AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.9/5 (sur 5810 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ain M'lila (Algerie) , le 12/07/1952
Biographie :

Jeanne Benameur est née dans une petite ville d’Algérie d’un père arabe et d’une mère italienne.

Elle arrive en France à l'âge de 5 ans et sa famille s'installe à La Rochelle.

Enseignante de lettres jusqu'en 2001, elle a publié chez divers éditeurs, mais particulièrement Denoël en littérature générale, et les éditions Thierry Magnier. Elle est également directrice de collection, aux Éditions Thierry Magnier et chez Actes Sud-junior. Écrire lui permet de lui ouvrir de nouveaux horizons. Dans ses romans, la relation à l'autre est au fondement même de la narration.

Elle vit maintenant à Paris où elle consacre l’essentiel de son temps à l’écriture: théâtre, roman , poésie, nouvelles. Elle a reçu en 2001 le Prix Unicef pour son roman "Les Demeurées", l’histoire d’une femme illettrée et de sa fille (Denoël, 2000).

Jeanne Benameur fait partie de l’équipe de Parrains Par Mille, une association de parrainage d’adolescents désemparés. L’auteure fait d’ailleurs agir cette association auprès d’Adil, dans Adil, cœur rebelle.

Son autobiographie "ça t'apprendra à vivre" a été portée à la scène en 2006 par la compagnie La Poursuite. En 2008, elle rejoint Actes Sud avec "Laver les ombres".

Elle reçoit le Prix RTL-LIRE 2013 pour "Profanes" et les Prix Libraires en Seine 2016, Prix littéraire Jackie-Bouquin, Prix du roman Version Fémina pour son roman "Otages Intimes".
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Jeanne Benameur   (47)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (38) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Après notre entretien avec Chloé Deschamps, créatrice du compte Instagram @aquoibonlespoetes, nous poursuivons notre exploration de l'univers poétique. Dans la 2ème partie de cet épisode spécial Poésie, nous sommes en compagnie de Laure, libraire à Dialogues. Bibliographie : - le Pas d'Isis, de Jeanne Benameur (éd. Bruno Doucey) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20130380-le-pas-d-isis-jeanne-benameur-editions-bruno-doucey - Made in woman, d'Hélène Dassavray (éd. La Boucherie Littéraire) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16144462-made-in-woman-helene-dassavray-la-boucherie-litteraire - Prends ces mots pour tenir, de Julien Bucci (éd. La Boucherie Littéraire) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20480403-prends-ces-mots-pour-tenir-bucci-julien-la-boucherie-litteraire - Faiseur de miracles, de Fadhil Al-Azzawi (éd. Lisières) https://www.librairiedialogues.fr/livre/15531936-faiseur-de-miracles-suad-labiz-ed-lisieres - Brûler, Brûler, Brûler, de Lisette Lombé (éd. L'Iconoclaste) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17378935-bruler-bruler-bruler-lisette-lombe-l-iconoclaste - Des Frelons dans les coeurs, de Suzanne Rault-Balet (éd. L'Iconoclaste) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17378693-des-frelons-dans-le-coeur-suzanne-rault-balet-l-iconoclaste

+ Lire la suite
Podcasts (1)


Citations et extraits (2360) Voir plus Ajouter une citation
Jeanne Benameur
Tant de vies gâchées à des tâches inutiles ! Faut que ça consomme sur la planète...et si ça consomme moins on crie à la crise et on se demande comment faire remonter le moral des ménages ! Comme si le moral n'allait pas remonter en flèche si on consommait moins,si on travaillait moins,si on vivait plus.
Commenter  J’apprécie          950
Sa librairie de prédilection.
Elle était restée longtemps là, passant d'un livre à l'autre, s'imprégnant peu à peu de l'atmosphère paisible et en même temps animée, souterrainement, par la quête de ceux qui ouvrent, feuillettent, cherchent le texte qui va leur faire signe, les accompagner quelques heures, quelques nuits, toute une vie peut-être. C'est un lieu où elle se sent bien. À l'abri et en même temps prête à toutes les aventures intérieures. Bordée. Elle est venue se glisser là comme entre les pages d'un livre aimé. Peut-être un sourire à échanger, quelques mots. Ce serait suffisant. Elle a besoin ce soir de s'appuyer à l'humanité discrète et forte de ceux qui lisent.
Commenter  J’apprécie          824
Dans la cour de l'école, la petite reste seule. Ce que vivent les autres filles ne l'intéresse pas. Elles se parlent, chuchotent, jacassent, crient parfois, des sons aigus qui font se tourner son visage, d'un seul coup.
Elle, ne crie jamais.
Dans la poche de son tablier, elle serre l'unique objet qui la relie au monde des murs grisés, luisants, de la vapeur des légumes bouillis. Lisse, bombée, sa toute petite dent.
Commenter  J’apprécie          730
Attendre que le jour décline.
Depuis longtemps la nuit est devenue ma vie préférée. L'obscur me soulage.
Les choses de la vie s'arrêtent, simplement, puisqu'il fait nuit. Et j'ai la sensation que moi aussi je peux m'arrêter. Un peu.

Avoir droit au silence, aux pensées qui reviennent. Au début, c'était avoir droit à la rage, à tout ce que la douleur révèle de soi. Un vertige. Avoir droit à la haine aussi. Pour tous les sacrements qui ne tiennent aucune promesse. Jamais. Combien de fois me suis-je dit Jamais. C'est dans la nuit que j'ai appris qu'il n'y a aucune consolation, non. Jamais jamais. Il y a des choses qu'on ne peut apprendre que la nuit. Il faut bien que tout soit obscur pour oser les penser.
Commenter  J’apprécie          674
On ne plaint pas une femme qui se tient droite. Etre plainte c'est déjà courber la tête.
Commenter  J’apprécie          680
La classe ouvrière,ça ne condamne pas forcément au silence ! ce serait trop facile.
Commenter  J’apprécie          610
Presque. C'est dans le "presque" que tout se joue. Toujours.
Commenter  J’apprécie          610
La souffrance est une terre silencieuse. On y marche pieds nus.
Commenter  J’apprécie          591

Tu dis des mots dans une langue que tu ne connais pas. La langue sauvage de ta mère dans ta bouche. Tu égrènes des sons dans la forêt. Les forêts portent sur leurs branches les mots de ceux qui ont erré et les plaintes qu’aucun être humain ne peut entendre. Les forêts oublient les mots et la neige les recouvre quand elle enrobe chaque branche. Cela fait les feuilles neuves du printemps. Les mots oubliés ont perdu leur sens.

Page 66
Commenter  J’apprécie          520
Jeanne Benameur
Son regard ne quitte pas la vieille dame qui avance.
Dans ses yeux, elle ne marche pas. Elle danse.
La danse, c'est le souffle à l'intérieur de chaque mouvement. Lui, la voit.
Il voit le souffle qui passe par chaque parcelle de son corps.
Les pas d'Yvonne Lure respirent.
Il ne s'est pas trompé.
C'est cela marcher.
Et il l'a rencontrée pour apprendre.
Il ne s'est pas trompé.
Elle est la mère de chacun de ses pas.
Et s'il lui faut, à lui, toute une vie pour y arriver, il le fera et ce sera sa vie.
Commenter  J’apprécie          512

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jeanne Benameur Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
29 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..