AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de François Nourissier (78)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Allemande

Quel plaisir que de (re)lire François Nourissier , un peu oublié de nos jours malheureusement .

"Allemande" est un roman splendide sur l'adolescence qui plus est vécue en période de guerre .

Lucien , l'alter égo de François Nourissier , nous conte ses premières amours , ses doutes nombreux ainsi que ses joies et ses peines .

On découvre une jeunesse insouciante mais grave confrontée au STO , à la faim , au rationnement mais qu'éclairent les yeux des filles .

François Nourissier nous raconte également les combats de la libération de Paris qui le verront participér de très loin mais surtout perdre sa virginité dans les bras d'une combattante .

Un roman lucide dans lequel il n'épargne ni les collabos ni les résistants de ses sarcasmes .

Et puis quelle langue magnifique que celle maniée avec un talent énorme François Nourissier , me rendant presque sympathique l'emploi du subjonctif imparfait , une langue qui se perd de plus en plus malheureusement .





Commenter  J’apprécie          32
Lettre à mon chien

Petite déception pour cette lettre à mon chien.



J'imaginais Polka plus présente. Bien qu'elle soit là, ce n'est souvent qu'en toile de fond.

La livre est autant, sinon plus, la réflexion de l'auteur sur le monde, sur les autres et sur son travail d'écriture.



Certes, on ressent pleinement l'amour de l'auteur pour son chien et son importance dans sa vie, mais avec un titre pareil on pouvait s'attendre à ce que sa relation avec son poilu soit plus développée.

Une lecture plaisante, attendrissante mais dont j'attendais plus !
Commenter  J’apprécie          00
Paris des poètes

Lundi 25 décembre 2023....dans la bibliothèque d'un ami !



Quel incroyable bonheur et heureux hasard ! Ce matin, pour envoyer des gentils mots à mes amis sur F.B , pour ce Noël, je mets en avant des clichés de cet artiste- photographe, IZIS, je me rends ensuite chez un vieil ami , octogénaire fringant et toujours curieux , ayant habité toute sa vie dans le quartier de la Butte aux Cailles, et OUPS...il était le voisin de l'artiste, alors qu'il avait environ 20 ans, et Izis la cinquantaine !.



Mon ami, très gentiment, me sort un exemplaire dédicacé de son artiste- voisin...J'ai goulûment savouré les clichés, ..en noir et blanc, accompagnés de textes d'écrivains et de poètes...Un vrai régal pour les yeux...et aussi pour les mots choisis , en regard de ces instantanés d'hier..!



"Paris est une usine à réduire le temps en miettes. Mais il existe des réparateurs du temps d'avant, qui faisait tic- tac et était plus consistant. Il existe aussi les fabricants de temps entier; les amoureux, les philosophes, les poètes, les enfants, les vieillards et les chats. " (Louis Pauwels)



IZIS, contemporain de Doisneau et de Ronis, fut curieusement moins connu....Toutefois son oeuvre est d'une magnifique élégance et naturel...l'artiste travailla et collabora à plusieurs reprises avec son ami, Jacques Prévert....

Commenter  J’apprécie          342
Le Maître de maison

Certains s'écoutent parler, d'autres s'écoutent penser et dissèquent leurs états d'âme à longueur de pages. Qui ce "roman" peut-il intéresser à part l'auteur lui-même , noyé dans son nombrilisme ? Des lecteurs insomniaques en quête d'un sommeil rapide?
Commenter  J’apprécie          10
Le gardien des ruines

A lire les sujets de ses romans, François Nourissier semblait se nourrir à deux mamelles : la critique de la France bourgeoise et le naufrage de la vieillesse. « Le gardien des ruines » réunit impeccablement ces deux inspirations.



Dans les années soixante Albin Fargeau est médecin dans les beaux quartiers parisiens, époux de l’aristocrate Clémence Du Juzy, père de Jérôme et amant de Véra. Tout semble pour le mieux dans une vie bourgeoise bien confortable, seulement Albin s’ennuie, erre dans sa vie, s’agace devant ses patients âgés.



Nourissier déroule ensuite la biographie de cet homme sans qualités, on le découvre velléitaire dès son plus jeune âge, étudiant peu impliqué, médecin militaire mollement prisonnier et amoureux tiède. Fargeau se glisse facilement dans le conformisme bourgeois de sa belle-famille, se laisse porter par la vie, ne vibrant que pour la politique dans laquelle il est, sans surprise, du camp des conservateurs.

Viendront les années quatre-vingt, le temps de la retraite où devenu veuf Albin Fargeau sera pris par la peur du vide et de la déchéance. Se retirant dans le village de Maussade (!) il s’attache à faire revivre une ancienne maison de charité dont il devient, comme de son corps, le gardien des ruines.



Grand roman classique à la française que pourrait avoir écrit Balzac, Le gardien des ruines permet à François Nourissier de s’acharner sur l’esprit bourgeois sa victime préférée. Il le fait dans une langue magnifique, incisive et mordante qui crucifie en quelques mots : « Les De Juzy (..) soutenus qu'ils sont, comme par une bouée, par l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes ». L'époque en prend aussi pour son grade, comme tous les ancêtres, Fargeau/Nourissier n'aime pas son époque et ne se gène pas pour le dire.



Mais le plus percutant du roman est la vision de la vieillesse livrée par l’auteur, il est sans pitié pour les défaillances du corps et de l’esprit. Il ne laisse passer aucun des renoncements qu’impose l’âge. Le malheureux Albin, qui plus est médecin, examine en scientifique sa course à l’abime, il ne s’épargne rien pas plus qu’il ne s’apitoie ou ne se leurre. Nourissier est le chantre du muscle affaibli, de la mémoire défaillante et du sexe mou. A vous dégouter de vieillir mais à vous donner envie de lire avec un peu de masochisme.

Commenter  J’apprécie          70
Un petit bourgeois

Écriture au couteau pour une "très" profonde introspection. Pas d'accessoires, il ne reste que l'essentiel pour accepter l'homme que l'on devient.

Incontournable, pour les lecteurs "parents" lucides, le chapitre intemporel "Les naissances" écrits en 1955.





Commenter  J’apprécie          00
Le gardien des ruines

Ce livre m'évoque beaucoup de choses à titre personnel, reste à savoir s'il résonnera ainsi pour tous les lecteurs. Quoi qu'il en soit à travers une construction assez classique et malgré quelques scènes dont la raison d'être n'est pas évidente, la langue de l'auteur est magnifique et donne à penser sur la condition humaine, sur ce qu'est une vie quand celui qui l' "anime" (et encore est-ce un bien grand mot) disparaît.



Encore un livre trouvé dans une boîte à livres, que je n'aurais jamais lu si je ne l'avais pas découvert par hasard (Nourissier évoquant seulement pour moi une page du Figaro magazine auquel mes grands-parents étaient abonnés): une excellente méthode pour s'ouvrir l'esprit !
Commenter  J’apprécie          40
Eau-de-feu

Dans Paùl Jack, un des personnages parle de François Nourissier et de Eau-de-Feu.

***



« Les yeux d'un écrivain, pour être clairs, doivent être secs. »

François Nourissier citait un confrère, y souscrivait et préparait ses lecteurs : attention, ça va chauffer. Je préfère le regard brouillé mais ému, ajouta Paùl.



Il s'empara du volume et reçut l'uppercut. Nourissier prenait la langue à la hussarde, la nourrissait de ses formules tranchantes et autres tournures au scalpel. Son Musée de l'homme dépeçait la vie de grand bourgeois, démontait pierre à pierre sa légende d'écrivain installé et nous ouvrait l'arrière cuisine pour visite détaillée. Autocentré dépressif et grandiose.

Un regard sévère, moqueur, sans complaisance. Les sarcasmes et les yeux secs. Tout était dit. Devant un tel talent on restait repu, sans voix, KO, estomaqué par Nourissier.

Ces auteurs de droite qui écrivent comme des dieux, quelle plaie !



Au-delà, il y avait Beckett… Mystère, profondeur insondable, vertige abyssal, sensations inouïes, les visages et les mots.

L'interminable descente dans les abîmes de l'âme pour y trouver la condition humaine, toute nue.

— Tu aimes Beckett ? avait demandé Paùl à Jack.

— Mon chat, surtout. A complètement détruit Oh Les beauxjours. Vingt premières pages lacérées. S'est acharné dessus. C'est mon chat.
Commenter  J’apprécie          30
La fête des pères

Ainsi, le père serait admonesté au principe d’exprimer sa vérité ! Il est d’usage de porter la détestation sur ce qui ne corrobore pas à l’usage universel, soit qu’un père doit être bon. Mais, doit-il porter aux nues une fonction assimilée de fait, quand il se sait parfaitement en défaut ? Où, pour le dire autrement, doit-on occulter les nombreux manquements qui nous incombent puisque nous ne sommes ni parfaits, ni infaillibles. J’aime assez cette phrase en première de couverture : « Un cri d’amour à bouche fermée » je trouve qu’elle résume le sujet de ce livre La Fête des pères avec beaucoup de saveur et de lucidité. La saveur à mon goût tient au style servi avec un français parfaitement exprimé et un jeu des signifiés irréprochables. Ce qui me pousse à m’étonner que ce livre qui apporte plus de réponses que de questionnements ne remporte une meilleure approbation que celle qu’il requiert jusqu’à présent.
Commenter  J’apprécie          430
Le Maître de maison

Livre trouvé dans une boîte à livres et dont le nom de l’auteur me semblait familier. Mais quel ennui! Seul le résumé est compréhensible. Les mots s’accumulent, les phrases s’entassent mais je n’arrive pas à suivre le cheminement du roman et à m’accrocher à l’histoire et au personnage. Bref, moment ennuyeux à oublier très vite.
Commenter  J’apprécie          10
La fête des pères

Je crois bien qu'avec François Nourissier, la conclusion s'impose : c'est un rendez-vous manqué! Pourtant... Je me souviens de ces émissions de télévision littéraires où il était régulièrement invité. Il m'apparaissait alors comme un homme sympathique et d'un talent indéniable. J'étais admirative devant cet intellectuel que je me sentais indigne de lire : un membre éminent de l'Académie Goncourt! Pensez-donc... Première rencontre, il y a plusieurs années avec la lecture "d'Allemande", première déconvenue... Je renouvelle avec "La Fête des pères" ouvrage dont on avait beaucoup parlé à sa parution, et même sentiment de vide, d'incompréhension. Je n'aime pas ce style d'écriture, je n'apprécie cette platitude, je n'adhère pas à cette introspection. Et j'éprouve un malaise certain à l'idée que ce roman peut être en grande partie autobiographique, car je n'apprécie pas du tout le narrateur et alors toute l'admiration que j'avais pour l'écrivain qui se montrait sous un bon jour sur le plateaux tv de grand renom, tout ceci s'efface et pis encore s'écroule comme un château de cartes. Tout est dit, l'aventure littéraire s'arrête pour moi avec cet auteur.
Commenter  J’apprécie          171
Lettre à mon chien

Lu à une période où Babelio n'existait même pas encore ... ma critique ne sera pas très étayée puisque je ne me fie qu'à mes souvenirs pour vous parler de ce livre ...

Amoureuse des animaux mais surtout des chiens, il était évident qu'une lettre écrite à son chien ne pouvait que m'attirer.

Je me souviens surtout du regard tendre que l'auteur pose sur sa chienne, sa très belle plume et l'aspect philosophique, réflexion sur le monde et sur son microcosme par l'entremise de ses conversations avec elle.



Si un jour il croise à nouveau mon chemin dans une boîte à livres par exemple, je n'hésiterai pas à le relire, un petit texte pour une belle soirée littéraire.
Commenter  J’apprécie          10
En avant, calme et droit

Le roman est si bien écrit que j'ai cru que c'était une réelle biographie ; il y a des périodes très détaillées ou d'autres où il y a des trous, des zones d'ombres, comme si réellement il y avait eu une recherche réalisée sur un personnage ayant vraiment existé...

On retrouve forcément aussi des ressemblances avec certains moniteurs que nous avons tous connus. Mais ce personnage sans éclat, souvent à côté de la plaque, à côté de la "vraie vie", a du mal à être attachant dès lors qu'il quitte le centre du manège, seul endroit où il excelle.

Commenter  J’apprécie          30
Un siècle NRF

Lancée par une poignée d'écrivains talentueux, fécondée par un éditeur de génie, la NRF a profondément marqué le 20ème siècle en étant le temple de la littérature française. Cette album lui donne une place légitime au panthéon des lettres.

Il y a deux types d'auteurs dans cette magnifique collection des Albums Pléiade : les spécialistes, au profil souvent universitaire, dont les qualités pédagogiques évidentes permettent d'avoir une vision précise d'un auteur ou d'une œuvre, et les écrivains qui commentent une œuvre ou une vie d'auteur en y ajoutant leur vision personnelle. La seconde catégorie, et nous y classerions volontiers François Nourissier et son Album NRF, propose des ouvrages souvent plus difficiles d'approche, réservés à un public qui connait déjà son sujet.

Un siècle de NRF est une ballade, où le lecteur entre, accompagné par Nourissier, dans le temple Gallimard. L'histoire de la revue, puis de la maison d'édition, le contexte littéraire du 20ème siècle y sont abordés constamment mais souvent de manière allusive. Mieux vaut aborder le livre avec une solide culture de l'époque.

Commenter  J’apprécie          30
L'empire des nuages

Il m'aura fallu un peu plus d'une vingtaine de jours pour venir à bout de " L'empire des nuages" de François Nourissier, vaste fresque de 500 pages.

Choisi pour son titre que j'ai trouvé très beau, il m'est tout d'abord apparu assez difficile d'accès avant d'apprécier cette écriture, de la trouver agréable, belle et même addictive.

François Nourissier est-il un écrivain oublié ? Ce serait dommage étant donné la qualité d'écriture de cet ouvrage, ces phrases anodines pour la plupart mais qui composent un ensemble dont il est difficile de s'extirper.

Comment vous décrire au mieux ce livre et la multitude de thèmes qui le compose ?

Historique tout d'abord depuis les rapatriés pieds-noirs de la guerre d'Algérie jusqu'aux événements de mai 68.

Le marché de l'art des années 70 très bien décrit, les intermédiaires, la surenchère, les trahisons mais surtout les affres de la création pour un artiste, en l'occurrence un peintre, le doute, les peurs, l'incertitude, l'inspiration. Tout cela en la personne du personnage principal, Burgonde, qui apparaît au premier abord assez peu aimable, imbu de sa personne, se désintéressant de ce qui l'entoure, mais qui va progressivement montrer ses failles, craquelures qui le pousseront à tout abandonner, éternelle fuite en avant.

Et c'est avant tout un roman d'amours, où ses personnages, chacun à leur façon, se trouveront, s'aimeront puis se sépareront. Le point d'orgue de ces aventures symbolisé par le couple formé par Victoire et Burgonde, deux êtres à l'abandon qui se serviront chacun de l'autre pour se reconstruire.

Ce roman évoque également les relations entre les parents et leurs enfants, la mort et la difficulté de la regarder en face.

Voilà, je ne peux que vous encourager à découvrir ou redécouvrir François Nourissier avec ce livre ou un autre, il le mérite. Pour ma part, j'en ai déjà un second dans ma bibliothèque, en espérant qu'il soit d'aussi bonne qualité.
Commenter  J’apprécie          212
La fête des pères

François Nourissier n’écrit pas en français, il écrit LE Français. Celui que j’aime à retrouver de temps en temps ; celui qui use du mot juste, précis ; celui qui fait glisser le subjonctif imparfait dans le corps du texte comme une évidence. Bref, ce Français qu’on ne pratique plus, mais dont l’élégance me transporte.

Certes, le thème ici, est quelque peu récurrent dans l’œuvre de François Nourissier : un écrivain un peu blasé, dégoûté de lui-même jusqu’à dans son apparence corporelle ; un environnement bourgeois jusqu’à la caricature… Un fils, Lucas, en sortie d’adolescence en proie aux problèmes liés à son âge et à une communication difficile avec le père, N.

N. comme Nourissier, sans doute, malgré la mention « roman » sur la couverture. Autobiographique ? Qu’importe. Même si comme tant d’autres écrivains, François Nourissier n’est jamais aussi bon que quand il parle de lui-même.

Et puis, il y a Nicole, et Bérénice …

Nicole, une aventure de jeunesse, Bérénice, dont on imagine facilement la paternité…

La confrontation aura lieu au repas d’après conférence que N. sera amené à prononcer à B. entouré d’un aréopage de dignitaires de province ; un milieu que l’auteur n’en finit pas de décliner…

Bref ! Rien de nouveau sous le soleil de F. Nourissier. Un livre pour amateur de l’auteur (dont je suis) qui vaut surtout pour la qualité de sa prose.

Commenter  J’apprécie          404
La fête des pères



La relation avec le fils devenu jeune adulte est intéressante mais, le personnage de l'écrivain blasé d'avoir à participer à des rencontres avec son public... ça commence à être lourd.

Commenter  J’apprécie          00
Un siècle NRF

Excellent ouvrage très documenté, beaucoup de photos de lettres, comme toujours dans les albums de la pléiade.

On comprend bien mieux toute l'histoire de la NRF, la période très compliquée de la deuxième guerre mondiale et de Vichy.

Les grosses colères d'Aragon, le cas Céline, Breton...

Le rachat de la pleiade, la création de la série noire...

Un beau livre sur l'histoire de la (plus) grande maison d'édition Gallimard, et de son visionnaire directeur.
Commenter  J’apprécie          20
La Crève

Encore un titre de livre, qui m'a attiré dans les pages d'un auteur que je ne connaissais pas.

La lecture a duré longtemps, pour moi, dans cette écriture d'une précision qui m'évoquait, parfois, le Pérec des Choses ou de la vie mode d'emploi.

Chaleurs de juin et dégoût vont de pair, dans ce portrait-avant fuite d'un homme arrivant au mitant de sa vie.

Nourissier parvient à rendre une histoire d'une rare banalité, passionnante, captivante. Nourissier semble aussi régler quelques comptes, à travers ce Benoît Magellant qui va rejoindre sa jeune maîtresse en Suisse... comme une illusion de recommencement à laquelle l'accule sa dépression.

Magellant est arrivé au point de rupture: celui où il ne peut plus faire semblant. Celui ou il va falloir assurer le rôle du "méchant" qui va quitter femme fidèle et grands enfants.

Magellant se sent à l'étroit, enfermé dans une existence réglée entre une famille qui lui échappe et un travail qui finit de le décevoir.

L'histoire est tristement ordinaire de ce démon de midi, pour lequel l'herbe sera plus verte en Suisse.

Mais n'est-il pas déjà trop tard pour ficher le camp, Magellant?

Un livre, La crève, qui me donne envie de continuer de suivre le chemin littéraire de François Nourissier.
Commenter  J’apprécie          475
Mario Prassinos

Toute la lumière tire l'épingle du je.

Gouttelettes squelettiques. Miasmes figuratifs qui exhalent le parfum sombre d'une balade nocturne. C'est un arbre. Il marche, planté dans notre regard. C'est un visage qui arbore la dictée de ses roches sur les entrelacs d'une architecture souveraine. Prassinos, multiple et constant à la fois. Fouineur, brousailleur, jamais brouilleur . Passant, passeur.

Tissage d'encre à travers le négatif primitif du monde. Géologie faciale.

Épineuse réponse minérale à la résonance végétale de l'ombre. La plaine marche devant nous, l'arbre s'étend, et la montagne ouvre profond l'écorce du ciel. Prassinos peint.

Ce n'est plus une question , c'est un point précis qui vagabonde et qui féconde.



Astrid Shriqui Garain

Commenter  J’apprécie          110




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de François Nourissier (499)Voir plus

Quiz Voir plus

quizz one piece

A qui luffy demande de rejoindre son équipage mais qui refuse ?

arlong
jimbei
Shirahoshi
caribou

16 questions
187 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}