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Critiques de Florence Médina (230)
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Direct du coeur

Il est un peu dommage que Direct du coeur soit classé en roman jeunesse car c'est un livre qui peut s'adresser à tout un chacun. J'avais eu un peu le même sentiment avec La tête sous l'eau d'Olivier Adam.

Bien sûr, ce roman doit particulièrement plaire aux ados car l'histoire les concerne directement. C'est celle de Timothée (Tim), un jeune lycéen à qui sa mère a imposé de prendre LSF (Langue française des signes) en option pour le bac. En effet, Tim est un lycéen dont les résultats ne sont pas brillants et l'option LSF pourrait lui faire ainsi gagner quelques points.

Ils sont six à suivre ce cours. Au début, il n'a aucune motivation, d'autant que les cours ont lieu le vendredi de seize heures trente à dix-huit heures trente ! Mais, dès le premier cours, il est subjugué par la prof et il va bientôt découvrir la réalité de la vie quotidienne des personnes malentendantes. Ce sera pour lui une riche expérience qui va l'aider à mûrir. Ses relations familiales ainsi que la rencontre avec la tornade Violette vont donner du rythme et du suspens à ce roman.

Direct du coeur qui est le nom donné à Tim en LSF, m'a beaucoup intéressée par le côté romanesque bien sûr, mais surtout par la dynamique qu'insuffle Tim dans cet apprentissage de la LSF.

J'ai appris plein de choses sur cette langue et j'ai aimé la fraîcheur de cet ado. Les dialogues sont vivants, réalistes, drôles, étonnants et parfois bouleversants. C'est un roman à mettre entre toutes les mains, une belle rencontre de l'autre.


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Direct du coeur

Direct du cœur me laisse relativement perplexe. Il a de nombreux côtés positifs et d’autres qui m’ont un peu moins plu.



Timothé est un garçon qui n’est pas intéressé par la scolarité. Il a des notes tellement médiocre que sa mère lui impose de prendre une option afin d’obtenir des points qui pourront l’aider à obtenir son baccalauréat. Il se retrouve donc avec l’option LSF (Langue des Signes Française). Contre toute attente, sa vie va se retrouver totalement chamboulée...



L’auteure, Florence Medina, se met dans la peau de son personnage principal, Tim, afin de nous faire découvrir un monde qui peut nous être assez inconnu. Nous n’avons pas l’habitude de côtoyer dans notre quotidien des sourds et malentendants et ne connaissons pas les épreuves qu’ils peuvent traverser. L’auteure nous enrichit donc sur le sujet et nous permet de nous ouvrir à cette « culture » que nous ne maîtrisons pas, sur les épreuves qu’ils traversent et le respect que nous leur devons. L’humain est tellement plein de préjugés qu’elle essaie de les faire tomber en nous donnant un aperçu de leur vie, de leur choix et de leur pensée.

J’ai apprécié l’évolution du personnage de Tim, qui au départ est totalement fermé à tout et qui après avoir effectué des recherches sur le sujet va s’ouvrir petit à petit et apprendre à respecter les personnes ayant un problème de surdité. Il va s’intéresser à leur mode de langage et va même tisser des liens avec eux.

La relation avec son père m’a paru assez futile et pas très intéressante. Sa relation avec Nelly ne m’a pas non plu touché. J’ai trouvé qu’il y avait trop de distance avec chacun des personnages et on ne peut pas s’y attacher.



Direct du cœur est un livre intéressant sur le fond du sujet traité et nous enrichit beaucoup. Je tiens à remercier Babelio pour la masse critique privilégiée et les éditions Magnard pour la découverte de ce livre.
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17 millimètres

Dans un camp d’été, Mona, seize ans, fait l’amour pour la première fois avec Liam, dont elle est amoureuse. Le préservatif a craqué, mais comme elle venait d’avoir ses règles, elle pensait qu’elle ne risquait rien. Six semaines après elle s’aperçoit qu’elle est enceinte. L’embryon mesure déjà dix-sept millimètres. Que va-t-elle faire ? ● La particularité de ce récit est d’être en vers libres, ce qui m’a surpris, et j’ai alors pensé que je n’allais pas aimer. Mais, si en effet cette forme a tendance à couper l’élan narratif, elle permet aussi de restituer ce qui semble être les pensées de Mona dans leur jaillissement. On est alors pris dans le tourbillon de ses questions, de ses doutes et de ses angoisses, et cela convient très bien au sujet. ● On se rend compte de l’ignorance des jeunes, malgré les interventions en collège ou au lycée, car, comme le dit Mona, elle n’a pas écouté, n’a rien retenu de ce que l’intervenante était venue leur dire. Ce récit, qui n’a cependant aucune pesanteur didactique, devrait être lu par les ados et plus généralement par tout le monde, tandis qu’aux Etats-Unis le droit à l’avortement est de nouveau contesté. ● Je remercie Netgalley et les éditions Scrinéo de m’avoir permis de le lire.
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Charles, 1943

Ma fille de 10 ans a rapporté ce livre de l'école dans le cadre des incorruptibles. Comme je l'ai vue dévorer ce roman, j'ai voulu le lire à mon tour.

Coup de coeur partagé avec ma fille.

D'abord je dois dire que j'ai vraiment beaucoup aimé les illustrations du livre qui sont juste magnifiques et nous plongent dans l'époque.

Ensuite, j'ai aimé que l'on aborde la 2ème guerre mondiale par le biais de la résistance. Charles 12 ans ne fait pas sauter des trains (c'est son rêve !) mais à sa manière il résiste aux Allemands. Charles vit dans le jardin des plantes. Comme le logement familial est exigu (surtout qu'il y a son grand père maintenant sur le canapé), il dort dans un cabanon. Ce qui lui donne beaucoup d'opportunités pour sortir et vivre des aventures. Charles n'est pas un gamin froussard. Il aime jouer la nuit avec son arc, voir les plantes et les animaux. C'est un garçon libre. Il fera de drôles de rencontres comme avec ce colonel Kruger qui aime flirter au jardin des plantes. Il va se lier avec une jeune femme Solange.

Le ton est très juste. L'écriture fluide . On apprend plein de choses sur cette période. C'est une lecture enrichissante et passionnante.
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Ni prince ni charmant

Voici l'un des quatre finalistes de notre prix Littéraire des Lycées Professionnels, cru 2022-2023. Un roman court (environ 80 pages), ce qui ne l'empêche pas de véhiculer un message très efficace : le consentiment, c'est quand on dit "oui" sans équivoque possible !



L'intrigue en deux mots : une nuit, Tristan est réveillé par sa demi-soeur Zoé, indignée, qui lui montre un post accusant son meilleur ami Louis d'agressions sexuelles par plusieurs filles et de viol par l'une d'elles. Dans un premier temps Tristan est dans le déni, impossible que son pote de toujours ait pu commettre ce dont on l'accuse, ces filles racontent n'importe quoi, par dépit ou vengeance peut-être ! Mais petit à petit, il s'interroge, revit certaines situations où Louis a eu des comportements ou des mots un peu limite à ses yeux, y compris la fois où il a "embarqué" une fille au nez et à la barbe de Tristan qui la dragouillait gentiment. Mais justement, lui-même, Tristan, a-t-il toujours tenu compte des réticences ou des désirs de ses conquêtes (un mot horriblement guerrier, quand on y réfléchit), n'a-t-il jamais mal interprété un mot, un geste, une attitude réticente ?



Ce livre pourra servir de déclencheur à des débats autour des notions de consentement, de contrainte, de stéréotypes féminins et masculins. Il met en lumière la difficulté de bien communiquer sur ce que l'on accepte ou pas, et comment le verbaliser clairement à n'importe quel moment, y compris quand on est sur le point de "conclure", comme disait Jean-Claude Dusse.



Bien sûr, en tant qu'adulte on ne peut s'empêcher de penser que Tristan est bien prompt à se remettre en question ainsi que son amitié avec Louis. Mais avec un texte aussi bref, on ne peut pas tourner autour du pot sur 50 pages. Alors oui, c'est peut-être un peu irréaliste, mais ce n'est pas grave parce qu'au moins le débat est lancé. Nous allons certainement en faire une lecture à haute voix avec la classe de seconde concernée (ce qui promet des moments épiques sur certains passages disons "explicites"), mais j'espère que la graine sera semée, et qu'avant d'aller justement semer leurs graines là où elles ne sont pas souhaitées, nos garçons y réfléchiront à deux fois !

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Passionnément, à la folie, à la folie

« Passionnément, à la folie, à la folie » porte bien son titre.

Ce court roman de 224 pages s'adresse à un public adolescent, Young adult. Il traite de divers sujets comme : le premier amour, la première fois, la dépendance affective, la séparation, la dépression…

Nous y suivons Mara une adolescente de 17 ans. Elle découvre l'amour dans les bras de Jérémy. Elle le sait, elle le sent, c'est le bon. Elle se donne corps et âme a lui. Mais quand Mara découvre que Jeremy n'est pas honnête avec elle depuis le début, tout s'effondre, c'est la décente en enfer.

Ce roman se lit rapidement, son écriture est simple et fluide. J'y ai apprécié le personnage de Mara. Cette jeune anéantie par un chagrin d'amour et qui perd pied. Comment va-t-elle sans remettre ? Va-t-elle trouver le chemin de la guérison et aller de l'avant ou son obsession pour Jérémy va prendre le dessus ?

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Passionnément, à la folie, à la folie

Je remercie énormément les éditions Slalom pour l'envoi, via net galley, du roman Passionnément, à la folie, à la folie de Florence Medina.

Mara, 17 ans, est un vrai cœur d'artichaut et fatigue sa meilleure amie avec ses coups de foudre incessants. Mais Jeremy, c'est LE bon, elle le sait, elle en a des papillons dans le ventre. Alors quand elle découvre que Jeremy lui ment depuis le début, quelque chose en elle s'embrase.

Son amour la dévore et devient obsession jusqu'à lui faire perdre pied. Et si elle était "comme sa mère", qui vit sous médicaments, recluse chez ses parents ?

Mara devra trouver son propre chemin pour se libérer et guérir, aux côtés d'alliées plutôt inattendues !

Passionnément, à la folie, à la folie est un roman qui aborde la rupture amoureuse de façon très juste.

Ici pas de grande histoire d'amour décrite en long, en large, en travers car l'autrice nous relate une rupture.

Ce roman peut nous parler quelque soit notre âge, adolescent, jeune adulte ou adulte.

Mara est une éternelle amoureuse malgré son jeune âge. Elle se focalise soudain sur Jeremy, qui est, elle en est sure : le BON. C'est le garçon de ses rêves, sa première fois, son grand amour.. A défaut de vivre une merveilleuse histoire, la jeune fille va découvrir qu'il lui ment. Elle voit rouge et vit cette trahison de façon démesurée. Elle souffre, elle hurle... Elle se pose des questions vu les antécédents de sa maman..

Je suis rapidement rentré dans ma lecture car il est facile de se mettre à la place de cette jeune fille. J'avais un cœur d'artichaud quand j'avais son âge, son attitude m'a fait sourire par moment. J'ai vibré à de nombreuses reprises avec elle, avec son mal-être. Elle est très touchante.

Je n'ai pas vécu les mêmes choses qu'elle mais à partir du moment où on a vécu un chagrin d'amour il est facile de s'identifier à Mara.

Passionnément, à la folie, à la folie est un très bon roman pour jeunes comme moins jeunes. Je vous le recommande sans aucune hésitation.

Ma note : 4.5 étoiles.





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Charles, 1943

Je remercie chaleureusement Poulpe Fictions pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse : Charles, 1943 de Florence Medina.

Venez avec moi, je vous emmène dans le quotidien d'un enfant résistant.

Nous sommes en 1943. Charles a 12 ans et vit avec sa famille au Jardin des Plantes de Paris, où travaille son père.

Cela fait déjà trois ans que l'armée allemande occupe la ville, toujours prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, et à force de devoir côtoyer les Allemands, Charles a appris quelques-uns de leurs secrets... notamment ceux d'un habitué du Jardin, le colonel Kruger.

Alors quand l'occasion se présente d'utiliser ce qu'il sait pour aider la Résistance, le garçon n'hésite pas !

Une mission à la fois, en secret et avec l'aide de la mystérieuse Solange, Charles participe à sa hauteur au destin de son pays..

Charles, 1943 de Florence Medina est un excellent roman jeunesse, d'une justesse étonnante dans le ton, la façon de croquer les personnages. On se croirait vraiment en 1943, pendant la seconde guerre mondiale.

L'autrice m'a vraiment étonnée.

Charles est un jeune garçon d'une douzaine d'années, trop jeune évidemment pour participer à la résistance. Pourtant, il va se retrouver embarquer (et pas du tout contre son grès) dans une sacrée aventure. Lui qui voulait être un résistant va le devenir, malgré son très jeune age.

Charles est un garçon volontaire, un peu tête brûlée sur les bords. Il a des parents aimants mais qui ont parfois du mal à le comprendre. Il a une grande sœur et leur grand-père vit chez eux. Une famille banale pendant cette période.

Le logement est petit, l'enfant vit donc dans le cabanon de jardin pendant les beaux jours ; jouissant ainsi d'une certaine liberté, notamment la nuit. Il adore le jardin des plantes et s'y promener, s'imaginant être un indien parmi la jungle..

Mais la nuit, on y fait parfois de drôles de rencontres, à commencer par un colonel allemand !

Charles est un jeune garçon très attachant, il reste innocent malgré cette guerre et il m'a beaucoup touché.

Tout dans ce très joli roman jeunesse m'a plu.

L'écriture, évidemment, toute en sensibilité. L'autrice fait bien comprendre que l'époque est compliquée, à commencer pour les Juifs. Mais elle n'en fait pas trop. Elle n'édulcore pas mais c'est plus à mots couverts par moment. Elle fait comprendre les choses sans pour autant choquer. L'écriture est une réussite.

Les personnages sont très intéressants, certains vraiment intrigants. Je pense à la jeune Solange qui ne laisse pas faire.

Leur psychologie est bien décrite, là encore j'ai été agréablement surprise.

Charles, 1943 est un excellent roman jeunesse que je recommande pour tous, jeunes comme moins jeunes. C'est un vrai coup de cœur qui mérite un énorme cinq étoiles.
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17 millimètres

Voici mon retour de lecture sur 17 millimètres de Florence Médina.

Cet été, en camp d'ado, Mona et Liam ont fait l'amour pour la première fois. C'était bien. Sauf que le préservatif a craqué. Et qu'ils n'ont pas osé demander aux monos de les accompagner à la pharmacie pour demander une pilule du lendemain.

Mais après tout, Mona avait eu ses règles quelques jours plus tôt, alors... ça ne risquait rien, si ?

Six semaines plus tard, la jeune fille doit se rendre à l'évidence : elle est enceinte. Et d'après les informations qu'elle a glanées sur le net, elle héberge déjà un embryon de 17 millimètres.

C'est peu et c'est beaucoup, 17 millimètres. C'est trop quand on ne veut pas d'un enfant, là, tout de suite, à 16 ans.

Mona a le choix, le droit d'avorter. Ce n'est pas facile pour autant.

17 millimètres est un excellent roman pour ados, écrit en vers libres. Cette particularité (que je commence à avoir l'habitude de lire car de plus en plus d'auteurs et autrices écrivent ainsi) me plait beaucoup.

L'autrice aborde avec beaucoup de pudeur et une grande justesse le thème de l'avortement.

Thème très important aussi bien pour les filles que les garçons, mais pourtant peu abordé en littérature, c'est dommage.

Mona et Liam sont jeunes, cela fait trois ans qu'ils se retrouvent au camp d'été. Leur relation évolue peu à peu et cette année, ils ont décidé de franchir le pas.

Mais rien ne se passe comme prévu, le préservatif craque. Il leur est impossible de demander la pilule du lendemain aux moniteurs de la colo. Evidemment, la jeune fille ayant eu ses règles peu avant.. elle ne tombera pas enceinte. N'est ce pas ??

Sauf que les idées reçues ont la vie dure, mais ce ne sont que des idées reçues. On peut très bien enceinte juste après avoir eu ses règles ou lors de la première fois.

Quand Mona comprend qu'elle est enceinte, elle comprend aussi qu'ii lui est impossible d'être maman a 16 ans. Pour autant, est ce facile de choisir l'avortement ? Pas vraiment..

17 millimètres est un excellent roman, que j'ai lu d'une traite, avec avidité. Mona est une jeune fille touchante, elle a une décision à prendre et ce n'est pas la plus facile qui soit pour une femme, quelque soit son âge.

Je recommande ce roman à tous, quelque soit votre âge.

Ma note : un énorme cinq étoiles.



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La Tour de Jeanne

Voici mon retour de lecture sur le roman jeunesse La Tour de Jeanne de Florence Medina.

1889. Après avoir dû quitter sa famille pour travailler comme domestique à Paris, Jeanne vient d’être injustement renvoyée. La jeune fille doit rapidement trouver un nouveau travail si elle veut survivre !

Pour elle, la solution est évidente : elle souhaite plus que tout intégrer le chantier de construction de la tour Eiffel, ce chef d’œuvre de modernité qui la fascine. Problème : les filles n’y sont pas les bienvenues..

Avec l’aide de son amie Rosalie, Jeanne décide de se travestir en garçon. Parviendra-t-elle à réaliser son rêve sans se faire démasquer ?

La Tour de Jeanne est une plongée dans la vie d’une jeune fille du XIXe siècle.

Une immersion parfois difficile car dans ses années là, filles et femmes n'ont pas mais alors pas du tout les mêmes droits que les hommes.

Elles n'ont pas le droit de porter un pantalon, s'habiller en homme est puni par la loi. Et les hommes ne rigolent pas avec ça.

Jeanne est une jeune paysanne instruite mais le décès de son père va changer la donne. Avec sa mère et son frère, ils sont chassés de chez eux et la jeune fille arrive à Paris, pour travailler. Elle ne que onze ans et va être embauchée comme bonne à tout faire. Elle est séparée de sa maman et de son frère, elle va devoir se débrouiller toute seule.

Sa rencontre avec Rosalie, qui travaille avec elle dans la même maison, va lui permettre d'adoucir sa vie. Cela et les livres qu'elle lit en cachette.

Mais son renvoi va compliquer les choses, le travail qui la tente étant.. participer à la construction de la Tour Eiffel.

Evidemment, les femmes y sont interdites..

Mais quand on a une douzaine d'années, des rêves plein la tête, on fait parfois des choses dangereuses..

J'ai adoré le personnage de Jeanne, elle est très sérieuse mais pour survivre elle ne va pas hésiter à se travestir, en sachant que c'est puni par la loi.

J'ai aimé comment l'autrice explique bien aux jeunes lecteurs la difficulté d'être une fille à cette époque là.

C'est un roman jeunesse captivant, bien documenté et je le recommande pour tous, dès 10 ans.

La Tour de Jeanne est une excellente surprise, que je note cinq étoiles :)
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Direct du coeur

Ce serait dommage qu'un tel livre reste cantonné au secteur jeunesse des librairies et des bibliothèques. En effet, Florence Medina, avec Direct du coeur, a réussi un superbe roman qui intéressera, régalera aussi nombre d'adultes – pas seulement jeunes - comme il m'a régalé tout en m'apprenant beaucoup de choses sur le langage des signes comme l'annonce une couverture très bien choisie.

Timothée est élève de Première l'au lycée Rodin. Première l'parce qu'il est nul en maths mais sa mère le pousse à choisir une option pour assurer quelques points supplémentaires au bac : « le bac, ma mère, ça la met dans tous ses états. Elle veut que je l'aie, du premier coup, avec mention, parce que les places en fac sont de plus en plus chères. Et pour ça, elle est prête à me faire chier. Ce sont ses mots. »

Comme on le voit, le ton est donné et j'ai adoré ce style direct, comment l'auteure fait parler son jeune héros, « branleur gentil », qui n'a plus le choix et s'inscrit en LSF : langue des signes française.

C'est le départ d'une aventure pleine d'humour, captivante, instructive aussi car découverte et fonctionnement de cette langue sont bien expliqués. Timothée fait partie des six élèves de Sonia Girard, une prof sourde, ce qui ne manque pas d'étonner son élève qui découvre, s'intéresse, se décourage, drague, se fait rembarrer mais ne se décourage jamais. Nelly puis Jeanne sont très importantes dans l'histoire mais je n'en dis pas plus…

Il faut parler aussi de son père « maqué à une Finlandaise » qui sera en PAC (Paternité Apprentissage en Cours) sans oublier la passion du jeune héros pour le skate. En cours de lecture, j'ai appris que la langue des signes n'est pas internationale comme on pourrait le croire, que les sourds ont, de tous temps, souffert de brimades, d'interdictions, de déportation, de stérilisation…

Le cours de LSF est l'occasion d'expliquer le nom-signe qui permet de désigner une personne en mettant en avant une qualité ou une caractéristique physique. C'est là qu'après avoir évacué les propositions pas sympas de certaines filles du cours, Timothée se voit appeler [Direct du coeur], pour sa franchise. En cours de lecture, dès que les crochets apparaissent, on comprend que le mot est signé, un verbe qui indique que l'on parle avec des signes manuels désignant un mot entier ou détaillant les lettres d'un mot.

Je note au passage ce bel hommage de Timothée à sa prof de LSF : « En fait, je sais ce qui se passe : elle se contente pas de nous enseigner une discipline au programme, elle nous emmène ailleurs, elle nous fait vivre quelque chose avec elle… Elle repousse les murs du monde existant, elle nous agrandit l'univers. »

Pour moi aussi, la lecture de Direct du coeur a agrandi l'univers et je recommande vraiment la lecture de ce livre à tous.

Merci à Masse Critique de Babelio pour cette lecture pleine de rebondissements mais aussi touchante et très émouvante.


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Ni prince ni charmant

Tristan apprend par Zoé, la fille de David, le compagnon de sa mère Céline, que son meilleur ami Louis aurait violé son ancienne petite amie Katy car celle-ci l'a dénoncé sur les réseaux sociaux. Tristan refuse d’y croire puis a le courage d’aller voir son ami Louis et il comprend.



Florence Medina est née en 1968 et vit à Paris. Elle a exercé de nombreux métiers avant de devenir interprète français/LSF (langue des signes française). En parallèle, elle écrit et a publié Une poussière d’étoile dans l’œil, puis Direct du cœur chez Magnard Jeunesse. Ce dernier a notamment pour sujet ce qui constitue le cœur du métier de l’autrice : l’interaction entre personnes sourdes et entendantes - source : site de l’éditeur.



L’exercice est contraint par la forme de la collection La brève chez Magnard jeunesse. Il s’agit d’une courte nouvelle sur le thème du consentement d’une part et des stéréotypes sociaux concernant le machisme et le patriarcat. Il s’agit vraiment d’un roman prescriptif afin de changer les comportements, principalement des hommes, dans notre société. En raison de cette volonté argumentative, les personnages sont extrêmement caractérisés et notamment le héros a une réflexion extrêmement poussée et change rapidement d’opinion afin de pouvoir illustrer la nécessaire prise de conscience des changements nécessaires pour parvenir à une société plus égalitaire.



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Charles, 1943

Excellent roman jeunesse sur cette période trouble de la France occupée où l’on ne sait plus à qui se fier entre collabos, résistants et dénonciateurs anonymes.

Ici c’est l’Histoire vécue par un garçon de 12 ans qui va malgré lui et progressivement entrer dans la Résistance sans rien en dire à ses proches. Moins on en sait moins on risque de trahir si jamais on se fait prendre. Période de doutes, d’incertitude, de rationnement, de peur quotidienne. Il faut savoir composer avec l’ennemi, faire mine de rien, jouer un double jeu, risquer sa vie mais aussi celle d’autres personnes, … dur apprentissage.

Florence Medina parvient à nous offrir un récit riche en explications historiques sans appesantir la narration. Son écriture est très habile, fluide, poétique également.

J’ai beaucoup aimé son idée de situer ses personnages dans le Jardin des Plantes à Paris où le père du jeune Charles est l’un des sous-intendants. Cela crée des situations intéressantes et plausibles.

Pour le jeune lecteur les illustrations de Mary-Gaël Tramon favorisent l’immersion dans l’époque où les codes sociaux sont différents. Un dossier en fin d’ouvrage complète la compréhension de la période historique dépeinte. Cela dit le roman lui-même m’a semblé largement suffisant : l’auteure évoque les règles sévères à l’école, la mode vestimentaire, le rationnement de la population et les solutions pour se nourrir tant bien que mal, Radio Londres qui permet de recevoir les informations de la Résistance, Radio Paris aux mains des Allemands, …

Elle ne nous cache pas les traques, les assassinats puis les représailles, les déportations, les arrestations, les disparitions soudaines. Le jeune Charles essaie de trouver sa place dans ce contexte chaotique et certaines amitiés l’y aideront.



Un beau roman fictif sous fond historique, une histoire enlevée pleine de rebondissements et d’actions, de quoi séduire et instruire notre jeune public de lecteurs !
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Direct du coeur

Merci à l'opération "Masse critique" de Babelio pour la découverte de ce roman jeunesse.

"Direct du coeur" est un roman plein de charmes de Florence Médina, paru aux Editions Magnard Jeunesse en cet été 2018.

Tim est un lycéen insouciant de dix-sept ans. Stagnant sur ses acquis, ses notes risquent de lui coûter son bac ! Alors, sa maman, qui l'élève seule, l'inscrit à l'option "LSF" afin de gagner quelques points en vue de l'épreuve.

p. 11 : " On nous distribue les emplois du temps. Quand je vois la tronche de mon vendredi, je suis au bord du pétage de plombs. L'option ! Merde... L'option... Elle m'était totalement sortie de la tête, et là, elle me tombe dessus d'une force ! Les cours auront lieu le vendredi de seize heures trente à dix-huit heures trente. "

De prime abord, les conditions ne son pas spécialement réunies pour que l'inscription de Tim à cette option soit une réussite !

p. 16 : " Ah oui ! Parce que l'autre détail qui tue, c'est qu'elle est sourde, la prof ! "

Mais dès la première séance, un changement s'opère en lui, progressivement....

p. 112 : " Sonia [...] elle ne se contente pas de nous enseigner une discipline au programme, elle nous emmène ailleurs, elle nous fait vivre quelque chose avec elle. [...] Elle repousse les murs du monde existant, elle nous agrandit l'univers. "

Dans le but de sensibiliser les élèves de sa classe à cette différence de communication avec  les sourds/malentendants, rien de telle qu'une mise en situation. Alors elle les fait se rencontrer. Tim prend alors conscience d'une part de la difficulté d'établir un échange lorsqu'on ne connait pas la langue des signes, et d'autre part que la différence, quelle qu'elle soit, est une richesse.

p. 108 : " Tous les couples sont mixtes. Une Noire et un Blanc, un musulman et une catholique, un Espagnol et une Américaine, c'est des couples mixtes. Un homme et une femme, deux femmes, deux hommes, c'est des couples mixtes. Chaque personne est particulière. Dès qu'on est deux, c'est mixte. "

C'est une année pleine de changements pour Tim. En plus de son option qui lui monopolise plus de temps que prévu, il fait la rencontre d'une fille sourde lors d'une de ses sorties avec le groupe. Et ce père, qui refait surface après l'avoir ignoré pendant dix-sept ans !

p. 63 : " Je suis un accident de parcours. Bien sûr, il le dit pas comme ça, mais ça revient au même. Je suis prié de ne pas déranger. "

Comment Tim va vivre toutes ces épreuves ? A-t-il la maturité nécessaire pour prendre les bonnes décisions et prendre son avenir en main ?

Ce roman jeunesse est une jolie fenêtre sur ce passage de l'adolescence à l'âge adulte. En prenant comme sujet principal le monde des sourds et des malentendants vu par un adolescent, on réalise, même nous adultes, que les jugements sont parfois bien trop rapides et sans fondements. La différence enrichie, différemment certes, mais elle est"moteur ".
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La Tour de Jeanne

Après la mort de son père, Jeanne quitte la ferme familiale avec son frère et sa mère. N'étant pas propriétaires, ils n'ont pas d'autres choix et chacun va partir de son côté afin de s'en sortir au mieux. C'est ainsi que Jeanne, onze ans, se retrouve à Paris près d'une tante. C'est un âge très jeune pour se retrouver face à soi-même mais nous sommes à la fin du 19ème siècle et malheureusement, c'est surtout un âge où les enfants travaillent. Jeanne va trouver un poste de servante dans une grande maison et se confronter à la dureté de la vie et à la condescendance de certaines personnes dites « bien nées ». Son plaisir sera d'observer par la fenêtre du salon, la Tour Eiffel se bâtir petit à petit pour la prochaine Exposition universelle. Comme elle aimerait participer à ce grand projet  Malheureusement, étant une fille, elle ne peut évidemment pas travailler dans ces conditions. Enfin ça, c'est ce qu'on essaye de lui faire croire mais c'est sans connaître Jeanne, qui a une soif de liberté intarissable et qui refuse de se soumettre.



Ce roman est un vrai coup de coeur ! J'ai tout de suite ressenti une grande tendresse pour Jeanne, ses côtés audacieux et lumineux m'ont charmée. La voir évoluer au fil des mois dans cette ville de Paris que l'on découvre par la même occasion a été un grand plaisir. Ses pensées, son envie de liberté, son secret, ses amitiés, son travail adoré, tout ce qui la compose fait d'elle un personnage intéressant et profond.



Je ne connaissais pas l'autrice, je découvre qu'elle a écrit d'autres romans dans le même genre et je sais que je me laisserais tenter car dans celui-ci, tout est y est ! Nous sommes dans un roman jeunesse résolument féministe, avec une héroïne pleine de vie et d'espoir. En suivant Jeanne, j'ai découvert le Paris du 19ème siècle avec ses anecdotes, ses bouts d'histoire que j'ai adorés ! Et les moments d'émotion... Tellement sincères qu'ils m'ont mis les larmes aux yeux. Jeanne, sache que je ne t'oublierais pas de sitôt.
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Direct du coeur

Avec « Direct du coeur », Florence Medina signe, aux Editions Magnard Jeunesse, un beau roman qui interpelle sur ce qui est la réalité profonde des sourds. Sont-ils porteurs de handicap ou de compétences qu'ils sont trop souvent les seuls à maîtriser ? Ont-ils besoin de notre compassion, de notre aide, de notre bienveillance ou sont-ils mieux armés que nous pour comprendre l'autre, le deviner dans ce qu'il est plutôt que ce qu'il dit ?

A la suite d'un choix stratégique de sa mère qui voit là une opportunité pour son fils de regagner quelques points nécessaires pour obtenir le BAC, Timothée débarque dans un monde dont il ignore tout, celui des malentendants. « Galère ! », pense-t-il tout d'abord … mais très vite il s'interroge, se passionne. Il est vrai que l'émoi amoureux de l'adolescent est aussi un moteur. Très vite, il va comprendre que la communication doit se centrer sur l'essentiel. Mais qu'est-ce que l'essentiel pour un adolescent en recherche de lui-même et des autres ?

Avec ce « Direct du coeur », dont je laisse au lecteur le plaisir de découvrir le sens profond, Florence Medina offre un roman jeunesse dont le ton, l'écriture, l'humour et les sautes d'humeurs correspondent bien au public cible. L'ado, à la fois s'y retrouvera mais, aussi et surtout, il y sera invité à découvrir un monde différent, une autre façon d'aborder la vie, les autres, il grandira.

Il serait cependant triste de réserver ce titre à un public jeune. Bien des adultes pourront y découvrir un monde qu'ils ne connaissent pas ou si peu. Un monde que leurs croyances d'adultes ont caricaturé peut-être. Un monde qu'il serait triste de laisser de côté.



Tout le livre, en tant qu'adulte, je me suis surpris plus d'une fois à me dire que le monde de la surdité décrit par l'auteure était aussi la métaphore de la surdité qui existe parfois entre les gens, adultes et jeunes, copains et copines n'ayant ni la même vie, ni le même point de vue sur son essentiel. Le problème n'est pas tant la surdité que la non-communication, le repli sur soi, le refus d'entrer dans le monde de l'autre et les conflits qui en découlent. Le handicap n'existerait-il que quand il n'est pas partagé ? A chacun de construire sa réponse. L'histoire de Tim peut nous y aider.



Une belle découverte d'une Masse Critique spéciale ! Merci Babelio !

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Direct du coeur

C'est la rentrée. Timothé (Tim) entre en Première au lycée Rodin à Paris. Mécontente de ses résultats l'an passé, sa mère l'inscrit à un cours optionnel : LSF, la langue française des signes, afin de gagner quelques points supplémentaires au Bac.

Alors qu'il préfère passer son temps libre avec ses copains Benji, Max ou Abdel, Tim se voit contraint de suivre ce cours qui ne l'intéresse pas et, comble du malheur, cette option se déroule le vendredi soir, après le lycée.

Mais, petit à petit, Tim entre dans le monde du handicap et va s'attacher à ses nouveaux amis.



Je remercie les éditions Magnard jeunesse et Babelio pour cette lecture.

"Direct du cœur" est un récit sur l'amitié entre jeunes du même âges, qu'ils soient entendants ou malentendants. Malgré le rejet, le regard des autres, ces adolescents ont les mêmes envies et les mêmes soucis. C'est le temps des premiers amours et des premières déceptions.

On rencontre Nelly, Clara, Sonia, Yamina, Ludivine et Bilal. Le groupe se crée. On fait connaissance. Des liens se tissent. Puis, on se baptise par un signe. Tim est franc, direct et sensible, il se prénomme alors "Direct du cœur" en LSF.

Ce livre révèle de belles personnalités, de jolies rencontres et quelques moments touchants.

Cependant, même s'il s'agit d'un roman jeunesse, j'en attendais un peu plus. J'ai trouvé très peu de choses sur le monde des malentendants et sur le langage des signes de manière générale. J'espérais une immersion plus profonde dans le milieu du handicap. Cela n'a pas été le cas. Petite déception de ce côté-là.

Le thème est original et intéressant, mais je n'ai pas été séduite par cette lecture.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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17 millimètres

Mona et Liam s'aiment depuis 3 ans, le temps d'un camp d'ados mais cette année, pour la première fois, ils décident de faire l'amour. Malheureusement, le préservatif craque mais ils n'osent pas en parler aux monos car, après tout, Mona vient d'avoir ses règles donc elle ne pense ne rien risquer. Six semaines plus tard, Mona se rend pourtant compte qu'elle est tombée enceinte...

Ce roman en vers libres aborde le thème de l'IVG de manière sensible mais juste.

On suit le parcours de Mona, ses doutes et ses interrogations, les rencontres qu'elle fait aussi et qui l'accompagneront dans toute cette épreuve.

J'ai vraiment apprécié que toutes les étapes qui jalonnent cette décision d'avorter soient décrites avec pudeur mais sans faux-semblant ni jugement.

17 millimètres est un roman fort à mettre entre toutes les mains tant on se rend compte que les idées reçues sur la sexualité des jeunes ont la vie dure !

Je remercie les éditions Scrinéo et Babelio pour cette lecture faite dans le cadre de masse critique.

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Charles, 1943

Charles a 12 ans en cette année 1943. Fils de l’intendant du Jardin des Plantes de Paris, il adore se promener la nuit, passant de serre en serre, jouant à l’indien avec l’insouciance de son âge. Lors d’une de ses rencontres nocturnes, il a fait la connaissance d’un soldat allemand qui profite de sa situation pour ramener des conquêtes féminines dans la plus grande serre. Pour la Fête des Mères 1943, Charles a négocié avec cet Allemand l’échange de deux tortues contre un steak. Mais ce cadeau met en colère son père avec lequel Charles ne s’entend plus du tout. Sa mère, qui est couturière à domicile, lui fait livrer de temps en temps les chapeaux des travaux qu’elle confectionne. C’est lors d’une de ces livraisons qu’il retrouve l’une des conquêtes de l’officier allemand, qui n’est autre qu’une des couturières qui travaille dans une maison de couture. Celle-ci, et il le découvre par hasard, est aussi résistante. Bientôt, Charles va lui aussi commettre des petits actes au service de la Résistance parisienne… Un roman très sympathique qui fait découvrir aux plus jeunes des CM2 ou de sixième le quotidien français pendant la seconde guerre mondiale. Certains sujets rarement abordés en littérature jeunesse le sont ici, faisant prendre conscience par exemple du fait que certains Allemands avaient choisi aussi la résistance, ou que les Alsaciens étaient devenus allemands en 1940 «malgré eux ».
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Passionnément, à la folie, à la folie

Ce roman m’intriguait beaucoup, et je suis contente d’avoir pu le lire avant sa sortie.



On entre vite dans l’histoire, et le récit à la première personne nous fait nous sentir proche de Mara dès les premières pages.



Le roman comportant à peine plus de 200 pages, j’avais peur que tout se passe trop vite, ou que les événements ne soient pas assez développés. Cependant, j’ai été agréablement surprise car je n’ai pas vu les pages défiler, mais je n’ai pas non plus eu une impression d’inachevé à la fin de ma lecture.



L’autrice aborde de nombreux sujets, certains plus tabous que d’autres, qu’il est pourtant nécessaire d’intégrer à la littérature de jeunesse (et à la littérature en général) : la sexualité, la première fois, la dépendance affective, la dépression et la prise de médicaments, la thérapie, le suicide…



Mara ressent beaucoup d’émotions différentes durant l’histoire (positives comme négatives), elle a des hauts et des bas, et les bas ne sont pas embellis ou occultés. L’autrice nous montre le bon comme le moins bon, sans romantiser l’état de Mara quand elle va mal.



Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman, j’ai vraiment passé un bon moment avec cette histoire ! Merci à NetGalley et aux éditions Slalom pour leur confiance !
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
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