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Citations de Fiodor Dostoïevski (3113)


Au demeurant, le général était, comme on
dit, encore vert ; il avait cinquante-six ans tout au plus, âge où
l’homme s’épanouit et commence sa vie véritable
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voilà deux cents ans que nous sommes déshabitués de toute action… Des idées fermentent, du reste, dit-il à Piotr Pètrovitch, il y a même une volonté du bien, quoiqu’elle soit enfantine ; on trouve aussi de l’honnêteté malgré l’afflux d’une nuée d’escrocs, mais de l’initiative, il n’y en a pas ! Ça ne court pas les rues.
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Sache, imbécile, que, si nous autres nous ne croyons plus, c’est par pure frivolité : les affaires nous absorbent, les jours n’ont que vingt-quatre heures, on n’a pas le temps, non seulement de se repentir, mais de dormir son soûl.
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Il y a trois jours, dans une auberge, il y eut aussi une histoire : un autre écrivain avait dîné et ne voulait pas payer : « Pour cela j’écrirai un article satirique sur vous dans la gazette », avait-il dit au tenancier. Une autre fois, sur un bateau, un plumitif avait gratifié des plus gros mots la respectable famille d’un conseiller civil (sa femme et sa fille). Il n’y a pas longtemps encore un autre a été botté et jeté hors d’une pâtisserie. Voilà comment ils sont, les hommes de lettres, les littérateurs, les va-nu-pieds… ouais ! Attends que j’arrive moi-même chez toi… gare à toi alors ! Tu entends ? Va-t-en.
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Il aime qu’il y ait dans le discours plus de noblesse que de sincérité ; moi, au contraire, j’aime que mon discours ait plus de sincérité que de noblesse, et tant pis pour la noblesse !
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Eh oui, je le sais bien ; où serait-il, sinon chez le Seigneur ; seulement il n’est plus ici avec nous en ce moment, tout près, comme il restait autrefois. » Oh ! si je pouvais le revoir une fois, rien qu’une fois, sans m’approcher de lui, sans parler, en me cachant dans un coin. Seulement le voir une minute, l’entendre jouer dehors, venir, comme il le faisait parfois, crier de sa petite voix : « Maman, où es-tu ? »
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Concevant la liberté comme l'accroissement des besoins et leur prompte satisfaction, ils altèrent leur nature, car ils font naître en eux une foules de désirs insensés, d'habitudes et d'imaginations absurdes. Ils ne vivent que pour s'envier mutuellement, pour la sensualité et l'ostentation. Donner des dîners, voyager, posséder des équipages, des grade, des valets, passe pour une nécessité pour laquelle on sacrifie jusqu'à sa vie, son honneur et son amour de l'humanité, on se tuera même, faute de pouvoir la satisfaire.
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Vraiment, on est prêt à croire, à certains moments, que toute cette vie n'est pas une excitation des sens, un mirage, une tromperie de l'imagination, mais quelque chose de réel, de vrai, d'existant !
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Fiodor Dostoïevski
L'art sauvera le monde.
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Un chef d'oeuvre intemporel et impérissable
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Son socialisme, ses convictions, ses espoirs, elle les a fondés sur sa foi en la perfectibilité morale de l’homme. Elle avait, en effet, de la divinité humaine, une haute notion, qu’elle exaltait de livre en livre, et ainsi s’associait-elle par la pensée et par le sentiment à l’une des idées fondamentales du christianisme.
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George Sand n’est pas un penseur, mais elle est de ces sibylles qui ont discerné dans le futur une humanité plus heureuse. Et si, toute sa vie, elle proclame la possibilité, pour l’humanité, d’atteindre à l’Idéal, c’est qu’elle-même était armée pour y atteindre.
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George Sand aimait les dénouements heureux, le triomphe de l’innocence, de la franchise, de la jeune et simple bravoure. Était-ce là ce qui pouvait troubler la société, faire naître des doutes et des craintes ?
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il est non moins clair que les femmes de l’univers entier doivent à présent porter le deuil de George Sand, parce que l’un des plus nobles représentants du sexe féminin est mort, parce qu’elle fut une femme d’une force d’esprit et d’un talent presque inouïs. Son nom, dès à présent, devient historique, et c’est un nom que l’on n’a pas le droit d’oublier, qui ne disparaîtra jamais de la mémoire européenne.
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Mais tout ce qui nous fit sentir, lors des premiers débuts du poète, que retentissait une parole nouvelle, tout ce qui, dans son oeuvre, était universellement humain, tout cela eut immédiatement son écho chez nous, dans notre Russie. Nous en ressentîmes une impression intense et profonde, qui ne s’est pas dissipée et qui prouve que tout poète, tout novateur européen, toute pensée neuve et forte venue de l’Occident, devient fatalement une force russe.

D’ailleurs, je n’ai aucune intention d’écrire un article de critique sur George Sand. Je veux seulement dire quelques paroles d’adieu sur sa tombe encore fraîche.
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car enfin, nous autres, Russes, nous avons tout au moins deux patries : la Russie et... l’Europe, même lorsque nous nous intitulons slavophiles. (Qu’on ne m’en veuille pas !) Il n’y a pas à discuter.
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- Eh bien ! oui, prince ! il faut vous rendre cette justice que vous savez tirer de votre... mettons, de votre maladie (pour employer un mot poli). Vous avez offert si adroitement votre amitié et votre argent qu'il n'est plus possible à un homme d'honneur de les accepter sous aucune forme.
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Ah ! écoutez... Nastasie Phillippovna ! Ils prétendent que vous êtes fiancée à Gania ! Moi je leur réplique : A Gania ? est-ce possible ? Avec cent roubles je l'achèterais tout entier. En lui donnant mille roubles, ou tout au plus trois mille pour qu'il renonce à ce mariage, il filerait la veille de la noce et m'abandonnerait sa fiancée. N'est-ce pas vrai, pleutre de Gania ? N'est-ce pas que tu prendrais les trois mille roubles ? Tiens, les voici ! Je suis venu pour te faire signer ton désistement. J'ai dit que je t’achèterai, je t’achèterai.
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Certes, Dostoïevski est croyant et même un peu fanatique : il y a en lui moins d'évangile que chez Tolstoï, mais plus de foi.
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Il y a beaucoup de contemplateurs dans notre peuple. Smerdiakov était certainement un type de ce genre, et il emmagasinait avidement ses impressions, sans savoir pourquoi.
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