu ne survivras pas. Mais John Carter n’a pas peur, il doit sauver sa planète d’adoption, libérer sa princesse chérie et affranchir ses amis de toutes les croyances débiles que des millénaires ont instaurés. Je te l’ai déjà dit dans le premier volume : Mars, c’est comme la Terre en plus loin. Et sur Mars, le fanatisme religieux, les sectes et autres croyances font leurs lois dans les esprits des petites âmes, du commun des mortels.



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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

Edgar Rice Burroughs, le grand écrivain d'aventure populaire, créateur de Tarzan, du monde souterrain de Pellucidar et du cycle de Vénus, nous assure dans une préface maline, et nous pouvons le croire sur parole, qu' il a personnellement connu le capitaine Carter.

Il va entamer, alors, le récit du destin fabuleux de ce personnage hors-norme, inventer, du même coup, un genre de science- fiction, le "planet-opéra" et contribuer à ouvrir une voie future pour "l'héroïc-fantasy".

Ce livre est un bel objet, mais il est surtout une riche idée, celle de rassembler les différents tomes du "cycle de Mars" dont les éditions passées se sont, trop souvent, interrompues dès les premiers tomes.

Je remercie "Omnibus", dont les choix de textes judicieux sont toujours enchâssés dans des volumes soignés - mon préféré étant incontestablement "le livre des phares qui est un petit joyau - et "Babelio" pour cet envoi qui comble un vrai amateur des aventures de Tarzan, de David Innes et de Jack Carter.

L'auteur raconte avoir connu à l'aube de sa vie, le capitaine Jack Carter, grand homme de caractère fort et loyal. Il devient, au fil des années le dernier dépositaire des secrets de ce destin fabuleux qui projeta un hommes des plaines de Virginie jusqu'aux mers asséchées de la planète Mars.

Il se voit confier le premier manuscrit rédigé par Carter et voit, stupéfait, celui-ci revenir d'entre les morts et s'extirper de son drôle de mausolée dont la porte massive en or ne s'ouvre que de l'intérieur.

Dans le prologue du dernier épisode du recueil , l'auteur voit même surgir à ses côté Carter, paré d'une éternelle jeunesse et de son accoutrement étrange de monarque "barsoomien".

Il lui conte alors un nouveau conte étrange.

Ce recueil regroupe les cinq premières aventures du "cycle de Mars" qui en compte dix et une onzième, ajout posthume d'un volume composé de deux nouvelles inédites.

Les trois premiers tomes du recueil font le récit des aventures de Carter du moment où il se réveille sur "Barsoom", où capturé par Tar Tahars il devient son ami jusqu'au moment où il devient, lors d'un jugement et par un retournement de situation inattendu, Jeddak des Jeddaks, puissant parmi les puissants seigneurs de guerre de la planète Mars, planète agonisante.

Les deux suivants racontent les aventures de Carthoris d'Hélium, le fils que Carter a eu avec la magnifique princesse Dejah Thoris et les mésaventures de sa fille Tara d'Hélium, projeté avec son aéronef par une tempête dans un monde où elle sera l'enjeu d'une terrible partie de "Jetan", sorte de jeu d'échecs martiens...

Écrit dans un style efficace et rapide qui ne laisse aucune place à l'ennui, cet ouvrage est un classique de la science-fiction américaine, une œuvre foisonnante pleine d'aventures palpitantes, de personnages et de créatures étranges, de fureur, de guerre, d'héroïsme et d'amour.

Au final c'est un ouvrage incontournable de science-fiction.

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Le cycle de Mars, tome 1 : La princesse de ..

De la pure fanatasy plaisante et amusante à lire en suivant les aventures du héros "increvable" John Carter qui part de l'Arizona pour se retrouver sur la planète Mars de façon imaginaire. Mars y est décrite comme à l'époque des années 1900 par Camille Flammarion et Percival Lowell où les canaux strient la surface. Canaux dans le roman servant de grands axes de communications. De l'action, des batailles sanglantes, des êtres et animaux fantastiques, une extra terrestre magnifiquement bien roulée et une histoire d'amour timide et prude, bien qu'ayant engendrée un petit être crois de 2 genres vivants, permettant de lire une suite.
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Caspak, monde oublié, tome 1

Ce livre rassemble deux aventures du monde de Caspak, c'est un récit d'aventure où l'on sent bien l'influence de Jules Verne, “20000 lieues sous les mers”, “Voyage au centre de la terre” et d'Arthur Conan Doyle avec “Le monde perdu”. Edgar Rice Burroughs, avec une écriture un peu plus moderne et assez simple, des personnages plus glamour, plus sexy, nous sert là une aventure palpitante, pleine d'action, de mouvement, d'angoisse, avec une petite histoire d'amour dans chacun des deux récits. le premier raconte les aventures de Bowen Tyler avant son arrivée sur cette île, à bord d'un sous-marin, puis dans ce monde étrange. Dans le second on suit Tom Billings, parti à la recherche du premier. Ce monde perdu serait une île hérissée de falaises, inaccessible, au climat doux, située au dessous du 14e parallèle sud, peuplé d'êtres préhistoriques et où l'évolution semble avoir subit quelques dérapages. Ce roman est écrit en 1918, et paru dans des “Pulp” magazines. On sent bien que le but du récit est de tenir en haleine le lecteur, et cela fonctionne parfaitement, l'objectif est atteint, ce n'est sans doute pas pour rien qu'Edgar Rice Burroughs est encore régulièrement adapté pour le cinéma un siècle après, c'est de l'Aventure avec un grand A, et tant pis pour la rigueur scientifique, pour la finesse des sentiments, et vive les héros testostéronés et les sentiments chevaleresques, tout ce qui a fait la gloire du Hollywood de la grande époque, parce que, si Edgar Rice Burroughs n'a peut-être pas marqué la grande littérature, il a fortement influencé le cinéma, c'est évident.

Paradoxalement, ce roman n'a pas trop vieilli, je ne dis pas qu'il aurait pu être écrit aujourd'hui, mais avec son style efficace et sans fioritures, et avec ce rythme effréné et cette overdose d'action qui nous empêche de relever la tête trop souvent, on en oublie les petits détails datés : les allemands sont de beaux salauds, les relations amoureuses restent très puritaines et la pudeur corporelle est omniprésente.

j'ai pris beaucoup de plaisir à vivre ces aventures auprès de Bowen et de Tom, et je n'hésiterai pas à me plonger une nouvelle fois dans l'oeuvre de cet auteur si connu et pourtant assez peu lu.

P.S. Ces deux romans ont été adapté au cinéma par Kevin Connor en 1975 et 1977, je n'ai vu que la bande annonce et cela ne me donne pas l'impression que ça soit des chefs d'œuvres.
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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

Plus célèbre pour avoir créé le personnage de Tarzan, noble devenu singe, que pour avoir donné le jour à John Carter, Terrien devenu martien, Edgar Rice Burroughs est pourtant reconnu comme l’un des précurseurs de la SF grâce aux aventures de ce dernier. Il imagine dès 1911 les fondamentaux du genre planet opera mâtiné d’une pincée d’heroic fantasy en publiant La princesse de Mars, premier roman du Cycle de Mars, dont la rédaction se poursuivra jusqu’en 1964 aux États-Unis.

Rééditée chez Omnibus, l’intégrale du cycle de John Carter rassemble dix romans en deux tomes, dont le premier comporte les cinq premières aventures initialement publiées entre 1912 et 1922 : La Princesse de Mars ; Le Dieux de Mars ; Le Guerrier de Mars ; Thuvia, vierge de Mars et Échecs sur Mars. L’intrépide et bouillonnant John Carter apparaît dans les trois premiers romans.

De l’eau ayant coulé sous les ponts des canaux de Mars, depuis longtemps asséchés, ces romans sont-ils encore lisibles aujourd’hui, près d’un siècle après leur publication ? (seriez-vous en droit d’objecter). Il semblerait bien que oui ! (pourrai-je alors vous rétorquer, en vous invitant à poursuivre votre lecture).



Les aventures martiennes de John Carter n’offrent aucun répit. Sur Barsoom (c’est ainsi que les martiens nomment leur planète) ça court et ça ferraille dans tous les coins, il y a comme un parfum de cape et d’épée, d’épopée flamboyante, où les bagarres, les complots ourdis en coulisse, les amitiés viriles et les passions amoureuses surgissent au détour de chaque chapitre, où le héros, invincible, projeté dans un univers qui n’est pas le sien, surmonte avec courage et détermination tous les dangers jusqu’à parvenir à imposer sa supériorité et son leadership. Les natifs de Mars (qui sont tantôt verts, rouges, jaunes ou noirs, qui sont ovipares, possèdent des membres multiples et des yeux pédonculés, sauf, heureusement pour Carter, les martiens et les martiennes rouges qui sont parfaitement humanoïdes et dont les princesses sont d’une beauté à hurler) jouent le rôle du bon ou du mauvais sauvage, terme qui peut englober pour un ressortissant sudiste du XIXe siècle comme John Carter tout ce qui est extérieur à la civilisation américaine.



A partir de là, reconnaissons que le scénario ne s’encombre pas d’une thématique spécifiquement SF et encore moins hard science. On pourrait facilement transposer John Carter et les extraterrestres belliqueux de Barsoom en gentilhomme du XVIIe siècle confronté aux pirates des Caraïbes sillonnant les mers en quête d’hégémonie, ou en cowboy du far west perdu au milieu des indiens des plaines passant leur temps à s’exterminer dans des guerres fratricides. De ce point de vue, voilà une SF pauvre en contenu scientifique, qui a sans doute bien vieilli, mais qui résiste néanmoins aux assauts du temps grâce à son côté « vintage » délicieusement suranné. Je retiendrai trois thèmes pour illustrer cette absence de modernité, qui détermine paradoxalement l’intérêt du récit : la technologie, les critères de valeur associés au héros, la place faite aux femmes.



1. Trop de technologie tue la technologie. Les martiens disposent d’un armement futuriste, ce qui correspond, aux yeux de Rice Burroughs, au « fusil ». Le fusil martien est fabriqué à partir d’un métal inconnu et d’un bois d’arbre inconnu, il envoie des « projectiles ». Bois, métal et projectiles : un explorateur du XIXe siècle ne sera donc pas dépaysé par ce type d’arme. Pour faire plus moderne, les balles sont en radium (découvert en 1898). Amateurs de lasers et autres rayons de la mort, passez votre chemin ! On ne trouvera pas non plus de vaisseau d’exploration interplanétaire (encore moins intergalactique, l’existence des galaxies étant avérée depuis les années 20). Le phénomène – bien pratique – qui véhicule John Carter entre la Terre et Mars (par un dédoublement de son corps) reste de nature inconnue. Mais les martiens ne sont pour autant pas des manchots, ils savent tout sur les Terriens pour les avoir observés à distance depuis leur planète, on ne sait trop comment.



2. Que la Force soit avec lui. John Carter dispose d’atouts qui font sourire aujourd’hui. Il gagne l’admiration et l’estime des martiens verts par la force de ses poings et par sa brutalité (il n’hésite pas une seconde à tuer ses adversaires en combat singulier). Grâce à la faible gravité, qui le métamorphose en une sorte de super-héros, il peut d’un seul bond parcourir des distances impressionnantes, atteindre le sommet des édifices et franchir les fenêtres ouvertes haut placées. Les martiens sont télépathes, mais ce don, par chance, ne fonctionne pas avec lui (il n’est cependant pas détecté lorsqu’il doit se faire passer pour un martien). D’un tempérament bagarreur, notre héros fonce dans le tas plus souvent qu’à son tour et parvient généralement à ses fins par des démonstrations de force qui imposent le respect aux autochtones, il néglige la ruse et la réflexion, la méconnaissance des us et coutumes martiens le conduisant à beaucoup d’impairs, il est inutile de perdre son temps en vaine diplomatie.



3. Sois belle et tais-toi. La princesse Dejah Thoris, la promise de John Carter, est d’une beauté renversante. Cependant, elle n’a que peu de conversation et peu de pouvoir de décision. Elle n’est qu’un objet de désir ou un enjeu de pouvoir, qu’il faut soit capturer (pour obtenir une rançon, pour assouvir ses fantasmes, pour se venger en lui faisant subir un châtiment pire que la mort, etc.) soit défendre et protéger, à l’instar de John Carter qui, pressentant un danger en présence de Dejah Thoris, n’hésite pas à entraver ses mouvements et à l’expédier sous bonne garde dans son royaume d’Hélium pour mieux la protéger. Difficile pour elle dans ces conditions de participer à l’action. Elle ressemble finalement à ces héroïnes des vieux films en noir et blanc : évanescente, muette et battant des cils à la perfection.



Que l’on ne s’y trompe pas, malgré ses cent ans d’âge et sa patine, le Cycle de Mars reste une œuvre majeure de la SF, parfaitement lisible, avant-gardiste pour l’époque, qui fait résonner longtemps après sa lecture le cliquetis des épées barsoomiennes, les grognements des thoats (montures martiennes) et des calots (sorte de chiens de garde) ou les soupirs énamourés des belles créatures à la peau cuivrée, une œuvre dont les idées seront abondamment reprises par les auteurs de science fiction et de fantasy de l’âge d’or.



On notera également l’adaptation au cinéma du premier roman du cycle par les studios Disney en 2012, un bide dont je n’avais jamais entendu parler. Pour les curieux, la bande annonce du film figure désormais sur le site Babelio. Ce blockbuster au scénario indigent et aux effets spéciaux mille fois vus depuis Star Wars fait regretter la poésie des bouts de ficelle du cinéma de Méliès, un contemporain d’Edgar Rice Burroughs.
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Le cycle de Mars, tome 1 : La princesse de ..

Début du cycle de Mars. Place au nouvel héros : John Carter, un homme seul, un chevalier solitaire, un héros des temps modernes. Premier opus : « la Princesse de Mars », 1917.



Mais, j'ai la vague impression que vous ne vous rendez pas encore compte de qui est John Carter et ce que représente cette planète, Mars, qui brille dans le ciel de l’Arizona. Essayez de vous mettre un peu à sa place et vous comprendrez peut-être. Imaginez, vous êtes John Carter, vous chevauchez un cheval dans le désert de l’Arizona, pourchassé par une bande de sauvages, des indiens de je-ne-sais-plus-quelle-tribu, mais de vrais guerriers à la poursuite de votre scalp. Vous atteignez difficilement le canyon, la gorge asséchée, une flèche dans le bras gauche, vous vous hissez tant bien que mal au fond d’une cavité naturelle, et là…



Là… vous vous retrouvez subitement nu dans un territoire rouge de poussière. Vous voyez des géants verts, des petits rouges, des méchants noirs. Comme un claquement de doigts, vous avez atterri sur Mars. Vous m’avez suivi, jusque là ? Une histoire totalement invraisemblable, mais c’est cela la littérature de l’imaginaire, la science-fiction et le space-opéra. John Carter, lui, en héros moderne de 1917, cela ne lui pose aucun problème. Après quelques pas d’adaptation pour s’habituer au changement d’apesanteur, il est là, déjà prêt à sortir son épée, la plus fine lame de l’Ouest et maintenant de Mars, combat tous les méchants qu’ils soient noirs, rouges, verts ou jaunes (non, pas de jaunes, y’a pas de jaunes sur Mars - du moins dans ce premier opus. Plus tard, je compris que comme sur la Terre, il y a aussi des jaunes sur Mars ;).



John Carter n’est pas un super-héros, juste un homme. Un homme pas tout à fait comme les autres. Non, il est juste le meilleur combattant de la planète. Rien ne lui fait peur, il suit, voir subit, des aventures extraordinaires, des rencontres surprenantes, il dégaine son sabre sur tout ce qu’il bouge, et il tombe amoureux de la première princesse qu’il rencontre. Je vous l’ai dit, John Carter n’est qu’un homme sur une planète inconnue, qu’un fougueux cow-boy perdu au milieu des aliens. Là-bas, sur Mars, tout est combat, tout est alliance, tout est traitrise. La guerre perpétuelle, l’appât du gain et des ressources minières, l’esclavage des plus faibles et la maitrise des plus forts. Mars, c’est comme la Terre, mais plus loin.
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Le cycle de Mars, tome 1 : La princesse de ..

Classique du space opera, La princesse de Mars, première des aventures de John Carter, est d'une lecture agréable, voire amusante, le ton n'étant pas dépourvu d'humour. Quand on a dit ça, on a dit à peu près l'essentiel: c'est typiquement un roman de détente, centré sur l'aventure et le caractère intrépide de son héros (qui révèle tout de même un coeur d'artichaut). John Carter ne craint rien ni personne et, s'il n'était pas arrivé sur Mars (de son vrai nom Barsoom), on se demande ce qu'il serait advenu de tous ces Barsoomiens, verts ou rouges, dont les différents peuples passent leur temps à s'entretuer.



Inutile de chercher un quelconque discours scientifique ; ce qui touche à la science relève du flou le plus total, jusqu'à la façon dont John Carter est propulsé sur Barsoom. Mais on s'en fout, après tout. Ce qui compte, c'est que le héros va sauver la princesse (toute nue, mais tout le monde se balade à poil sur Barsoom, c'est une règle), cette pauvre petite chose fragile toujours en détresse, ainsi que la planète. C'est très américain, on retrouve l'esprit de la frontière : il n'y a qu'un gentleman de Virginie (ah ben oui, John Carter, c'est un Sudiste) pour civiliser les peuplades aux moeurs étranges du cosmos. Notons bien, d'ailleurs, que tout Barsoomien ne ressemblant pas à un humain, même s'il est sympathique (ce qui est rare), est considéré comme hideux, tandis que les Barsoomiens rouges, de physique très semblable aux humains, sont beaux. C'est la même chose pour les animaux : l'adorable Woola est considéré comme très moche parce que différent des animaux terrestres domestiques. Ce qui n'empêche pas John Carter de s'attacher aux uns et aux autres (je l'ai dit, il est de nature sentimentale) : simplement, il a des amis laids et des amis au physique agréable.



Nonobstant cette mentalité à l'américaine, on pourra remarquer que cette Barsoom inventée en 1912, avec ses guerres incessantes et ses ressources naturelles qui s'épuisent, rappelle étrangement une planète de notre connaissance... Comme quoi, même un intrépide gentleman de Virginie peut appuyer là où ça fait mal. Mais avec panache et légèreté, ça va de soi.
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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

Vous connaissez certainement Edgar Rice Burroughs. Forcément. Autant de livres, autant de références, qu’au cours de votre petite vie de terrien, vous avez lu quelques aventures de ses héros, ou des substituts visuels à ses écrits. Je me suis embarqué sur une drôle d’aventure, quitter le ranch sans nom pour voir si l’herbe pousse plus verte ailleurs. Et ailleurs, l’herbe n’est pas si verte, elle serait même plutôt rouge. Mais avant de partir au-delà des Rocheuses, je fais un petit aparté sur l’auteur lui-même. Car Edgar Rice Burroughs a révolutionné la littérature. D’abord, par l’intermédiaire de son héros, l’homme au cri perçant de singe, le bien nommé Tarzan. He, oui. Tarzan, avant Weissmuller, c’est E.R. Burroughs son auteur qui a bien du composer une trentaine d’aventures dans la jungle verte. Mais ce n’est pas tout : il a révolutionné la Science-fiction (je sais, un bison qui lit de la SF, c’est déroutant) en inventant le concept de Space-Opéra – rien que ça.



Début du cycle de Mars. Out Tarzan, place au nouvel héros : John Carter, un homme seul, un chevalier solitaire, un héros des temps modernes. Premier opus : « la Princesse de Mars », 1917.



Mais, je crois que vous ne vous rendez pas encore compte de qui est John Carter et ce que représente cette planète, Mars, qui brille dans le ciel de l’Arizona. Essayez de vous mettre un peu à sa place et vous comprendrez peut-être. Imaginez, vous êtes John Carter, vous chevauchez un cheval dans le désert de l’Arizona, pourchassé par une bande de sauvages, des indiens de je-ne-sais-plus-quelle-tribu, mais de vrais guerriers à la poursuite de votre scalp. Vous atteignez difficilement le canyon, la gorge asséchée, une flèche dans le bras gauche, vous vous hissez tant bien que mal au fond d’une cavité naturelle, et là…



Là… vous vous retrouvez subitement nu dans un territoire rouge de poussière. Vous voyez des géants verts, des petits rouges, des méchants noirs. Comme un claquement de doigts, vous avez atterri sur Mars. Vous m’avez suivi, jusque là ? Une histoire totalement invraisemblable, mais c’est cela la littérature de l’imaginaire, la science-fiction et le space-opéra. John Carter, lui, en héros moderne de 1917, cela ne lui pose aucun problème. Après quelques pas d’adaptation pour s’habituer au changement d’apesanteur, il est là, déjà prêt à sortir son épée, la plus fine lame de l’Ouest et maintenant de Mars, combat tous les méchants qu’ils soient noirs, rouges, verts ou jaunes (non, pas de jaunes, y’a pas de jaunes sur Mars).



John Carter n’est pas un surhomme. Il est juste le meilleur combattant de la planète. Rien ne lui fait peur, il suit, voir subit, des aventures extraordinaires, des rencontres surprenantes, il dégaine son sabre sur tout ce qu’il bouge, et il tombe amoureux de la première princesse qu’il rencontre. Je vous l’ai dit, John Carter n’est qu’un homme sur une planète inconnue, qu’un fougueux cow-boy perdu au milieu des aliens. Là-bas, sur Mars, tout est combat, tout est alliance, tout est traitrise. La guerre perpétuelle, l’appât du gain et des ressources minières, l’esclavage des plus faibles et la maitrise des plus forts. Mars, c’est comme la Terre, mais plus loin.



En temps normal, je ne suis pas le plus grand adepte de la science-fiction, exception faite de la Planète des Singes. D’ailleurs des grands Singes Blancs cohabitent avec ces géants verts. Je ne vous ai pas parlé encore du Géant Vert ? Un monstre vert, encore plus effrayant que notre terrien Hulk mangeant du maïs, de plus de 3 mètres de haut, avec des bras aussi longs qu’une limousine XL et aussi nombreux que les tentacules d’un calamar géant. De-là, à dire qu’il a été irradié par un quelconque élément radioactif… Donc, je ne suis pas un spécialiste SF (peut-être SM, mais là est un autre débat), et je remercie les éditions Omnibus, ainsi que Babelio de m’avoir permis de m’évader le temps de 5 histoires sur la planète Mars. Oui, vous avez bien lu, « la Princesse de Mars » n’est que ma première excursion sur cette planète, finalement pas si lointaine. J’y suis allé, j’ai vaincu, j’y reviendrai. Moi, bison sur les traces de John Carter. Car, ses romans sont de formidables péripéties extratemporelles, où chaque page est mouvementée, chaque chapitre bascule notre ex-cow-boy dans du rocambolesque, dans de la romance à l’eau de rose. L’aventure toujours. Toujours à donf comme disent les jeunes nés après 1917. Une équipée sauvage. Et quand, ces 5 aventures composant le cycle de Mars sont réunies sous une belle couverture cartonnée, cela fait un magnifique objet de littérature à exposer dans la lumière d’une bibliothèque, la mienne en l’occurrence.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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John Carter : Les conquérants de Mars

Edgar Rice Burroughs, dans une préface malicieuse dédiée à son fils Jack, raconte comment il a connu, étant encore petit garçon, le capitaine Carter et, de quelle manière il a hérité du manuscrit original, qu'il nous livre avec cet ouvrage.

Le capitaine Carter, devenu un très vieil homme, raconte.

Il nous fait un récit surprenant, mais d'après lui, strictement authentique.

A la fin de la guerre de Sécession, John Carter s'associe avec un autre officier confédéré, James K Powell, pour rechercher de l'or quelque part dans le sud-ouest des États-Unis.

Ils découvrent un filon qui dépasse toutes leurs espérances mais sont poursuivis par les apaches. Powell est tué, le corps hérissé des flèches ennemies, et Carter se réfugie dans une grotte.

Assiégé, il se sent soudain paralysé et, alors que les Apaches fuient un nouveau danger mystérieux, il aperçoit une légère vapeur âcre qui emplit la caverne et qui le fait entrer dans une somnolence inévitable.

A son réveil, il ouvre les yeux sur un étrange et fantastique paysage : la Planète Mars...

Et Edgar Rice Burroughs entame alors, avec ce premier tome le cycle des "Conquérants de Mars".

Plein de rebondissements, ce récit de science-fiction, très classique puisqu'il date de 1912, est passionnant. Il a vieilli, bien sûr, mais il n'a pris que de belles rides.

On lit ce texte comme on regarderait au cinéma une vieille série B et on se laisse emmener avec plaisir dans ces aventures trépidantes.

Et l'on découvre que l'expression "les petits hommes verts de Mars" provient sûrement de l'inconscient de cet ouvrage, mis à part que les petits hommes sont très grands !



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Tarzan - Intégrale Russ Manning 02 : 1969-1971

En cette semaine spéciale « enfants » dans la bande dessinée, j’ai choisi de vous parler de Tarzan… et notamment le Tarzan de Russ Manning… enfin je vais plutôt vous parler de Korak, le fils de Tarzan.



Et oui Tarzan et Jane ont bien eu un fils, et les adeptes de la lecture des livres d’Edgar Rice Burroughs n’en seront pas surpris car le quatrième roman de Tarzan intitulé « le fils de Tarzan » lui est consacré. Et c’est le seul roman de la série dont Tarzan lui-même n’en est pas le héros…



Mais avant cela, Korak alias Jack de son vrai prénom, avait fait quelques apparitions en tant que personnage secondaire.





Le scénario de l'intégrale volume 2 de Tarzan:



On ne peut pas parler de scénario continu dans ce volume mais de plusieurs histoires.

Et dans ces récits dessinés par Russ Manning, Korak tient une place bien importante.



Il intervient souvent, et est même régulièrement le héros de certaines histoires.



Il suit fièrement les traces de son père.



Il est bien plus présent que la célèbre Jane, la femme de Tarzan (d’ailleurs ce volume raconte aussi la singulière rencontre de ces deux amants, pour notre plus grand bonheur).



Ainsi Russ Manning, par son ingéniosité et sa loyauté envers l’oeuvre d’Edgar Rice Burroughs, développe et illustre un lien très fort père-fils. On constate régulièrement toute la confiance que Tarzan accorde à Korak, même lorsque le danger est plus que probant…



Korak fait preuve de courage, de malice, de bravoure et de pertinence à chaque instant, malgré son jeune âge (il est quand même presque adulte dans les récits), mais comme chaque jeune homme, il aspire aussi à la camaraderie, l’amour, l’aventure… qui l’attirent indéniablement dans des guets-apens et des histoires qui le dépasse. Mais il s’en sortira toujours admirablement.



Il fait aussi preuve d’un lien très protecteur en regard de sa mère qui a évidemment l’éternelle image de la femme bijou et fragile.



Bref Korak est bel et bien le digne héritier des gènes extraordinaires du héros de la jungle.





Le dessin de l'intégrale volume 2 de Tarzan :



Le trait de Russ Manning est toujours aussi parfait, à l’image des héros d’Edgard Rice Burroughs !



Les détails foisonnent. Les aplats et les jeux d’ombre et lumière sont des merveilles graphiques, notamment sur les strips en noirs et blancs.



Le réalisme est soigné presque à la perfection, toujours à la façon bien typique comics.



La rigueur est de mise dans le dessin de Russ Manning, aucun défaut ne doit passer.



Ce niveau de contrainte et d’exigence n’a d’égal, bizarrement, que chez certains célèbres Mangakas, mais dans un tout autre style évidemment.



Le Korak imaginé par Russ Manning est évidemment très ressemblant à Tarzan, presque adulte, mais avec des expressions encore parfois juvéniles, avec quelques soupçons de naïveté. C’est subtilement bien dessiné et je reste toujours abasourdi par les différentes émotions que peuvent véhiculer un dessin.



C’est vraiment du grand art poussé dans ce cas à la perfection.





Pour finir, outre le plaisir de lire des histoires merveilleuses de Tarzan et son fils, ce livre est un véritable joyau, tout comme le premier volume déjà paru.



Il est épais, de bonne facture, bien présenté, avec un dos toilé, plutôt vintage, en format à l’italienne. Il est agrémenté d’un superbe prologue nous apprenant beaucoup sur la vie de Russ Manning.



Cette série d’ouvrage, primée d’un trophée Will Eisner, est un « must have » à toute belle bibliothèque.

N’hésitez donc pas une seconde !!




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Tarzan, seigneur de la jungle

On plonge ici dans la magnifique jungle équatoriale du Congo, dans une histoire que tout le monde connais plus ou moins et de différentes manières selon les générations.



Les plus jeune connaissent souvent par le biais du long métrage animé de Walt Disney ou plus récemment dans la nouvelle adaptation cinématographique réalisée par David Yates Avec Alexander Skarsgård (Éric dans la série True blood, elle même adaptée du roman La communauté du sud de Charlaine Harris), Margot Robbie (Harley Queen dans Suicide Squad), Christoph Waltz (acteur fétiche de Tarentino) et Samuel L. Jackson que tout le monde connais. Les critique pour ce dernier film ne sont pas très flatteuses, pourtant j'ai personnellement passé un excellent moment en le regardant, il suffit de le prendre pour ce qu'il est, un divertissement, il se placerait presque en suite au roman de Burroughs ou à Greystoke.



Pour les générations précédentes elles se souviendrons surtout de Tarzan l'homme singe (1932 avec Johnny Weissmuller) et surtout du géniallissime Greystoke La légende de Tarzan (1984 avec Christophe Lambert) qui lui peut être considéré comme le plus proche et respectueux de l'œuvre de Edgar Rice Burroughs.



Plusieurs autres dérivés du roman ont vus le jour tel qu'un animé en 3D, une bande dessinée et d'autres films, téléfilms et séries TV, mais ne valent pas vraiment la peine que l'ont s'y intéresse.



Revenons en au roman après cet aparté cinématographique mais qu'il fallait souligner.

Donc nous sommes tout d'abord avec Lord et Lady Clayton sur un navire en partance pour l'Afrique, mais une mutinerie à bord force le couple à mettre pied à terre sur la côte sauvage Africaine, perdu dans la luxuriante forêt équatoriale. On connaît la suite qui est toujours à peu près la même, le couple donne naissance à un garçon, les parents meurent et le bébé est élevé par un groupe de chimpanzés au beau milieu de la jungle.



J'ai trouvé ce roman passionnant, écrit en 1912 par Burroughs et ressorti dernièrement (juillet 2016) chez Archipoche il reste indéniablement moderne dans le style d'écriture, on plonge direct dans cette grande aventure sans avoir envie d'en ressortir.



Pour les reproches que l'ont peut faire à cette histoire, non exempte de défauts, je dirais la manière dont Tarzan apprend à lire, tout seul, en anglais, sans aide et avec une grande aisance, c'est un peu gros, mais aussi et principalement la facilité d'adaptation de Tarzan au monde moderne à la fin du livre, là c'est tout de pas mal abusé.

Pour le reste tout est assez bien développé et cohérent (en gardant à l'esprit que c'est une fiction bien-sûr.)



Ce roman s'adresse à toutes les générations, aux amoureux de la nature et des animaux (que de paysages magnifiques dans ce roman), et plus généralement à ceux qui aiment l'aventure saupoudrer de romance et d'action.



Il existe une multitude de tomes suivants mais que je n'ai pas eu l'occasion de lire, si le 2 tombe un jour entre mes mains je me laisserai tenter mais "Tarzan Seigneur de la jungle" de Edgar R. Burroughs reste "LE VRAI" Tarzan.



Une œuvre culte que vous vous devez d'avoir lu au moins une fois dans votre vie !



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Tarzan, seigneur de la jungle

Tarzan, tout le monde connaît, ou croit connaître. En effet, pour ma part, j'ai vu l'adaptation de Disney, j'ai lu les livres d'enfants, qui édulcorent l'histoire de cet homme singe. Mais je n'avais jamais lu l'oeuvre originale de Edgar Rice Burroughs.



La sortie au cinéma, le 13 juillet 2016 du film a donc été pour moi l'occasion de lire grâce à Archipoche, ce grand classique, écrit en 1912. Ce personnage de Tarzan a pris vie dans vingt-six volumes, son existence littéraire n'est donc pas un simple passage d'un arbre à l'autre.



Concernant ma découverte de l'histoire originale de ce personnage, elle s'est faite avec beaucoup de plaisir. Un véritable roman d'aventure avec toute sa délicatesse et la politesse des personnages tels qu'on les mettait en scène au début du 20ème siècle. Car l'histoire se déroulant en 1888, les femmes se retrouvaient inanimées à la moindre émotion, les hommes se vilipendaient avec un langage très fleuri... Un vrai bonheur d'élégance verbale, bien que l'auteur aborde le cannibalisme, tout cela reste très correct et classe...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Le cycle de Mars, tome 1 : La princesse de ..

Me voilà partie sur Mars en compagnie de John Carter. 1ere rencontre avec des martiens verts ! Eh oui, début du mythe...

Les aventures se succèdent toutes plus rocambolesques les unes que les autres mais restent teintées des contraintes sociétales de l'époque de l'écriture de ce livre.

Bref, j'ai trouvé que cette histoire avait vieillie mais plutot mal. Je suis malgré tout contente d'avoir découvert ce pilier du début de la SF, mais je ne lirai pas la suite.

Bon vent M. Carter !
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Pellucidar, tome 4 : Tarzan au coeur de la ..

"Tanar de Pellucidar" est le troisième chapitre du cycle de Pellucidar écrit, en 1929, par Edgar Rice Burroughs.

Pellucidar est un monde situé à l'intérieur de la Terre, découvert par David Innes et Abner Perry au moyen d'un excavateur de type nouveau que ce dernier a inventé.

Treize ans ont passé depuis que l'ingénieur a délivré Pellucidar du joug des mahars, qu'il a contribué à refouler dans les montagnes. David Innes, devenu empereur, règne sur la fédération des peuples coalisés.

Le conquérant, cédant la place à l'administrateur, a employé ce temps à organiser l'empire, à installer les rouages d'un gouvernement dans Sari, sa capitale.

Ainsi débute la deuxième époque du cycle. Les frontières sont devenues incertaines, les mahars réapparaissent, eux-mêmes terrorisés par un danger inédit qui leur fait risquer un affrontement avec leurs anciens vainqueurs.

Son premier épisode "Tanar de Pellucidar" fait le récit des aventures de Tanar, fils de Ghak le chevelu, roi de Sari, délaissant David Innes, tôt fait prisonnier.

Tarzan n'apparaît guère plus dans "Tarzan au cœur de la terre", le deuxième roman contenu dans ce volume. Les sauveteurs, venus de la surface, dirigés par Lord Greystoke en personne, tireront pour l'épilogue, l'ingénieur-empereur de la prison et de l'oubli où l'auteur l'avait plongé.

Edgar Rice Burroughs, dans ce dernier épisode, fait se télescoper les deux mythes, celui de l'empire de Pellucidar et celui de Tarzan,l'homme singe.

Tarzan au centre de la terre, faisant irruption dans un récit de science-fiction, voilà de quoi nous réjouir et vivre des aventures passionnantes...

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