J.M.G. Le Clézio

Alors que sort son dernier roman, Alma, récit croisé des derniers rejetons d’une famille ancienne de l’île Maurice, l’écrivain prix Nobel de littérature en 2008, revient sur l’importance de ses racines mauriciennes.
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Retour pour J. M. G. Le Clézio à l’île Maurice, où le passé esclavagiste est enfoui sous l’éden touristique.
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Ceux qui, jusqu'ici, sont restés insensibles à la prose neutre et plutôt ennuyante de J. M.G. Le Clézio ne seront pas non plus conquis par son nouveau roman, Alma.
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Je serai moins prolixe que le Quatrième de couverture. C'est joli, c'est bien écrit mais je ne suis pas tombée sous le charme de la plume de monsieur Le Clézio. Ce genre d'écriture est "trop" douce pour mon caractère très terre à terre.
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Juste terminée la lecture de "Hasard ",j'attendrais avant de lire le second .Rester tout imprégné de la traversée du voilier AZZAR où JMGLC,tisse à chaque ligne, non seulement sa toile marine ,mais nous fait partager un apprentissage de vie ,celui de Nassima ,c'est un réserve de bonheur pour les jours gris.Ensuite la tempête à Nargana est une tragédie bien sûr.Mais ensuite Le Clézio joue comme un magicien de nos craintes,jugements,optimisme ,pessimisme,épinglant au passage les psy,le monde du cinéma,les corrompus.

Nassima est prête pour la vraie vie!Elle a connu tous les affects et nous avons révtisé les nôtres avec elle.Que dire de l'autre héros du livre,rien puisque nous ne le voyons qu'à travers la conscience naissante de Nassima.

Hommage posthume de JMG à son père (l'Africain c'est lui), qui reprend sous forme de récit biographique ce qui a été romancé dans Onitsha. Je préfère de beaucoup le roman, mais c'est affaire de goût personnel.

Ce livre parle de baleines qui se font capturer par des baleiniers .

Ce sont des chasseur de baleines .

Je trouve que les dessins du livre sont spéciaux et peu compréhensibles .

Les dessins font abandonner .

L'écriture est très poétique donc certaine personnes pourraient s'en lasser .

Hasard est juste une des plus belles histoires que je n'ai jamais lue.

Je ne suis pas certaine d'avoir lu ici le meilleur de l'auteur. Certes la femme est sublimée, l'ouverture au monde est appréciable, l'imagination est débordante. Lues il y a quelques mois, je n'ai pas retenu grand-chose de ces nouvelles. L'expérience est à renouveler.

lecture du collège: alors là çà été l'année des nouvelles, en veux-tu en voilà, toutes plus bizarre les unes que les autres. J'ai pas accroché et n'en ai pas gardé un bon souvenir...

Le souvenir d'un père presque absent qui avec lui amène les odeurs,les bruits,les goûts de L'Afrique qui ont façonnés Le Clézio.Le tout servi par une langue impeccable pleine de retenue et de nuances.Quand même moins bien que "Les géants"

Ce livre retrace le parcours du fils L’Etang (p. 107), enfant ayant grandi à l'île Maurice (p. 111) à la fin du XIXe siècle avec sa sœur, Laure et ses parents. Le jeune homme profite d'une enfance heureuse et choyée jusqu'au moment où, en raison de la ruine du père, sa famille et lui sont contraints de quitter leur habitation du Boucan pour aller à Forest Side.

Aux promenades avec Denis, le petit fils du cuisinier Cook et à la joie de grimper dans l'arbre chalta avec Laure, succède le douloureux ennui des journées passées au collège royal. Seule la lecture permet au jeune homme de s'évader et il développe alors un goût prononcé pour les récits de pirates.

Lorsque son père décède, il récupère d'abord le travail de ce dernier dans les bureaux de la W.W West, compagnie d'assurance et d'export de son oncle, avant de prendre la mer à bord du Zeta aux côtés du capitaine Bradmer. Il profite alors pleinement des instants passés sur l'océan même s'il pense sans cesse à sa sœur chérie qui se sacrifie pour leur mère et s'ennuie à mourir sans lui. C'est en partie pour elle qu'il avoue d'ailleurs écrire (p. 124) et tenir une sorte de journal de voyage (p. 131), pour Laure qui l'a laissé partir sans se plaindre, pour Laure qui comprend son amour de la mer et de l'aventure.

Arrivé sur l'île Rodrigues, il va chercher sans relâche le trésor d'un corsaire du XVIII à l'aide des documents transmis par son père. S'il ne trouve pas de richesse cachée qui lui aurait permis de racheter la maison de son enfance à son oncle (p.77) et d'y ramener sa mère et sa sœur, il rencontre Ouma, jeune femme noire du peuple manaf. Il s'éprend d'elle mais cela ne l'empêche pas de se porter volontaire pour participer à la Première Guerre mondiale (p. 258). Il survit à l'horreur des champs de bataille et une fois démobilisé, retrouve Laure ainsi que sa mère. Voyant qu'il va repartir pour rejoindre Ouma, sa soeur décide de devenir religieuse. De retour sur la terre de son enfance, il aperçoit Ouma. Elle l'a en réalité suivi depuis l'île Rodigues. Elle finit néanmoins par le quitter pour suivre son frère, Sri, expulsé de l'île avec d'autres noirs révoltés des plantations.

Pour être libéré de son obsession, le « chercheur d'or » brûle les papiers concernant le trésor et se concentre sur le bruit de la mer, celui qui entamait son livre-voyage et qui le clôt.



Ce livre met en avant la bouleversante destinée d'un père et d'un fils qui ont choisi de poursuivre une chimère personnelle pour donner un sens à leur vie. Ainsi, de même que le père du narrateur va essayer, coûte que coûte, de mener à bien son projet de génératrice d'électricité, son fils va presque devenir fou (p.205) en cherchant le trésor soi-disant enfoui par un corsaire sur l'île Rodrigues.

La comparaison récurrente entre les bateaux sur lesquels ce dernier voyage avec Argo, le navire de Jason, montre bien que le fils l'Etang assimile son parcours à un périple mythologique et a du mal à s'ancrer dans le réel : c'est un personnage qui voit le monde à travers ses lectures (récits de pirates (p.132), mythologie (p. 181) et qui n'a pas su véritablement devenir adulte, abandonner ses rêves d'enfant.

J'ai aimé la façon dont ce roman retrace la vie d'un homme guidé par son imagination, épris d'aventure et amoureux de la mer. Le Clézio parvient à traduire la poésie du réel à travers un personnage qui ne peut se contenter du monde tel qu'il est : à savoir un espace où les noirs sont pressurés par les blancs, les pauvres volés par les riches (cf. l'oncle Ludovic), les chevaux massacrés dans une guerre qui n'est pas la leur.

L'Etang me fait penser à René, ce romantique attaché à la nature, aux voyages, à sa sœur, qui cherche désespérément sa raison de vivre et qui parvient à trouver une certaine sérénité sans jamais accéder pleinement au bonheur.

Pleine de poésie et de délicatesse, ces cinq nouvelles, découvertes seulement récemment, m'ont procurée un moment de lecture intense. La dernière nouvelle, "La saison des pluies" est ma préférée. Elle parle, elle aussi, d'un destin de femme mais le personnage le plus émouvant est, pour moi, Ti coco, le simple, le délaissé, fidèle jusqu'à la mort.

a LA RECHERCHE DE SOI

Admirable nouveau roman de Le Clézio, au cœur de la condition humaine. Des destins brisés par l’existence et racontés dans une langue splendide, apaisante et nostalgique.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..

L'ombre et la lumière, mourir et renaître, ignorer et savoir, ouvrir ses yeux du dedans ou du dehors, comme le montre aussi Mydriase, texte plus ancien réédité, sont des pliures existentielles qui intéressent l'auteur.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

Deux histoires brutales, intenses, l'une sur l'île d'Udo, au Japon, l'autre en banlieue de Paris, telles deux couleurs complémentaires d'une même langue.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..

boulversant ,envoutant captivant et se lit si facilement..

Fan de ces 2 artistes c est en ne connaissant pas vraiment cet auteur que j ai emprunté le livre à la médiathèque. Et la qu'elle jolie surprise. Une plume fine et précise. Un bonheur sans égal.

Livre assez mystérieux sur une femme et son fils qui vont rejoindre le mari et père (inconnu de l'enfant) en Afrique.