Ce livre est un essai biographique sur Sylvia Plath, poete Américaine du 20 ème siècle décédée à 30 ans par suicide au gaz.
Cette ecrivain a toujours marqué mon interet, sa courte vie au destin tragique m'a souvent rappelé des bouts de ma personnalité et ainsi ai je toujours ressenti une sorte de correspondance complice avec son univers poétique.
Cherchant sa voie et sa voix au delà de la voie maternelle aliénante et celle silencieuse , absente, d'un père trop tot décédé, usant du langage pour s'incarner dans les mots pour etre Tout au risque de n'etre pas entendue ni reconnue et ainsi n'etre plus Rien, etre Rien . Les mots epousant des univers tant cauchemardesques qu'extatiques. Se délier des chaines qui clouent à terre et à la fois chercher à s'ancrer davantage. Etre la Femme et la mère, parfois encore une petite fille blessée.
L'élan de son désir à étre, d'Etre, semblable aux ailes de cet oisillon rescapé qui ne cesse de se bagarrer pour tenir, paraitre tenir le coup. Et puis tout disjonte.
Seuls restent ses mots : d'une effroyable beauté , des coups de machette ecarlates dans le bleu du ciel sans soucis.
Stéphanie
Commenter  J’apprécie         10
Je voulais acheter ce livre suite aux attentats du mois de janvier. Je voulais soutenir Charlie hebdo mais aussi tous les autres innocents qui se sont fait assassiner. Le livre raconte l'attentat où tout ce qui touche à la liberté, vu par différents auteurs. C'est un bon livre mais au bout d'un moment ça devient long de lire souvent la même chose. Voilà pourquoi la raison de mon 13 en note. Mais je trouve qu'acheter ce livre permet de mieux comprendre ce qui s'est passé.
Je le conseille surtout si vous voulez mieux comprendre les faits et comprendre la liberté.
Commenter  J’apprécie         10
Une très belle initiative, de magnifiques textes, de belle et tristes vérités... Tous unis pour la liberté d'expression, c'est ce que nous devons retenir et garder de ces tragédies de janvier 2015.
Commenter  J’apprécie         10
L'esprit du 11 janvier. Tout simplement.
Commenter  J’apprécie         10
petit recueil de textes variés très intéressants
Commenter  J’apprécie         10
Premier roman que je lis de cette auteur ; autant le dire tout de suite , j'ai été très déçu. Déçu par l'histoire, déçu par la façon d'écrire, il n'y a rien de compréhensible dans cette histoire. J'ai retenu vaguement qu'une fille est en prison, elle s'appelle Margot et qui raconte en écrivant. Raconte quoi finalement ? Faut-il lire entre les lignes? Dois-je peut-être le relire pour comprendre quelque chose à cette histoire? Non, je ne le ferai pas, en voyant le nombre de lecteurs ayant lu ce roman, on comprend qu'il n'en vaut pas la peine. J'ai donné une étoile, et déjà je trouve une étoile trop pour ce roman qui m'a déçu à 200%.
Commenter  J’apprécie         10
Deux vies si différentes qui se croisent et s'unissent dans un même destin tragique. Ni l'une ni l'autre ne choisit réellement son chemin, elles ne subissent rien non plus mais se laissent mener là où on leur conseille de se rendre. La Cisjordanie, vendue comme un paradis à l'une, vécue comme un enfer par l'autre et toutes deux unies à jamais. La chaleur du désert, la poussière des ruelles, la violence des camps, ce roman nous étourdi et cette fin qui nous laisse sans voix, inertes et.....tristes, car on sait depuis longtemps que c'est la vérité, car on sait que c'est leurs vies, car on sait mais on y peut rien......
Commenter  J’apprécie         10
On suit le parcours dans ce livre de deux jeunes filles qui se ressemblent, qui vivent dans la même ville toutes les deux, mais n'ont pas la même origine, l'une est juive, l'autre palestinienne. Et on suit tout au long du roman la vie de ces deux jeunes filles en parallèle, un châpitre pour chacune, et le regard différent de l'une et de l'autre sur un même évènement. Roman facile à lire, malgré des phrases longues et beaucoup de description...le dernier chapitre est particulièrement bien écrit car chaque page représente une jeune fille, j'ai trouvé cela original, par contre, la fin est un peu floue..mais il ne laisse pas indifférent face à la vie là-bas.
Commenter  J’apprécie         10
C’est un roman fort qui touche un sujet très sensible vu à travers deux adolescentes. Gwenaëlle Aubry a tenté de rester neutre en montrant deux points de vues opposés, elle n’a choisi ni un camp ni l’autre, ni un camps intermédiaire.
« Partages » est un roman qu’on ne peut lire que si l’on a l’esprit ouvert, ceux qui ont une opinion très arrêtée risquent de ne pas apprécier certaines idées avancées par l’auteure.
L’histoire débute alors que les deux jeunes filles sont traumatisées par le passé et par le présent. Ce n’est pas plus facile pour l’une que pour l’autre.
Sarah a une porte ouverte avec la présence de son père aux USA, mais elle est enfermée dans sa façon de penser.
Leïla joue avec l’idée de partir faire ses études en Angleterre mais elle est bloquée de par ses traditions culturelles et familiales.
Toutes deux se sentent reliées à leur communauté. On les voit se transformer au fur et à mesure que les événements viennent bouleverser leur existence.
Le lecteur est pris entre deux feux … j’ai beaucoup aimé Lily et sa mère et leur façon d’appréhender la vie. Elles veulent croire qu’il y a un espoir.
La violence entraîne la violence, c’est une spirale infernale.
Le constat lorsque l’on referme le livre c’est qu’il semble qu’il n’y ai pas de sortie possible.
C’est un roman qui ne laisse pas indifférent, rien qu’en repensant à ce roman j’ai des frissons dans le dos.
Gwenaëlle Aubry joue avec ses personnages dont la folie est à fleur de peau.
Commenter  J’apprécie         10
Vies brisées à Jérusalem
Dans son nouveau roman tragique et puissant, Partages, Gwenaëlle Aubry évoque le conflit israélo-palestinien à travers les voix entremêlées de deux adolescentes, l’une juive et l’autre arabe.
Rêves d’adolescentes
Gwenaëlle Aubry raconte l’histoire de Sarah, une jeune fille juive polonaise née et élevée à New York, qui revient vivre sur la terre de ses ancêtres avec sa mère, à Jérusalem, après les attentats du 11-Septembre. Alors qu’elle tente ainsi de s’adapter à ce pays où les morts semblent cohabiter avec les vivants, elle croit trouver dans l’amour une échappatoire. Sa voix alterne avec celle de Leïla, qui a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Très jeune, elle nourrit l’espoir d’étudier à l’étranger et de devenir journaliste tout en regardant son petit frère jouer au Juif et au martyr.
Entremêlements vertigineux
L’auteur fait pressentir habilement au lecteur que ce qui oppose ces « sœurs ennemies » est ce qui finira par les réunir tragiquement. En effet, tout au long du roman, elles se croisent lors de leurs déambulations dans les rues de Jérusalem, s’aperçoivent et se voient, l’une à côté de l’autre, par le prisme du miroir, se confondent même. L’écriture, voire la mise en page du roman de Gwenaëlle Aubry, rend sensible l’entremêlement des destinées de Leïla et de Sarah, tant et si bien que le lecteur risque parfois de s’y perdre.
L’impuissance face à l’Histoire
Toutefois, l’élan de vie auquel les deux jeunes filles de 17 ans tentent de s’accrocher captive le lecteur fébrile. Dans ce chaos, l’espoir est permis par l’art ou la littérature, jusqu’à ce que Sarah doive gérer le traumatisme que lui fait subir la perte de son ami Ben et que Leïla ait à regarder sa famille et sa communauté endurer la sanction des policiers israéliens. De chaque côté des communautés, l’Histoire s’écrit douloureusement et les deux adolescentes n’échappent pas à leur destin scellé sous les yeux du lecteur impuissant. Car l’amour que Sarah trouvera finalement avec Joseph ne sera pas suffisant pour la libérer du poids du conflit qu’elle porte en elle. Leïla, quant à elle, n’a pas d’autre choix que de lier son destin à celui de Sarah. Leur rencontre, bien qu’attendue, bouleverse.
Gwenaëlle Aubry, il est vrai, n’aborde rien de nouveau sur le traitement du conflit israélo-palestinien. Mais s’il faut lire Partages, c’est non seulement pour le plaisir d’une écriture juste et belle, mais aussi pour le devoir de mémoire, car des vies sont incessamment brisées à Jérusalem.
Commenter  J’apprécie         10
Le chemin emprunté par deux jeunes filles de 17 ans qui passeront de l’idéal pacifiste à l’engagement de la violence la plus aveugle. Celle qui croyait en …. Celle qui n’y croyait pas, mais qui croyait en …
L’une est juive. L’autre palestinienne. Nous sommes à notre époque. Et la haine va gangrener leur quotidien jusqu’à devenir sœurs ennemis. Adolescence fracassée. Division et réunion habitée par « la même cohorte de morts »
Un roman magnifique, puissant et dur qui laisse un arrière-goût de malaise au bord des lèvres !
Commenter  J’apprécie         10
26 chapitres abécédaires avec des phrases très longues
Commenter  J’apprécie         10
Vraiment un texte émouvant, une forme littéraire originale et plaisante qui n'arrive pas tout à fait à épuiser le personnage et sa folie. Difficile de faire le tour d'un homme aux multiples facettes, comme 26 lettres de l'alphabet. un livre juste et beau.
Commenter  J’apprécie         10
C'est un portrait original sous forme d'abécédaire, en vingt-six angles, Gwenaëlle Aubry essaye de décrire son père disparu à la personnalité double. Livre a deux voix, car Gwenaëlle Auby a retrouvé un manuscrit, des notes de son père sur sa vie. Ce livre est un témoignage, elle ne juge pas, elle essaye de comprendre son père, atteint d'une mélancolie, il possède une âme chahutée joie accompagnée de souffrance, que les médecins nomment : la psychose maniaco dépressive.
C'est un livre qui se lit très lentement, un livre qui fait réfléchir fortement car en ce qui me concerne j'ai essayé de comprendre cette jeune femme Gwenaëlle Aubry et sa sœur comment elles ont pu grandir avec un père éternellement malade, mélancolique. C'est un roman sur les questions fondamentales : qu'est ce qu'un homme, qu'est un père ? C'est un témoignage brulant accompagné d'une écriture juste, calme, sincère.
Commenter  J’apprécie         10
Quatre femmes malmenées par la vie qui se retrouvent aux portes d’un refuge. Elles ne se connaissent pas, elles vont raconter leur vie, leur souffrance et leur détresse face à la violence et surtout, elles vont tenter de se reconstruire.
En fil rouge, un graffiti les relie.
La construction de ce roman est originale, on se laisse porter par l’écriture fluide de G. Audry. Un roman très dur et pourtant émouvant ancré dans notre réalité.
Commenter  J’apprécie         00