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Critiques de J.M.G. Le Clézio (1109)
Gens des nuages

---------------CRITIQUE CONSTRUCTIVE----------------



Alors...

Déjà, le titre est ennuyeux, ce qui n'encourage pas à lire l'ouvrage.

Le livre a l'air sympa, mais le prologue, censé refléter le livre, est ENDORMANT.

Pour être honnête, moi qui connais JMG, c'est un sacré connard, encore plus ennuyeux et chiant que le livre en lui-même. c'est vraiment un gars simple, aigri, en gros inutile et, franchement, c'est chiant de trainer avec lui.



Bref, c'est pas joli joli tout ça... Y'a plein de trucs à changer mais ça c'est pas mon problème ^^



J'espère que cette critique aura au moins aidé quelqu'un à pas dépenser sa thune sur un truc comme ça !
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Désert

Voilà typiquement le genre de roman dont je ne sais pas trop quoi penser.



C'est long, parfois même péniblement long, laborieux.

Est-ce volontaire pour nous faire ressentir la lenteur du désert?

Ou est-ce juste pas bon?



C'est plein de répétitions, de redites, parfois d'une phrase à l'autre sans que ce ne soit en rien un effet de style.

Est-ce volontaire?

Est-ce juste la flemme?



La construction semble forcée.

Deux histoires enchevêtrées qui se rejoignent de loin en loin, pour semble-t-il servir un propos artificiellement intellectuel.

Ou bien est-ce juste un exercice de style?



Des listes interminables qui ne servent pas le récit et semblent faire rembourrage.



Cela se regarde écrire, assez souvent, de toute évidence. Cela sonne parfois assez satisfait.



Et puis ce côté assez pénible chez Le Clezio, cet orientalisme forcené, ce manichéisme simpliste du bon oriental (pour ne pas dire musulman) et du mauvais occidental (pour ne pas dire chrétien).



Je ne sais pas quoi en penser.



Ça a failli être le second classique que je ne finissais pas.



On adore ou on déteste probablement.



Un texte difficile dans tous les cas, à réserver à des lectures averties.
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Désert

C'est ma première lecture de cet écrivain, et même si la mise en route a été lente pour moi, une fois entré dans les vies singulières de Nour et Lalla, j'ai pris plaisir à les accompagner dans leurs traversées du désert respectives.

Pour un livre de 1980, j'ai été choqué de constater qu'à cette époque nos villes occidentales étaient déjà très individualistes et de véritables océans de solitude...

42 ans plus tard, le constat est toujours le même, et pose la question tout était il mieux avant?

D'évidence non, mais on ne se rappelle le plus souvent que de la partie sucrée du passé
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Onitsha

C’est une belle histoire, c’est très bien écrit… mais cette écriture justement est peut-être trop belle, comme travaillée, non naturelle, ce qui la rend comme éloignée du réel. Je ressens cela déjà avec Marguerite Duras, avec JMG Le Clézio c’est pire.

Également, ou de plus, cette prose (et là je vais en choquer plus d’un…) cette prose disais-je respire l’ennui. eh oui, les dix premières pages d’Onitsha pourraient être résumées en une page ou deux à cause des petits marteaux, en éliminant quelques incidents (le garçon voit sa mère nue, un matelot s’ébouillante en réglant le chauffe-eau…) qui ne contribuent que peu à installer le décor ou les personnalités. Comparez avec Une journée d’Ivan Denissovitch, vous aurez l’impression que le Zek est hyperactif.
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Chanson bretonne - L'enfant et la guerre : ..

Deux belles histoires assez courtes de J-M.G. Le Clezio. C'était la première fois que je lisais cet auteur dont on vante le talent d'écrivain, c'était très court, très accessible et vraiment très agréable à lire. Certains passages sont vraiment splendides, et je recommande vivement la lecture de ces deux petits contes.
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Poisson d'or

Un nombre incroyable de péripéties est arrivée à Laïla au cours de sa jeune enfance et son entrée à l’âge adulte. Si le début du livre s’est attaché à décrire le contexte de la vie de recluse de l’enfant volé, et des personnes qui la côtoient, la deuxième partie a été écrite plus rapidement comme si on voulait se débarrasser de cette histoire qui n’en finit pas. Le nombre de rencontres, de voyages est impressionnant surtout sans un sou. Enfin, c’est un conte qui met en garde les jeunes filles quand elles sont à proximité d’un homme ou d’un adulte. La piste de Franz Fanon un temps exploré n’aboutit pas dans parcours de la jeune fille qui atteint la célébrité dans les chansons. Son retour à sa terre natale est rapide et sans perception pour le lecteur d’une quelconque sympathie. C’est dommage d’avoir lu cet anticolonialiste, d’avoir trainé son livre dans ses bagages au cours de ses voyages en Amérique sans doter l’héroïne d’un geste en faveur du combat de F . Fanon, pour les personnes qui ont vécu la colonisation et la soumission comme elle. Mais il est vrai qu'elle s'est toujours esquivée pour échapper à un destin qu'elle pressentait funeste.





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Bitna, sous le ciel de Séoul

Sur la forme, le livre est plutôt bien écrit.

Le style est fluide, agréable à lire et est empreint d'une certaine poésie.

Le fait que l'histoire se déroule en Corée apporte un je ne sais quoi d'exotique et de dépaysant.

Qui plus est, la narration est assez ingénieuse et permet à différentes histoires de s'imbriquer les unes dans les autres.

Sur le fond par contre, j'ai trouvé que le roman cédait trop facilement au tragique de l'existence et aux ressorts mélo-dramatiques.

Derrière les lignes se devine une forme de complaisance pour la mélancolie, la tristesse, le pessimisme....

Nul doute que cela apporte une certaine profondeur et beauté au récit mais cela le rend aussi quelque peu déprimant.



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Désert

Un livre, deux histoires: le rêve brisé de Nour, le vie de rêve de Lalla, un roman historique et des échos du réalisme magique, mais ceci c'est un essai, pas un roman, une écriture raffinée ne suffit pas à faire de la littérature.

J’avais beaucoup aimé Le Chercheur d’Or, mais Desert est une déception, les deux livres partagent l’écriture et certains thèmes - la réflexion sur l’argent définitivement - mais dans Désert le récit et les personnages n’ont pas de chair et d’os.

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Bitna, sous le ciel de Séoul

J.M.G. Le Clézio – Bitna, Janvier 21

"Je m'appelle Bitna, mes cheveux sont clairs, je suis née dans la province de Jeola-Do, dans une famille de marchands de poissons."



Bitna une jeune étudiante fauchée, fréquente régulièrement la librairie pour feuilleter les livres qu'elle n'a pas les moyens d'acheter. Le vendeur lui communique le message de KIM-SE-RI une vieille dame malade et seule qui cherche quelqu'un, un garçon ou une fille qui lui raconterait des histoires contre un bon salaire. C'est ainsi qu'a commencé LE VIEIL HOMME ET LES PIGEONS.



Pour arrondir sa maigre pension, un vieil homme est concierge d'un grand immeuble, il élève des pigeons dans le parc et tous les soirs, il les emmène sur le toit pour les faire voler. Il a donné à chacun un nom, et ils sont encore mieux dressés qu'un chien parce qu'ils peuvent voler.

A tour de rôle il les libère par deux pour qu'ils puissent survoler la grande ville de Séoul, l'aéroport, la gare, le champ de course, et les rues animées du entre. Quand ils sont fatigués ils retournent sur le toit. En fin de soirée, tout le monde redescend. Bitna est contente d'avoir distrait la vieille dame, le concierge est heureux de voir voler ses pigeons, la vie parait légère, tout parfait simple et facile.

Il n'est pas sûr que les pigeons volent m:ieux à Séoul qu'ailleurs, mais ce jour-là c'était à Séoul.

C'est le talent de J.M.G. Le Clézio de faire d'une histoire simple un conte initiatique, il sait mettre dans la vie la note poétique qui nous manque. Il se rapproche de MONTAINGE XVI°s.,qui avait écrit dans les ESSAIS : "Le bonheur ne serait pas dans le désir, ni dans la satisfaction mais dans l'être au moment présent".



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Onitsha

J'ai lu ce livre il y a quelques années et j'ai encore la sensation de l'eau qui ruisselle sur le toit en tôle, le fleuve qui gronde en contrebas. Comme si je l'avais vécu et pourtant je ne suis jamais allé en Afrique. C'est toute la force d'un écrivain comme Le Clezio que de transmettre au lecteur ces sensations, une sorte d'impressionisme littéraire si on peut dire ! Bien sûr on peut y être imperméable et reprocher une certaine répétition des scènes mais si on se laisse entraîner dedans c'est magique.
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Poisson d'or

Enlevée à sa tribu sud-marocaine alors qu’elle n’a que 6 ans, Laïla est vendue à Lalla Asma, une vieille femme qu’elle va servir, mais qui la traite avec respect et affection. A la mort de sa protectrice, et alors adolescente, la jeune fille, qui n’est quasiment jamais sortie de la maison de Lalla Asma, va découvrir le monde de la rue. Elle va rapidement devoir affronter la convoitise des hommes, et apprendre à échapper aux multiples formes d’aliénation qui menacent sa liberté.



L’histoire de Laïla comporte beaucoup de points communs avec celle de Lalla, l’héroïne de « Désert » : la séparation, très tôt, d’avec le père et la mère, le fait d’être recueillies par une femme qui les protège, la fuite motivée par un mariage arrangé, l’immigration en France… Et par conséquent ce sont les mêmes thèmes qui sont abordés : la quête de la liberté, la vulnérabilité des femmes dans une société où le pouvoir est détenu par les hommes, le mépris et la précarité dans lesquels vit le peuple « souterrain » des clandestins et des exclus, l’attachement instinctif à la terre d’origine, et a contrario le détachement de ces miséreux vis-à-vis des biens matériels.



Il m’a semblé que ces points communs étaient trop nombreux pour qu’il ne s’agisse que d’une coïncidence. JMG Le Clézio donne l’impression d’avoir fait une variation sur le même thème, « Poisson d’or » pouvant passer pour une version vulgarisée de « Désert »… quoique « vulgarisée » ait une connotation quelque peu péjorative qui ne me satisfait pas. Disons que dans « Poisson d’or », le récit est essentiellement composé de la relation des événements que vit Laïla. L’héroïne y est aussi la narratrice, ce qui exclut les longues et répétitives descriptions qui foisonnent dans « Désert ».



L’auteur a qualifié ce roman de « conte », comme pour s’autoriser à verser quelquefois dans la caricature ou l’invraisemblance, mais cela fait partie à mon sens du charme de cet ouvrage. Toutefois, en ce qui me concerne, je préfère la densité et la richesse d’un « Désert ». Certes, « Poisson d’or » se lit beaucoup plus facilement, mais il m’y a manqué la verve de Le Clézio, et le souffle de ses longues évocations de la nature.
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Onitsha

1948. Maria Luisa (surnommée Maou) et Fintan, son fils âgé de 12 ans, quittent le sud de la France pour l’Afrique où les attend Geoffroy, leur mari et père. Fintan ne connaît pas Geoffroy, parti juste après sa naissance occuper un poste dans un comptoir colonial de l’empire britannique, Onitsha.



« Onitsha », c’est l’histoire de rencontres plus ou moins réussies, certaines enrichissantes, et d’autres complètement ratées.

C’est celle, douloureuse et imposée, des africains avec leurs colonisateurs, ces soi-disant « civilisés » qui opposent leurs lubies de citadins et leur pratiques commerciales à la relation respectueuse qu’entretiennent les autochtones avec la nature et les animaux, à la vie simple qu’ils mènent.

C’est celle des protagonistes avec leurs rêves.

Pour Maou, d’abord, qui, à la place de l’Afrique romanesque qu’elle avait imaginée, des randonnées à cheval dans la brousse, des forêts chatoyantes, rencontre la longueur des journées monotones, la chaleur étouffante, les cultures d’ignames et de palmiers qui ont depuis longtemps remplacé la forêt.

Pour Geoffroy, ensuite, fasciné par les mythes de l’Afrique et surtout celui de la descendante des pharaons, la reine noire de Meroë, dont il recherche la trace, et qui doit composer avec l’attitude odieuse de ses compatriotes.

Mais si l’Afrique ne répond pas systématiquement à tous les fantasmes, elle est néanmoins pour ceux qui ne manquent pas de générosité, la source d’autres trésors. Maou y apprend la patience, et à aimer "ces africains si doux, aux gestes purs et élégants".

Fintan, lui, avec sa spontanéité d’enfant, adopte les habitudes et les jeux de Bony, son ami noir, et conservera en lui toute sa vie les images, les odeurs et les souvenirs de cette terre au charme si envoutant.



Je ne peux m’empêcher d’imaginer que l’auteur s’est inspiré de sa propre expérience pour nous livrer ce récit si puissamment évocateur, dans lequel, une fois de plus, il nous emmène en voyage dans ce sud qui le fascine, et nous rappelle que jamais la colonisation n’a eu d’effets salvateurs ou bénéfiques sur les peuples qu’elle a soumis, qui n’avaient pas besoin de nous...


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Fantômes dans la rue

Cette courte nouvelle, qui parle de différents personnages saisis à l'image par une caméra de vidéosurveillance parisienne, nous a laissé sur notre faim. C'est joliment écrit, les caractères décrits sont variés, mais il nous manque un peu de piment, d'évenements...
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Poisson d'or



ça ne tient pas debout.

ça commence plutôt bien, et puis ça s'emballe, on ne sais plus ou donner de la tête.

un passeport offert. la photo ne correspond pas...pas grave, parce que "sur les photos, tous les noirs se ressemblent"

un bébé acheté, et adopté illico, sans l'intervention de l'Etat, ni des services sociaux.

trop invraisemblable pour un roman, pas assez fantastique pour un conte.
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Le déluge

Comme chez les Indiens Kunas, contraints de fuir leurs îles recouvertes par les eaux. L’écrivain et Prix Nobel, qui a connu ce « paradis sur terre », lance un cri d’alarme.
Lien : https://www.lemonde.fr/idees..
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L'Africain

Je suis très embêtée à l’heure de me permettre de rédiger une petite note de lecture concernant ce livre. Le Clezio, prix Nobel de littérature 200 dont j’ai déjà lu des œuvres qui jusque là m’avaient plu, m’a semblé sombrer dans la facilité avec ce livre dédié à l’Afrique et à son père avec un tic d’écriture que j’abhorre : « tel ». Chacun ses marottes... bon je n’ai ni été transcendée par le style, l’écriture, la précision d’un regard, la profondeur de l’analyse, le rendu du mystère de l’Afrique et le dernier chapitre m’a semblé assez convenu. Parallèlement j’ai entendu une critique de Le Clezio au sujet du film de Fellini « la Dolce Vita » lors de sa sortie, vision réactionnaire, puritaine et conservatiste du cinéma et de la société d’alors. Alors tout cela faisant, je Suis déçue.
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Chanson bretonne - L'enfant et la guerre : ..

Deux contes, publiés juste avant le premier confinement de Mars 2020. "L'enfant et la guerre" raconte un autre enfermement, celui d'un enfant pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les Alpes Maritimes. L'incorporation de cette violence et les effets futurs qu'elle engendre sur l'adolescent feront réfléchir tous les parents.

Dans Chanson bretonne, l'auteur dépeint la Bretagne de son enfance, celle où il se rendait pour ses vacances. La langue bretonne est mise en valeur, tout au long du texte. On apprend ainsi que Le Clézio signifie "deux talus" en breton.
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Le déluge

Autant vous l'avouer tout de suite, je n'ai pas été transporté par ce livre.Il est toujours dur pour moi de parler d'un livre qui ne m'a pas vraiment convaincu, je risque d'etre trop exigeant avec son auteur. Le Clezio est un grand auteur francais, son style superbe sauve l'ensemble amis le tout manque pour moi de rythme et ne m'a pas vraiment happé tout au long des pages.
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Voyage au pays des arbres

Bonjour,

Le titre était prometteur.

L'histoire nous a laissés sur notre faim et reste un peu simplette. On a pas réussi à rentrer dedans.

Plusieurs essences d'arbres sont évoquées mais on effleure seulement le sujet.

C'est un début de poésie. Les enfants peuvent apprécier. Indiqué dès 8 ans.

Bonne lecture.

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Ballaciner

Je viens de découvrir cette nouvelle pépite que cet immense auteur nous a offerte il y a quelques années.



Véritable déclaration d'amour au cinéma (qui nous manque tant en ce moment!).



J.M.G. Le Clézio y dépeint et analyse les films qui l'ont marqué depuis sa jeunesse à Nice où il a découvert le cinéma et la magie des salles de cinéma. Les films des grands cinéastes notamment japonais, italiens, coréens, indiens et iraniens.



Il analyse également, et c'est passionnant, le rôle qu'ont pris les images dans nos sociétés occidentales contemporaines.



C'est érudit, intelligent, sensible, terriblement humain.



A recommander bien entendu à toutes et tous les cinéphiles, mais pas seulement.
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