Citations de Fred Bernard (208)
FLouf ! Une boule de plumes se plante à côté de moi.
Fantôme ! Fantôme ! Il est là ! Viens vite !
– Hé je peux lire tranquillement oui ?!!
– Viens vite, Spirit, j’ai senti sa présence, près des écuries.
– Arrête de t’exciter comme ça, Dino. Je lis.
– Mais nom d’une noix de coco, viens ! Quand j’ai dit : Si tu es là frappe trois fois, il a fait BOUM, BOUM, BOUM !
"Tu es le premier à avoir compris que l'amitié était précieuse entre les grands et les petits, les grandes et les petites."
GABRIEL GRANDUC : Mais Père Noël, tous les animaux ne sont pas en voie de disparition... Les espèces les plus menacées le sont bien souvent par des trafics et des traditions stupides...
PÈRE NOËL : Je ne vous le fais pas dire. Comme s'en amuse un ami canadien : "Il faudrait dire aux asiatiques que les couilles de braconniers sont aphrodisiaques !"
L'océan. Ses embruns.
Les escales : Dakar - Conakry - Abidjan - Lomé - Cotonou - Porto Novo.
Ma curiosité. Mon impatience.
Mon arrivée au port de Pointe-Noire.
La lumière. La chaleur.
Les parfums de l'Afrique.
Je vois la Terre
Je La regarde et je souris
Car Elle me rend heureux
La Terre me regardant à Son tour
Sourit aussi
Faites que je marche joyeusement
Et légèrement
Sur Elle.
Dans le petit théâtre de ma tête, les rideaux se sont ouverts...
Soudain, là-haut, dans les cieux et la lumière, une silhouette gracile apparaît, merveilleuse. Une fée, maman. Une fée qui se plie et se tend en douceur. Une fée qui s'enroule et tournoie en souplesse, en totale harmonie avec la mélodie de l'orchestre. Je suis hypnotisé par ses ondulations inimitables. [...]
J'ai vu Suma Katra pour la première fois le 28 février 1919.
Après leur salut final, les trapézistes ont menacé Pollux en passant. Et Suma Katra m'a souri.
Je suis tombé amoureux de Suma Katra le 1er mars 1919 à minuit une.
Et les douilles, elles remplacent les fleurs.
Plus de papillons...Que des corbeaux.
"Les larmes aux yeux et le coeur battant, on a découvert les grands. C'est comme ça que j'apprend que je suis tout petit."
Les jours et mes nuits passent si vite. J'aime la vie à en pleurer. Pleurer parfois j'adore. ça me fait du bien. ça me détend. Après ça va mieux. Petite, je retenais mes larmes quand j'étais triste. Aujourd'hui, je retiens mes cris quand je jouis. La vie n'est pas simple. Jamais
Mon paternel a ensuite craqué pour une chatte en chaleur. Résultat, je suis nyctalope
Et puisqu'ici on nous a coupé les ailes, aujourd'hui je m'enterre encore plus profondément pour survivre à cette tuerie. Dans mon sous-sol j'ai trouvé une occupation : je construis des petits modèles d'avions qui ne volerons jamais et ne tuerons personne.
Je vide des balles de leur poudre, je découpe la douille d'un obus, je martèle le cuivre et je tords le métal ; je poursuis ma formation de joailler en somme...
- Moi, je suis le temps. Pas le temps qu'il fait ! Le temps qui passe... Les femmes me craignent plus que les hommes, mais elles me résistent mieux et vivent plus longtemps qu'eux. Pour les pères et les mères, voir leurs enfants partir avant eux était insupportable. Parler de la neige et du beau temps leur évitait de penser à moi.
Partout les rangs mettent en valeur les reliefs, dessinent des courbes, animent les replats. Elles habillent les panoramas, c’est de la haute couture ! Cela me fait aussi penser à des lignes d’écriture, des paragraphes, des pavés de texte. Le reste autour, la forêt, les friches, les architectures, les illustrent. Et le tout raconte l’histoire du pays.
Les fourmis travaillent inlassablement sans se poser de questions. Elles accumulent des milliers de vivres dans les réserves et des brindilles pour la construction de la fourmilière. Tout à coup, je remarque que certaines d'entre elles transportent d'étranges choses. Je m'élance et cours le long de la colonne, remontant le courant des ouvrières qui traînent des petits objets inconnus.
Maman, je pense à ta douceur, ta chaleur, ta confiance ; comme j'en aurais besoin ici. Je repense à tout ce qui me donnait des ailes et que je prenais pour acquis sans me rendre compte un seul instant de la chance et du bonheur inouï de vivre sous la protection d'une famille aimante. C'est maintenant pour vous que je vais tenter de m'en sortir. Pour toi, Maman, pour Papa et ma sœur Blanche.
L'eau cuit le poisson, où est la confiance ?
J'appris au détour d'une conversation (...) que Cornélia ne voyait plus depuis que, toute petite, elle avait été foudroyée sous un arbre pendant un violent orage. Elle était restée aveuglée par la lumière et avait survécu. Mais pas ses parents. Ils avaient été retrouvés recroquevillés, accrochés l'un à l'autre, tandis que Cornélia hurlait dans l'herbe sous la pluie.
Etait-il possible qu'elle tire sa force de la foudre?
- Vous savez, c'est l'homme de ma vie
- Je n'en doute pas. Même les montres cassées donnent l'heure exacte deux fois par jour.
C'est la magie de l'enfance. Je cours dans les prés en pente, les yeux au ciel, le coeur battant sous les ailes des oiseaux...
... que je poursuis afin de comprendre comment c'est possible, de glisser sur l'air comme ça!