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Citations de Howard Phillips Lovecraft (1126)


Certaines influences qui subsistent dans ce monde inconnu de l'Antarctique au temps déréglé et sous une loi naturelle étrangère commandent impérativement qu'on décourage toute nouvelle exploration.
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Il fallait se méfier de son imagination, à l’ombre de ces montagnes démentes.
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Étant donné la nature des faites que je m’apprête à révéler, il est inévitable que ceux provoquent l’incrédulité du lecteur ; et cependant, si j’omettais ce qui paraîtra extravagant et incroyable, il ne resterait rien.
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Je vous le dis encore une fois : n’évoquez Aucun Esprit que vous ne puissiez dominer ; j’entends Aucun Esprit qui, à son Tour, puisse évoquer quelque chose contre vous, par quoi vos Stratagèmes les plus Puissants seraient réduits à néant. Adressez-vous aux Petits, de crainte que les Grands ne veuillent pas Répondre et ordonnent à votre place.
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C'est à ce moment qu'on entendit frapper à la porte, à cette ancienne porte de chêne cloutée, au-delà de laquelle il n'y avait que l'abîme de nuages blancs. Olney sursauta de peur, mais l'homme à la barbe lui fit signe de rester calme. Il alla sur la pointe des pieds jusqu'à la porte pour regarder à travers le judas. Ce qu'il y vit lui déplut, car il pressa son doigt sur ses lèvres et revint sur la pointe des pieds fermer toutes les fenêtres avant de retourner s'asseoir sur l'antique siège, près de son invité. Olney aperçut alors une bizarre silhouette noire s'attarder à la vitre translucide de chacune des petites fenêtres, et il fut content que son hôte n'eût pas répondu aux coups frappés à la porte. Car il y a trop de choses étranges et imprévisibles dans le grand Infini, et celui qui est à la recherche des rêves doit éviter d'éveiller ou de rencontrer ceux qu'il ne faut pas.
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Le bateau blanc passa donc devant les murs de Thalarion, et suivit pendant plusieurs jours un oiseau qui volait en direction du sud, et dont le plumage brillant avait la couleur du ciel. Puis nous arrivâmes sur une aimable côte égayée de buissons fleuris de toutes nuances, et où, à perte de vue, on ne voyait que des bocages charmants et des arbres radieux dans un soleil à son zénith. De bosquets qui se trouvaient hors de notre vue, nous parvenaient des bribes de chants et de douces mélodies harmonieusement interrompues de rires si délicieux que, impatient, je pressai les rameurs d'aller plus vite. L'homme à la barbe ne dit pas un mot, mais m'observa tandis que nous approchions du rivage bordé de lis. Soudain, le vent s'amplifia et l'air fut rempli de l'odeur fétide et charnelle des villes frappées par la peste et des cimetières mis à nu.
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Ses divagations les plus folles étaient en fait très inquiétantes ; il criait frénétiquement qu'il fallait détruire quelque chose dans une ferme aux fenêtres condamnées, faisait des allusions extravagantes à certain plan pour extirper de la terre l'espèce humaine tout entière, les animaux et les plantes, au profit d'une effroyable race antique d'êtres venus d'une autre dimension.
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Voilà qui était trop inconcevable pour ne pas, bizarrement, rappeler à Lake les mythes primitifs sur ces Grands Anciens qui s'étaient exfiltrés des étoiles pour descendre sur Terre, où ils avaient inventé la vie par plaisanterie ou par erreur.
("Les Montagnes Hallucinées")
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Le coucher de soleil avait été magnifique et la lune montait, presque entière, déversant sa lumière argentée sur la plaine, la montagne et les monticules qui s'élevaient çà et là. C'était un décor paisible et idyllique mais, sachant ce qu'il cachait, je me prenais à le haïr.
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On aurait dit une cité cyclopéenne dont l’architecture était inconnue de l’homme ou inaccessible à l’imagination humaine, composée de vastes agrégats de murs noirs comme la nuit, véritables perversions des lois géométriques et dont la sinistre bizarrerie atteignait de grotesques sommets.
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Chacun des incidents de ce vol de quatre heures et demie est imprimé dans ma mémoire en raison de sa situation cruciale dans ma vie. Il marque la perte, à l’âge de cinquante-quatre ans, de la paix et de l’équilibre que possède l’esprit normal, habitué qu’il est à une certaine conception de la nature qui l’entoure et de ses lois. Les dix hommes de l’équipe de sauvetage – mais l’étudiant Danforth et moi plus que tous les autres – allaient désormais se trouver confrontés à un monde hideusement magnifié où rôdaient des horreur que rien ne pourrait effacer et que nous nous retiendrions, si possible, de révéler au reste de l’humanité.
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J’errais longuement parmi les fondations éboulées de demeures et de palais, sans jamais trouver la moindre inscription ou sculpture à même de m’éclairer sur les hommes, s’il s’agissait bien d’hommes, qui avaient bâti et habité la cité tant de siècles auparavant.

(p.16)
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Ces visites, faites par le praticien à la requête des parents de Charles, avaient un caractère assez curieux. Ward ne repoussait pas le médecin, mais ce dernier comprenait fort bien qu'il ne pourrait jamais connaître la psychologie du jeune homme. Il observait souvent d'étranges choses dans la pièce : petites figurines de cire sur les tables ou les rayonnages; traces de cercles, de triangles et de pentagrammes, dessiné à la craie ou au fusain au centre du plancher.
Et, toutes les nuits, on entendait retentir les incantations tonitruantes, si bien qu'il devient très difficile de garder des domestiques ou d'empêcher de murmurer que Charles Ward était fou.
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Les vieux arbres noueux n'attiraient aucun curieux, la forêt sombre n'appelait aucun voyageur, pas même la horde des fouineurs en quête de coutumes, légendes et habitations anciennes, qui auraient bien pu être séduits par la vieille maison Billington.
On évitait la forêt; le voyageur occasionnel se hâtait de passer, comme poussé par une aversion étrange et inexplicable ainsi que par ses pensées et son imagination, ce qui, finalement, ne lui laissait aucun regret et le ramenait en toute sécurité chez lui, qu'il vienne d'Arkham, de Boston ou d'un hameau éloigné de la campagne du Massachusetts.
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Enfin, après qu'il se fut écoulé de nombreux cycles, ils l'abandonnèrent avec tendresse, endormi, sur le vert rivage d'un lever de soleil. Un rivage aux parfums de lotus et parsemé de camélias rouges.
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J'étais loin de chez moi, et le charme de la mer orientale m'envoûtait. Dans le crépuscule, je l'entendais battre les rochers, et je savais qu'elle s'étendait de l'autre côté de la colline, où le ciel noueux se tordait contre le ciel et les premières étoiles du soir. Parce que mes pères m'avaient appelé dans l'ancienne ville, je continuais ma route à travers la neige fraîche et profonde, route qui s'élevait solitaire vers l'endroit où Aldébaran clignotait parmi les arbres. Je poursuivais mon chemin vers la ville très ancienne, que je n'avais jamais vue, mais dont j'avais souvent rêvé.
C'était l'époque de Yuletide, que les hommes appellent Noël, en sachant au fond de leur cœur que cette fête est plus ancienne que Bethléem et Babylone, plus ancienne que Memphis et que l'humanité. C'était Yuletide, et j'étais enfin arrivé devant l'ancienne ville du bord de mer, que mes ancêtres avaient habitée et où ils avaient célébré le festival à l'époque où c'était interdit.
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Un de ces monstres vous a autrefois écrit de n’invoquer Personne que vous ne pourriez renvoyer. Vous avez été défait une première fois, peut-être de cette manière et votre magie noire vous défera cette fois encore. Curwen, un homme ne peut altérer l’ordre naturel au-delà de certaines limites, toutes les horreurs que vous avez tramées vont se dresser contre vous et vous anéantir.
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- Gustaf Johansen ?
Il y a eu une brève enquête à Sydney à propos de son naufrage. Il paraît que ses cheveux avaient blanchi d'un coup après ça ...
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Vers l'époque de la récolte du maïs, Walker avait réussi à mettre sa femme dans un déplorable état nerveux. Ses prières, les incantations qu'on lui avait apprises étaient devenues intolérables ; et quand débutèrent les cérémonies rituelles des Indiens, on commença à entendre, amené de loin par le vent, le martèlement incessant des tam-tams, un sinistre fond sonore. Ce vacarme étouffé qui ne cessait de se répandre par-dessus les vastes plaines rouges était affolant. Cela ne cesserait donc jamais ?
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Puissent les dieux miséricordieux, s'ils existent, veiller sur moi durant ces longues heures où ni la volonté, ni aucune des ces drogues que l’homme a si ingénieusement mises au point ne peuvent m'empêcher de sombrer dans le gouffre du sommeil. La mort est charitable, car c'est pour l'éternité qu'elle nous garde. Mas pour celui qui s'en revient des plus profonds plis de la nuit, hagard et plein d'un savoir nouveau, la paix s'est envolée à tout jamais. Comme j'ai été fou de plonger, en proie à une ivresse incontrôlable, dans ces mystérieuses régions où nul n'est censé pénétrer. Et comme il a été fou lui aussi - à moins qu'il n'ai été un dieu -, mon seul ami, qui m’entraîna dans ces contrées, s'y engouffra plus avant que moi, et qui pour finir succomba à une horreur qui pourrait très bientôt s’abattre sur moi !

Hypnos
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