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Critiques de Gilbert Keith Chesterton (129)
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Orthodoxie

Très bon livre
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Les Enquêtes du Père Brown

Amateur de romans policiers à énigme façon Agatha Christie et Conan Doyle, j'avoue être passé à côté de cet auteur. C'est grâce à une excellente adaptation de la BBC que je l''ai découvert. C'est un régal ! Le héros tient plus de Miss Marple (son apparente naïveté) que de Poirot (il n'a pas ce caractère pédant). Les enquêtes sont courtes (nouvelles) et peuvent sembler plus simples que celles écrites par les deux auteurs cités mais le personnage a un coté attachant et un humour so British. Enfin, le fait qu'il soit un curé catholique dans un pays protestant ajoute du piment...
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L'Homme qui en savait trop

Chesterton excelle dans la fiction policière, en offrant au lecteur ces enquêtes d'un style si particulier!

Parce que... parce que connaître la vérité n'amènera pas forcément à l'arrestation du coupable!

Parce que, en savoir trop permet de voir plus loin qu' une justice immédiate réservée au "vulgum pecus".

Certain dicton ne dit-il pas: "mieux vaut une injustice qu'un désordre" ?

Chesterton, dans ces huit investigations, nous emmène dans ces hautes sphères du pouvoir britannique où le crime n'en est pas moins trivial et - par certains aspects - plus effrayant.

Horne Fisher ressemble bien plus à Microft Holmes qu'à son frère Sherlock!

Chesterton élève la fiction policière, au-delà du divertissement, dans une réflexion modernisée et plus approfondie.

Et puis, règnent dans ces pages, l'inimitable ambiance anglaise que l'on retrouve chez les maîtres Saki ou Woodehouse!
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Comment écrire un roman policier

Si vous pensiez relever le défi de la création littéraire, passez votre chemin. "Comment écrire un roman policier" sur un timbre poste. Il y a les grosses ficelles classées dans 5 chapitres ; le dernier donnant la part belle au roman policier idéal. C'est écrit sur le mode de l'humour par le créateur du Père Brown, rival de Sherlock Holmes. Intéressant et ludique.
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Le nommé Jeudi

J'avais lu ce roman en anglais et j'avais trouvé génial le style de l'auteur, l'humour, la finesse des réflexions...Petite déception avec la version francaise, qui s'éloigne un peu de l'esprit de Chesterton, voire fausse parfois le sens du texte original. A quand une nouvelle traduction ?

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Orthodoxie

La littérature
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Le scandale du Père Brown

Un livre maudit semble responsable de mystérieuses disparitions ; un amiral est retrouvé noyé dans un lac ; un crime est commis sous la fenêtre d'un détective enfermé à clé ; le père Brown suscite un scandale en se faisant le complice d'une femme mariée, l'aidant à s'enfuir avec son amant ; un homme devient le témoin éclair d'un crime au milieu de buveurs insouciants ; un étrange suicidé laisse derrière lui une robe de chambre et de compromettantes révélations ; deux mécènes américains se retrouvent raide morts à cause d'idées communistes ; un vieillard mourant est retrouvé assassiné dans son jardin sans aucune explication.



Comme toujours les enquêtes du père Brown nous régalent de leur finesse psychologique, la justesse de l'observation de l'esprit humain. Derrière son aspect naïf de prêtre en soutane, se dissimule le détective qui réfléchit avant de se jeter sur l'évidence apparente ou de se laisser décourager par des énigmes qui paraissent insolubles...Un auteur très british à savourer avec une bonne tasse de thé, incontournable pour tous les amateurs de polars ou de littérature anglaise ! Sandales et humour sont au rendez-vous.
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La Clairvoyance du père Brown (L'Innocence du..

Une poursuite extravagante à travers Londres ; un meurtre sauvage dans le jardin clos d’un policier parisien ; l’usage détourné de l’habit rouge pour dérober de l’argenterie ; une pantomime de Noël comme paravent d’un vol de pierres précieuses ; un homme que personne ne remarque ; un domestique fidèle jusqu’à la tombe ; un médecin amoureux ; un mort qui n’est pas celui que l’on croit ; la vengeance d’un prêtre ; comment l’adoration du soleil peut conduire aux ténèbres ; un général à l’épée brisée ; des armes du crime en trop grand nombre ; en quelques mots douze récits burlesques et savoureux dans lesquels l’énigme policière prend un tour inattendu.



Le père Brown, curé anglais, flanqué de Flambeau, criminel français repenti, reconverti dans le métier de détective, sont sur la piste de crimes mystérieux, d’ingénieux assassins qui se cachent souvent sous le masque de la respectabilité. En effet, à travers ces douze nouvelles, les criminels sont rarement ceux que les apparences désignent, ces dernières étant souvent trompeuses, la vengeance est parfois cruelle mais la repentance est toujours possible…



Le génie du père Brown est d’utiliser la raison, don que Dieu a fait aux hommes et dont ils font malheureusement un usage limité. Et si sa clairvoyance lui permet de déchiffrer les crimes de manière aussi parfaite et de modérer la justice des hommes par l’indulgence du Créateur, c’est qu’elle lui ouvre également les portes de l’âme humaine et de ses faiblesses. Une merveilleuse leçon d’humanité. Et un humour très british.

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Les Enquêtes du Père Brown

La clairvoyance du père Brown

La sagesse du père Brown

L'incrédulité du père Brown

Le secret du père Brown

Le scandale du père Brown



Il s'agit d'une intégrale des nouvelles mettant en scène le fameux père Brown, le curé détective. Qui, presque par inadvertance, se retrouve aux premières loges lors de crimes ou délits divers. Ou ce qui y ressemble. Et qui débrouille tout cela en deux temps trois mouvements alors que les enquêteurs officiels y perdent leur latin.



Les règles du genre sont donc bien respectées, dans les deux premiers recueils le père s'adjoint même une sorte d'acolyte, Flambeau, d'abord criminel puis détective. Les mystères à première vue inexplicables ont une explication très simple au final, à condition d'adopter le bon angle de vision, et ne pas se laisser distraire par ce qui n'a pas d'importance, mais qui saute aux yeux. Et puis utiliser sa raison, qui au final est le don le plus précieux que Dieu a donné aux hommes. Le père Brown est le pourfendeur de faux miracles, de mystères ésotériques, et de la crédulité humaine en général. Alors que ses interlocuteurs le supposent par principe prêt à croire à tout et n'importe quoi.



C'est ma foi fort divertissant, toujours à prendre au second degré, comme le fait l'auteur, même s'il glisse un peu de sérieux et de sa vision du monde l'air de rien. Et évidemment cela donne envie de lire autre chose de lui.

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La sphère et la croix

J'aime beaucoup les écrits de Chesterton.



Son style est précis, recherché sans être pédant.

En outre il a souvent fait preuve d'une imagination remarquable, en particulier dans ses textes policiers ("les enquêtes du Père Brown").

L'humour "so british" est aussi omniprésent chez Chesterton.



Avec "la sphère et la croix", nous sommes en présence d'un roman inclassable, sorte de roman fantastique, teinté d'humour absurde.



Hélas, en ce qui me concerne, et malgré l'affection et l'intérêt que m'inspire l'oeuvre de cet auteur anglais, je suis au regret de devoir reconnaître que je n'ai pas pu finir la lecture de ce roman.



Trop de considérations métaphysiques et religieuses dans

les mésaventures surréalistes de ces personnages; l'écossais catholique fervent (comme l'auteur) l'athée militant, le frère Mickaël, le docteur Lucifer (!)....



Attention, comprenons nous bien ce livre est très bon, il est même probablement brillant, seulement voilà, ce n'est juste pas mon style de lecture.



La meilleure conclusion que je puisse donner à ce billet et celle ci : Si l 'absurde, la métaphysique, l'écriture de qualité d'un auteur catholique en terre anglicane peut vous tenter faites vous même l'expérience de "La sphère et la croix".
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Le Club des métiers bizarres



Faisant ma moisson à la bibli pour les prochaines semaines, je suis tombée sur ce titre. Comme tout le monde, je lis régulièrement cette phrase en ouvrant Babélio, c’était donc l’occasion ou jamais de le lire.

Ce sont des nouvelles qui forcément présentent toutes une profession inattendue. C’est assez amusant, parfois tiré par les cheveux. Le personnage de Basil, ancien magistrat considéré comme fou, parait particulièrement improbable avec sa capacité de voir d’emblée la réalité des personnalités. Mais c’est agréable et rapide à lire. Un intermède tout à fait plaisant.

Je ne connaissais de Gilbert Keith Chesterton que quelques enquêtes du père Brown, lues il y a longtemps. Un auteur à retenir lorsque le besoin de sourire grâce aux livres se présente.



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Les Enquêtes du Père Brown

Un petit plaisir, une douce lecture, les enquêtes du petit père Brown vous donnent de doux moments. Un conseil, lisez ces petites nouvelles entre deux Polars ou Thrillers, cela vous reposera avec bonheur.
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Trois enquêtes de Père Brown

Je ne connaissais pas du tout G.K. Chesterton, et encore moins le père Brown. Celui-ci m'a plu, dans le sens qu'il est original : ce n'est pas du tout un détective aux supers-pouvoirs à la Sherlock Holmes ou la Hercule Poirot : un gentil prêtre catholique, un peu maladroit, sans le pied marin, qui veut juste le bonheur de ses ouailles.

Ce père Brown m'est sympathique. Pas imbu de lui-même, comme tant d'autres dans le genre, (dont Chesterton se moque dans la première enquête) il résout les enquêtes avec bonhomie et humour.



Cependant, trois défauts sont ancrés dans ce livre.

Premièrement, je n'appelle pas ces nouvelles des "enquêtes", dans le sens où, à chaque fois, l'explication ne provoque la surprise que parce qu'elle fait simple là où on serait tenté de croire que c'est compliqué.

C'est sans doute dû au fait que ces nouvelles sont trop courtes pour développer une réelle intrigue, prenante et poussée.

Je trouve donc que c'est une mauvaise idée de vouloir réduire le recueil initial "la Sagesse du Père Brown" comptant 12 nouvelles, à seulement 3, déjà trop courtes elles-mêmes : on reste sur sa faim, on n'a pas le temps de s'habituer au personnage, et à ce qu'il nous plaise.
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L'homme à la clef d'or

Tant d'éloges sur cet homme, comme le confirme le résumé proposé sur Babelio, m'ont incité à acheter cette autobiographie. J'espérais au moins de l'humour. Las !

J'ai lu sérieusement les 100 premières pages, en diagonale les 100 suivantes, en sautant des paragraphes les 200 dernières. J'adore le genre autobiographique, mais ici Chesterton se noie dans les détails avec un style très académique. Il parle plus de ses contemporains et des problèmes de société que de lui-même. Il est trop peu intimiste et s'en tient à l'homme public sans se livrer sur ses joies, ses souffrances, ses déceptions, sa vie affective. L'humour est rare.

Cet ouvrage intéressera les spécialistes de l’Angleterre de 1975 à 1935. Il vaut pour les détails fournis sur les moeurs de l'époque, l'actualité politique ou littéraire.

Je ne recommande pas ce livre daté. La deuxième étoile est méritée pour la richesse de l'information, pas pour l'énergie ou l'enthousiasme qui devraient se dégager d'une lecture autobiographique.
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Le Club des métiers bizarres

Ce livre est à l'image de son auteur, à la fois loufoque et subtil. L'intelligence, l'ingéniosité du propos, bien digne de l'auteur des enquêtes du Père Brown, alliés à un humour bien British, font du club des métiers bizarres un petit bijou à découvrir.

Ps: Bien sûr, vous n'avez pas manqué de remarquer la citation tirée de ce livre sur l'accueil de Babelio !
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La sagesse du Père Brown

Très belle écriture, c'est un vrai moment de détente que de lire les nouvelles du Père Brown. Véritable scène de vie, G. K. Chesterton nous dépeint des situations comiques et des intrigues redoutables qui surprennent à tous les coups. A mettre entre toutes les mains.
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Magie

Où finit la rationalité, où commence la croyance ? L'arrivée d'un magicien chez un homme de la haute société, trop libéral même aux yeux des anglais, sème le doute chez ses invités. Tandis que le duc donne des fonds aux associations végétariennes et anti-végétariennes, à toutes les paroisses et et à toutes les causes et contre-causes, deux jeunes gens, une demoiselle élevée dans les croyances irlandaises et un jeune homme rompu aux discours du monde des affaires américain se trouvent confrontés au mystérieux et à l'inconnaissable. En effet, quand les tours du magicien dépassent le simple cadre des petits tours de passe-passe, le doute s'installe et le plus fragile n'est pas forcément celui qu'on croit.



Une pièce courte, enlevée, que j'imagine aisément sur scène, et une réflexion sur la croyance, la spiritualité et sur la création.
Lien : https://gnossiennes.wordpres..
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La sagesse du Père Brown

Moi aussi j'avais gardé un bon souvenir de G.K Chesterton, mon professeur d'anglais de terminale ayant eu la bonne idée, rare à l'époque, de nous faire étudier The man who was Thursday au lieu de petits morceaux de textes de toutes sortes. J'ai donc été ravie de recevoir ce livre dans le cadre d'une masse critique et j'en remercie Babelio et les éditions Omnibus.

Au moment où je l'ai reçu je venais de lire une citation sur Babelio "on n'est pas insomniaque si on aime lire". Je suis donc partie pour une lecture nocturne des enquêtes du père Brown : mauvaise idée; le texte est souvent tellement fantaisiste que j'ai du souvent repartir en arrière pour vérifier que je ne rêvais pas. Mais on pourrait dire que c'est un des charmes de l'auteur...

Ce qui ne m'a pas charmée, au contraire, c'est l'aspect un peu répétitif des nouvelles et l'aspect terriblement daté des textes. On y trouve un catalogue de stéréotypes : italiens voleurs, français athées, américains sentimentaux, etc...et bien sûr des noirs tous cannibales...

J'ai donc finalement été un peu déçue mais je crois que je vais essayer de relire d'autres nouvelles pour voir si mon impression persiste.
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La sagesse du Père Brown

J'étais adolescente quand je découvris le père Brown; je m'étais délectée de ses enquêtes. Quelques "masse critique" plus tard, j'apprends que sa sagesse m'échoit, gloria in excelsis deo.

Le père Brown est prêtre ET détective amateur, entre Simenon pour la connaissance de l'âme humaine (apprise dans le confessionnal) et Roland Barthes (parce qu'il y a un sémiologue qui s'ignore dans tout exégète biblique). Mais Brown n'est pas Poirot, il n'a nul besoin de 300 pages pour activer ses petites cellules grises. Puisque le monde est rationnel, que tout y fait signe et sens, la scène du crime se laisse lire complaisamment pour qui est capable de rassembler les indices.

Un exemple? Il faut trouver pourquoi un homme à la voix de fausset se retrouve maladroitement ligoté près de verres cassés et d'un poignard ensanglanté, alors qu'il ne porte sur lui aucune blessure apparente et que la pièce où il se trouve était fermée de l'intérieur. Facile, non? (La solution se trouve à la fin de la première nouvelle...)

Pourtant, deux bémols m'ont empêchée de succomber totalement à la jouissance interprétative:

- Je gardais le souvenir d'un style délicieusement surranné. Cette nouvelle traduction fait d'autres choix, sans doute très pertinents, mais qui me heurtent. "Cette binette lui disait quelque chose" ne me dit personnellement rien qui vaille.

- D'autant plus que le texte fleure bon (ou pas, justement) son XIX° siècle vieillissant. La question de la race y est omniprésente, des lors qu'un personnage a le mauvais goût de ne pas ressembler à un Anglais bon teint. Et si Chesterton était sur ce plan en avance sur son temps, il n'en est pas moins en retard sur le nôtre.
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Le poète et les fous : Quelques épisodes de la ..

Gabriel Gale, héros atypique de cette série d'enquêtes, dispose d'un sens de déduction qui frise le génie, tant il est impossible de deviner avant lui le fin mot de l'histoire. Pour ce faire, il se met à la place des "fous" qui l'entourent, et c'est par cette empathie de la déraison qu'il parvient à suivre les chemins tortueux des criminels. Étant lui-même un peu fou sur les bords, il les comprend et cela donne des tableaux loufoques et excentriques.

Un petit livre réjouissant.
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