AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Erle Stanley Gardner (46)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le perroquet faux témoin

Après L'évêque bègue, Le perroquet faux témoin!

Je retrouve Perry Mason dans une affaire avec héritiers et...perroquets!

J'ai apprécié cette ambiance années 50, et cette odeur d'énigme à la logique masquée par les efforts du coupable pour couvrir ses traces et brouiller les pistes...

Mais, on ne la fait pas à Perry mason, avocat affûté et pourfendeur d'une accusation pressée d'envoyer un faux coupable au trou. L'attorney et un sergent obtus de la police métropolitaine, se montrent assez agressifs et méprisant envers l'avocat.

Le lecteur a droit, aussi, à une démonstration pédagogique sur le rôle du coroner... lequel ne veut se faire une opinion que sur des faits avérés.

Et même si le dénouement de l'affaire n'est pas une grande surprise, et certain procédé quelque-peu subodoré par un lecteur rompu au polar classique, Erle Stanley Gardner offre un bon récit policier sans trop de longueurs superflues.
Commenter  J’apprécie          351
L'amoureux agressif

Bourreau de travail et lui-même ancien avocat, Erle Stanley Gardner est le créateur du personnage de Perry Mason, détective et avocat. La série des Perry Mason -qui débute en 1933 par la publication de « Sur la corde raide » (titre original : The Case of the Velvet Claws)- compte 82 romans et 3 recueils de nouvelles. The Case of the Angry Mourner (1951), publié en français en 1953 aux Presses de la Cité (Mystère n° 113) sous le titre curieux de « L'amoureux agressif », est un des thrillers les plus connus de cette série.



Le scénario de « L'amoureux agressif » ? Quand Arthur Cushing, playboy notoire, est assassiné, Belle Adrian suspecte sa fille Carlotta d'avoir fait le coup ; mais Carlotta suspecte sa mère d'être l'auteur du crime, et certains indices pourraient lui donner raison. Sauf que le diable est, comme toujours, dans les détails et que l'assassin pourrait être quelqu'un d'autre …



Beaucoup d'action, des dialogues qui sonnent juste, pas d'intrigue inutilement compliquée, une démarche de l'auteur qui privilégie manifestement le stress opéré sur certains personnages (notamment Marion Keats) et le suspense, voilà qui conduit à un climat singulier pour ce thriller. Vous apprécierez la justesse des propos lorsque l'auteur plante le décors ou quand il fait parler en pleine audience les avocats, les témoins, les présumées coupables et la Cour. Vous serez probablement étonné de la vitesse et de la précision du raisonnement de Perry Mason, lequel slalome avec aisance entre les pièges qui lui sont tendus (voir ma citation). Et puis Erle Stanley Gardner utilise avec un certain brio les joutes oratoires, les flash-back, l'ironie et le parler politiquement incorrect qu'il met dans la bouche de son héros, Perry Mason (pour preuve, se référer aux échanges entre l'accusation et la défense ou entre la défense et la Cour). Sincèrement, pour un scénario aussi classique, mettant aux prises un nombre limité de personnages (Belle Adrian, protectrice et mère de Carlotta ; Carlotta, 21 ans et soucieuse d'autonomie ; Arthur Cushing sexe-addict mais fils de banquier ; Sam Burris, un voisin fort sympathique ; Bert Elmore, un shérif qui fait ce qu'il peut ; Harvey Delano, jeune avocat représentant Carlotta et … amant de Carlotta ; Marion Keats, témoin citée à comparaitre au procès ; Nora Fleming, la bonne d'Arthur Cushing) dans une bourgade paumée de la campagne américaine où règne encore un peu d'antiracisme, Erle Stanley Gardner s'en tire très bien. Bon, ça n'est pas du Agatha Christie, mais ça y ressemble, c'est vivant et il y a de vrais rebondissements (voyez en page 196, le secours inattendu d'une empreinte digitale), et vous avez quand même en toile de fond une enquête conduite de main de maître par un avocat qui joue malgré lui le rôle d'intrus (il plaide dans une bourgade dans laquelle il n'est pas né, à propos du meurtre d'un notable), un avocat auquel son client ne dit pas toute la vérité, mais un avocat qui finira par découvrir le vrai coupable ...



Petit bémol : la conclusion est un peu tirée par les cheveux, comme s'il avait fallu que Erle Stanley Gardner trouve à tous prix un coupable auquel personne ne pouvait penser ; car ce coupable, pour crédible qu'il soit, n'est pour autant pas le personnage qui avait le plus intérêt à tuer Arthur Cushing … mais ça n'est que mon point de vue. Bon, quand on demandait à Gardner pourquoi il était passé à l'écriture, il n'hésitait pas à confesser que "I write to make money, and I write to give the reader sheer fun." Il a fait fortune grâce à sa production, c'est indubitable, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à lire « L'amoureux agressif ». Pour ce thriller captivant, et d'un format réduit (217 pages), je mets quand même quatre étoiles.

Commenter  J’apprécie          270
La langue au chat...

Après avoir avalé quelques romans noirs et un de dark fantasy où l'auteur prenait un malin plaisir à trucider tout le monde, je me devais d'opter pour une lecture plus calme. Perry Mason, le célèbre avocat américain était l'homme qui tombait à point...



Minute papillon ! Qui a dit "papy avocat" ? Non, non, non, dans les livres, Mason n'a pas 90 balais et sa secrétaire n'en a pas 86 ! Il est jeune, il est beau, il est grand et fort, il sent bon le prétoire tout chaud et sa secrétaire tient plus du modèle "poupoupidou", avec un cerveau bien alimenté, que de la mamy gâteuse du téléfilm des années 90 !



Bien, maintenant que j'ai mis les choses au point, parlons du roman : Franklin Shore a fichu le camp il y a 10 ans de chez lui et n'a plus donné signe de vie à sa famille. Bien que déclaré mort juridiquement, sa chiante mégère de "veuve" conteste l'affaire et la nièce, Helen Kendal, ainsi que Gérald, le frère du disparu, ne peuvent rien toucher de l'argent.



Sur ce, tout s'emballe : le "disparu" téléphone à Helen et lui dit qu'il vit toujours. Stupeur ! Ensuite, c'est le chaton d'Helen qui a failli mourir empoisonné. Que de péripéties pour cette jolie jeune fille.



Si Perry Mason va entrer en scène, c'est parce que Franklin, l'oncle volage, a demandé à sa nièce d'aller le quérir, afin qu'il se mette en contact avec Henry Leech, un homme de confiance. Homme qui sera retrouvé raide mort dans sa voiture... Le reste de l'histoire ne sera que rebondissements et imbroglio comme je les aime.



Ce qui m'a sauté aux yeux directement, c'est le côté "anti-jap" qui transpire dans cette histoire vis-à-vis du domestique, Komo... L'histoire se déroule en 1942, normal, donc. Les autres que j'avais lu étaient postérieurs ou antérieurs à cette date ou occultaient la seconde guerre mondiale.



Une chose qui m'a fortement plu dans ce roman-ci, c'est qu'il ne se déroule pas tout à fait comme dans les nombreux autres que j'ai lu.



Ici, pas le scénario habituel du client(e) qui demande à Mason de l'aider, en omettant des tas de choses importantes + meurtre + accusation client(e) + enquête de Mason + procès où Perry Mason prouve que son client(e) est innocent(e) et démasque le coupable par la même occasion.



Le schéma de celui-ci est différent et c'est "tant mieux". Ici, durant l'enquête de Perry Mason, Della Street, sa secrétaire, se fait arrêter par le lieutenant Tragg et se retrouve accusée d'avoir soustrait un témoin important.



Là voilà au tribunal devant un jury. Le district attorney, Hamilton Burger, jubile : cette fois, il va accrocher Mason à son tableau de chasse. Depuis le temps qu'il est son adversaire dans les cours et tribunaux... "Là, c'est sûr, je vais l'avoir" se dit-il en se frottant les mains.



Pas de chance, Perry est toujours le plus fort et il indiquera même le chemin vers la solution aux 12 jurés en leur parlant du comportement étrange d'un chaton... Pour qui connait les mœurs des chatons, la solution crève les yeux, une partie du jury l'a comprise et moi aussi.



Nous n'assisterons pas non plus à la dernière contre-attaque de Perry au procès, mais nous le retrouvons, à la fin, en compagnie de sa secrétaire, innocentée par le jury, lui expliquant comment il a solutionné l'affaire, qui est coupable, pourquoi, comment et toussatoussa.



Pas de déroulement du procès ? Vachement inhabituel dans les romans mettant en scène l'avocat...



De plus, puisque le lieutenant Tragg et le district attorney lui avaient reproché de trop se mêler des enquêtes et d'utiliser des méthodes peu orthodoxes, il ne leur a pas donné la solution de l'affaire, les laissant patauger dedans jusqu'au cou.



La solution, les deux hommes doivent la trouver. Ils y arriveront, mais cela mettra bien 15 jours de plus et à ce moment là, ils comprendront que Mason savait tout...



Bluffant, donc, ce petit roman, qui m'a sorti des sentiers battus de l'auteur.



Ajoutons aussi des traits d'humour et des réparties bien senties entre l'avocat et le flic ou contre le district attorney...



Bien que j'ai compris certaines choses, tout n'était pas illuminé dans mon esprit, ma théorie s'étant affinée tout au long de ma lecture. L'auteur a pris soin d'embrouiller les pistes et de nous lancer des leurres au visage.



J'ai adoré le final, Mason gagnant une fois de plus sur ce pauvre Burger, qui est cuit et qui doit se répéter, comme un mantra "Un jour, je l'aurai".


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          247
La femme au masque

Perry Mason ! Ah Perry Mason interprété par Raymond Burr la série TV ... Figurez-vous que c'est le premier roman d' Erle Stanley Gardner que je lis et ma foi je suis agréablement surprise.

Perry Mason est un avocat brillant , réputé pour sortir ses clients des nasses dans lesquelles ils sont englués. Il sait ce qu'il veut où il va, ne se laisse pas impressionner quitte à frôler la ligne rouge. Publié en 1940 ce roman a un petit goût de noir et blanc...

Qui est la femme masquée, quel est son rôle dans le meurtre de Tidings? Entre faux alibis, vrais mensonges, fausses pistes Perry Mason devra trouver la clef de l'énigme.

Ce roman se lit vite et bien, le rythme est soutenu, les rebondissements nombreux , une belle découverte un brin nostalgique....

Commenter  J’apprécie          230
Pic et pic et drôle de drame

Ce n'est pas le désir de lire un Erle Stanley Gardner qui m'a fait ouvrir ce livre.

C'est le nom du traducteur, Maurice-Bernard Endrèbe, celui-là même qui a traduit avec brio les ouvrages de Patrick Quentin. C'est l'assurance d'avoir un texte agréable à lire, sans incongruité dans le récit et les dialogues.

Ce sont d'ailleurs ces derniers qui font tout l'intérêt de ce roman policier des années 50.

Après une déception amoureuse Mildred Crest prend sa voiture et roule sans but pour oublier son chagrin.

Devant une station-service elle fait monter une auto-stoppeuse qui semble elle aussi dans le désespoir. C'est tellement vrai que celle-ci se jetant sur le volant, dans un virage, précipite la voiture dans un ravin.

Mildred Crest seule survivante de cet accident, profitera des circonstances pour prendre l'identité de sa passagère dont le corps carbonisé était méconnaissable.

Elle ne savait pas qu'en voulant changer de vie elle allait aussi connaitre tout un tas d'ennuis qui allaient la conduire devant un tribunal bien décidé à la condamner pour meurtre.

Un roman policier bien dans la tradition classique, truffé de nombreux rebondissements avec pour apothéose la scène du tribunal.

Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais voilà un roman avec suffisamment de qualité pour intéresser l'amateur d'intrigues.
Commenter  J’apprécie          190
Coups de crocs

La Belette Cannibal est toujours à la pointe des dernières nouveautés, de l’actualité littéraire brûlante, des lectures les plus tendances, les plus « in » du moment, la preuve – s’il en est besoin – avec ce roman paru en France en 1963 et aux États-Unis en 1934 !



Si ça c’est pas de la chronique avant l’heure et novatrice, ce n’en sera jamais !! PTDR



Perry Mason, je l’avais découvert par le plus grand des hasards en me plantant dans mon achat lors d’une de mes incursions dans ma bouquinerie préférée.



J’avais pris la chose avec calme et, puisque j’avais un roman à lire, je l’avais entamé de suite (c’était une des « nouvelles » publications de 1986 aux éditions J’ai Lu) et j’avais accroché aux enquêtes hors norme de cet avocat détective et de sa pétillante secrétaire.



Ensuite, j’avais découvert la série télé avec Raymond Burr (fort différente des romans) et, last but not least, entamé la collection de tous les Perry Mason publiés chez J’ai Lu, ou, encore mieux, chez Presse de la Cité, dans la Collection Un Mystère.



Le monde judiciaire, c’est un monde que j’apprécie, les grandes plaidoiries, les avocats, les cols en fourrure, tout ça a le don de m’exciter au plus haut point et ce que j’apprécie aussi, dans les enquêtes de l’avocat au grand coeur, c’est que nous sommes dans les années 30, donc, pas de GSM, de PC et on s’arrête encore dans les cabines téléphoniques pour passer ou recevoir des coups de fils.



Délicieusement rétro et vintage, j’adore lire un Perry Mason lorsque j’ai envie de me changer les idées et de remonter le temps. Ça me détend les pensées noires aussi bien qu’un Oui-Oui.



Et puis, un avocat prêt à tout pour défendre son client, ou sa jolie cliente sans le sous, certes, ce n’est pas vraiment réaliste, mais putain, que ça fait du bien ! Surtout sur la fin, lorsque tout se résous au tribunal, laissant le district attorney Hamburger sur le carreau.



Là, le client de Mason est un espèce de taré qui veut porter plainte sur… le chien de son voisin !! Proférant même des menaces sur ledit voisin, avant de sortir du bureau de Perry.



Oups, le lendemain, à la place d’un voisin bien vivant et d’un chien qui hurle à la mort, Perry Mason découvre deux cadavres !



Moi, j’aurais tendance à soupçonner le visiteur dingo de la veille… Ce qui serait trop évident…



C’est justement la question que se pose Perry Mason, qui s’est toujours méfié de l’évidence… Et hop, voilà l’avocat qui part enquêter, se déguisant en Sherlock Holmes, Hercule Poirot, Columbo.



Un roman assez fou et qui se termine au Tribunal, comme tous les Perry Mason, et de manière un peu loufoque, ou alambiquée, comme souvent, puisqu’il y a même eu des résolutions d’affaire où je n’ai pas tout compris !



Le style facile à lire, même si certaines explications sont biscornues, on a assez bien de points juridiques, ce qui pourrait braquer ceux qui n’aiment pas ça, et, bien entendu, on oublie toute les technologies de notre époque.



Un roman qui fait du bien, dont on sait qu’il se terminera bien, qu’on aura l’explication au tribunal et que plus Perry Mason a l’air de perdre, et plus il va gagner.



Allez, maintenant, Médor, à la niche et on arrête d’aboyer !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          150
La bougie bancale

Livre écrit en 1958, mis à l’cran tv dans les années 1980-1990. Le plus célèbre avocat Perry Masson et sa fidèle secrétaire Della Street. Mes souvenirs sont restés intact à la lecture de ce livre.
Commenter  J’apprécie          131
L'évêque bègue

L'enquête du célèbre avocat Perry Mason est assez tarabiscotée, mais reste claire et bien documentée.

Certains personnages de l'intrigue s'approchent assez des stéréotypes du roman noir américain.

Un polar assez classique, somme toute, où l'avocat se démène pour résoudre une affaire d'héritage...déclenchée par la visite de l'évêque du titre.

Une agréable "première", pour moi, dans l'œuvre du prolifique Erle Stanley Gardner que je ne connaissais pas.
Commenter  J’apprécie          100
Le canard qui se noie

Ce que j'ai toujours apprécié, dans les romans consacré à l'avocat américain Perry Mason, hormis le côté policier mêlé au juridique et aux procès dans les Cours de justice ou les Tribunaux, ce sont les titres marrants.



"Le canard qui se noie" (The Case of the Drowning Duck) ne déroge pas à la règle !



De quoi ça cause ?



Avant toutes choses, je dois vous en préciser une importante : oubliez le vieux monsieur que vous avez peut-être vu à la télévision (dans les années 85-90) et qui était joué par Raymond Burr ! Bien que le même Raymond Burr ait joué le rôle de l'avocat dans une série des années 50 (de 1957 à 1966 - 271 épisodes). Mais c'est celle des années 90 qui nous a marqué.



Donc, Perry Mason, dans les romans d'origine, est loin d'être un vieillard, c'est une jeune avocat d'une trentaine d'années, il est grand, élégant, il est jeune, il est beau et je ne sais pas s'il sent bon le sable chaud... Sûrement.



De même pour sa secrétaire Della Street : elle est jeune, bien roulée, à cent lieue de l'honnête grand-mère qui l'interprétait dans la série. Par contre, oui, elle a un gros faible pour son patron et vice-versa.



Quand au détective, oubliez aussi le détective gaffeur Ken Malanski ! Dans les romans, c'est Paul Drake et il est autrement plus débrouillard que sa copie télévisée.



De plus, nous sommes dans les années de l'après guerre, fin des années quarante ou début des cinquante (en 54 dans ce roman) et à cette époque, on ne prévient pas son détective privé à l'aide d'un texto/SMS, mais on cherche une cabine publique ! Le télégramme est toujours d'application aussi. Cela est plus amusant quand les choses sont moins simples.



Nous sommes prêts ?



John L. Witherspoon, homme richissime, consulte professionnellement Perry alors que celui-ci passe des vacances avec sa secrétaire... Ce dernier est peu emballé par l'affaire du monsieur, de prime abord.



Que lui veut-il, à Perry ? Sa fille Loïs (20 ans, elle est belle et futur riche) est sur le point d'épouser un jeune homme (Marvin Adams) qui termine ses études, adore la chimie, les sciences et les expériences avec des canetons. C'est un garçon particulièrement intelligent. Mais il ignore qui il est.



Vous me direz qu'il n'a qu'à consulter sa carte d'identité... Oui, mais, ce n'est pas si simple !



La femme qu'il a toujours considérée comme sa mère, lui a révélé, avant de mourir, qu'il avait été kidnappé à l'âge de trois ans. Hé, ça change tout, non ?? Qui est papa ? Qui est maman ? That is the question...



Intrigué, le futur beau-père a fureté un peu et qu'a-t-il découvert ? Que le fiston est bien le fils de sa mère (qui avait menti sur son lit de mort, la garce, croyant aider le fiston) et de son père et que ce dernier, loin d'être un milliardaire, était un meurtrier et fut pendu pour le meurtre de son associé (je ne dévoile rien, on l'apprend très vite). Oups, gênant lorsqu'on aime la fille dudit milliardaire, non ?



Pourtant, certains détails dans les minutes du procès dérangent Perry. Là, il est chaud bouillant pour enquêter sur un meurtre vieux de 18ans !



Entretemps, notre Marvin, féru de science, avait démontré devant plusieurs personnes que l'on pouvait noyer un caneton sans le toucher.



Le truc ? Ajouter un produit dans l'eau qui annihile le pouvoir imperméable des plumes du caneton, les faisant alors se gorger d'eau et couler (d'où le titre du roman).



Attention, je précise qu'aucun caneton mignon n'est mort dans l'expérience, Marvin le repêchant à chaque fois !



Comme les emmerdes ne se déplacent jamais qu'en paquet de dix, voilà ti pas qu'on découvre le cadavre d'un détective et que, dans son aquarium, il y avait un caneton qui se noyait !



Quand on sait que ce détective avait été engagé par monsieur Witherspoon-Plein-De-Fric pour enquêter, avant, sur les origines de son futur gendre... Directement tous les regards se portent sur Marvin...



Arme du crime ? Acide chlorhydrique versé dans un pot, avec une pincée de cyanure pour assaisonner le tout. Mortel le gaz !



Et beau-papa, il serait pas coupable aussi ? Qui sait ? Il a peut-être voulu faire accuser son futur gendre, comme il l'avait dit ? Ben le voilà sur le banc des accusés, tout cela à cause du caneton (celui de l'aquarium dans la maison du détective mort, le coin-coin n'est pas mort, lui) dont il a juré qu'il était à lui, alors que rien de ne le distinguait de ses congénères.



A propos d'emmerdes en paquet de dix plus une gratuite : zut, un cadavre de plus dans la maison du milliardaire, tué de la même manière que le détective ! Et là, son épouse pourrait être coupable, non ?



Witherspoon-Plein-de-Fric n'aurait-il pas été donner la canne à pêche au futur refroidi qui avait la jambe dans le plâtre ? Ouille, ça ce corse (comme disait Astérix lors de ses aventures dans la même région).



Tiens, et l'ancienne affaire ? Si ce n'était pas celui qui fut pendu, le coupable, qui c'était alors ?



Nous voici avec une belle brochette de tueurs potentiels !



Perry Mason entrera dans la danse, une fois de plus, n'hésitant pas à maquiller une scène de crime en changeant l'eau du caneton, à en ajouter un autre dans une voiture, et ainsi de suite. Le tout en tirant les fils et en se faisant épauler par l'équipe du détective Drake.



On a beau dire que la trame reste la même : Mason défend toujours un innocent, démonte les témoins à la barre et fait cracher le morceau au(x) coupable(s) en plein tribunal, ou dans le bureau du juge... Ses enquêtes sont palpitantes et à chaque fois on se dit que là, il va pas y arriver.



Perry Mason gagne toujours et c'est jubilatoire, pour ceux qui aiment le milieu du Droit et des Tribunaux, de se lire un petit Erle Stanley Gardner de temps en temps, pour s'offrir une p'tite enquête de derrière les fagots.



De plus, last but not least, je ne m'attendais pas à ce (ces ?) coupable(s) là.



Coin-coin !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          100
Le cadavre cavaleur

Myrna Davenport, femme d'un homme d'affaire s'intéressant à des spéculations minières est accusé du meurtre de son mari Edward. Il aurait été empoisonné au cyanure ou à l'arsenic. L'ennui, c'est que son corps a disparu pendant un moment laissant penser que, porté sur la boisson, il n'aurait subi qu'un coma éthylique, se serait relevé et aurait filé en enjambant la fenêtre. Mais quand des enfants découvrent son cadavre et que l'autopsie est pratiquée, les experts ne sont d'accord sur rien. L'un penche pour un décès dû au cyanure, l'autre pour une intoxication à l'arsenic. L'avocat Perry Mason, mandaté par Myrna Davenport, son assistante Della Street et son ami détective Paul Drake, vont devoir éclaircir cette ténébreuse affaire.

Un roman policier de façon parfaitement classique qui propose un agréable moment de divertissement. Comme toujours avec le héros Perry Mason, l'aspect judiciaire se taille la part du lion ce qui apporte une certaine originalité à cette histoire. Le style est agréable car très parlé. Beaucoup de dialogues, quasiment pas de descriptions donne un rythme certain. Une enquête bien menée. Un style qui n'a pas vieilli pour une énigme assez compliquée pour rester encore intéressante aujourd'hui.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          90
Le sosie suspect

Une jeune femme vient demander l'aide de Perry Mason. Elle lui demande d'examiner une cicatrice qui permettra le cas échéant de la différencier avec certitude si toutefois elle devait être inculper. Tout cela semble bien farfelu mais elle est persuadée qu'une sosie l'a engagé pour lui faire endosser la responsabilité d'un acte criminel. Et voilà que peu de temps après cela la jeune femme disparaît.

Voilà pour le pitch de ce Perry Masson pur jus. Une enquête des plus classique somme toute. Même si un peu démodé il faut bien l'avouer


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          60
L'épouse mal réveillée

Et voici de nouveau Perry Mason occupait sur une complexe affaire ! Les bases juridiques sont d’ailleurs assez complexes à appréhender (bon, le droit c’est jamais facile) mais l’intrigue, elle, reste basique : Scott Shelby a décidé de réaliser une bonne affaire immobilière au détriment d’un millionnaire. Ce-dernier l’invite cependant sur son bateau afin d’en discuter. Perry Mason, intéressé à l’affaire, se retrouve également présent à cette petite ballade fluviale normalement sans histoire. Or Shelby tombe à l’eau, apparemment abattu d’une balle de révolver. Son corps disparait dans l’eau tandis que son épouse est surprise une arme à la main. Perry Mason flaire une entourloupe : pour lui Shelby a maquillé sa mort dans le but de disparaitre avec sa maitresse. Il enquête avec sa secrétaire Della Street et son ami le détective Paul Drake. Le trio semble sur une bonne piste mais celle-ci, au final, ne mène nulle part, si ce n’est à accuser une jeune femme d’être la maitresse et complice de Shelby. Cette dernière contre-attaque et réclame à Mason 250 000 dollars de dommages et intérêts…

Encore un récit plaisant concocté par un romancier étiqueté « de gare » et qui, pourtant, s’était attiré les louanges de Raymond Chandler en son temps. Et c’est vrai que Gardner possède une forme de génie, celle de toujours donner envie de continuer la lecture : chapitres ultra courts, prédominance des dialogues, format resserré (moins de 200 pages), rebondissements nombreux,… la forme ne change guère d’un bouquin à l’autre : une première partie consacrée à présenter l’affaire, une deuxième à l’enquête et un troisième acte au tribunal où notre détective / avocat favori se lance dans ses effets de manche coutumiers interrompus de vigoureuses « objection votre honneur ! ».

Gardner se sert de sa propre expérience juridique pour cuisiner ses récits et livre une nouvelle fois un roman divertissant, facile, bien rythmé et efficace, avec suffisamment de twists pour maintenir l’intérêt jusqu’à sa conclusion. Bref, de la bonne vieille littérature estivale à savourer sur la plage ou dans son jardin.

Commenter  J’apprécie          60
La vamp aux yeux verts

Publié en 1953 voici une des innombrables enquêtes policières de l’incorruptible avocat Perry Mason. Il doit aider une jeune femme qui, comme le titre l’indique, est une irrésistible beauté aux yeux vert, Sylvia Atwood, dont le père, Ned, a jadis amassé une fortune considérable. Or il semble qu’il ait ai emprunté cet argent à un type peu fréquentable, J.J. Fritch…un magot provenant, en réalité, d’un hold-up. Bien que Ned ait été de bonne foi l’origine douteuse de l’argent pourrait porter atteinte à sa réputation. Et Fritch menace de révéler toute l’histoire à la police à moins, bien sûr, que Ned paie le prix de son silence. L’histoire se complique, des meurtres se produisent et, encore une fois, Perry Mason va devoir se démener dans une intrigue tortueuse. Il sera même suspecté de meurtre mais résoudra l’affaire au tribunal.

Erle Stanley Gardner se trouve ici à son meilleur et a trouvé sa vitesse de croisière, le lecteur ne sera donc guère surpris du déroulement puisqu’il se conforme à la recette de tous les Perry Mason : une histoire complexe, des points juridiques obscurs, un chantage, un meurtre, un Mason combattif embarqué quasiment malgré lui dans le tourbillon des rebondissements et, forcément, un dernier acte au tribunal. Dans cette ultime partie le lecteur aura son content de révélations, surprises et « objection votre honneur ! » au cours d’une bataille de plaidoirie haletante. Le style de Gardner ne change pas : dégraissé au maximum, pratiquement dénué de descriptions, focalisé sur les dialogues,…Nous sommes presque dans une pièce de théâtre rythmée par les dialogues incisifs qui confèrent un côté haletant au récit. Le roman est ramassé à l’extrême, chaque scène étant pertinente, bien trouvée (quoique techniquement datée le long passage où Mason doit copier un enregistrement puis l’effacer afin de neutraliser le maitre-chanteur reste un bon moment de suspense) et efficace. Si Gardner mentionne un fait il sera utilisé dans la narration, que ce soit pour aider à la résolution de l’énigme ou, au contraire, pour embrouiller le lecteur en le conduisant sur une fausse piste.

Un solide whodunit bien emballé en moins de 200 pages : divertissant et plaisant, tout comme la plupart des Perry Mason. Les fans savent à quoi s’attendre et seront pleinement satisfaits.




Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          50
Satyre au sang

Une jeune secrétaire vient consulter Perry Mason pour intenter un procès au fils de son patron qui a tenté d'abuser d'elle après l'avoir entraîné dans sa maison de campagne. Quelques heures plus tard le jeune homme et découvert assassiné Perry Mason va enquêter

Brillant avocat, orateur hors pair, mais surtout homme d'action intrépide et astucieux, Perry Mason défend des innocents accusés à tort. Parallèlement à la police, et parfois contre elle, il mène sa propre enquête, n'hésitant pas à prendre des libertés avec une législation qu'il maîtrise parfaitement, et devenant l'un des personnages les plus populaires de la littérature policière.

Perry Mason est aussi un avocat intègre et perspicace, au caractère peu commode...Et quand un jeune homme riche use et abuse de sa situation, Perry Mason est là aussi pour apporter les preuves de sa forfaiture et son crime même quand celui-ci se retrouve à la place de la victime puisque victime d’un meurtre. Car il tient à prouver que si tout accuse sa cliente, elle est aussi ici une victime et à double titre.

Pas simple de se dépatouiller de tout cela, n'est ce pas ?

Ce qui est certain c'est que pour moi "Satyre au sang" est un des tout meilleurs polars dans la série des Perry Mason. Voilà c'est dit !!!


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          50
L'avocat du diable

Ce livre, je l'avais acheté par erreur et c'est une erreur qui me coûta cher parce que ensuite, j'achetai tous les Erle Stanley Gardner qui passaient sous mes yeux.



Cherchant le livre qui portait le même nom "L'avocat du diable" et dont on venait de tirer un film avec Al Pacino et Keanu Reeves, ayant oublié le nom de l'auteur en franchissant la petite bouquinerie, je me trouvais bien chanceuse de tomber sur lui dans les livres "pas chers".



Heu, rien à voir ! Mais alors là, rien du tout ! Imaginez plutôt ma tête en commençant le livre et découvrant qu'un homme, faisant irruption dans le bureau de cet avocat nommé Perry Mason pour se plaindre du chien de son voisin qui hurle à la mort, que cet homme désire porter plainte contre le chien, tout en profèrant des menaces à l'encontre dudit voisin et implorait l'avocat de faire quelque chose, vite, très vite ! Dingo, le client...



Je me suis vite rendue compte de ma méprise mais puisque le vin était tiré, heu, pardon, puisque le livre était acheté, il me fallait le lire !



C'est lui qui m'a fait découvrir ce drôle d'avocat prêt à tout pour son client. Ben oui, parce que le lendemain, à la place d'un voisin bien vivant et d'un chien qui hurle à la mort, Mason découvre deux cadavres !



Moi, j'aurais tendance à soupçonner le visiteur dingo de la veille... Ce qui serait trop évident...



C'est justement la question que se pose Perry Mason, qui s'est toujours méfié de l'évidence… Et hop, voilà l'avocat qui part enquêter.



Un roman assez fou et qui se termine au Tribunal. Et le Droit fut toujours une matière qui m'intéressa, donc, j'étais servie.



Style facile à lire, assez bien de points juridiques, roman se passant dans l'après guerre, dans les années 50-60.



C'est grâce à une erreur que j'ai écumé un peu plus les bouquineries, les marchés aux puces,... et ma collection est quasi complète.
Commenter  J’apprécie          53
Le cupidon cupide

J'ai acheté sur Ebay une collection des éditions Famot et je lis donc des vieux polars.



Alors, les wokistes peuvent être clairement en PLS en lisant ce livre. Les romans qui sont publiés de nos jours sont tous plus ou moins lissés pour ne pas choquer. Metoo est entre autres passé par là. Trigger warnings donc, comme disent les booktubeurs : le patriarcat/misogynie dans toute sa splendeur est bien présente dans ce roman publié en 1968. Au bout de quelques lignes, j'étais bien dans le bain. J'ai fait une petite pause, respiré bien fort, et suis repartie dans ma lecture que j'ai trouvée au final plutôt sympatoche.



Alors, pour les personnes qui ont connu le XXème siècle comme moi, l'avocat Perry Mason vous dira certainement quelque chose. Personnellement, je ne regardais pas cette série, j'étais trop petite ou en tout cas pas intéressée : à cette époque là, je trouve qu'il y avait trop de séries policières.



Bref, on retrouve donc Perry Mason qui est au départ sollicité par une femme qui s'est aperçu qu'elle était suivie dans la rue depuis quelques temps et que cela l'insupportait. Cette même femme sollicite notre avocat de choc pour savoir s'il ne lui serait pas répréhensible de lui coller une gifle (au suiveur hein, pas à Perry Mason).



Perry Mason, mort de rire, va mener l'enquête pour savoir ce qu'il en est réellement. Et pour tout dire, cette femme ne lui dit clairement pas tout ce qu'elle a sur le coeur.



Je découvre en lisant ce roman, qu'il y a toute une série sur cet avocat. Au-delà de l'écriture qui peut sembler vieillotte (et que personnellement j'affectionne tout particulièrement), j'ai trouvé le format de l'enquête bien menée : d'une part, l'enquête en elle-même et puis on finit avec le procès en lui-même. Perry Mason a les arguments chocs pour aider sa cliente et c'est assez intéressant de suivre sa maîtrise, pour renverser les a priori de prime abord.



En bref, ce fut une bonne lecture, rapide et reposante. Si je trouve d'autres romans de cet auteur, je les lirai sûrement mais je ne courrai pas derrière non plus.


Lien : https://letempsdelalecture.w..
Commenter  J’apprécie          40
Sur la corde raide

C'est le tome 1 des enquêtes de Perry Mason. C'est un avocat qui défend toujours des cas difficiles en demandant pas mal d'argent. L'enquête se laisse suivre. Il a toujours une longueur d'avance sur les policiers. C'est un roman policier classique.

Commenter  J’apprécie          40
La femme au masque

Perry Masson est attiré par une cliente masquée. Celle-ci tient à rester anonyme. Elle est coincée et se retrouve malgré elle dans une sombre histoire. Une histoire d'adoption qui tourne à la magouille financière. Mais ça notre avocat ne le sait pas encore et il va en faire les frais car c'est lui qui va être empêtré dans cet imbroglio financier. Heureusement grâce à sa maestria habituelle il arrive à s'en sortir indemne mais pas sans quelques égratignures tout de même. Être soupçonné par la police ce n’est pas bon pour sa réputation d’avocat incorruptible et intègre.

J'avoue l'affaire est un poil complexe, l'intrigue elle aussi est pas forcément simple à comprendre. Mais ça n'a aucune importance quand on aime les aventures de Perry Masson. Car ça se lit avec un tel plaisir que l’on passe un excellent moment comme quand on visionne un bon polar des année 40/50 en noir et blanc. Voilà c'est dit


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          40
Dans le bain

Un faux couple est assassiné dans un motel sous les yeux ou presque de Donald Lam. La jeune fille qui accompagnait ce couple s'enfuit. Donald pas à sa poursuite mais il ne la retrouve que pour la voir mourir. Voilà notre privé avec trois cadavres sur les bras. Bien sûr il sera soupçonné de ces trois meurtres et il devra prouver qui n'est pas le coupable. Notre privé devra s'employer à démonter les chantages et les combines qui ont conduit à cette hécatombe. On peut dire que « dans le bain » est un très bon polar, un vrai classique du genre car Fair est le pseudonyme du célèbre Erle Stanley Gardner qui signera sous ce nom les 29 romans ayant pour héros le détective Donald Lam. Dans le bain est la douzième enquête échevelée du célébrissime tandem Bertha Cool-Donald Lam

Et ici Le couple mythique Bertha Cool-Donald Lam dans une aventure rêvée pour amateur de comédie policière de la grande époque


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          40
Le perroquet faux témoin

Ce roman policier très classique fait partie de la série des Perry Mason, et il se lit aussi bien que se regarde un épisode à la TV. Je l'avais emporté avec moi à la plage, c'était parfait. Pas besoin d'une grande concentration, mais l'intrigue reste efficace, c'est un vrai roman policier, les personnages sont très bien ancrés et l'écriture reste bonne. Que demander de plus ?

Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Erle Stanley Gardner (160)Voir plus

Quiz Voir plus

Cannibale - Quiz de lecture

Au début de l’histoire : où se déroule la scène

Paris
Nouvelle Calédonie
Guyane
Allemagne

11 questions
123 lecteurs ont répondu
Thème : Cannibale de Didier DaeninckxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}