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Critiques de Jean-Christophe Grangé (3320)
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Les Rivières pourpres

❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️





Allez allons y pour la forme car qui n'a pas lu "les rivières pourpres " de Christophe Grangé et vu le film (que j'aime moins il est vrai) ;

Deux flics hors normes :

-Pierre Niémans, policier génial, qui a des méthodes d'enquêtes peu conformes à l'éthique ou la morale (choisissez!)

-Karim Abdouf, ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les dreadlocks(mèches de cheveux enroulés comme les rastas ) ne sont pas bien vu dans la norme policière .

Mais enfin voila les deux compères qui font une enquête chacun de leur coté :

Un cadavre pendu dans les montagnes des Alpes-Isère atrocement mutilé ,

et un enfant mort mystérieusement!dont sa tombe a été profanée!(La suite de l'histoire révélera sa véritable identité surprenante.)

Les deux policiers au cours de l'avancement de leurs investigations vont finir par se réunir pour ne faire qu'une seule recherche de vérités.

Et c'est dans le décor fabuleux de l'Isère que cette aventure est menée à un train d'enfer.

Difficile d'arrêter de lire ce roman qu'on peut ingurgiter d'une seule traite.

Jean-Christophe Grangé a un style prenant, magnétique.

Attention , cà rupte dur , et tourne et tourne les pages, on se languit de savoir ,savoir quoi ? car rien nous aiguille ! c'est du Grangé , du bon triller comme quand il avait déjà écrit « Le vol des cigognes » dont j'ai posté mon ressenti ici .



Dans ce roman "les rivières pourpres "il y a un terrible secret que vous ne saisirez qu"a la fin!

un thriller exceptionnel,comme d'ailleurs tous les autres trillers qu'il à écrit par exemple "miseréré" ou "le concile de pierre" le "p" est minuscule , indice ,,?

ahaha tous ses livres sont de bons ouvrages !!

lisez ,faites vous peur ? en somme faites vous plaisir à lire.
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La forêt des Mânes

Ici on trouve du bon et du moins bon.

Le livre peut être scindé en deux parties distinctes : les meurtres à

Paris et sa région, d'une part, la traque en Amérique Centrale et du

Sud, d'autre part.



La première partie est bonne, enlevée, bien

menée. Les personnages sont à leur place et l'auteur nous les décrit

avec justesse et talent d'écriture évident. Cette juge, mal dans sa

peau, dans sa tête, à la recherche du prince charmant, attention, le

vrai avec cheval blanc et grande épée, blond a souhaits, va de déception

sentimentale en déception professionnelle, alors quand le sensationnel

lui pète à la figure, comme un feu d'artifice du 14 juillet, elle saisit

l'affaire comme un nageur une bouée et en fait sa chose. Virée de

l'affaire, elle ira chercher au fin fond du monde sa vérité, quitte à se

damner, se ruiner mais vivre son moment de gloire, son instant de vie à

elle. L'écriture et le style coup de poing de Grangé entraînent le lecteur à la suite de Jeanne, en courant, jogger de pacotille, hirsute, langue pendante, attends moi...

Ensuite ça se délite, autant Grangé connait son Paris, autant on se demande, malgré son travail de recherche, s'il ne nous prend pas pour des crédules attardés ! Le périple de Jeanne, dans cette hostilité, le Nicaragua, le Honduras, le Guatemala, l'Argentine, un coup en voiture, un coup en avion, puis en pirogue, le tout en claquant les doigts, avec facilité, dextérité et

décontraction, non, je n'y crois pas. Cala ressemble à ces vieux

westerns avec Alan Ladd où, après une énorme bagarre, le héros se relève

à peine décoiffé. Le dénouement est surprenant, inattendu ou pas, c'est

selon, il ne m'a pas surpris, je n'y étais plus. Jeanne, meurtrie,

blessée après une bataille à mort avec le méchant, parvient à courir et

atteindre le salut. Je sais, l'énergie du désespoir, d'accord et c'est

un roman, mais l'énergie du désespoir est certainement plus admissible

dans certains coins que d'autres et sur les rives de la rivière Paraguay, pedibus jambus, c'est improbable.



Le style reste le même, cependant. Grangé possède une écriture directe et concise. Phrases brèves, sujet-verbe-complément. Descriptions justes et courtes, portantes.

Caractères assimilables facilement et un grand travail de recherches,

telle cette explication de la prise de pouvoir des généraux en Argentine

et des mères de la place de mai, qui défilent tous les jeudis pour

leurs disparus, fils ou maris - Loin des yeux de l'occident comme chante Balavoine.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La dernière chasse

Je ne connais pas la relation de Grange avec les allemands.



La race pure, dans une famille pure, au fil des générations, avec un soupçon de Darwin et de génétique.



Mais je suppose que le duel France-Allemagne lui fera perdre des plumes.



C'est presque une coupe du monde.

(qu'est-ce que j'en sais, étant québécois)





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La terre des morts

«Les rivières pourpres » de Jean-Christophe GRANGE reste pour moi un souvenir inoubliable de lecture ainsi qu’une vraie rencontre avec un des meilleurs auteurs français de thrillers.

Ayant lu presque tout ses romans, j’ai par la suite été soit ravie soit assez déçue.

Alors qu’en est-il de « La terre des morts » ? C’est clair pour moi GRANGE is back !! Voici du vrai, du dur, du pur GRANGE digne des rivières pourpres.



Dans ce dernier opus, nous suivons Stéphane Corso, Commandant de police au 36, quai des Orfèvres, totalement borderline et fracassé par la vie, chargé d’enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses. Très vite, un suspect se dessine pour lui. Philippe Sobieski, sadique, pervers, obsédé, ex-taulard, assassin violeur mais totalement réhabilité grâce à l’art : en effet, celui-ci est devenu un peintre très talentueux dont les nombreux fans s’extasient littéralement devant sa peinture.

Pas facile pour eux alors de l’imaginer en tueur implacable dont la jouissance se définit uniquement à travers le Mal à l’état pur. Un combat à mort va démarrer pour Corso contre son principal suspect dans lequel le Commandant se perdra lui-même car on le sait bien un assassin peut en cacher un autre.



Ce duel est une vraie plongée dans l’horreur. En effet, dans « La terre des morts » l’auteur nous plonge directement en apnée dans le monde du porno, du SM, du shibari, du bondage japonais, des perversions les plus dures et atroces ! Bref il envoie du lourd, voire du très lourd.

Ames sensibles s’abstenir et passez vite votre chemin.



Il m’a été totalement impossible de lâcher ma lecture avant la fin. L’intrigue est passionnante et l’auteur nous ballade où il veut. Que dire du style : dur, à la limite du soutenable parfois, percutant et hautement cinématographique. Cette plongée du côté le plus sombre de l’âme humaine est totalement jouissif !



Alors oui certains diront trop c’est trop ! Mais franchement un thriller reste un thriller ! Personne n’est obligé de les lire ! Et là tous les ingrédients sont là : des chapitres courts, un style incisif, des personnages musclés, une enquête complexe avec rebondissements assurés et une fin assez inattendue ! Un film en puissance voire une série ?



En ce qui me concerne j’en redemande !

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Lontano

Il m'a bien eue sur ce coup-là, le sieur Grangé. Je n'ai rien vu venir et le dénouement m'a laissée bouche bée.



Avec Lontano, il nous entraîne pour une longue (plus de 900 pages quand même) et palpitante enquête aux multiples ramifications tant dans le présent que dans le passé. En effet, les meurtres ressemblent tout à fait à ceux qui secouèrent le Zaïre quarante ans auparavant. L'Homme-Clou, un qualificatif simple et horrifique pour un homme qui créait des statuettes de protection issues du culte yombé en plantant des clous sur ses victimes, entre autres réjouissances.



L'enquête met en scène la famille Morvan. Erwan, flic quadra au 36 quai des Orfèvres, en charge du premier corps. Loïc le petit frère trader et cocaïnomane, ancien alcoolique et héroïnomane. Gaëlle, la cadette, longtemps anorexique et prostituée rêvant d'une carrière d'actrice. Une mère ancienne hippie et femme battue. Un père manipulateur, préfet de police et magouilleur de première. Et accessoirement celui qui arrêta le premier Homme-Clou au Zaïre. Sympathique portrait de famille, n'est-ce pas? Tout de suite ça donne envie de partager le déjeuner dominical avec eux.



Avec tous ces ingrédients, Jean-Christophe Grangé se montre redoutable d'efficacité. Il bâtit une hydre où chaque point arraché fait surgir dix autres problèmes. Son intrigue est passionnante à suivre, ses incursions sur les magouilles de la Françafrique interpellent, les explications sur la culture yombé et les minkondi (les statuettes protectrices) sont très enrichissantes d'un point de vue ethnologique; et le tout est difficilement reposable une fois entamé.



Arrivée à la fin de ce bon gros pavé, je n'ai plus qu'une hâte : me plonger dans de nouvelles atrocités avec Congo Requiem.
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Le passager

Ce Grangé lu en 2012 avait le mérite de choisir un angle d’attaque original, où comment vivre mille vies dans un seul corps. Les parties distinctes s’enchaînent, entraînent le lecteur dans des milieux et des endroits très différents. De toutes, c’est certainement la partie consacrée au SDF errant à Marseille qui est la plus impressionnante, d’un réalisme quasi documentaire. Chaque partie rebondit sur la suivante, jeu de piste menant à la vérité sur le personnage principal.

Le concept est maîtrisé, bien développé. Grangé fait traîner son suspense, dope l’intrigue à coups de scènes d’action et de courses poursuites.

Il n’est donc pas surprenant que le cinéma se soit emparé du sujet pour en faire une série télévisée. Le résultat est assez moyen, car le fait de développer le scénario sur plusieurs heures fait perdre en densité.

Parmi les romans de Grangé les plus récents, celui-ci reste un de mes préférés.
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Le passager

Meurtriers mythologiques et psychiatrie avec, en prime, un complot des hommes en noir!



Un gros pavé, un suspense avec plusieurs revirements, des situations de grande tension dramatique, avec un héros aux prises avec des problèmes de mémoire, qui se demande s’il est la victime ou s’il est aussi un meurtrier.



Une histoire de tueur en série, avec une enquêteuse qui a du mal avec la hiérarchie, une enquête où il sera question du malaise des institutions psychiatriques et où on en apprendra des choses sur des troubles rares de la personnalité. On apercevra même l’utilisation de l’art en thérapie.



Dommage que le dénouement ne soit pas tout à fait à la hauteur, car ce sont ces dernières pages qui laissent le goût en bouche et gâchent un peu le plaisir des 600 pages précédentes.



Mais 600 pages de bon Grangé, ça vaut quand même le coût!

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Le Vol des cigognes

Mon chouchou, sûrement à cause des bébêtes mentionnées dans le titre puisque nous les suivons à travers leur migration, clé de cette intrigue aux multiples rebondissements.

Avec Jean-Christophe Grangé, on est de suite balloté, transbahuté de pays en pays, à la découverte de personnalités hyper complexes.

Le film ne fut pas à la hauteur de ce que mon imaginations avait élaboré!

Et claquette la cigogne... emmanchée d'un long cou...
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Kaïken

En Résumé : J'ai passé un moment juste sympathique avec ce livre, nouveau thriller de Jean-Christophe Grangé. L'auteur change de style et nous offre deux intrigues, mais la première se révèle peu haletante et surtout sans surprise et il faut attendre la moitié du livre pour entre dans la seconde intrigue qui a plus réussi à m'emporter, malgré quelques simplicités et des raccourcis faciles, et monte rapidement en tension. Par contre comme d'habitude avec l'auteur j'ai trouvé la conclusion en demi-teinte. L'auteur nous présente dans ce livre sa passion pour le Japon et arrive vraiment à la partager avec le lecteur sur une nation pleine de contraste et de surprise. Les relations des personnages se révèlent vraiment prenantes et efficaces, mais les personnages en eux-mêmes donnent l'impression d'être tous créé sur le même moule. La plume de l'auteur est toujours aussi simple et angoissante ce qui fait qu'on se laisse aller facilement dans cette histoire même si j'avoue j'en attendais quand même mieux.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Kaïken

Je tiens à féliciter les éditions Albin Michel pour cette superbe couverture. Il faut reconnaitre que l'éditeur avait tendance ces dernières années à faire le minimum syndical concernant les couvertures des romans de J-C Grangé, d'Aurélien Molas et de Maxime Chattam. La donne a depuis changé avec les beaux visuels de Léviatemps et Le Requiem des Abysses.



C'est au tour de Kaïken de profiter d'un superbe écrin avec une typo qui met du même coup en avant le fameux sabre du même nom que le titre. Avec le visage en dessous et le nom de l'éditeur dans l'axe, nous profitons d'une création graphique qui donne de suite le ton.



Kaïken est avant toutes choses une immense déclaration d'amour de Jean-Christophe Grangé au Japon et à l'un de ses icônes : la femme japonaise. Rarement l'auteur aura paru aussi enthousiaste dans son écriture et dans son envie de nous faire plonger au cœur d'une culture et d'un état d'esprit. Cet amour qui transpire semble parfois naïf mais il en devient particulièrement touchant. Encore un élément troublant qui fait se mélanger l'image du héros à celle du romancier.



Pour son intrigue, l'auteur multiplie les fausses pistes pour autant déboussoler son héros que son lecteur. Comme dans son précédent roman, Le Passager, JC Grangé a tendance à écrire des personnages qui forment autant de ronds dans l'eau. Un peu comme s'ils n'étaient finalement qu'une variante du même personnage. En partant de l'un des personnages principaux, Passan, on peut facilement ajouter une variable qui nous emmène au personnage suivant, et aller ainsi jusqu'au dernier personnage clef de l'histoire. On se retrouve donc avec de drôles de similitudes qui servent peut être l'intrigue mais qui nuisent à la crédibilité de la construction. Deux personnages issus du même orphelinat, deux qui attendent leurs imminentes renaissances, deux reflets déformés d'une même image, etc.



Du coup, on se retrouve avec successivement diverses mèches d'allumées, qui sont autant de pistes possibles pour la suite de l'intrigue. Et étrangement, J-C Grangé va coup sur coup les éteindre comme on éteint la flamme d'une bougie, en les pinçant avec deux doigts humides. Pas d'explosions donc au bout de ces mèches, juste un léger panache de fumée. L'auteur a d'autres plans en tête.



Et c'est là ma grande déception. Autant je suis emballé par la présentation de ce couple atypique autant l'intrigue policière semble complètement sacrifiée pour nous emmener jusqu'à un duel qui n'en est pas hein puisqu'il ne va pas jusqu'à sa raison d'être.

D'où le fait que je me retrouve plutôt partagé à la fin de ma lecture. J'ai lu un bon roman mais certainement pas un bon thriller.

C'est étonnant de poser les bases d'une intrigue policière avec des personnages aussi forts et de constater que finalement, il sont littéralement jetés au rebut par le romancier, d'une manière assez expéditive, presque sacrifiés pour un final qui aurait du être dantesque mais qui ne l'est pas.



On retrouve dans Kaïken la verve et la passion du voyage d'un Vol des Cigognes mais on y perd en route la majeur partie des éléments qui en aurait fait un bon thriller, un comble en soit pour celui qui se considère comme le patron du thriller hexagonal.

Si ce dernier est un tournant dans la bibliographie du romancier, son prochain roman, en parvenant à associer la passion de Kaïken à la qualité des intrigues policières de ses meilleurs livres, sera très probablement un grand cru.



L'avenir nous dira si Kaïken est une chrysalide et s'il nous montre la nouvelle orientation que souhaite prendre Jean-Christophe Grangé. C'est dire si son onzième roman sera une nouvelle fois particulièrement attendu.



Frédéric Fontès, 4decouv.
Lien : http://www.4decouv.com/2012/..
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La forêt des Mânes

La juge Jeanne Korowa a mis sur écoutes le psychiatre de son amant pour découvrir ses intentions ,et c'est en écoutant les enregistrements ,envoutée par la voie du psychiatre , qu'elle va découvrir qu'un homme s'apprête à commettre un crime .Mais comment le dénoncer alors que les écoutes ne sont pas légales .Elle va donc mener sa propre enquête alors que des femmes sont sauvagement tuées sans lien entre elles .Jeanne pourra -t'elle endiguer cette série de meurtres ?Un bon Grangé , qui déçoit rarement .
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Les Promises

Je suis toujours surpris qu'un auteur soit capable d'écrire un livre à l'écriture aussi fluide, avec une intrigue pareillement trépidante, dans un environnement historique aussi bien documenté. C'est un roman policier qu'on ne peut lâcher avant de l'avoir terminé. Ces 800 pages ont été lues en quelques jours. La reconstitution du Berlin à l'orée de l'invasion de la Pologne est tout simplement stupéfiante. L'intrigue est une succession de rebondissements qui va réunir de manière tout à fait improbable deux psychiatres et un gestapiste qui vont mener le lecteur dans les horreurs du nazisme. C'est le premier livre que je lis de Jean-Christophe Grangier, mais pas le dernier.
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Rouge karma

Du meilleur Grangé que dans « Les promises » mais ...

Cette fois c’est une plongée dans cette période si particulière qu’aura été Mai 68 qu’il a eu envie de relater, peut-être même revivre plus pleinement car il n’avait alors qu’à peine sept ans.

Jean-Christophe Grangé s’est appliqué à produire ce thriller en ménageant fiction et histoire. Dans ce livre on retrouve des faits historiques bien documentés, des états d’esprits divers et variés de l’époque parcourue ainsi que le thème de l’Inde. Tout est d’époque ; des costumes aux matériaux, de l’ambiance de la protestation qui gronde et monte, à l’esprit des casseurs aussi bien que de celle des CRS.

On croise des révolutionnaires de toute origine, des filles à papa adulants De Gaulle, d’éloquents maoïstes, des hippies et des yogis, d’authentiques bourgeois mais aussi des paumés menés par des Cohn Bendit ou autre philo-cérébro-convaincus. Bref, d’attachants personnages secondaires. Il plante le décor sur plusieurs dizaines de pages. Là, rien à redire.

Les personnages principaux sont eux aussi plausibles et sculptés. Les deux frères Mersch dont l’un, Jean-Louis, est un tout jeune flic qui, grâce à la découverte faite par son frère Henri du premier crime, va vouloir puis pouvoir prouver son aptitude à devenir un grand enquêteur. Là encore, rien à chipoter.

Trois amies étudiantes Cécile, Nicole et Suzanne forment le trio féminin. Suzanne est la première d’une petite brochette de cadavres retrouvés au fil de l’enquête de Jean-Louis. Le premier assassinat sauvage et pétri de signes à décoder va mener à l’Inde et à tout ce qu’elle recèle de mystères et de rites. Mais, pour moi, et ça n’engage que moi, c’est là que Jean-Christophe Grangé m’a un temps soit peu étonné (devrais-je dire déçue?). Rien de nouveau, rien d’alléchant, rien détonnant dans toute cette partie du thriller qui passe par Calcutta, Bénarès et le Gange; j’aurais envie de dire « trop c’est trop » sur ce thème déjà largement relayé dans tellement de livres. Dommage, dommage !

Il dit pourtant lui-même que « La créativité est la vraie matrice de la révolution ! »… pas grave, disons que j’attendrai son prochain livre pour le vérifier.
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Le Vol des cigognes

Quel sac de noeuds !! et je confirme Âmes sensibles s'abstenir !!!



Première pioche de Janvier 2022, je remercie VRouby de l'avoir tiré de ma pal. Je l'avais récupéré en même temps que Les Rivières Pourpres l'an dernier dans un vide-maison. Je pense que ça sera le dernier de cet auteur que je testerai, les 2 premiers n'ayant pas été des réussites et ont été rapidement abandonnés. L'ayant trouvé également en audio récemment, je profite de mes trajets pour l'écouter. Il s'agit de 2 audios de 7h chacun.



Comment partir d'un vol de cigognes pour ce final ? le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur m'a bluffé pour cette histoire. Dès le départ, il a su m'intriguer avec ses cigognes et leur vol migratoire. Pourquoi Max Böhm voulait absolument les suivre cette année-là au point d'embaucher un jeune trentenaire désillusionné par la vie ? du coup, on suit Louis Antioche avec beaucoup de curiosité. Que va-t-il découvrir au gré de son voyage et à la fin de celui-ci ? D'ailleurs, il aurait pu ne pas s'y lancer mais sa curiosité l'a également emporté sur sa logique. Au fil des pages, j'ai fini par me douter de certains détails mais pour d'autres, je n'ai rien vu venir. Son voyage ne sera pas simple, il sera semé d'embûches, comme des tueurs à ses trousses, et de cadavres. Qui était donc Max Böhm ? Et quelle est donc cette organisation humanitaire « Monde unique » ? En relisant le résumé sur Babelio, je me suis aperçue que c'est le premier roman de l'auteur… J'aurais peut-être dû commencer par ce roman pour découvrir le style de l'auteur plutôt que par le Passager. Son histoire est certes très violente et sanglante mais l'avantage d'un audiobook est que je n'ai pas le temps de m'appesantir sur les pires passages, contrairement à la version papier où j'ai tendance à relire.



Comme vous l'aurez compris, ce roman a été un coup de coeur pour moi malgré certains passages assez hards. Suite à la lecture de ce roman, j'en ai acheté un en poche dont le résumé m'intriguait, à voir donc s'il est du même acabit que celui-ci ou pas. Par ailleurs, j'en ai trouvé d'autres en audiobook qui sont de cet auteur, ça sera donc l'occasion d'en découvrir d'autres pendant mes trajets boulot-maison. Si vous êtes amateurs de romans à suspense, je vous conseille très fortement de découvrir ce premier de JC Grangé. Pour ma part, dès que je peux, j'en écoute d'autres en espérant ne pas avoir de mauvaises surprises.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Congo Requiem

Grégoire Morvan n'a qu'un rêve ,exploiter ses propres gisements de coltan dans le Katanga en proie aux troubles générés par des troupes rebelles qui aimeraient s'accaparer ces terres.Mais il est préoccupé par son fils,Erwan,qui enquête dans la région sur la mort d'une infirmière qui pourrait ressusciter de vieilles histoires qu'il voudrait oublier.Alors que sa fille ,anorexique enquête de son côté sur son psychiatre qu'elle a surpris en train de fouiller son sac et que Loïc ,son deuxième fils ,en plein sevrage ,apprend la mort de son beau-père dont le corps mutilé fait penser à l’œuvre d'un tueur en série que l'on croyait mort.Le mauvais sort s'acharne-t-il sur le clan Morvan.Un bon thriller.
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La terre des morts

Je n'ai pas beaucoup lu de Grangé… mais ce que j'ai lu de lui m'avait beaucoup plu. Notamment Les Rivières pourpres… Et celui-ci s'ajoute à la liste des lectures qui m'ont plu. Corso, flic à Paris, devra enquêter sur une série de meurtres sordides, dans les bas-fonds de la ville… Sadomasochiste, club de striptease, bondage… bref, noir de chez noir… Ce thème aurait pu devenir lassant, mais il sert très bien l'histoire et ne tombe pas dans les clichés ou dans la description crue de ces pratiques. Un roman qui se lit très facilement, captivant, une intrigue bien menée, des chapitres qui s'enchaînent avec un très bon rythme… Bref, une quête à l'assassin passionnante, quelques rebondissements bien dosés, et en plus, une quête d'identité pour Corso. J'ai bien aimé ma lecture !
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La forêt des Mânes

Bientôt l'été! Le temps de se mettre au régime pour préparer la mise en maillot de bain. Plus besoin de SlimFast ou XLS! Optez pour le régime Grangé! La Forêt des Mânes: 8,90€ et 100% de réussite comme coupe-faim!



Jusqu'ici, les romans lus de cet auteur m'ont laissée assez déçue, surtout ses fins. Avec La Forêt des Mânes, je me réconcilie avec Jean-Christophe Grangé. On y retrouve un personnage principal borderline. En l'occurrence Jeanne Korowa, la trentaine, magistrate, limite anorexique, malheureuse en amour et gobant Lexomil et Effexor comme des bonbons. Une jeune femme au code déontologique professionnel très personnalisé... J'ai pris plaisir à la découvrir peu à peu, à deviner ses failles derrière la façade "femme libérée", à suivre sa fascination pour une affaire de meurtre particulièrement violente et atroce.



A travers son intrigue, Grangé nous entraîne dans un périple vers l'Amérique latine et du Sud. Périple doublée d'une sorte de quête au fond d'elle-même de Jeanne. Il en profite pour rappeler les années de dictature et les multitudes d'exactions de ces pays. Une façon de réviser le passé géopolitique de ce continent fragilisé par les soubresauts du XXème siècle.



L'histoire, tant dans sa trame principale que dans son contexte (psychanalyse, Préhistoire, cytogénétique, etc), se révèle très prenante et immersive. Mon estomac s'est un peu révolté à certains passages mais l'envie de poursuivre l'emporte.



A voir si cette réconciliation se consolide avec un prochain titre...
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Lontano

Cela faisait fort longtemps que je n'avais pas lu de Grangé.

De plus, si une de mes collègue, fan inconditionnelle de l'auteur ne me l'avait pas prêté, je pense que je n'aurais pas forcément lu Lontano avant un bon moment .

Grangé nous raconte l'histoire d'une famille dominée par un père autoritaire et maltraitant ( tant physiquement que moralement ), Grégoire Morvan . Ce patriarche veut dominer et diriger la vie de ses enfants qui evidemment n'en sortent pas indemnes .

Le personnage principal n'est cependant pas le père ( pour qui evidemment j'ai éprouvé un sentiment très vif d'antipathie) , mais son fils ainé, Erwan.

Ce dernier, flic à la criminelle est chargé d'enquêter sur la mort apparemment accidentelle d'une jeune élève officier en Bretagne. Une enquête en entrainant une autre, il va se retrouver sur la piste d'un tueur imitant un célèbre tueur en série que son père avait arrêté une trentaine d'années avant.

J'ai suivi avec intérêt les différentes étapes de l'enquête et de l'histoire ainsi que les démêles des différents membres de la famille Morvan ( un peu long par moments,mais ceci n'est qu'un avis personnel bien sur ).Le rythme s'est accéléré dans les cent dernières pages avec un coup de théâtre final qui laisse peut-être envisager une suite...

Je ne crierais pas au chef d'oeuvre, car par moments, je me suis questionnée quant à la crédibilité du récit : un flic peut il vraiment autant voyager ( en avion s'il vous plait ) à une époque ou tout le monde sait que c'est la crise et que la tendance est à l'économie? Il saute d'un avion à l'autre avec un peu trop de facilité à mon gout....Quelques autres détails m'ont aussi laissé dubitative, mais bon.....

Je mentirais en disant que je n'ai pas eu de plaisir à lire ce bouquin qui réunit les ingrédients d'un page turner. le temps me dira l'impact que ce livre aura réellement eu sur moi,car au bout de quelques mois, je ne suis capable de me rappeler que de certains bouquins....

En conclusion, je rajouterais que ce livre n'a certes pas la puissance du vol des cigognes ou des rivières pourpres, mais que c'est un bon cru...



3.5/5 en réalité



Challenge Pavés 2015/2016

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Lontano

Grangé nous revient avec un excellent thriller qui se lit en une nuit!

L'intrigue est excellente et nous tient en haleine jusqu'au bout.

Une enquête captivante est menée par l'ancien "premier flic de France", Grégoire Morvan, qui se définit comme "le Pasqua de gauche". Il est une sorte d'éminence grise auprès du Ministre de l'Intérieur et n'apparaît dans aucun organigramme.



Un premier meurtre est commis en Bretagne dans une école militaire d'aviation. Le cadavre est atrocement mutilé et est hérissé de clous qui rappellent les sculptures "minkondi" de l'ethnie yombé, vivant à l'embouchure du Congo, dans la région du Mayombé.

D'autres meurtres vont suivre, selon les mêmes rituels.

Morvan a eu une carrière très mouvementée et a enquêté en 1971 sur des crimes similaires qui avaient eu lieu au Congo. Il avait réussi à trouver l''Homme-Clou", l'auteur de ces meurtres.

Quels sont les liens entre ces meurtres actuels et ceux qui ont eu lieu il y a quarante ans dans la région du Kivu (province du Congo, située à l'est du pays et proche du Rwanda)?

Bien vite on voit que l'enjeu géopolitique est vital.

Morvan détient des actions d'une société qui exploite le coltan dans cette région.

Le coltan, formé par l'association de deux minéraux, la colombite et la tantalite, se trouve essentiellement dans la RDC (République démocratique du Congo) justement dans la région du Kivu, qui détient 80% des réserves mondiales. Le coltan est indispensable à la fabrication de composants électroniques, utilisés en particulier dans les téléphones mobiles.

De grandes quantités sont extraites illégalement par les armées de l'Ouganda, du Rwanda et du Burundi.

C'est ce trafic que dénonce aussi Grangé qui montre sa connaissance pointue des affaires africaines.

Les rapports entre Blancs et Africains dépeints ici sont encore empreints de colonialisme.

Les rapports du pouvoir congolais avec les grandes sociétés financières sont loin d'être clairs.

Le fils de Morvan, Erwan, va aider son père dans cette enquête particulièrement difficile et dangereuse.

C'est un homme d'action, parfois violent, de la trempe de son père.

Il va découvrir tout un côté du passé de son père, qu'il était loin d'imaginer.

Ce roman est une réussite. Il nous plonge dans les abysses de l'âme et nous montre l'importance des enjeux stratégiques dans cette région d'Afrique en guerre depuis bien des années.

Les rapports familiaux entre Morvan et ses enfants sont dépeints avec beaucoup d'acuité psychologique.

Vraiment une réussite!

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Le Concile de Pierre

TROP IS TE VEEL

Au départ, cela semble crédible. Une dame française qui adopte un gamin asiatique et qui malheureusement a un accident de voiture.

Jusque là, tout va bien, c'est après que Jean-Cri a pété une durite.

Il nous monte une de ces machinations qui n'est crédible à aucun moment. Le suspense rebondit tout le temps rendant de moins en moins crédible le roman.

Bien entendu, je ne vous fait pas le résumé. Il y a une 4ème de couverture et des dizaines de commentaires babeliotes pour ça.



Le non crédible atteint son apothéose quand elle crie "Maman?. Avec des pointes de superbe au moment du lapin magique éponge à radiations, sans oublier la transformation en ours. Du plus bel effet.



Jean-Cri, voyons.... hein, bon !



Maintenant ça se lit facilement, ce n'est pas au point de fermer la chose après quelques pages, mais ce n'est pas son meilleur, loin de là.

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