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Critiques de Jean-Pierre Otte (57)
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L'Amour en eaux dormantes

Avec "L'amour en eaux dormantes" et d'autres ouvrages de la même inspiration que l'on trouve dans se bibliographie, Jean-Pierre Otte semble avoir mis en œuvre un programme d'exploration de la mythologie des formes de la nature qui pourrait trouver sa source dans la célèbre méditation de Roger Caillois sur la Mante religieuse.

Toutefois, sa façon d'observer la nature est plus proche d'un test de Rorschach que de l'analyse rigoureuse, de la discrimination scrupuleuse du traducteur de Borgès en Français.
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Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de ..

Comment un écrivain découvre un cercle de lecteurs ainsi que leurs lectures diverses et variées au milieu de la France profonde, entre Lot et Cantal. Il montre ainsi son amour de la littérature et de la bonne chère.
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Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de ..

Jean-Pierre Otte s’invite, s’immisce, tel un ethnologue, venant chercher ce qui pousse ces personnes, venues de tous horizons, à lire et relire. […] C’est un livre sur le ressenti qui s’ouvre sur l’universel. N’est-ce pas le propre du beau au sens kantien ? D’un sentiment personnel, prétendre trouver cette même satisfaction en autrui ?
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Mes anticorps

Ses aphorismes sont de soudaines condensations, des cristallisations spontanées et imprévues de l'esprit, phénomènes pour ainsi dire physiques par lesquels une pensée diminue de volume, se resserre sur elle-même pour augmenter de densité.
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Fêtes, fureurs et passions en terre d'Ardenne

Un bain de jouvence





Ce livre paru en 1980 sous le titre de Nicolas Gayoûle tient une place à part dans l’œuvre de Jean-Pierre Otte. À un moment de son évolution, l’écrivain a voulu s’inscrire et se reconnaître dans une appartenance à un pays et aux personnages de ce pays wallon dont, en connivence, il partage les particularités, les caractères, les accents, les manières d'être. Il y a un désir qui s'arborise en nous au privilège d'un coin de terre qui en a reçu et favorisé les racines.



« À partir de mes paysages, confie-t-il, à partir de toutes sortes de points d'ancrage et d'appartenance, de connaissances et de reconnaissances, mon propre dessein, en y voyant les éléments d'une mythologie personnelle, était de me fabriquer des racines portatives, de m'enraciner dans la terre intérieure et d'errer de par le monde, en véritable sédentaire-voyageur, lequel, sur un fragment d'Héraclite, allait oublier où conduit le chemin, à l'exception du chemin qui le menait à lui-même. On voit bien que c'était une sacrée opération à réaliser concrètement et poétiquement en son for intérieur. »



Ce livre s'inscrit donc dans une histoire et un processus, et s'articule autour de la figure tutélaire d’un grand père, conteur et chansonnier, pour se développer par épisodes dans une vie comme irradiée, où les âmes pures côtoient les âmes damnées et où les faits et gestes sont tour à tour cocasses ou tragiques, éclatants, infâmes, mystérieux en diable.



Bouffées de fraîcheur et enchantements.Voilà un livre enchanté. Jean-Pierre Otte tend à chacun un petit miroir de poche où notre âme un moment se recueille et s’ennoblit, fait sourdre l’écho de sa vraie profondeur. Ce livre est à l’image de ce petit miroir. Seize chapitre, seize sujets, une fresque colorée écrite dans une langue claire, précise, drue, odorante, musicale. Le livre s’ouvre comme on ouvre une fenêtre au soleil du printemps.



Comment retourner à Liège sans penser à ces «têtes de houille au fond de la Meuse», une vision populeuse et lyrique de la ville de son adolescence. Comment ne pas suivre avec un sourire amusé ce milicien campagnard qui entraîne ses parents sous les néons de certaines rues obscures à Cologne ? Comment ne pas considérer d’un regard neuf les vieux usages, les gestes du commencement, qui sont la beauté drue et la vérité même de la vie, comme la fabrication du pain, pendant que «la pâte lève, enfle d’une haleine extensible, comme un beau ventre enceint entre les hanches du pétrin»… Ainsi le présent se mêle au passé dans un coude à coude fraternel d’un Jean-Pierre Otte dressé à la croisée européenne des mutations et des migrations, planté dans son terroir mais accueillant à l’universel, Sentimental, admiratif, lyrique, truculent, complice, sarcastique, Jean-Pierre Otte est tout entier dans son livre. Le Nouvel Observateur l’a salué comme étant le premier écrivain à avoir donné à la belgitude ses lettres de noblesse.





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Sur les chemins de non retour

Chemin faisant avec Jean-Pierre Otte



« L'indéfectible désir de vivre au mieux

cette vie, d'exister dans l'existence et d'être présent

dans le présent, s'inscrit dans une double

appartenance à soi-même et au monde,

quand cette brisure étoilée sur la vitre,

celle d'une pierre jetée par défi,

simplifie le silence et abrège tout attente.»



Nous nous sommes de plus en plus nombreux à nous connaître et reconnaître les uns les autres dans les échos que les poèmes de Jean-Pierre Otte éveillent en nous. Comme si l'écrivain s'était fixé comme but de donner le plus de vie possible à toutes les vies, de demander à toutes les vies de lui donner le plus possible d'elles, de réaliser avec elles, dans une collaboration obscure et magnifique, une harmonie d'autant plus émouvante qu'un plus grand nombre d'autres vies viennent y participer :





« Nous nous sommes découverts au gré

de nos découvertes, au hasard des regards;

les actes nous ont dévoilés à nous-mêmes,

jusqu'à révéler l'image latente où s'allègent les rêves,

au secret partagé des sèves alors que

l'esprit n'est plus réfléchi par rien : c'est le sens

consenti à l'existence par-delà les conduites à risques. »



Dans le nouveau recueil qui paraît aujourd'hui, ce grand nombre de vie qui viennent y participer, ce sont des femmes et des hommes qui s'éclipsent dans la vie même. Ceux-là qui veulent fuir le cauchemar climatisé, l'étreinte sociale, l'insupportable vie d'avance vécue sans surprise, et qui choisissent de disparaître pour reprendre leur vie ailleurs, sans plus y être pour personne - excepté pour soi ?...

Comme toujours dans les livres de Jean-Pierre Otte, tout s'inscrit dans un mouvement d'ouverture, dans le désir et l'audace de vivre sa vie au mieux :



« Il n'est plus l'heure de différer un départ,

ni de surseoir sans âge à la fatalité de l'instant.

Un cœur simple, un esprit plein de complications,

de crochets et de courbes, et nous voilà prêts

(à tour de rôle) pour une aventure sans alibis. »



Jean-Pierre Otte, Sur les chemins de non-retour, éditions de Corlevour.

128 pages -16 €










Lien : https://editions-corlevour.c..
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Un camp retranché en France

Premier contact avec cet auteur.. certains chapitres m 'ont transporte d'autres m'ont indispose à la limite gêné ..donc ensemble inégal en ce qui me concerne ..reste la découverte de ce morceau du Lot méconnu et c'est tant mieux pour en préserver l 'authenticité.
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Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de ..

Une rencontre entre un auteur et ses lecteurs, mais beaucoup trop de références littéraires et d'analyses de textes pour que je trouve cette lecture digeste !
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Le Coeur dans sa gousse

Premier roman de Jean-Pierre Otte. A lire ou à relire pour faire le lien entre tous ses livres et découvrir ainsi la ligne continue de son oeuvre. Magnifique roman très dense où la nature est étroitement unie à la vie.
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Mes anticorps

La transmission coopère, l’arbre généalogique intemporel. Jean-Pierre Otte marche dans les pas de son grand-père. Ce dernier épinglait dans l’entrée de son moulin d’une façon pavlovienne, des aphorismes pétillants, malicieux, des farandoles de maximes prénommées : La chronique du butoir ».

Jean-Pierre Otte saisit la balle au bond. Il est écrivain, remarqué et remarquable, aux multiples ouvrages, romans et récits plus intimes. Un homme de Lettres, un cerceau dans le sombre de nos nuits qui brille de mille feux.

Il est dans la même démarche d’une haute contemporanéité. Ses philosophies intérieures comprennent qu’un seul mot sera égal à l’existentialisme, à l’essentialisme et l’hédonisme. Il étire ses regards jusqu’à l’horizon révélateur. « Mes anticorps » comme du baume au cœur. Des pensées fidèles à Pascal, Montaigne, et lui-même. C’est dire combien Jean-Pierre Otte devine l’heure de rassembler l’épars.

Le temps des Petits Riens à l’instar de Philippe Delerme , marcher sur des aiguilles de pin. Ici, les entrelacs sont des aphorismes, des fragments comme du cristal, des passages comme un gué fleuri. Des phrases comme des carillons de cloches en haute montagne. Le réel comme interlude. Le temps comme le saisissement du monde. Le temps présent qui octroie l’écriture spéculative.

« Une exhortation : ne pas être n’importe qui dans un monde où les gens sont n’importe quoi. Marchons par défi pour provoquer d’autres occasions. Ceux qui discutent ne discernent jamais qu’eux-mêmes. Une femme ne va pas sans coexistence ».

Les papillons de nuit s’envolent. La nuit retient le velours des mots. Les pas dans la neige craquante. Retenir l’empreinte et lire les formes qui résistent au temps qui passe.

Les aphorismes sont des souffles. Des forces et des prières entendues. Des points fixes et le départ vers l’entendement et ce qui est immuable. Retenir la sagesse d’un poète, d’un homme de rectitude. L’observateur du temps présent et qui offre des clefs. Pas celles des champs mais des citadelles alphabétiques.

« On ne devrait jamais vivre assez longtemps pour être chose qu’un amateur éclairé. L’amateur a toutefois nécessité, non pas d’une morale, mais d’une discipline. »

Ce recueil Babel, Alcazar, est perpétuel. On peut grappiller un adage, une maxime, comme un grain de raisin sucré. Le regain des évidences pour un homme éclairé et avisé. La confrontation entre le regard contemplatif et la folie de notre monde.

Avec un avant-propos de Manuel Schmitz : « … Car il ne s’agit pas d’un statut acquis une fois pour toutes ni même d’une simple progression linéaire, mais d’une traversée des miroirs sur une spirale mouvante que dessine un point d’équilibre en perpétuelle métamorphose. »

Voyez comme « Mes anticorps » est précieux. C’est une déambulation au plus près des êtres et de la vie. Un grand livre !

Publié par les majeures Éditions Le temps qu’il fait.
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Mes anticorps



INVENTER SA VIE

Voilà un indispensable livre de chevet, un compagnon sur les chemins de la vie. Les fragments qui le constituent sont autant de cristallisations d’une pensée, d’éclairs d’évidence surgis au détour d’une page. Miroirs angulaires disposés à l’intérieur de l’œuvre, ils en éclairent les multiples facettes et la cohérence remarquable. Un seul désir a présidé à leur choix et à leur présentation : vous inviter à (re)lire celui qui invite le lecteur à inventer sa vie.



Pourquoi vouloir changer le monde qui ne change pas et n’a aucunement l’intention qu’il en soit autrement ? c’est à nous de varier, de nous considérer et nous ajuster diversement. D’inventer d’autres façons d’être en même temps qu'elles s’improvisent en nous-mêmes.



«Qu’un être se trouve, se définisse en ses propres termes, invente sa vie à partir de sa propre nature et la mène à sa guise, a toujours été pour moi un grand motif de réjouissance.»



Dès lors qu’on s’éprouve seul, notre propre histoire peut débuter, notre vie réelle commence à se délier à la manière d’un chemin, au hasard et selon des lacets imprévus, mieux encore, en s’inventant au fil des pas à condition de ne pas refuser les invites que la vie nous fait, les occasions qu’elle nous ménage, les hasards qu’elle produit et les rencontres qu’elle arrange parce qu’une part au moins de nous-mêmes y est préparée :



«Plus encore que de vivre, il s’agit de se vivre.»



Et Jean-Pierre Otte de conclure en résumant tous ses propos :



«Il n'y a pas d’autre dessein que de se conjuguer au présent de l’indicatif. Celui-là qui explore et exploite ses propres possibilités, devient l’artiste de sa vie.»
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La moindre mesure du monde

LA MOINDRE MESURE DU MONDE



« Au début de l’hiver dernier, j’éprouvai la nécessité d’un égarement. J’étais resté trop longtemps à ma table à transcrire des mythes de l’origine et à rapporter dans une écriture les mues et la métamorphose des insectes avant l’étreinte. Aller marcher sans pensées le long d’un rivage, c’était ce qui convenait.

Il y avait en moi l’idée d’une petite stratégie, voire même d’une certaine rhétorique dans la retenue, pour ne plus me laisser imprégner par les images (ni les produire), et permettre au contraire la présence au réel du monde. J’avais le souci de me détendre véritablement, au partage des prodiges ordinaires, dans une disponibilité d'esprit qui fait de l’existence une aventure presque personnelle. » (Début du livre)

Sous forme de livret, un récit étonnant d’une trentaine de pages, écrit dans les années quatre-vingt-dix et resté inédit.

A commander chez votre libraire ,sur internet ou directement aux éditions L’étoile des limites. 8€
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Présence au monde, plaisir d'exister

Légers, doucement graves, les quelque soixante-dix textes de ce délicat ouvrage sont autant de récits d'émerveillement, de ravissement.


Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de ..

Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce livre. Je n'ai pas saisi le fil...
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Petite tribu de femmes

Tendre, doux, mélancolique parfois, surprenant aussi. Ce livre est tout cela. L'auteur sait très bien rendre l'atmosphère de cette maison, de la forêt, de l'ambiance entre cet homme et les figures féminines qui l'entourent. Avec un mentionouveau spéciale pour les annonces de la petite fille. Je n'ai pas forcément accroché aux paragraphes concernant les insectes.... mais je me suis laissée envelopper dans les bras de ce beau roman. Spécial cocooning.
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Le Coeur dans sa gousse

Premier roman de Jean-Pierre Otte. A lire ou à relire pour faire le lien entre tous ses livres et découvrir ainsi la ligne continue de son oeuvre. Magnifique roman très dense où la nature est étroitement unie à la vie.
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La Sexualité d'un plateau de fruits de mer

Jean-Pierre Otte m'avait emmené dans un jardin faire un voyage dans le monde des plantes et des insectes, à la découverte de leurs amours et relations procréatrices. Touché par cet ouvrage poétique et sensuel, j'ai suivi Otte dans un nouveau voyage au bord de la mer, à la poursuite d'un plateau de fruits de mer. Malheureusement, le charme n'a cette fois pas été au rendez-vous.



Pourtant, la sexualité des huîtres, palourdes et autres homards est assez fascinante. Comment ces animaux, enfermés dans des coquilles ou ne pouvant se déplacer que sur le fond des océans, parviennent à se reproduire ? Pour certains, cela ressemble à ce qui se passe pour les poissons : les gamètes mâles et femelles sont propulsés dans l'eau, et la fécondation et le développement se fait donc à l'extérieur.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
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