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Critiques de Hervé Bazin (679)
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Vipère au poing

J’avais les images du téléfilm dans la tête tout au long de cette lecture avec la grande Alice Sapritch... l’écriture précise et pointue amène le lecteur à y être dans cette atmosphère atroce, à ressentir tout ce que ressent le personnage principal... terrible.... et terriblement vrai. Les atmosphères, les personnages, les lieux, les faits sont magnifiquement décrits. Un livre coup de poing
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Vipère au poing

Parce qu’il me fallait faire une critique d’un « classique » pour prétendre m’inscrire au Jury ELLE 2020, j’ai choisi Vipère au poing. Et quel bonheur !



Qui ne connait pas Folcoche ? sa méchanceté ? ses ruses ? On pourrait même dire que le nom est passé dans le vocabulaire commun.

Une écriture incisive, d’une précision chirurgicale, nous entraine au sein de la famille Rezeau, grande famille bourgeoise sur le déclin, des années 20.

La rencontre avec les parents sur le quai de la gare au retour de ceux-ci donne le ton : paroles blessantes et coups…. Torture psychologique, souffrance physique rien n’est épargné à Brasse-bouillon et ses deux frères. Folcoche, rusée, tente systématiquement de diviser la fratrie. Dominatrice, elle écarte son mari d’une chiquenaude, oblige les précepteurs (des curés) à abonder dans son sens, se sépare du personnel de maison à l’exception d’une servante. Bref elle agit comme tout bourreau : faire le vide autour de la famille.

La belle narration de l’auteur (richesse du vocabulaire, construction des phrases) ferait presque oublier les horreurs vécues. Il y a comme de la clarté dans l’écriture. Il y a aussi une certaine forme d’humour dans la description des punitions. Brasse-Bouillon, narrateur, a l’esprit aussi affuté que celui de sa mère. Il sera comme elle : sans pitié. Dans une violence inouï, vibrante de haine ou l’insurrection est sous-jacente, on assiste à cette lutte sans merci.

On reste pantois et « sonné » lorsqu’on ferme le livre.

Hervé Bazin aborde, sans doute de manière avant-gardiste en abordant la maltraitance des enfants, malheureusement toujours d’actualité. Il n’y a qu’à se référer à Thierry Beccaro dont on entend beaucoup parler en ce moment.

Une écriture juste, subtile et riche à lire ou relire.

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Vipère au poing

Vipère au poing - lecture coup de poing !

Je n'avais jamais lu l'auteur... quelle erreur car j'ai adoré l'écriture de l'auteur et l'histoire.

L'histoire est vraisemblablement autobiographique : le jeune Jean est maltraité durant toute son enfance par sa mère Folcoche ; maltraitance physique mais aussi morale. C'est un jeune garçon, plus instruit que ses deux frères, qui n'a qu'une seule initiative : quitter la maison et surpasser sa mère, la contrarier... Le climat est pesant, l'enfant puis l'adolescent touchant, la mère détestable au possible, l'humour se fait une place tout de même au fil des pages. Bref, c'est un excellent classique à (re)lire.
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La Mort du petit cheval

Je n’ai pas lu le début de cette histoire, Vipère au poing, mais ayant vu le film, j’en connais au moins l’intrigue.



Le style employé dans La mort du petit cheval m’a semblé tout à fait raccord du point de vue de la narration avec celle du film, donc je n’ai pas été surprise. Un peu lent à démarrer, il faut du temps pour s’attacher, ou se ré-attacher à Brasse-bouillon. Mais ensuite, on suit avec intérêt son histoire, pas forcément tonitruante mais tout en nuances. Car le « je » de la narration permet de s’immerger dans la tête de ce jeune adulte qu’est Jean Rezeau dans ce livre.



Écrit dans un style impeccable, au vocabulaire souvent soutenu, La mort du petit cheval offre une belle réflexion sur la famille, ses secrets, les relations entre frères, entre enfants et parents. Brasse-bouillon mène un combat personnel pour se détacher de sa famille, de sa mère surtout, il réussit presque, mais un lien familial ne se brise pas si facilement. Il y a des comptes à régler, tant qu’ils ne le sont pas, on n’est pas défaits de ces attaches familiales.



Une grande œuvre, d’un auteur que je prendrais soin de ne pas si je croise à nouveau un des ses livres.
Lien : https://chargedame.wordpress..
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Vipère au poing

Un classique du 20ème siècle, mais très vieille école ! Bazin lui-même ne passait pas pour un moderniste, et le livre se rapproche plus du style de Zola que de Céline….Cela dit on est pris par la méchanceté de cette mère, par l'injustice qui s'abat sur les enfants et on cherche avec eux les échappatoires. quand on ferme le livre on a une boule au ventre, et on se demande si l'adulte a réussi à s'épanouir sans psychothérapie !
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Vipère au poing

J'ai enfin pris le temps de lire cette œuvre après avoir vu et revu le film adapté du roman. Durant toute ma lecture, j'avais la voie de Catherine Frot alias Folcoche, dans la tête et lors de certaines répliques très fidèles au roman. Il est un peu dur au début de se faire au style littéraire classique, n'en ayant pas lu depuis un certain temps, mais une fois prise dans l'histoire, j'ai pu apprécier pleinement ce style dont le ton est un point sarcastique. Malgré le fait que l'histoire en elle même n'a rien de drôle dans la manière dont sont éduqués les enfants, j'y aie trouvé plusieurs petites scènes qui m'ont faites sourire. Bref, un bon moment de lecture tant par l'histoire que par le style très bien maîtrisé.
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Vipère au poing

Livre lu au collège mais qui ne m'avait pas laissé plus de souvenir que ça, je l'ai relu dans le cadre de plusieurs challenges.



C'est un livre qui se lit très vite, j'ai apprécié cette histoire qui parait-il est autobiographique, quelle tristesse que des enfants puissent vivre ce genre d'enfance.



En lisant ce livre, j'ai très vite eu le sentiment que le narrateur menait une guerre contre sa mère et il emploiera ce mot plusieurs fois dans son récit. Malgré la dureté de cette histoire, j'ai réussit à sourire par moment.



Je lis par moment des livres récents destinés aux adolescents, et je me suis dis que les ados d'aujourd'hui doivent vraiment s'ennuyer si ils sont obligés de le lire car le style commence à être obsolète et les besoins de nos enfants sont très différents des besoins des enfants du début du vingtième siècle.
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Vipère au poing

Vipère au poing est un classique de la littérature qu’il me tardait de lire, et pourtant, il prenait la poussière dans ma bibliothèque. Je remercie donc Herbe Folle qui m’a proposé de le lire en Lecture Commune et grâce à qui j’ai enfin pu enfin découvrir ce roman.



J’ai ainsi pu faire la rencontre de Jean Rezeau et ses frères. Au début, ils vivent la belle vie, dans l’insouciance, sous la garde de leur grand-mère. Mais lorsque cette dernière meurt, l’enfer commence. En effet, leurs parents reviennent vivre au domaine familial. Il n’y a pas grand-chose à craindre (ni à attendre) du père. Celui-ci est passif, ne prend pas parti, il subit sa femme afin d’être tranquille et de pouvoir vivre sa vie. C’est une toute autre histoire concernant Folcoche, la mère. Celle-ci est autoritaire et tyrannique. Elle prend plaisir à imposer ses règles (arbitraires, il va sans dire) et à faire plier ses fils. Vipère au poing, c’est donc l’histoire d’un combat entre une mère et ses fils, d’une lutte, d’une résistance.



Ce qui est tout particulièrement intéressant et prenant, c’est de voir la perte de pouvoir progressive de Folcoche. Plus ses enfants grandissent, mieux ils savent se défendre, cherchent à s’émanciper et le combat se fait de plus en plus violent. Elle doit donc mettre en œuvre d’autres stratégies, voire même faire des concessions, et le récit devient plus captivant.



Il est effarant de voir tant de haine et de désamour. Les deux camps ne reculent devant rien pour faire flancher l’autre. Cela fait froid dans le dos, surtout lorsque cette relation devient ambigüe : cela semble devenir un jeu dont ils ne peuvent pas se passer, voire leur raison de vivre. On ne peut même pas se rassurer en se disant que ce n’est qu’une œuvre de fiction, puisque l’auteur s’est très largement inspiré de sa propre vie.



Ce qui est dommage, par contre, c’est que plus il grandit, plus Jean – le personnage principal – devient insupportable tant il est arrogant, imbu de lui-même, présomptueux et méprisant. Certes, ce sont les circonstances de son enfance qui veulent cela, mais cela m’a un peu gâché la fin de ma lecture.



Pour conclure, Vipère au poing est un classique très prenant. La constante opposition existant entre les personnages est passionnante et remarquablement bien décrite et mise en scène.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Vipère au poing

J'ai beaucoup lu ce livre durant mon enfance, sûrement pour côtoyer des abîmes inconnus. Ou pour me confronter encore et encore à ce qui m'apparaissait comme un tabou: la haine pour une mère elle-même haïssable. J'étais remplie de tristesse pour les enfants, et de honte pour la lâcheté de leur père. C'est un souvenir fort, mais je pense que cette écriture ne me conviendrait plus aujourd'hui, c'est une écriture qui veut tout dire et ne sous entend jamais rien, une écriture qui dénonce avec une précision photographique, le choc des photos à la place du poids des mots.
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Vipère au poing

Dans ce roman à caractère largement autobiographique, l'auteur nous décrit sa vie d'enfant, d'adolescent auprès de sa mère, une suprême marâtre, et d'un père quasi inexistant.

Cette femme redoutable et malfaisante, développe une profonde aversion pour ses trois enfants qui vont vivre sous l'autorité d'une mère despote.

On a du mal à imaginer la réalité d'un tel vécu bouleversant et inhumain!
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Vipère au poing

A 14 ans c'était sacrément barbant...
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Vipère au poing

En pénétrant dans le domaine de la « Belle Angerie », un paradis terrestre pour les lapins et situé aux confins de 3 provinces, on entre dans l’intimité d’une famille de la grande bourgeoisie catholique de province des années 20.



Mais, loin du bonheur d’une famille privilégiée, 3 enfants y subissent une maltraitance quotidienne poussée a son paroxysme. La maîtresse des lieux est une mère cruelle, sadique, monstrueuse, haineuse. Paule Rezeau, surnommée Folcoche par ses enfants (contraction de folle et de cochonne), est l’esprit du mal incarné.



Ses 3 garçons sont surnommés Chife, Cropette et Brasse-Bouillon, et c’est ce dernier, le plus rebelle, qui est le narrateur du récit. Tondus malgré le froid, subissant le froid, la faim ainsi que moult sévices, Folcoche les rend corvéables à merci. Et pour les garder à portée, bon nombre de percepteurs en soutane, souvent des rebuts du clergé pour mauvais comportement, vont se succéder, tant qu’il restent dans la ligne dictée par Folcoche. Et le père ? Un homme veule et lâche qui applique la politique de l’autruche pour faire régner la paix dans son couple.



Brasse-Bouillon, qui n’est pourtant pas l’aîné mais celui qui encaisse le mieux et aussi le plus malin, sera le seul, en grandissant, a s’opposer à la dictature de Folcoche, jusqu’à la terrasser en la prenant a son propre jeu. Mais quel homme deviendra-t-il quand, par la force des choses, cette vie de misère l’aura contraint à s’identifier à son bourreau ?



Un récit puissant et effroyable, imprégné de haine et de vengeance. Largement autobiographique ce roman rendit célèbre Hervé Bazin et, figure encore aujourd’hui dans les programmes scolaires.



Extrait ⬇️

« Elle avait de jolis yeux vous savez, cette vipère, non pas des yeux de saphir comme les vipères bracelets, je le répète, mais des yeux de topaze brûlée, piqués de noir au centre et tout pétillants d’une lumière que je saurais plus tard s’appeler la haine et que je retrouverais dans les prunelles de Folcoche, je veux dire ma mère… »
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Vipère au poing

C'est grâce à ce genre de lecture que nous nous rendons compte de la chance que nous avons d'avoir une autre mère que Falcoche, du moins pour ma part. C'est aussi ce genre de lecture qui nous fait tomber en profonde empathie vis-à-vis des personnages principaux et en apathie pour les acteurs de ce film d'horreur.

Parce que c'est une histoire vraie, nous sommes d'autant plus choqués.



Falcoche, c'est la mère. Une mère manipulatrice, abjecte qui agit, sans vergogne, contre ses propres enfants.

Des parasites, voilà comment elle les voit.

Bientôt, une haine viscérale s'installe entre eux, rythmée par des tentatives de faire tomber le monstre et des punitions plus qu'atroces.

Hélas, nous voyons aussi la lente descente aux enfers des enfants ; en colère et haineux, n'ayant confiance en personne. Se promenant vipère au poing.



Les longues phrases contre cette mère affreuse, cette haine immense sont tout simplement superbes, grandioses. L'auteur use d'une plume qui dépeint parfaitement les émotions, particulièrement le dégoût.

C'est aussi d'une grande fluidité et nous avançons sans mal à travers l'horreur qu'est cette famille.

Et puis, je suis tombée, je le répète, en profonde empathie avec le personnage principal ; j'ai ressenti toute sa haine et sa colère, son manque d'amour et de confiance. Fermer ce livre sur cette dernière phrase est un crève cœur ; les parents ne sont pas censés être comme ça.
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Vipère au poing

Jusqu’à ce livre je n’avais pas réalisé que je n’avais jamais lu d’Hervé Bazin. Quelle découverte ! L’histoire, je la connaissais, c’est une histoire de maltraitance d’enfant. Cela se passe dans une France qui n’existe plus depuis longtemps, mais cela montre à quel point la maltraitance peut se produire dans tous les milieux. Le père est totalement insignifiant, la mère, monstrueuse, innommable, n’épargnant aucune violence psychologique (absence d’amour, vexations, humiliations, …), ni physique (coups de fourchettes, gifles, coups de pieds, fouet) à ses trois fils. Et tout cela sous couvert de bien-pensance chrétienne … Les trois frères vivent en huis-clos quasiment sans contact avec l’extérieur (école à la maison avec précepteur et même messes dans la chapelle de la propriété) ce qui ajoute sans doute encore à leur détresse. Hervé Bazin montre bien comme il est difficile de se construire en ayant vécu une telle enfance sans amour et quelles en sont les séquelles psychologiques : incapacité d’aimer et d’entretenir des relations, colère et méfiance, …

Ce roman (est-ce bien un roman?) est remarquable à plus d’un titre :

- l’image de la vipère au poing est à la fois forte et parlante,

- la capacité de l’auteur, devenu adulte, à nous montrer, sans complaisance pour lui-même, l’enfant qu’il a été, et même l’enfant qu’il a été à différents moments relève du prodige. Il a aussi le même talent à nous montrer les comportements, différents, de ses deux frères.

- l’humour avec lequel l’auteur raconte certains épisodes de son enfance

C’est un texte qui prend aux tripes avec une force égale à la noirceur de cette mère, un texte qu’il faut absolument avoir lu et que je regrette de ne pas avoir lu bien avant.

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Vipère au poing

Jean Rezeau, surnommé Brasse-Bouillon, passe les 1ères années de sa vie dans le domaine familial, en compagnie de son frère, Fredie. Ils sont élevés par leur grand-mère, dans un cadre strict mais affectueux et attentionné.

La mort de cette dernière précipite toutefois le retour de leur père, Jacques, père et mari abdicataire, de leur petit frère, Marcel, dit Cropette, et surtout de leur mère, Paule, surnommée Folcoche, véritable marâtre autoritaire, conservatrice et méprisante.

Pour les 3 frères, le combat commence !

--

Difficile de croire que ce roman est autobiographique tellement la relation entre cette "mère" et ses enfants paraît violente, physiquement et surtout psychologiquement parlant.

L'auteur a mené un véritable combat contre sa génitrice (parce qu'on ne peut pas l'appeler autrement après avoir lu ce livre), au point parfois de jouer le même jeu qu'elle en imaginant des pièges visant à la faire plier ou simplement lui faire perdre son autorité et son pouvoir.

Un récit poignant, que j'ai beaucoup aimé lire, et qui, je l'espère, aura servi de thérapie à l'auteur !
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Vipère au poing

J'ai lu ce livre à l'adolescence.

La haine que Brasse -Bouillon voue à sa mère, sa marâtre dans "Vipère au poing" a profondément marqué ma jeunesse. Je pense souvent à la force de la description des relations dévastatrices entre cette mère, comparée à une vipère que l'on étrangle, et l'enfant, ici un garçon qui ne demande qu'à vivre sa vie d'enfant.

Elle n'épargne d'ailleurs pas les frères du héros.

S'ensuit alors toute une série d'actions de vengeances pour tuer la mère castratrice, pas seulement au sens imagé car les choses se jouent bien dans le réel, le désir de tuer est bien présent.

Poussé dans ses retranchements, le héros trouvera alors une issue à ses souffrances en fin de livre...

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Le neuvième jour

Ce roman écrit par Hervé Bazin en 1994, rappelle étrangement la pandémie actuelle.



Dans ce court roman, il nous raconte comment une "sur-grippe" tueuse fond sur le monde et sème la mort sur son passage.



Le Docteur Alleaume est un grand biologiste. Il travaille dans un Centre Européen de virologie et a découvert un vaccin qui pourrait combattre les sur-grippes. Ses recherches ont été arrêtées car jugées trop dangereuses.



Alleaume vit avec sa fille Bérengère, son oncle Jé qui l'a élevé et Nadège, sa femme.



Une épidémie de grippe se déclare à Bombay et se propage très rapidement dans le monde.



Alleaume, dans son laboratoire ultrasécurisé, injecte son vaccin et le virus sur des souris, aidé par quelques collègues.



Le Dr Martin, son second et meilleur élément, dont il n'a plus de nouvelles depuis qu'il a pris une année sabbatique, lui manque...



Hervé Bazin s'interroge sur les manipulations génétiques, l'utilisation des animaux de laboratoire, le danger de la recherche, les conséquences économiques de la sur-grippe, les choix appliqués pour déterminer les bénéficiaires des vaccins, la concurrence entre les laboratoires de recherche...



C'est bien écrit et prenant, plus axé sur le Dr Alleaume et ses questionnements que sur la pandémie elle-même, à la fois inquiétant, mais aussi rassurant puisque des vaccins ont été mis au point...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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La Mort du petit cheval

Je n'ai qu'un souvenir lointain de ce livre, mais la relecture de certains passages m'a fait revenir quelques sensations. J'ai lu ce livre dans la foulée de Vipère au poing (au programme du lycée), sans que l'on me l'ait imposé, et je l'ai relu plus tard, quand il m'arrivait de croiser Bazin près de son domicile.

C'est effectivement mordant, voir méchant, mais le côté exutoire de ce roman touche aussi au milieu de la vieille bourgeoisie dont le glas a sonné plus tard en 1968. Me sont revenues des sensations de mal au ventre, de respiration courte… bref de colère, émotion que l'écriture directe et dérangeante de Bazin savait transmettre. A relire encore une fois !
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Vipère au poing

Souvenir de lecture du collège…

Une violence qui m'avait beaucoup marquée et que j'ai retrouvée plus tard en lisant "Poil de carottes", "Le sagouin" ou encore "L'enfant".

Tous ces récits d'une enfance martyrisée par une mère qui écrase la personnalité de son fils qu'elle rejette et qui doit lutter pour se construire malgré tout.
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Vipère au poing

Un livre lu au collège qui m'avait beaucoup touché. Vipère au poing fait partie des classiques de la littérature français dont on ne lasse pas. Herve Bazin décrit ici son enfance maltraitée entre une mère autoritaire et insensible et un père faible et absent. On suit l'histoire de "brasse bouillon" et de "Folcoche", fils et mère ne se supportent pas, seules la haine et la mort sont les issues de leur relation chaotique. Roman noir et rempli de sensibilité, il est suivi de deux autres romans-suite que je n'ai jamais eu la chance de lire mais que j'espère bientôt pouvoir découvrir.
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