George C. Chesbro

Bone est un thriller social qui nous fait vivre dans les sous-sols de New York, dans les égouts , dans le milieu des sans-abris mais aussi et surtout c’est un roman qui nous fait réfléchir et remue une fois de plus notre petit confort.

Bone est découvert prostré dans un parc tenant un fémur à la main, et surtout il a perdu la mémoire. Tout porte à croire qu’il est l’auteur des meurtres en série commis dans le milieu des sans-abris.

Le lecteur est vite pris dans l’histoire et n’a de cesse de comprendre qui est ce Bone si particulier et retrouver avec lui sa mémoire . Est-ce lui l’auteur de tous ces horribles crimes ? pourquoi ?

On délaisse ici les beaux quartiers de New York pour arpenter les quartiers mal famés et surtout les souterrains, les égouts et les catacombes.

Derrière cette intrigue c’est une réflexion sur la société, l’exclusion, la dureté et l’horreur de la vie des sans-abris qui ne s’applique pas, n’en doutez pas, à la seule ville de New york !

Pour terminer sur une note moins noire, on rencontre aussi de beaux personnages attachants, les vraies valeurs de l’amitié et de la solidarité.

Je suis étonnée qu'il n'y ait pas plus de critiques sur ce livre qui mérite vraiment d'être lu.

Pour le lecteur des années 1990 que j'étais, Bone fut un plaisir et la révélation de l'auteur exceptionnel qu'était George Chesbro.

François Guérif, directeur du défunt Red Label avait su avec son Rivages Noir trouver les perles du thriller.

Bones, c'est un thriller effrayant mais rempli d'une humanité qui lutte et qui souffre dans cette Grosse Pomme grouillante de vers et de pourriture.

Un thriller qui rend un hommage certain à ceux et celles qui se battent contre l'anonymat de la misère, pour un peu plus de chaleur dans la froide machine de l'exclusion.

Bones, c'est l' énigme de ce sans-abris inconnu et la traque d'un tueur abject qui s'en prend aux plus faibles, aux plus vulnérables.

Véritablement, il y eut pour moi l'avant et l'après - Bone.

J'ai découvert George Chesbro il y a peu de temps en entamant le cycle de » Mongo le Magnifique » par son premier tome (L'ombre d'un homme brisé) et la cela faisait un moment que j'avais envie de me replonger dans son petit monde.

Quoi ? Comment ? Vous ne connaissez pas Mongo le Magnifique ? Si je vous dis qu'il a été acrobate de cirque, qu'il est ceinture noire de karaté, qu'il a une licence de détective privé et un doctorat de criminologie ? Toujours rien ? Et si je vous dis qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à Tyrion Lannister alias Peter Dinklage ? Hmmm ??Bon, d'accord, c'est moi qui l'imagine comme ça, mais franchement, s'il fallait en faire un film ou une série, vous verriez quelqu'un d'autre que Tyrion ?

Robert Frederickson (c'est le nom officiel de Mongo) va être sollicité par son ancien patron qui est propriétaire du cirque où il a travaillé quelques années… Un de ses athlètes qui est iranien a disparu.

Quoi de plus évident pour Mongo d'interroger la communauté étudiante iranienne à l'université ?

Je replace cette histoire dans le contexte de l'époque: nous sommes dans les années 70 et la révolution iranienne n'a pas encore eu lieu. C'est le shah qui est au pouvoir, Khomeiny n'est pas encore passé par la….

Très vite, Mongo va réaliser que plus il interroge des personnes susceptibles de l'aider, plus cette histoire parait embrouillée. Même la sécurité intérieure semble s'en mêler….

A un moment de l'enquête, Mongo va devoir se rendre en Iran…. Il va aller de rencontres en rencontres, (il aura même l'honneur insigne de rencontrer le shah), qui vont le mener jusqu'à Persepolis

J'ai retrouvé Mongo avec plaisir. J'adore son sens de la repartie et son humour quelquefois un peu grinçant. Cet épisode permet d'en savoir un peu petit plus sur sa « période cirque ».

Le style est toujours aussi enlevé, et les scènes d'action sont vraiment bien écrites. Donc, je vais continuer régulièrement à lire la suite des aventures de Mongo !







Challenge séries 2020

Challenge mauvais Genres 2020

Mongo le Magnifique, vous connaissez ?

Si si, le sosie de Tiryon Lannister alias Peter Dinklage, qui est acrobate de cirque, ceinture noire de karaté, titulaire d’un doctorat en criminologie et enseignant à l’université à New-York, et en plus détective privé pour combler ses heures creuses.

Cette fois ci, c’est par un retour aux sources que commence cette quatrième aventure de Mongo. En effet, il va retourner dans son Nebraska natal avec son frère Garth pour assister à l’enterrement de leur neveu. Ce dernier semble s’être suicidé, mais après avoir été convaincu par sa sœur (et mère de son neveu), Mongo va décider de fourrer son nez là où il ne fallait pas…

Car en effet, lui et son frère vont se mordre les doigts d’avoir voulu comprendre pourquoi le meurtre de leur neveu a été dissimulé en suicide. Ils vont être soumis à des manipulations génétiques et le résultat va être à la hauteur de l’imagination plus que débridée de George Chesbro.

En effet, cette histoire qui va être une très longue course poursuite va nous permettre d’assister aux transformations de Mongo et de son frère Garth. Entre les méchants qui veulent les rattraper pour les enfermer dans un laboratoire, ceux qui veulent tout simplement les tuer et les poils et les écailles qui leurs poussent un peu partout, les deux frères vont avoir fort à faire pour se sortir de cette histoire plutôt loufoque.

Je reconnais avoir préféré les trois enquêtes précédentes de Mongo, la cause n’étant cependant pas due au fait que l’auteur flirte avec la science-fiction. Non, tout simplement, j’ai trouvé l’histoire un rien répétitive car tout n’était pour moi qu’une longue course poursuite avec les mêmes rebondissements…Mais bon, je ne vais pas bouder mon plaisir car j’aime vraiment beaucoup le style de l’auteur et surtout les reparties savoureuses de Mongo.





Challenge Séries 2020

Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge ABC 2020/2021

« Une affaire de sorciers » est la troisième aventure de Mongo le Magnifique, personnage haut en couleurs créé par George Chesbro.

Comment qualifier autrement Robert Frederikson, professeur à l’université en criminologie, détective privé à ses heures perdues et ancien acrobate de cirque. Si l’on rajoute à cela un excellent sens de la répartie assaisonné d’un zeste de cynisme, vous aurez à peu près cerné le personnage….Enfin presque, puisque Mongo est un personne de petite taille, ou si vous préférez un nain….

Mongo, alors qu’il envisage sereinement de passer des vacances à perfectionner ses compétences dans l’art des percussions, va être sollicité en très peu de temps pour trois (oui, trois !) affaires.

La première demande émane du président de l’université ou il enseigne. Même si cette affaire ne lui convient pas vraiment, il ne peut évidemment qu’accepter de fourrer son nez dans les affaires d’un collègue… Dans la foulée, un sénateur , quant à lui, lui demande de tout mettre en œuvre pour prouver l’innocence d’une sorte de guérisseur qui vient d’être incarcéré….La dernière demande, et peut-être celle que Mongo a bien l’intention de faire passer en priorité émane de sa petite voisine, Kathy. Elle demande de l’aide pour son papa.

Tout va s’accélérer et Mongo va non seulement avoir de la peine à suivre le rythme, mais aussi se rendre compte que ses trois affaires sont liées, mais de bien curieuse manière…

Il va être amené à côtoyer et interroger des personnes qui gravitent dans le milieu de l’occultisme, et qui n’ont pas forcément envie de répondre à ses demandes….

Un bon épisode.



Je vais continuer à lire les aventures de Mongo, car on ne s’y ennuie pas une seconde et le style de l’auteur ne peut que donner envie de continuer à s’y replonger.





Challenge Séries 2020

Challenge Mauvais genres 2020

Je ne connaissais de George Chesbro que l'excellent Bone.

Il était largement temps pour Horusfonck - des- polars-divers, de découvrir

Mongo le Magnifique.

C'est chose faite, avec La naissance de Mongo qui explique le pourquoi du comment...

Est offert à la suite de l'explication sur Mongo, une nouvelle jadis refusée dont le narrateur est... Mongo!

Le détective-nain intervient dans un drame indien... de ces cauchemars issus de traditions tellement incrustées qu'il semble impossible de les éradiquer complètement!

Et que peut faire Mongo, qui assiste à l'extinction d'un jeune homme brillant?

Découverte réussie, puisqu'elle m'incite à continuer la lecture des

aventures de ce grand petit détective!

Sixième épisode des aventures de Mongo le Magnifique et j’avoue que mon intérêt pour cette série de Georges C. Chesbro ne faiblit pas, mais alors pas du tout.

Pour commencer, avouez que rien que le titre de ce livre a de la gueule, non ? « L’odeur froide de la pierre sacrée », j’adore ! Il faut d’ailleurs noter que cette série compte plusieurs titres tous aussi parlants…

Je me dois d’avouer que j’adore le personnage principal, Mongo, alias Robert Robert Frederikson, professeur de criminologie à l’université (quoique, il faudrait préciser qu’il n’exerce plus cette activité depuis un épisode déjà), détective privé à ses heures perdues, ceinture noire de karaté et ancien acrobate de cirque. Si l'on rajoute à cela un excellent sens de la répartie assaisonné d'un zeste de cynisme, vous aurez à peu près cerné le personnage….Enfin presque, puisque Mongo est un personne de petite taille, ou si vous préférez un nain…. Je l’écris à chacune de mes critiques, mais je me plais à me l’imaginer sous les traits de Tyrion Lannister alias Peter Dinklage.

Nous retrouvons Mongo exactement là où nous l’avions laissé à la fin de l’épisode précèdent intitulé « Les cantiques de l’archange ». Il a de quoi se faire des cheveux blancs, puisque son principal sujet de préoccupation et d’inquiétude est son frère Garth.

Ce dernier, plongé dans un profond coma suite aux évènements de l’épisode passé, va être hospitalisé dans une clinique un peu spéciale.

Si Mongo a bien l’intention de taper l’incruste et de ne pas lâcher Garth du regard, cela n’est pas forcement au gout de tout le monde et surtout pas du médecin-chef…

Un épisode qui avance doucement, avec un suspense qui va crescendo et qui révèle plus d’une surprise, il faut le dire, dont surtout le rôle que Garth va y jouer…





Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge séries 2021

Bone est un sans-abri de New-York qui doit son nom au fémur fossilisé qu'il ne quitte pas des mains.

Après une longue période de mutisme il reprend contact avec la réalité avec un handicap majeur : amnésie totale.

Alors que plusieurs sans abri ont été assassinés et décapités, Bone est soupçonné par la police. Il va partir à la recherche de son identité pour se disculper.

Etonnant thriller qui mélange la chronique sociale (la condition des sans abri newyorkais) et les ingrédients du genre : troubles psychiatriques, suspens et personnages atypiques.

Cette lecture m'a passionnée alors même que j'avais découvert le pot aux roses aux 2/3 du roman. Peu importe, le style de l'auteur m'a conduit jusqu'à la dernière page, sans ennui.

Un bon moment de lecture

« Bone », le roman n’est pas un polar comme les autres. Bien sûr, il y a tous ces meurtres sauvages, des corps décapités, et des têtes en guise de trophées pour un tueur en série mystérieux. Est-ce Bone, le tueur ? Personne ne sait, vu qu’il est amnésique et qu’il n’y a aucune preuve, sauf des soupçons et des crimes qui semblent avoir un lien avec lui. Tout le monde le croit, l’intéressé y compris qui doute sérieusement de son âme humaine.



Alors si ce n’est pas un polar comme les autres, qu’est-ce donc ? « Bone » est avant tout un roman sur les déshérités, les clochards, les ivrognes, les laissés-pour-compte, les déchets humains, les rebus de la société, irrécupérables âmes humaines qu’il vaut mieux décapités plutôt que de les voir encombrer nos trottoirs. « Bone » est donc un grand roman social qui montre un aspect plus que misérable de notre société, une seconde société qui vit dans les sous-sols des grandes métropoles, avec ses codes, ses voleurs (car même, ou surtout, quand on a rien, on peut se faire taillader pour… rien !) et sa misère… Un roman au goût amer, une odeur de puanteur suintant à travers les pages, des gouttes de sang perlant de la couverture…

Pour moi, George Chesbro était surtout l'auteur de Bone, livre qui traine dans ma Pal depuis plusieurs années… Il y a quelques temps, j'ai découvert qu'il était aussi l'auteur d'une série mettant en scène un héros fort particulier : Mongo le Magnifique…

Imaginez Tyrion Lannister (enfin Peter Dinklage), détective privé, ancien acrobate de cirque, ceinture noire de karaté et docteur en criminologie et vous avez un aperçu de Robert Frederickson, alias Mongo le Magnifique… En tout cas, c'est ce que j'ai fait tout au long de ma lecture car j'aime bien donner un visage à mes personnages….

J'ai commencé cette lecture sans aucun à priori, plutôt curieuse même, et j'avoue que je suis rapidement tombée sous le charme de l'écriture de Chesbro. Un style fluide, un humour un peu décalé voire grinçant par moments, un rythme assez nerveux car il faut dire que l'histoire est menée tambour battant…

Nous sommes en 1974, et Mongo rêve de partir prendre des vacances à Acapulco…. Cependant, ses projets vont être remisés au placard, car il va être sollicité pour mener une enquête sur un homme présumé mort il y a cinq années.

Des doutes sérieux sont émis par le nouveau mari de la veuve du présumé défunt. En effet, ce dernier était un architecte de talent et dernièrement un bâtiment présentant toutes les caractéristiques de son talent vient d'être construit.

L'enquête de Mongo va très vite déranger plein de monde… je vous rappelle que nous sommes en pleine guerre froide, histoire de situer le contexte politique. Son enquête va le mener jusqu'au sein de l'OTAN et il va aller de surprises en surprises…

Un épisode qui plante le décor et une histoire qui se lit avec plaisir, même si je mets un petit bémol sur certains éléments que j'ai trouvé un peu exagérés…Cependant, je ne vais pas bouder mon plaisir car j'ai beaucoup apprécié de faire la connaissance de Mongo le Magnifique…





Challenge Séries 2020

Challenge Mauvais genres 2020

Bone est le surnom donné à un sans-abri qui ne se balade jamais sans son fémur et que les assistants sociaux croisent dans la rue depuis une année. Bone ne parle pas d’où le surnom qui lui a été donné. L’intrigue du roman commence quand Anne, une assistante sociale particulièrement intriguée par ce personnage, le trouve, complètement hagard et couvert de sang. Une fois réveillé, Bone parle pour la première fois mais ne souviendra pas du tout de qui il est, ni de ce qui s’est passé. Manque de bol pour lui, un tueur en série sévit dans la rue et décapite les sans-abri les plus démunis et Bone devient donc tout naturellement le principal suspect.



Ce roman policier a su tout de suite m’intriguer et me tenir en haleine tout le long de ma lecture. George C. Chesbro nous dépeint un New York particulièrement sombre et nous fait découvrir un pan de la ville assez méconnu (je pense notamment à l’énorme réseau en sous-sol). Le déroulement de l’intrigue est particulièrement dur par moments, mais l’auteur nous offre quelques moments de repos avec l’histoire d’amour qui nous permet de souffler un peu. Les personnages qu’ils soient principaux ou secondaires sont assez profonds dans leurs personnalités et apportent vraiment quelque chose au récit que ce soit par rapport à leurs passés ou par leurs personnalités fortes.



George C. Chesbro nous offre avec Bone un récit vraiment complet et une intrigue prenante. En plus de cela, l’écriture est vraiment travaillée et fluide. Le roman se lit d’une traite et ce sera donc avec plaisir que je lirai un autre roman de l’auteur.

Écriture atypique de George Chesbro qui part sur la base d'un roman policier, dérive vers le thriller, bascule dans l'inaction pour finir dans les ninjaneries.



Un personnage principal que l'auteur omet de vous présenter, aussi faut-il être vigilant si vous ne connaissez pas ce héro récurrent pour comprendre à mi -roman que celui est nain.



Les autres personnages et l'intrigue même sont souvent très caricaturaux. Malgré tout l'ensemble n'est pas désagréable pour les amateurs de ce mauvais genre.

J'avais entendu parler de George Chesbro mais je ne connaissais pas son enquêteur de sa série policière. Mongo est un enquêteur nain qui a fait du cirque. Dans La naissance de Mongo, l'auteur présente son personnage, Mongo donc et comment il a eu l'idée de créer cet homme et d'en faire un détective résolvant des enquêtes. Candala est une nouvelle avec Mongo, refusé plusieurs fois par des éditeurs. Candala est un mot indien qui désigne un homme de caste inférieure à "intouchable". Pram, un jeune universitaire est dévasté quand il apprend ses origines. Le système de castes de l'Inde est difficile à comprendre totalement de l'extérieur... Pas vraiment une nouvelle policière mais une sorte de plaidoyer pour l'égalité des hommes. Belle découverte, un auteur que je relirai peut-être prochainement en version longue.

Mais pourquoi les journées n’ont que 24 heures ? Et surtout pourquoi est ce que je suis une lectrice aussi dispersée ?

Alors que j’avais découvert avec délices l’année dernière l’univers de Mongo le Magnifique, personnage créé de toutes pièces par George Chesbro, et que je m’étais juré de lire assez rapidement l’ensemble de cette série, j’ai réalisé avec horreur que fidèle à mes habitudes de lectrice un peu girouette, cela faisait un bon moment que j’avais terminé la lecture du tome quatre…

Quoi ? Comment ? Vous ne connaissez pas Mongo le Magnifique ? Si je vous dis qu'il a été acrobate de cirque, qu'il est ceinture noire de karaté, qu'il a une licence de détective privé et un doctorat de criminologie ? Toujours rien ? Et si je vous dis qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à Tyrion Lannister alias Peter Dinklage ? Hmmm ?? Bon, d'accord, c'est moi qui l'imagine comme ça, mais franchement, s'il fallait en faire un film ou une série, vous verriez quelqu'un d'autre que Tyrion ?

Ce cinquième épisode m’a permis de retrouver avec plaisir Robert Frederikson alias Mongo.

Alors qu’il se rend chez un de ses amis, il va réaliser que ce dernier semble avoir disparu, et dans des conditions plus que suspectes… Très vite la tension va crescendo, car il semble bien que beaucoup de personnes ont intérêt à ce que Mongo ne fourre pas trop son nez dans cette histoire. En effet, il va découvrir que le passé de son ami, Veil Kendry, semble bien plus nébuleux qu’il croyait et qu’il a des racines qui plongent au cœur de la guerre du Viêt-Nam et plus précisément au Laos…

Un épisode mené une fois de plus tambour battant, avec le frère de Mongo, Garth, un peu inquiétant, et l’on peut décemment s’interroger à son sujet et faire le lien avec l’épisode précédent… Affaire à suivre…



Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge Séries 2021

On présente souvent George Chesbro comme un peintre des pires côtés de la société américaine, et, effectivement, sa fibre sociale affirmée l’amène en général à décrire des marginaux, des sans-abris, des personnes qui, justement, évoluent en marge de la société – je vous en reparlerai quand je m’attaquerai à la série avec Mongo le magnifique -. Mais Bone est, d’abord et avant tout, une incroyable quête d’identité. Bone est en quête de lui-même. Est-il un monstre ou un héros ? Outre le courage qu’il faut pour oser se confronter à une telle question, il se retrouve confrontée à l’humanité dans ce qu’elle compte de plus troublant : ceux qui ont fait « un pas de côté ».



Bone c’est, pour moi, un véritable roman initiatique. Confronté à un destin qu’il n’a pas choisi – comme si les dieux se jouaient de lui comme d’une marionnette -, il avance, pour se découvrir. Il s’agit, indéniablement, de l’un des livres que j’emmènerais sur une île déserte.
Lien : https://ogrimoire.wordpress...

L'ombre d'un homme brisé est un formidable roman de George Chesbro, qui appartient à la série des Mongo le Magnifique, mais peut être lu indépendamment si vous souhaitez découvrir l'oeuvre de cet auteur, ce que je ne peux que vous conseiller !



Mongo est sollicité par le second mari de la veuve de Victor Rafferty, un célèbre architecte, pour enquêter sur la mort de ce dernier car un nouveau musée vient d'être inauguré qui porte clairement sa patte. Il s'avère effectivement que la mort de Rafferty est suspecte, et que les derniers mois de sa vie ont été marqués par des événements bizarres et inquiétants. L'enquête de notre détective nain préféré va alors le mener dans les arcanes des Nations Unies, où elle viendra déranger de puissants intérêts.



Comme toujours, Mongo va payer de sa personne pour mener cette enquête, et certains passages sont assez difficiles.

Mais il est un personnage de roman profondément attachant: détective nain, docteur en criminologie, professeur d'université, ancienne vedette de cirque, tout cela donne du recul sur la vie et permet de la regarder avec distance, humour et surtout beaucoup d'humanité, ce qui transparaît dans ce livre dont la lecture ne peut laisser indifférent.

Dans ce polar il est préférable de passer outre l'histoire d'amour qui prend des allures de guimauve. L'intrigue est prenante, sans plus, et la fin est relativement décevante.

Ce qui est réellement intéressant, c'est en fait la réflexion de fond sur la vie des sans-abris à New York et ailleurs, l'aspect social du polar. Chesbro nous laisse ici un bref aperçu de cet univers tentaculaire autour duquel gravite l'ensemble des SDF New Yorkais.

La forme, comme dit plus haut est bonne sans être excellente, le principe du serial-killer usé maintes et maintes fois, et pourtant, ce n'est pas gênant. Un roman intéressant, une bonne lecture, et un bon polar pour tous les débutants du genre.

Content, déçu, content; voici dans l'ordre mes impressions lors de la lecture des "Bêtes de Walhalla". Trouvé par hasard dans une boutique de livres d'occasions, je me suis lancé sans rien connaître de cet auteur, alléché que j'étais par les allusions de ce roman policier aux "Seigneur des Anneaux". Chesbro étant inconnu au bataillon (de mon bataillon en tout cas), c'est donc vierge de tout préjugé que je me suis lancé dans les aventures de Mongo le Magnifique (ça c'est du nom!). Après un début assez traditionnel, j'ai été propulsé d'une pichenette dans l'imagination débridée de Georges Chesbro.

N'étant pas préparé, je me suis soudain écrié: "Diantre, Mais qu'est-ce donc ce joyeux bordel?!" et j'avoue que j'ai un peu ramé pour accroché le wagon mais petit à petit, l'imagination et surtout l'humour de Georges Chesbro ont gagné la bataille face à ma perplexité. C'est d'ailleurs un roman qui s'approche plus de l'aventure et même parfois de la Science-fiction légère que du policier. Je pense donc que je vais m'atteler à découvrir cette série depuis son début. C'est vraiment particulier et surprenant et finalement, c'est un peu pour ça qu'on lit, non? La Bonne journée/soirée/nuit à tout le monde.

Bone: c'est le nom attribué à cet homme qui erre dans Manhattan depuis un an, sans-abri qui tient toujours à la main un fémur humain, arme précieuse autant que trait d'union avec son passé, puisque Bone a perdu la mémoire et que cet os est le témoin de cette perte.

Il se "réveille" un jour, pris en charge par une équipe de la Human Resources Administration, formée de Anne Winchell, du Dr Ali Hakim et de Barry Prindle, qui le font hospitaliser. Très vite, Bone, ne sachant qui il est, d'où il vient, se sentant étranger dans son propre corps, est suspecté par la police, en la personne du lieutenant Perry Lightning, d'être un tueur en série qui sévit dans les rues de New York, décapitant des clochards dont les têtes disparaissent.

Bone lui-même ne sait où est la vérité et doutera de sa santé mentale.

Georges Chesbro souligne avec ce héros amnésique en quête de son passé la douleur et le désespoir des sans-abris new yorkais, perdus au milieu de cette jungle de béton qu'est la mégalopole, incapable de pitié pour les plus démunis, les plus faibles.

On parcourt les rues de la Grosse Pomme mais aussi ses sous-sols, méandres insoupçonnés, qui verront nos héros connaître une véritable descente aux enfers.

Un polar original, qui évite les ficelles éculées, et dépeint l'homme comme un animal en puissance.

Bone est un SDF arrivé dans la ville de New-York il y a quelques mois. Tout le monde l'a remarqué car il est très grand, il ne dit jamais un mot et il se balade avec un fémur humain fossilisé (d'où son surnom).



L'histoire commence alors qu'il est prostré sous la pluie dans Central Park depuis plusieurs heures. Des passants inquiets ont appelé une assistante sociale qui trouve le courage d'aller à sa rencontre. Bone retrouve l'usage de la parole et on se rend compte alors qu'il a perdu la mémoire. Des signes laissent à penser que Bone n'a pas toujours été SDF mais pour retrouver sa véritable identité il va falloir plonger dans le New-York des déshérités.



Le personnage central de ce roman est en définitive la ville de New-York. L'auteur nous montre l'envers du rêve américain, et la narration astucieuse (le héros retrouvant la mémoire au fils du récit) nous oblige à ne pas lâcher le livre. Une mécanique très efficace!