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Critiques de Gilbert Keith Chesterton (129)
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L'homme à la clef d'or

J'ai eu envie de lire cette autobiographie de Chesterton grâce à un article dans le Magazine Littéraire. Il faut bien avouer que d'autobiographie, elle n'a que le nom ! Pas une date ne vient troubler le flux des anecdotes, rencontres, idées loufoques ou non qui font le tissu de cet essai inclassable. Un peut trop touffu et échevelé à mon goût… Je suis quand même parvenu à la fin sans trop de peine, les excellentes notes du traducteur s'étant révélées plus que suffisantes pour situer les personnes et les idées dont il est question.
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William Blake

Extraordinaire biographie, extrêmement vivante. Chesterton dépeint Blake avec certainement autant de fougue que celui-ci a eu à vivre.
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Les arbres d'orgueil

Cornouailles. Epoque indéterminée (mais sans conséquences). le squire Vane possède en son domaine d'étranges arbres au feuillage qui ressemble à des plumes de paon, importés d'une mystérieuse terre étrangère. Une légende les accompagne et la population locale les tient pour responsables de nombreux maux, voire d'apporter la mort : ces arbres là ne sont-ils pas capables d'avaler un homme ? Vane prétend que tout cela ne sont que sornettes et un soir, promet de passer la nuit auprès des arbres pour prouver qu'il ne lui arrivera rien. Il ne reparaît pas. Les proches enquêtent sur les causes de cette inexplicable disparition. Des indices leur arrivent qui ne sont pas des preuves pour autant...



Mon avis

Voici une petite histoire mi-policière mi-fantastique qui se lit facilement non sans une certaine inquiétude : Vane est-il bel et bien la victime des arbres venus d'ailleurs et qui sont capables d'absorber un homme dans leur tronc ? Mais l'auteur brouille les pistes, jouant au ping pong entre les indices et les intuitions. Ne pas croire ce que l'on voit mais laisser parler son coeur, ou plutôt sa raison. Voilà la morale de l'histoire.



Une lecture plaisante avec un bémol : je n'ai pas aimé le manque d'explication des liens entre Barbara, la fille du squire et John Treherne, le poète : au début du récit, ils semblent ne pas se connaître (cf l'extrait ci-dessus), et à la fin on apprend qu'ils sont mariés. A moins de supposer que Barbara soit atteinte d'un trouble de la mémoire - ce qui n'est pas explicitement admis, j'ai dû loupé un épisode... ou alors, je dois être trop tatilonne avec certains détails qui ne tiennent pas la route.



Sinon (pour une fois) j'avais deviné la chute !
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Le nommé Jeudi

j'ai aimé le début, pas la fin.
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Le retour de Don Quichotte

Après avoir été invité à participer à une pièce de théâtre en tant que comédien remplaçant, un bibliothécaire fou décide de ne plus retirer son costume de scène : il est vraiment devenu le personnage qu'il était censé jouer, à la manière d'un Don Quichotte des temps modernes, partant à la chasse aux machines à vapeur.



C'est le retour des valeurs de la chevalerie médiévale dans le monde malade de la modernité, thème cher à Chesterton mais déjà exploité dans d'autres romans comme le Napoléon de Notting Hill ou l'Auberge volante.



Ce n'est pas le roman de Chesterton le plus connu, ni le meilleur, mais c'est quand même très bien écrit et assez drolatique.
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Quand j'ai vu cet audiolivre rassemblant 9 huis-clos d'auteurs classiques connus, je n'ai pas résisté !!!

Ce recueil contient les œuvres suivantes :

- Thérèse et Germaine, Maurice Leblanc

- Le Double assassinat de la rue Morgue, Edgar Allan Poe

- La Bande mouchetée, Arthur Conan Doyle

- L'Homme à la lèvre tordue, Arthur Conan Doyle

- Maximilien Heller, Henry Cauvain

- La Vallée de la peur, Arthur Conan Doyle

- Les Bouches inutiles, Octave Mirbeau

- Le Jardin secret, G.K. Chesterton

- Le Malade à demeure, Arthur Conan Doyle

Grande fan de Sherlock Holmes, j'ai écouté avec plaisir ces 4 récits, même si ce ne sont pas les meilleures enquêtes de mon détective préféré !

Je ne connaissais pas le récit de Maurice Leblanc, ni celui d'Edgar Allan Poe, et j'avais envie de découvrir ces auteurs. J'ai beaucoup aimé ces huis-clos intelligemment menés, même si j'ai trouvé le style daté. Dans une chambre ou dans une hutte sur la plage, même seul, on n'est pas à l'abri d'un assassin !

J'ai découvert Henry Cauvain dans un huis-clos captivant !

Par contre Octave Mirbeau ne m'a pas convaincu. Cette nouvelle n'est pour moi pas un huis-clos et il n'y a pas d'enquête, juste un récit assez glaçant.

Je suis contente d'avoir pu découvrir des huis-clos tous différents, et leurs résolutions tortueuses à souhait.
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Un livre audio qui regroupe 9 enquêtes sur des crimes en huis clos. J'en connaissais 3 et j'ai donc découvert les 6 autres.



J'ai passé un très bon moment avec ces enquêtes (toujours un plaisir de retrouver Sherlock Holmes et Watson). Je me rends compte à quel point j'adore ces vieux récits, parfois oubliés, ils ont un charme particulier qui me réjouit.



C'est une excellente idée de proposer des nouvelles version "crime" en livre audio ?



Je ne peux que vous encourager à tenter l'aventure 💜



J'ajouterai que le narrateur est parfait 👍
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Le nommé Jeudi

Deux poètes font assaut d’éloquence puis concluent la paix autour d’un verre de Champagne, le premier Grégory qui se présente comme « anarchiste sérieux » propose au second nommé Syme de rejoindre un cercle Les Nouveau Anarchistes, dont le chef se fait appeler Dimanche et dont le conseil est formé de sept membres ayant un jour de la semaine pour pseudo.



Avec habileté, Syme au grand dam de Grégory réussit à se faire nommer sur le siège vacant de Jeudi. Le lecteur apprend ensuite que Syme est en réalité un policier que l’on a chargé d’infiltrer les anarchistes car ceux-ci sont la hantise des autorités en ce début de vingtième siècle.



Cette introduction alléchante est malheureusement suivie d’un développement plutôt laborieux et finalement répétitif où nos anarchistes se révèlent sous des jours inattendus. Si dès le départ le ton est celui de la comédie, si les dialogues sont imprégnés d’humour très british, un glissement progressif vers le grotesque voire l’absurde s’effectue dans la seconde moitié du roman qui est plutôt décevante.



Eu égard à la stature de G.K Chesterton auquel les critiques accordent une place majeure dans le roman anglais, le devoir du lecteur est de se prendre la tête à deux mains et d’essayer de comprendre en quoi Le nommé Jeudi est, à l’unanimité, un chef d’œuvre.

Au-delà de la comédie endiablée (mais est-ce un terme approprié ?) le deuxième degré religieux est assez évident : sept jours de la Genèse, sept anges, le grand chef que l’on ne voit pas mais que l’on croit, le chemin de Damas de Syme… etc. ; reste que tout cela est bien tiré par les cheveux et de toute façon me passe au-dessus du casque. Peut être est ce simplement un pamphlet contre l’anarchisme qui n’existerait que formé de groupuscules par d’hypocrites militants, largement noyautés par des policiers menant leur mission comme un sacerdoce.



Pour le fervent catholique Chesterton, drôle d’idée de choisir jeudi pour le chemin de croix du lecteur.

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L'incrédulité de Père Brown

G. K. Chesterton est le plus brillant des esprits faux. Il raisonne faux aussi naturellement que l'homme atteint de daltonisme confond le rouge et le vert. Mais il a un sens très aigu du romanesque et du pittoresque. Cette étrange combinaison intellectuelle devait le mener tout naturellement au catholicisme, qui est, lui aussi, une religion aussi fausse que pittoresque. G. K. Chesterton est aussi à l'aise dans les sophismes catholiques que le poisson dans l'eau. Comme d'autre part, il a le goût d'un certain bric-à-brac moderne et des romans policiers, cela nous a valu une étrange figure de détective qui vient prendre place dans une galerie déjà longue à côté de Sl1erlock Holmes, de Rouletabille, de M. Lecoq et de bien d'autres. C'est le père Brown, prêtre catholique et déchiffreur d'énigmes émérite, qui est le héros de toute une série de nouvelles, réunies en plusieurs recueils. Celui que nous offre aujourd'hui Mme François Maury est, si je ne me trompe, le troisième.

Le principal mérite de ces nouvelles réside dans le pittoresque des décors et de paysage, parmi lesquels on trouve plus d'un tableautin brossé de main de maître, et la verve caricaturale que le conteur déploie aux dépens de ses propres personnages, qui sont souvent des pantins fort amusants. Quant aux aventures elles-mêmes, aux histoires de crime, c'est-à-dire à ce qu'il y a de plus important dans le genre policier, elles sont presque toujours invraisemblables, sinon absurdes ou impossibles. Prenez, par exemple, le Miracle de Moon Crescent. Un philanthrope fameux est assassiné dans son bureau, au moment où il est seul, de la manière suivante : l'un des assassins tire un coup de pistolet à blanc au bas du mur, pour attirer son attention. Le philanthrope met la tête à la fenêtre, ce qui permet à un deuxième assassin, qui le guette à la fenêtre au-dessus, de le cueillir avec un nœud coulant, puis, traversant la pièce où il se trouve, de le descendre par une fenêtre de la façade opposée entre les bras d'un troisième complice, qui ira accrocher le cadavre à un arbre pour simuler un suicide. Pendant ce temps, trois personnes causent devant la porte du bureau et peuvent témoigner que personne n'y est entré. Tout cela est très ingénieux, et le père Brown a soin d'expliquer que la première façade de la maison du crime fait vis-à-vis à un mur absolument nu, qui n'est percé d'aucune fenêtre. Mais dans la façade du bâtiment lui-même, ou plutôt du building, il y a d'autres fenêtres, il y en a beaucoup, puisque le bureau du philanthrope est situé au 14e étage ; il y a donc au moins quatorze étages, quatorze rangées de fenêtres. Et si le bruit du coup de pistolet fait mettre le nez à la fenêtre au philanthrope, comment se fait-il qu'il n'y ait personne, absolument personne, derrière ces quatorze rangées de fenêtres, pour faire la même chose que lui ? Le père Brown n'a pas songé à cela.

Il y a une foule de choses auxquelles le père Brown n'a jamais songé. D'un bout à l'autre de ce recueil, on oppose l'attitude raisonnable et même rationaliste que lui inspire sa foi catholique (soi-disant) à la crédulité de moult athées et libres-penseurs qui sont toujours prêts à ajouter foi à des histoires de fantômes ou d'apparitions plus ou moins ridicules. Il est facile au prêtre détective de triompher de ces grotesques caricatures, créées pour les besoins de la cause. Nous reconnaissons là des procédés d'apologétique qui nous sont familiers. Mais il y a tout de même encore quelques athées, dans la réalité, qui sont presque aussi rationalistes que le père Brown. De même, on a soin de ne placer dans la bouche de ces mêmes athées, lorsqu'ils attaquent le catholicisme, que des arguments exagérés jusqu'au ridicule : « Le Père Brown croit qu'un anachorète traversa une rivière sur le dos d'un crocodile sorti du néant... qu'un autre saint suspendit son manteau à un rayon de soleil, qu'un autre se servit du sien pour traverser l'Atlantique, que l'âne sacré avait six jambes, et que la Lison de Lorette s'envola dans les airs. » (p. 115-116).

Sans doute, le père Brown ne croit pas à tout cela, et il est en évident que le catholicisme est autre chose que cela, et que celui qui réduit la religion à ces superstitions enfantines n’est qu'un niais. Mais on oublie très soigneusement de nous dire que les dogmes essentiels de la religion catholique sont aussi difficiles à accepter que ces fables puériles. Le père Brown, qui ne croit pas aux revenants, est obligé de croire, et de croire dur comme fer à l'Immaculée Conception, à la transsubstantiation, à la sainte Trinité, et à une foule d'autres miracles aussi difficiles à avaler que les petites histoires le la Légende dorée.

En résumé, le père Brown, personnage fort curieux, n'est pas un bon détective, et ses aventures rappellent les Moralités légendaires bien plus que les Aventures de Sherlock Holmes. La passion du partisan trouble l'esprit déjà naturellement trouble de G. K. Chesterton. Dans un des contes de la première série (The Secret Garden) n'allait-il pas jusqu'à nous présenter un français libre-penseur qui décapitait un milliardaire américain avec un sabre de cavalerie et substituait à la tête ainsi coupée celle d'un individu fraîchement guillotiné. Tout cela pourquoi ? Parce que le milliardaire en question avait parlé plus ou moins vaguement d'accorder une subvention à l'église catholique. Voilà le ton ! On conçoit aisément que ces calembredaines trouvent un accueil favorable chez nos snobs catholicards et fassent se pâmer d'aise les lecteurs de Paul Claudel et les Davidées.

Mais on devrait bien, ne serait-ce que par snobisme, les leur présenter dans une traduction plus soignée. La traduction de Madame François Maury est très médiocre. Dans certains cas, notamment à la fin du conte la Sentence de Darnaway, elle est tellement maladroite que la conclusion de l'histoire devient tout à fait obscure, incompréhensible. Le mystère reste pour nous un mystère. Et cette fois, ce n'est pas tout à fait de la faute du Père Brown (1).

(1). Nous ne voulons pas agacer nos lecteurs, toutes les fois que nous affirmons qu’une traduction est mauvaise, par de fastidieuses listes de contre sens. Bornons nous à un exemple: p. 241, Mme Maury fait dire a Brown : « Comme [Lord Darnaway] était instruit, il n'ignorait pas qu'il n'y eut jamais de pape Jean. » Lord Darnaway et le Père Brown seraient de fameux « primaires » s'ils disaient cela, car il n'y eut pas moins de vingt-deux papes du nom de Jean ! Mais c'est Mme Maury qui est responsable, car Chesterton a parlé de la papesse Jeanne.



Régis Messac

Les Primaires, n° 33, sept. 1932


Lien : https://www.regis-messac.sit..
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Le Secret du Père Brown et autres Nouvelles

Chesterton publie Le secret du Père Brown en 1927. Le prêtre détective, créé en 1911, est désormais bien installé dans le paysage littéraire où il voisine un certain Hercule Poirot, apparu quelques années plus tôt, en 1920.

Il n'est guère question de policier, ni de suspense dans ces dix textes. Chesterton nous parle plus de l'âme que du sang, plus du péché que de la psychologie, plus du libre-arbitre que de la pulsion, Mais il le fait avec humour et légèreté.

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Le nommé Jeudi

Quel homme mûr n'a pas tremblé d'appréhension en rouvrant, après plusieurs décennies, l'un des livres fétiches de sa jeunesse? Grâce soit rendue aux Éditions de l'Arbre vengeur, aucune déconvenue ne m'a frappé à la lecture de L'Homme qu'on appelait jeudi, la nouvelle traduction de The man who was thursday de G.K. Chesterton: bien au contraire! Après avoir rectifié le contresens le plus précoce de l'histoire (deuxième ligne de la version Gallimard!), Marie Berne, la traductrice, restaure les couleurs flamboyantes de ce cauchemar rouge vif sans en éclipser pour autant la divine fantaisie, et, livrant pour la première fois au lecteur français l'étrange poème-dédicace qui ouvre le roman, elle en dévoile l'inspiration stevensonnienne.

La bombe la plus détonante jamais fabriquée par l'artificier Chesterton!




Lien : https://bibliogite.jimdo.fre..
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Le Napoléon de Notting Hill

Pastiche politique à la limite de l'absurde, portant une vraie réflexion sur la société et la place de la technocratie. Moins connu que "1984" ou d'autres Orwell, certains échos mettant en scène la folie, la technocratie, l'absurdité au pouvoir font de ce roman, quoique daté, une réflexion et un certain écho avec l'époque actuelle. (avec un sens comique réjouissant)
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Le Secret du Père Brown et autres Nouvelles

Le Père Brown, prêtre catholique d'une petite paroisse de l'Essex, ne paye vraiment pas de mine. Petit et rondouillard, il semble même insignifiant avec son regard de myope et son grand parapluie qui l'embarrasse.



Cette apparence banale abrite un cerveau exceptionnel aux procédés aussi déroutants que géniaux. En prenant le contre-pied des méthodes d'investigation classiques et s'intéressant plus aux individus qu'aux indices, il agit à rebours du sens commun et plonge les observateurs dans l'effarement : son comportement est incohérent, ses propos décousus, ses digressions insensées. Et pourtant... Sa logique déconcertante aura raison des énigmes criminelles les plus obscures.



C'est donc un enquêteur-philosophe que met en scène avec humour G.K. Chesterton, mais un philosophe du paradoxe , en un mot : un poète.

Il est ici le héros de ces 4 nouvelles
Lien : https://collectifpolar.com/
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Le Club des métiers bizarres

GK Chesterton est le maître de l’insolite et du poétique. Par petites touches, comme un artiste peintre qu’il reste dans l’âme, il nous fait entrevoir les paradoxes de notre société. Un roman « boite de chocolat ». Chaque chapitre, un metier... et certains sont savoureux.
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Le nommé Jeudi

Littérature EXPLOSIVE 💣 !

"L'histoire" de la traduction de ce livre est aussi surprenante que le roman en lui-même…

Marie Berne (la traductrice actuelle) nous raconte très bien "sa rencontre" avec ce texte dans sa langue originelle du XXème siècle, pourquoi cela a été un véritable bouleversement et une déception aussi lorsqu'elle a découvert la version française de 1911 complètement brouillonne et accablante 😱!



Tant et si bien… Qu'elle en est venue à travailler sa propre traduction de l'oeuvre de Chesterton (sans être officiellement traductrice ou même bilingue anglais !). Si ce n'est pas de l'amour, ça y ressemble !



C'est sa traduction que vous allez lire aujourd'hui aux éditions de l'Arbre Vengeur.



Bien calé sous un plaid épais, en ayant pris le temps de lire l'introduction pour replacer le contexte historique, en comprendre les subtilités, c'est parti : accrochez-vous !



Car ce livre risque de vous secouer les méninges : quand on pense que ce thriller hautement rocambolesque (et funny) arrive à son paroxysme, Chesterton en rajoute une couche kafkaïenne !

Un complot anar' absolument fou !

Je dois dire que cette lecture a complètement dégrisé mon début d'année tout frais (ou c'est peut-être bien le contraire 😁).
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Les Enquêtes du Père Brown : Le Jardin secret

Seconde nouvelle policière de Chesterton et je dois dire que je suis agréable surprise par le dénouement. Je ne m attendais pas à cette fin. Alors en 79 pages avec une nouvelle, c est quand même stupéfiant et je ne peux que reconnaître la qualité de l'auteur.



Le verbe et la lecture est très plaisante.



Ici, on se croirait dans une pièce de théâtre... un huis clos.



En effet, le commissaire Valentin, célèbre depuis ses exploits policiers et à la tête de la police parisienne reçoit chez lui quelques fortunes et personnalités internationales.

La particularité de l hôte n a que d egal la particularité de sa demeure : un seule entrée dans la bâtisse qui donne sur un grand jardin totalement ceint de hauts murs lisses... ainsi une seule entrée mais aussi une seule sortie.



Alors que la fête bat son plein, un corps décapité est retrouvé dans le jardin par un lord anglais qui courrait après sa fille afin d assurer sa réputation et l empecher de côtoyer un légionnaire irlandais sans le sou connu de la famille avant son engagement militaire.



Un milliardaire qui disparaît pendant l enquête et les soupçons immédiatement tournés vers lui. D autant plus quand une seconde tête est retrouvée le long du trajet emprunté par le richissime américain dans sa fuite.
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Les Enquêtes du Père Brown : La Croix bleue

Charmante petite nouvelle. J aime le verbe de l auteur. C est bien mené.



A mon grand regret ça reste une nouvelle donc une courte histoire policière. J aurai aimé en lire plus de cet auteur.



Ici donc, le célèbre commissaire parisien Valentin poursuit Flambeau, célèbre voleur venu à Londres pour récupérer la croix bleue présentée à Westminster lors d un congrès eucharistique.
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Petites choses formidables

Je ne saurais comment débuter cette critique tant cet ouvrage m’a affligée.

Je m’attendais à un recueil de nouvelles drôles et absurdes. Il s’agit en réalité de saynètes très courtes sans aucun intérêt. Le lecteur a droit à une suite de descriptions de non-événements du quotidien largement enjolivés, sur fond de pseudo-philosophie de comptoir. Chaque lecture d’un « chapitre » se concluait invariablement par une désolation profonde teintée d’agacement.

Seul le style littéraire légèrement ampoulé (que j’imagine assez bien traduit) m’a plutôt enthousiasmée. C’est malheureusement le seul point positif que j’ai pu déceler dans ce livre.

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Petites choses formidables

Petites choses formidables est donc un recueil de petites histoires de l'auteur Gilbert Keith Chesterton. Avec ce livre, je suis sorti de ma zone de confort et j'ai découvert par la même occasion un auteur intéressant.







Ici, 39 histoires dans lesquelles l'auteur, voyageant dans quelques pays de l'Europe, nous raconte des moments de vie et des anecdotes sur des choses minimes qui deviennent, avec son point de vue, hors normes ! Je dois bien avouer que sur toutes les histoires, seulement quelques unes m'ont interpellées. Sur d'autres, j'étais totalement largué sur l'imaginaire et le paradoxe que peut avoir cet homme. Et paradoxalement, certaines, malgré le temps passé entre l'écriture de ses histories et l'heure actuelle, je les aient trouvées tellement réalistes, comme s'il avait écrit ses histoires à l'instant. L'image du français n'est peut être pas si lointaine de la réalité !







Avec ce livre, chacun peut y trouver son compte. J'aime beaucoup la façon dont l'auteur a de rendre quelque chose d'ordinaire en extraordinaire. La moindre petite chose devient importante aux yeux de l'auteur. C'est surtout ce point de vue là que j'ai aimé. Gilbert Keith Chesteton sait rendre un événement malheureux, heureux.







Pour finir, ce livre m'aura permis de découvrir un auteur fort intéressant ainsi qu'une plume agréable. L'imaginaire, le loufoque et le non-ordinaire font partie intégrante du livre. L'auteur aborde également la religion et la politique dont je n'ai pas vraiment adhéré. Je pense que je vais essayer quelques romans de cet auteur pour voir ce que cela donne sur une intrigue complète.
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Le nommé Jeudi

J'avais lu ce roman en anglais et j'avais trouvé génial le style de l'auteur, l'humour, la finesse des réflexions...Petite déception avec la version francaise, qui s'éloigne un peu de l'esprit de Chesterton, voire fausse parfois le sens du texte original. A quand une nouvelle traduction ?

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