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Critiques de Jean-Christophe Grangé (3320)
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Congo Requiem

Je ne sais pas si si je suis réellement objective dans ma notation de ce livre, vu mon attachement à cette partie d'afrique chère à mon coeur.

Je sais juste que Grangé a su merveilleusement bien retranscrire l'atmosphère africaine lors de la première partie de son roman. Les odeurs, les lieux, les mentalités , les exactions aussi.



En ce qui concerne le thriller et le policier , l'histoire se tient, même si quelques exagérations persistent. et où également la chance et le hasard on la part belle afin de relier les différents éléments entre eux.

Mais c'est quand même un grand plaisir que de (re)vivre les aventures de cette famille atypique que sont les Morvan.



Si ce tome deux est moins puissant que le premier , il n'en reste pas moins prenant et à un côté plus "sentimental" qui m'a particulièrement touchée.
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Lontano

Je renoue avec Grangé après une longue pause. Je retrouve un style toujours aussi palpitant dans la digne lignée de ses autres écrits. Il livre encore un roman à l'hyper-réalisme brut et tranchant.



Vaste roman noir, historique, psychologique et ésotérique, Lontano est une double enquête menée par un flic aux prises avec la morale et le devoir filial. Les incursions dans les manigances financières poussées à l'extrême dans le trafic de minéraux en Afrique meublent l'enquête et rassemblent une famille fracassée autour de ses tourments et des secrets du passé.



Sur fond de rituels de sorcellerie du Congo, des envoûtements et superstitions, le monde des esprits et la peur qu'il suscite seront évoqués en détails.



Ecriture mordante et désabusée, avec ce thriller puissant, Jean-Christophe Grangé nous envoûte sans ménagement dans les méandres de la psyché humaine.





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La terre des morts

Bon...

Je pourrai te la jouer grande chronique avec tout le tralala...

Je pourrai te dire que depuis 24 ans, Grangé et moi c'est une histoire d'amour et que même si parfois on n'était pas toujours d'accord, ce 13ème est une vraie apothéose de son talent...

Je pourrai te dire que "La terre des morts" est une plongée en apnée dans le monde du SM, bondage, Shibari, perversions et autres réjouissances...

Je pourrai d'ailleurs te dire que c'est cru et qu'il pourrait tout de même te déranger si tu as une âme sensible...

Je pourrai te dire que c'est aussi un plongeon dans l'art contemporain et que ce mélange du porno hard et de l'art à quelque chose de vraiment troublant...

Je pourrai te dire que comme toujours les personnages sont travaillés à la perfection...

Je pourrai te faire, d'ailleurs, un descriptif complet des personnages avec toute la psychologie qui va avec...

Je pourrai te parler de son style nerveux, direct et intense, de son génie mais aussi de sa capacité à fixer les images sur ta rétine en version indélébile...

Je pourrai te dire que je me suis fait mener en bateau et que ce sera pareil pour toi...

Je pourrai te dire que la trame est excellente et le final juste parfait...

Je pourrai te dire que je l'ai lu en 2 jours et ce juste parce que je ne voulais pas laisser mes enfants crever de faim...

Mais je peux te dire quand même que j'ai inventé un prétexte pour ne pas aller voir l'intégralité du match de foot de mon fils pour pouvoir le finir...

Je pourrai te dire que c'est un one-shot et que j'adore ce fait-là...

Je pourrai te dire que comme à son habitude, il fait un petit passage en Suisse...

je pourrai te dire beaucoup de choses...

Mais à quoi bon ?

Pas moyen de te faire comprendre l'essence même du truc...

Rien qui ne paraisse pas insipide...

Alors j'arrête mon blabla et te dis qu'une chose:

LIS-LE ! C'est juste MAGISTRAL !!!

Du Grand - gé !!!
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Le passager

Les cinquante dernières pages sont une plaisanterie. Mon exemplaire a du subir des dysfonctionnements lors de son imprimerie et des pages d'autres bouquins sont malencontreusement venues s'insérer ! Bon la fin des policiers, thrillers a toujours tendance à me décevoir mais alors là on atteint des sommets de ridicule. Pendant des centaines de pages Grangé essaye de plonger son lecteur dans l'angoisse à coup de tueur mythologique, de course poursuite entre un bonhomme cherchant sa véritable identité et une flic évidemment traumatisée par son enfance luttant seule contre tous pour finir sur un banal secret de famille, dix milles fois exploré dans les livres.

La bonne idée du livre est le thème des voyageurs sans bagages, ces personnes qui ont plusieurs personnalités. On va ainsi intégrer plusieurs univers à commencer par la psychiatrie, dont l'auteur nous livre une critique pertinente sur l'omniprésence des médicaments dans cet univers " le psychiatre ne guérit pas, il accompagne, stabilise, traite, cadre", puis une immersion dans le monde des SDF de Marseille, assez intéressante bien que trainant en longueur, mais ce thème est il me semble assez peu abordé par la littérature, puis l'univers des sites de rencontres, là déjà j'ai commencé à décrocher.

Les premières pages sont assez longues avec beaucoup d'abréviations de l'univers médical qui facilite pas la lecture. Le rebondissement vers la page 200 (format poche) fait réellement débuter le récit et c'est finalement le rebondissement le plus intéressant du roman. Ensuite le héros va bien sur bénéficier de beaucoup de chance pour échapper à ceux qui veulent le tuer, on a la traditionnelle scène de l'affrontement dans un escalier dans une petite rue, la classique arrivée d'un train ( ici un tram) pour prendre la fuite tranquillement, il pénètre tranquillement dans les bureaux du palais de justice, bureau ho miracle non fermé à clé !, évidemment l'histoire débute sous un épais brouillard et se termine en pleine tempête Xynthia pour bien renfoncer la noirceur du propos. Pas utile.

Après toutes ces péripéties arrivent la fin bâclée, Grangé nous sort un personnage nouveau se révélant être son père, qu'il a un jumeau mort à la naissance et le tueur n'est autre que le père du héros. Pendant tout le récit, le lecteur essaye de savoir qui est le coupable, je déteste quand le coupable n'est pas l'un des personnages présents depuis quasiment le début du livre. Enfin bref des révélations qui font soit sourire soit hocher la tête de consternation. J'avais l'impression d'être au temps des grandes sagas télévisées estivales.



Un scénario qui se prête peut être plus à une adaptation ciné qu'à un livre...

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Le passager

Moi, j'aime bien JC .

Pas celui qui multipliait les pains, j'suis allergique au gluten, mais en tant que fervent amateur de bons gros pavés qui ont le don de raccourcir vos nuits, ben moi, j'aime bien JC.



J'aime bien le diesel aussi.

Coup de bol, le début est poussif mais par ces températures estivales, rien d'étonnant à ce que le moulin toussote avant de donner sa pleine puissance.



"Le voyageur sans bagages", ça vous parle ?

Itou non plus.

Je pensais benoîtement que JC s'était découvert une nouvelle marotte exploitée ici par le prisme de ce nouveau syndrome alors méconnu.

Il n'en est rien. En caressant prestement de mes p'tits doigts boudinés le clavier, christian, ce n'est pas affection du "voyageur sans bagages" qui m'est apparue mais une pièce de théatre en cinq actes de Jean Anouilh créée en 1937, ce qui ne nous rajeunit point, j'en conviens.



Fort de ce pitch original en diable, notre fou-fou de JC, qu'est rarement en queue de peloton lorsqu'il s'agit de surprendre, va élaborer un scénario militaro-psychiatrico-surnaturelo que d'aucuns qualifieront de totalement saugrenu voire de parfaitement grotesque.



Possible.

Ce que je sais, c'est le plaisir éprouvé à la lecture de ce récit aux vrais airs de Matriochka.

J'adore être chamboulé dans mes certitudes, perdu dans mes supputations, mais par dessus tout avoir le sentiment de dérouler un scénario plausible tout en ayant pertinemment conscience de l'inconcevabilité de la chose.

Paradoxal.

Grangé rend l'invraisemblable envisageable et rien que pour cela, j'adhère.



Point fort, l'originalité de l'intrigue.

Point faible, l'originalité de l'intrigue car en multipliant les tableaux, Grangé aura parfois eu raison de ma patience pourtant légendaire.

Ajoutez-y un final mou du genou et c'est sur un sentiment mitigé que l'on referme ce pavé pourtant loin d'être indigeste.



N'était un léger trou d'air à mi-parcours, ce Passager mérite que l'on s'y arrête.

N'est-il pas, cher Iggy Pop?  ;-)
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Congo Requiem

Quelques éléments de l’enquête qu’il pense avoir bouclée le perturbant, notre héros, Erwan Morvan se retrouve au Congo pour résoudre une affaire personnelle. Il arrive à Kinshasa en compagnie de Papa Morvan qui essaie de le dissuader de faire ces recherches, il a peut-être quelques bonnes raisons d’empêcher son rejeton de fouiner le Padre !

Une bonne première moitié du roman nous plonge donc dans une ambiance africaine, bakchich, corruption, guerre, avec des personnages typés au caractère bien trempé et susceptible de renseigner notre flic malgré les tentatives désespérées de Morvan Père.

Pendant ce temps, Gaëlle (la sœur), s’active à Paris autour d’une affaire louche, et Loïc le cadet, se retrouve en Italie suite au décès du beau-père sauvagement assassiné. Trois histoires qui s’alternant, servent un bon petit suspens.

La deuxième moitié se déroule en France pour un bouquet final intéressant.

Ben je suis toute chose, non pas en raison des aspects très gores du roman, mais parce que … ben j’ai terminé et il va falloir que je dégote un autre thriller de qualité au moins équivalente, ça doit pouvoir se trouver, mais j’ai quand même du vague à l’âme : ça fait un certain temps que je suis plongée dans ces deux romans de Grangé, contente de reprendre ma lecture, et puis voilà… finish !

Curieusement je m’étais attachée aux personnages de cette famille : un père odieux et violent mais un personnage digne d’intérêt au franc-parler qui le rendait sympathique à mes yeux, un fils aîné un peu nerveux mais dynamique, un cadet drogué jusqu’à la moelle, travaillant sur lui-même et capable d’efforts, un jeune sœur, qui à trente ans, semble s’être arrêtée au stade adolescent par certains côtés mais ô combien intelligente et intrépide. A travers ce roman, Grangé fournit un portrait psychologique des protagonistes, peut-être pas très complexe, mais intéressante.



De bons ingrédients dans ce récit : du gore (il en faut un peu, on s’y fait), du suspens, des événements marquants, des courses poursuites, de la mafia, du non-dit à découvrir peu à peu.



Je ne regrette pas le temps passé dans ce roman. et vous, les amateurs de thrillers veinards qui ne l'avez pas encore lu, n'hésitez pas à vous y plonger.



Challenge pavé

Challenge multi-défis


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Lontano

Dans la famille Morvan, je voudrais le père : un être violent, un personnage corrompu, brutal, sans scrupule, intolérant... Je voudrais aussi la fille, Gaëlle, anorexique et d’une certaine façon prostituée, qui cherche son destin et qui s’est promis de détruire sa famille... Le cadet, Loïc, drogué quelque peu désorienté, en instance de divorce, l’aîné, Erwan, un policier qui semble ne pas oser dire quoi que ce soit face à papa, surtout quand papa décide de l’envoyer enquêter du côté de Brest où un élève pilote fuyant le bizutage se retrouve canardé par un missile alors qu’il se cachait sur une île de la rade... du moins c’est que veut bien le faire croire la version officielle émanant du commandement militaire.

Bon terreau pour commencer, va y avoir de quoi se poser quelques questions de lecteur...

Et puis on sent bien de bonnes petites réticences côté armée à l’égard d’Erwan, limite obstruction au travail de la police, et notre ami Erwan va devoir cogner du point sur la table et même cogner du poing tout court contre quelques têtes brûlée parmi les élèves pilotes. On dirait qu’il y a un secret là dessous, un secret bien gardé par tous les intervenants, depuis les élèves jusqu’au commandement.

Mais pas que... le père n’est pas vraiment un livre ouvert... on apprend petit à petit les magouilles que son entourage suspecte sans pouvoir prouver quoi que ce soit... pas facile dans ce contexte d’enquêter, d’autant plus que papa est exigeant et confie d'autres missions à son Fils Erwan : retrouver sa sœur, débusquer les acheteurs intempestifs d’actions des mines de Coltano qu’il garde jalousement avec un ou deux associés aussi pourris que lui, tout cela parce que le deuxième fils est en danger de mort...



Erwan travaille avec une équipe de choc pourtant, mais le travail n’est pas simple : aucune trace du tueur, à part un peu d’ADN laissé par un serial Killer dit “l'homme clou” autrefois arrêté par Morvan père en Afrique, le problème, c’est que ce meurtrier est mort depuis trois ans...



Une enquête complexe dans un roman complexe, Erwan se démène... un personnage à la personnalité aiguisée qui semble filer doux devant papa tout en s’affirmant au long du roman, un peu comme s’il voulait régler ses comptes, dur à cuire, téméraire ( je me suis parfois demandée s’il n’allait pas terminer en morceaux), du style, je frappe d’abord, je réfléchis ensuite, pas discipliné pour deux sous ( c’est ce que j’aime chez les meneurs d’enquête).



Un peu effrayée par la longueur du roman au début, me demandant dans quelle famille de fous j’avais atterri, climat malsain à souhait dès le début, j’ai très vite changé d’idée, cette histoire m’a happée et j’étais bien contente de retourner m’y réfugier. À l’heure où j’écris, j’ai déjà commencé la lecture de Congo requiem.



Amateurs de thriller, ce livre va devenir un incontournable !!!




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Congo Requiem

♫ Africa 

J'ai envie de danser comme toi 

De m'offrir à ta loi 

Africa 

De bouger à me faire mal de toi 

Et d'obéir à ta voix 

Africa ♪



Bon, Rose, quelque chose me dit que tu n'as pas lu Congo Requiem.

Suite et fin du diptyque reliant intimement la famille Morvan au redoutable tueur surnommé L'homme-Clou. Le tortionnaire préféré de nos amis fakirs et bricoleurs.

Alors que Papa Morvan et Erwann en chient des ronds de chapeau en terre africaine, le reste de la fratrie, Loïc et Gaëlle restés sur Paname, ne sont pas en reste quant à l'éventualité d'un décès aussi éminent que brutal.

Dans le registre pas d'bol ça va encore piquer, je demande la famille Morvan au grand complet.



Un peu moins étincelant que son prédécesseur, ce Congo Requiem aura soufflé le chaud et le froid tout du long.

Je passerai outre les miracles à répétition multipliés par Erwann Christ, arrière-arrière-arrière...petit cousin par alliance de qui vous savez, au contact rugueux de l'autochtone africain un brin belliciste. Ce mec pourrait se prendre une bombe atomique sur le coin du museau et s'en tirer avec un phénoménal saignement de nez de 2"8"'.

Non, c'est un début légèrement poussif et complexifié à souhait qui aura eu raison de mon enthousiasme initial légitimé par un Lontano frôlant la perfection.



Une fois le train lancé, quai n°3 pour les retardataires, difficile, cependant, de ne pas être grisé par le paysage déroulant sous vos yeux ébaubis.

De l'Afrique à la Bretagne, avec un changement de rame sévère sur Paris, le dépaysement est total, l'intrigue plutôt bien fichue malgré un sérieux retard à l'allumage.



Jubilatoire de découvrir les secrets les plus inavouables, les failles de cette famille Morvan pas vraiment en or mais propre à filer le tournis au plus aguerri des spéléologues.

Grangé possède l'art et la manière, aux détours de rebondissements incessants faisant parfois fi de toute vraisemblance mais que n'importe, de relancer une intrigue déjà barrée à souhait.

Il est comme ça le JC, généreux à l'excès et c'est tant mieux.

Difficile, finalement, de ne pas tomber sous le charme vénéneux de ce Congo Requiem tourbillonnant.

Grangé, parsemant ici et là son récit labyrinthique de faits historiques avérés, démontre, si besoin était, un réel talent dans le pur divertissement policier pour peu que vous vous accommodiez de deux-trois grosses ficelles, version corde d'amarrage, agrémentées de quelques longueurs dispensables.



Merci à Apinel pour ce requiem...pour un con ? :-)



3,5/5
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Les Promises

Je retrouve (enfin) le Jean-Christophe Grangé que j'aime. Celui qui est capable d'un véritable propos. Celui qui n'écrit pas du noir gratuitement est-il véritablement sorti de ce corps? Je l'espère car ce fut un bonheur de lire "Les Promises".

Berlin 1939. Les belles, riches et grandes dames prennent le thé à l'Hôtel Adlon. Ces dames, mariées à de hauts dirigeants nazis ou encore issues des grandes familles allemandes, ce sont créées une espèce de petite société privée et s'y réunissent toutes les semaines. Et dans ce Berlin en transformation, un être maléfique tue, égorge et éventre pour voler les organes reproducteurs et... les souliers de ces dames.

On a besoin de résoudre rapidement ces meurtres et on confie l'enquête à un SS, Franz Beewen. Franz, malabar béotien, s'occupe de son père, ancien soldat, traumatisé et résident d'un hospice. Hospice dirigé par la psychiatre Mina von Hassel, riche héritière d'une noble famille allemande et dévouée à ses patients. C'est ainsi qu'ils font connaissance. Un autre psy entrera en scène, celui des riches dames de l'Adlon, Simon Kraus, surdoué mais aussi maître chanteur à ses heures et qui sera le fil qui unit les victimes puisque toutes étaient ses patientes et toutes, elles ont parlé d'un être masqué. Ces trois personnages uniront leurs connaissances et formeront un trio que rien au départ ne pouvait lier. La psychiatrie n'était pas, disons, une méthode des nazis pour recueillir des informations...

Solidement documenté, des descriptions justes et pertinentes d'une époque et d'un milieu, des chapitres ,qui malgré le fait qu'ils soient courts, ne laissent rien au hasard, une narration éloquente, des personnages attachants malgré tout, oui tout est là pour faire de "Les Promises" une lecture intéressante même si on ne fait pas ni dans la dentelle ni dans la facilité. C'est bien le Grangé qu'on aime et que l'on reconnait ici.

Ce fut vraiment un bonheur de retrouver cet auteur, sa verve et sa plume intelligentes, celui qui sait si bien mettre en lumière les vicissitudes et les horreurs, ici du nazisme oui mais aussi de l'âme humaine. N'hésitez pas, vous aurez grande satisfaction à retrouver Jean-Christophe Grangé avec "Les Promises". Gros merci encore pour #LesPromises #NetGalleyFrance
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Lontano

Les Morvan sont une famille unie, du moins en apparence.

Le père et le fils ainé sont des flics reconnus, le cadet un héroino-busnessman et la fille une escort girl.

Mais quand le fils doit enquêter sur une affaire qui ressemble étrangement à une enquête du patriarche au Congo, les choses se corsent.



Un aller retour entre France et Katanga ou la magie africaine fait son oeuvre.



J'ai été envoutée par ce livre, qui m'a laissé peu de répis. même si certains passages sont malgré tout tirés par les cheveux , l'intrigue et le suspens sont bien présents et piègent le lecteur.



Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu un Jean Christophe Grangé de cette qualité entre les mains.



J'ai aussi une affection toute particulière pour ce livre qui m'a permis de retourner virtuellement dans mon pays de naissance.

Sachant que même si je me suis toujours promis d'y retourner un jour (physiquement), les conditions du pays sont telles que je pense ne jamais pourvoir tenir cette promesse.
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Le passager

Mathias Freire est psychiatre dans un hôpital de Bordeaux. Il accueille dans son service un homme trouvé à la gare, avec pour tout bagage, un annuaire téléphonique et une clé plate de grande taille sur laquelle il y a du sang. Cet homme est amnésique. En même temps que lui, on découvre un cadavre dans une fosse, mort d’une overdose, avec une tête de taureau enfoncée sur la tête jusqu’aux épaules. La police, en a personne d’Anaïs Chatelet, se lance dans l’enquête.

L’intérêt de ce roman psychologique (avec un peu de gore tout de même, Grangé restant fidèle à lui-même) c’est la quête de Mathias freire, qui ne sait plus lui-même qui il est, ce qu’il fait, ce qu’il a fait par le passé…

Un excellent thriller que j’étais heureuse de retrouver chaque soir en me demandant comment ça allait finir !

A propos de la fin, que je ne dévoilerai pas, elle m’a posé question. J’invite donc les personnes qui ont lu ce roman et qui se seraient interrogées ou fait une idée de cette fin à communiquer avec moi en message privé.

En résumé, en voilà un bon Grangé qu’il faut lire si on aime cet auteur !

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Kaïken

Kaïken, c'est le nom du poignard dont se servent les épouses des samouraïs pour se faire seppuku, c'est à dire pour accomplir le suicide rituel.

C'est le titre du dernier thriller de Grangé, qui nous entraîne dans une folle poursuite, en France et au Japon, à la recherche de tueurs psychopathes.

Tous les ingrédients d'un "bon" Grangé sont là: le rythme, les personnages pugnaces, l'étrangeté: un tueur hermaphrodite, une mère japonaise dont on découvre plus tard qu'elle n'a pas pu mettre au monde ses enfants..

Et surtout, à la clé, une fascinante découverte du Japon traditionnel, dont Grangé se montre un grand amoureux.

A lire pour se laisser envoûter par ce Japon crépusculaire si bien évoqué par Grangé.
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Le jour des cendres

Attention ce roman n'est que l'adaptation d'un épisode de la série télé" les rivières pourpre" il nous a déjà fait le coup avec le roman" la dernière chasse" et déception à la hauteur de l'attente ...donc méfiez vous d'y laisser un billet de 20 euros et attendez au pire qu'il soit empruntable dans votre bibliothèque municipale...
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Kaïken

L’inspecteur de service dans ce roman que je termine ? Olivier Passan, qui poursuit de ses assiduités, contre vents et marées un certain Patrick Guillard qu’il soupçonne d’être « l’accoucheur », qui tue les femmes enceintes et je passe les détails sordides constatés par les enquêteurs.



Après avoir dévoré Lontano et Congo Requiem, j’ai eu un peu plus de difficultés à ingurgiter et digérer ce roman de Grangé. J’ai d’abord trouvé les personnages fermés et taciturnes, pas d’entente entre policiers comme on le trouve chez Thilliez, mais bon, l’auteur me semble fidèle à sa façon d’écrire, et puis, ces crimes sordides mêlés aux soucis de Passan en instance de divorce, son passé d’enfant né sous X et ses démêlés avec la hiérarchie, cela n’a rien de stimulant, pour l’ambiance au boulot, on repassera. Fifi, policier punk au service de Passan semble sortir un peu du lot, mais il pourrait s'énerver un peu plus et mettre les points sur les i à notre inspecteur parfois soûlant.



Ensuite, mon baromètre à suspens à fait le yoyo : dans la première partie, on connaît de toute façon le coupable, le travail du policier consistant à prouver sa culpabilité dans la douleur et l’entêtement vu qu’on a retiré l’enquête à ce flic rebelle et violent. (J’ouvre, à ce sujet, une parenthèse : ça devient une mode de retirer les enquêtes aux policiers, sans doute pour pimenter l’histoire, mais le lecteur sait bien que ça continuera coûte que coûte et ça commence à me faire sourire, il faudrait que je dénombre les romans policiers que j’ai lus et dont les enquêtes sont suspendues ou retirées). Une première partie donc, intéressante… Sans plus…



En revanche la suite est hautement addictive : un deuxième événement survient avec une transition bien étudiée entre les deux affaires, et roulez jeunesse, c’est reparti avec cette fois, avec un bain de culture japonaise, des événements propres à faire s’attacher un tant soit peu le lecteur avec notre relativement antipathique héros, avec sa femme venue tout droit du pays du soleil levant, mystérieuse et ambiguë à souhait, avec des rebondissements et tout ce que l’on aime trouver dans un bon thriller.



Bien qu’il ne soit pas l’auteur de romans policiers que je préfère et que Kaïken ne surpasse en rien les deux romans cités plus haut, je reste fidèle aux écrits de Jean-Christophe Grangé.



Challenge pavé




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Le Vol des cigognes

Il s'agit de son premier livre.

Je l'avais dans ma bibliothèque depuis au moins 15 ans, il était temps de le dépoussiérer et d'enfin le lire.



Je suis joie !

J'ai dévoré cette histoire.

Un héros sans passé, sans mémoire de sa petite enfance, se retrouve pris dans un engrenage diabolique sans le vouloir.

Comment la surveillance de la migration annuelle des cigognes peut-elle entraîner un homme aux quatre coins du monde, à suivre la trace de cadavres dépecés ?



L'auteur nous balade dans des pays chauds, humides, ou froids et soviétiques..



Une excellente premier œuvre d'un auteur qui a, depuis, fait largement ses preuves.







L'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
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Le serment des limbes

Mon premier Grangé. Une claque.

D'abord, des descriptions courtes et efficaces (les tunnels de la traversée de la Suisse, l'éruption de l'Etna, les bureaux secrets du Vatican, les pèlerinages de Lourdes) qui crédibilisent une histoire eschatologique.

Des crimes « gorissimes » et comme si cela ne suffisait pas, trois pages de scènes de guerre au Rwanda, d'un réalisme insoutenable qui réduit la distance avec la fiction de ce thriller et fait longtemps crisser le bruit des machettes sur le bitume.

Ensuite, un récit démoniaque versus démonomane, conçu comme un feuilleton dans lequel les chapitres construisent leur part d'intrigue irrationnelle et amorcent la suivante.

Enfin, une enquête haletante dans laquelle le commandant pourtant croyant ne lâche rien et surtout pas sa rationalité, il nous entraîne pourtant dans le doute et le doute du doute... sur les faits religieux ou sataniques.



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Le passager

Livre emprunté à une collègue et rendu assez rapidement pour cause d'abandon...



En 4 jours, lire moins de 40 pages, ce n'est pas lourd. Je n'ai pas du tout adhéré au style de l'auteur et au vu de ma PAL, je ne m'attarde pas sur les livres où je coince. Peut-être un jour, j'en retenterais la lecture mais pour le moment, je ne m'en sens pas capable. J'ai plus l'habitude des romans qui bougent dès le départ et là, c'est tout plat.



On suit un psy, travaillant à l'hôpital, dans son travail quotidien et ses différentes pensées. Pas du très folichon en ce qui me concerne. Pour mon premier Grangé, c'est plutôt loupé.



Comme vous l'aurez compris, ma découverte a fait un flop total mais ce ne sera pas forcément le cas pour tout le monde.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La forêt des Mânes

Un thriller haletant qui fait froid dans le dos. Jean-Christophe Grangé ne nous épargne rien dans cette histoire qui nous emmène au-delà de toute horreur imaginable. On est suspendu à chaque page et la fin nous offre un retournement de situation impensable.

Jeanne Kosowa est juge d’instruction près le TGI de Nanterre. C’est en déjeunant avec son collègue et ami, François Taine, que ce dernier lui parle de l’affaire sur laquelle il planche. Une femme a été retrouvée morte dans un parking en sous-sol, « Les membres ont été arrachés puis bouffés jusqu’à l’os. Des restes d’organes traînaient sur le sol. Le corps porte des marques de dents humaines un peu partout. » Un cas flagrant de cannibalisme, les murs autours recouverts de symboles à la façon des peintures rupestres de la préhistoire. D’autres cas identiques de morts aussi violentes vont être découverts. Jeanne va se lancer corps et âmes dans cette enquête qui va la mener loin, jusqu’en Amérique du Sud, dans une forêt vierge de toute humanité, hantée par les âmes des non nés : la forêt des mânes…

Ce thriller fait partie incontestablement des meilleurs romans de Jean-Christophe Grangé. A en avoir le souffle coupé !

Editions Albin Michel, Le Livre de Poche, 629 pages.

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Les Promises

J'ai aimé cette histoire. Les chapitres sont courts, le début est un tantinet longuet. La deuxième partie fait décoller l'intrigue.

Un voyage dans un Berlin aux prémices de l'époque nazi, des épouses de personnalités des hautes sphères allemandes sont assassinées, éviscérées, sans chaussures… un Homme au masque de marbre, fausses pistes, rebondissements pour un final invraisemblable.

Un improbable trio se chargent de l'enquête : Franz BEEWEN, un membre de la Gestapo, Simon KRAUS psychanalyste, amant de ces hautes dames et Mina VON HASSEL, aristo alcoolique, psychiatre de son état. Au fil du déroulé, ils prennent conscience de la sauvagerie environnante et remettent en cause leurs croyances et certitudes.

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La terre des morts

Une strip-teaseuse assassinée, salement mutilée, et saucissonnée selon les règles du shibari - art de bondage japonais. Ses collègues du Squonk sont unanimes : cette Nina était une chic fille, sympa, sans histoires. Et voilà Corso, notre flic un brin facho-macho, parti enquêter tous azimuts dans le milieu du sexe tarifé et/ou extrême (BDSM).



On est chez Grangé, on ne peut s'attendre à de la douceur et du politiquement correct. Et il faudrait être de mauvaise foi pour prétendre avoir été trompé par la marchandise : la 1e et la 4e de couv' annoncent la couleur - crue : « plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes ».



J'ai connu cet auteur beaucoup plus violent, dans ses premiers romans. Et côté pratiques sexuelles 'inhabituelles', je me souviens avoir été plus déroutée et dégoûtée par celles évoquées dans 'L'Anneau de Moebius' (F. Thilliez). Ou alors je suis trop éloignée des performances physiques proposées ici pour ressentir quoi que ce soit. Par exemple, je n'aurais jamais eu l'idée d'accueillir au creux de ma petite intimité la poignée de main conviviale de deux personnes (au-delà d'un format Playmobil, grand maximum)...



L'histoire traîne un peu en longueur, avec pléthore de rebondissements spectaculaires dans les 200 dernières pages. L'intrigue se révèle donc tirée par les strings. Mais le plaisir de lecture est bien là : interrogatoires variés et punchy, humour grinçant, sens de la formule, suspense, enquêteurs aussi bourrins qu'attachants.



Le clin d'oeil final à... m'a bien plu.
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1971

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Thème : Jean-Christophe GrangéCréer un quiz sur cet auteur

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