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Critiques de Jim Harrison (1059)
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Dalva

Juste un chef d'oeuvre
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Dalva

Dalva, c'est le portrait d'une femme libre de 45 ans, avec un 8ème de sang indien dans les veines commes elle aime à le dire qui nous transporte à travers les décennies du XXème siècle, c'est l'histoire aussi de Duane avec qui Dalva a eu un enfant à l'âge seize ans. Harrison livre un roman ambitieux, portrait de cette Amérique si chère à Harrison, celle des grands espaces et du peuple indien, meurtri, violenté mais fier et debout. D'une grande force narrative et poétique Dalva est une immense ode à la liberté, à la nature, à la vie. Magnifique.
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Dalva

Il y a un peu plus d’un an déjà, Jim Harrison, dit Big Jim, quittait notre monde. Je ne m’étais jamais vraiment penchée sur l’œuvre de ce grand romancier américain; ma seule expérience de lecture fut un bon jour pour mourir et ce roman m’avait profondément ennuyée. Je dois remercie le club de lecture Picabo River Book Club, consacré à la littérature nord-américaine, (je vous invite à aller jeter un coup d’œil sur la page Facebook) de m’avoir donné l’occasion de m’intéresser à une de ses œuvres, grâce à la lecture commune de cet été.



Je me suis donc lancée dans l’un des romans les plus appréciés par les lecteurs, Dalva, sans vraiment savoir dans quoi je m’embarquais. Et je peux vous dire dès à présent, que j’ai vraiment découvert un grand auteur grâce à ce roman merveilleux (contrairement à un bon jour pour mourir). J’ai même bien peur que ma chronique ne soit pas à la hauteur de cet écrivain talentueux. Je vais toutefois faire mon possible pour retranscrire mes impressions et émotions ressentis durant ma lecture.



Dalva c’est avant tout une femme. Une femme qui fait face à son propre passé mais aussi à celui de sa famille et de l’histoire de son pays, les États-Unis. On découvre une femme forte, comme je les aime dans la littérature, essayant tant bien que mal à vivre avec le poids de l’abandon contraint de son enfant, trente ans auparavant. Seulement, à l’âge de 45 ans, un chamboulement intérieur la pousse à retrouver cet enfant, ce fils, le fruit de cet amour de jeunesse.



Dalva c’est aussi l’histoire de l’arrière-grand-père de Dalva, un botaniste et missionnaire auprès des indiens. Le lecteur suit la trace de cet homme grâce aux extraits de son journal élaboré entre 1865 et 1891. A travers ce dernier, c’est l’Histoire des États-Unis qui nous est contée et plus particulièrement l’extermination des millions d’indiens par les côlons poussés par la cupidité.



On retrouve dans cette fresque familiale, tout l’amour que peut porter Jim Harrison à sa terre natale au travers de nombreuses références culturelles (littérature, musique…) disséminées dans le récit mais aussi au travers de la description des grands espaces (notamment le middlewest) qui font des États-Unis un pays extrêmement riche et diversifié. C’est ce que j’aime dans cette littérature que l’on dénomme nature writing, cette impression d’évasion, de liberté, de renouveau, de bouffées d’oxygène que je ressens face à ce genre de description de la nature. Les États-Unis est le pays (avec le Japon) qui, lors de mes voyages, m’a le plus procuré le sentiment d’être désorientée, hypnotisée, par la beauté et la sérénité des paysages. J’ai retrouvé ce sentiment en lisant Dalva. Ce roman, c’est l’Homme, avec un grand H, face à ce qui a de plus beau au monde, face à la chose qui l’absorbe, la nature.



Jim Harrison provoque les américains, en les mettant face à leurs erreurs, leurs responsabilités, ces atrocités engendrées par leurs ancêtres. Il dénonce l’extermination des indiens, un génocide qui malheureusement n’est pas vraiment reconnu comme tel, alors que des millions de personnes ont péri en emportant avec elles leurs cultures, leurs langues, leur histoire. Et tout cela par pure cupidité, pour récupérer des terres. Jim Harrison y dénonce l’hypocrisie d’un gouvernement américain peu soucieux des désastres d’une ingérence dans un peuple complètement différent des côlons, un peuple avant tout de chasseurs nomades, qui est contraint, par soucis de « civilisation », de se mettre au pas, de vivre comme de gentils petits agriculteurs, de s’installer sur une terre (et tant qu’à faire un sol peu fertile…), d’adopter la religion et les coutumes de l’homme blanc. Dalva est une véritable remise en question, une démarche de prise de conscience de la honte et la responsabilité pesant sur les têtes des génocidaires. Comme le disait Jim Harrison dans une interview, « c’est le fantôme dans l’armoire, le cadavre de chacun » (en parlant du massacre des indiens).



On perçoit également dans ce roman, l’amour que porte l’auteur à la terre, à la ruralité et toutes ces petites villes et villages animés par ses habitants, souvent pauvres mais simples, bons, et accueillants. C’est une manière pour Big Jim de combattre la civilisation urbaine en donnant une voix aux petites gens bien souvent les oubliés de ce pays gigantesque. Dans une interview il disait: « Il faut donner une voix aux gens qui n’en ont pas. Je crois que c’est ça la responsabilité de l’écrivain ».



Dalva est enfin une quête d’identité pour Dalva et son fils abandonné. C’est un roman qui aborde le thème de l’adoption avec subtilité et douceur à la fois.



Le seul défaut que j’ai trouvé à ce roman, se trouve dans la troisième et dernière partie du récit. Ce passage m’a semblé s’essouffler quelque peu, tirer en longueur, et du coup perdre son rythme de croisière, qui ,ma fois, est lent, mais certainement nécessaire à l’ambiance recherchée.



Vous l’aurez compris, Dalva aborde énormément de thèmes chers à ce bon vieux Big Jim. J’ai tenté d’en parcourir modestement une partie qui s’est révélée au cours de ma lecture, mais j’en ai très certainement oublié. Il est de ces livres qu’il me faudra incontestablement relire pour en apprécier toutes sa profondeur et ses messages. Mon expérience de lecture a pour le moins été étrange avec ce bouquin. Je désirais enchaîner les pages, en boire tout mon soûl, tant l’histoire me happait, mais en même temps, j’avais le sentiment opposé de vouloir le reposer pour le déguster très lentement. Ce qui m’amène à dire que Dalva est comme un de ces grands crus que l’on se doit de prendre le temps de savourer et d’y revenir fréquemment pour retrouver le plaisir ressenti bien que la tentation soit grande de vider la bouteille d’un coup…



Dalva est le genre de roman qui me rappelle mon amour, mon fascination pour les États-Unis avec ses grands espaces absolument revigorants et grandioses, avec ce monde rural et ces petites gens qui y vivent et me plaisent tant. Roman âpre, dur, mélancolique, nostalgique, mais aussi tendre à la fois, Dalva est une ode à la liberté, à l’évasion, à la fuite vers l’avant. Big Jim nous a laissé une œuvre coup de poing mettant son peuple face à ses responsabilités dans l’extermination des indiens. Je lirai avec plaisir la suite de cette saga, la route du retour. Lisez Dalva pour découvrir avant tout l’écrivain amoureux du peuple indien, de la terre, de la nature et des plaisirs simples de la vie.
Lien : https://www.uneplumesurunpar..
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Dalva

C'est un livre exigent mais qui laisse son empreinte.
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Dalva

Le chef-d'oeuvre de Jim Harrison, à lire et re-lire. Un portrait de femme magnifique, le roman de l'amour, du courage et de la fidélité. Les grands espaces dans un texte incontournable, de la poésie à l'état pur.
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Dalva

Si on doit commencé par un livre pour découvrir ce grand auteur nord-américain, voici le roman idéal. J'ai été accroché tout de suite. Très agréable à lire et les personnages reviennent dans d'autres romans de cet auteur qui tourne toujours autour des mêmes thèmes. Les traductions de Brice Matthieussent sont de qualité et c'est un régal de bout en bout.
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Dalva

En fan de Jim Harrison, j'avais honte de ne jamais avoir lu Dalva, qui l'a plus ou moins fait connaître. J'ai plongé dans cette histoire polyphonique avec plaisir, car de nombreux ingrédients chers à l'auteur me plaisaient et me rappelaient d'autres romans : les grands espaces, la nature, la proximité avec les animaux, l'héritage familial, les relations homme-femme décomplexées et complexes à la fois, les portraits de femmes fortes. Mais aussi un certain suspense, puisque Dalva cherche plus ou moins son fils, qu'elle a fait adopter car elle n'avais que seize ans à sa naissance (c'est le fil conducteur du roman, en plus des racines indiennes de la famille).

Malheureusement, j'ai trouvé que le roman était extrêmement bavard, ça tire en longueur et quant au personnage de Michael, le prof que Dalva fréquente, au secours, quel boulet ! Totalement en décalage avec l'ambiance du roman.

Bref, je me suis ennuyée à partir de la moitié du roman, et j'en suis fort contrite, car c'est un roman que j'aurais pu aimer follement. Quelque chose n'a pas marché...
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Dalva

Dalva, pour moi, c'est l'histoire d'une rencontre qui ne s'est pas faite. J'étais sur une berge, Jim Harrisson sur l'autre, nous avons fait des pas, mais pas suffisamment, pas dans la bonne direction pour nous rencontrer. Alors je reste perplexe, comme un rond de flan à côté de ce livre qui avait suscité tant de promesses et qui, pour moi, ne les a pas tenues.



En effet, je suis restée totalement extérieure à la narration, au personnage même de Dalva, sans compter celui de Michael, l'autre narrateur de l'histoire : rien ressenti, aucune empathie, comme avec ces gens qui prennent le même train que vous et avec lesquels vous n'échangez pas une seule parole de tout le trajet.



La narration se passe au milieu des années 1980, c'est-à-dire à l'époque même de la parution du roman. Dalva y a alors 45 ans et elle nous narre différents moments de son existence, principalement sur les terres familiales du Nebraska, un état des États-Unis très central, situé dans les vastes plaines, légèrement à l'est des Montagnes Rocheuses.



Le mode narratif employé par l'auteur a sans doute beaucoup contribué à m'éloigner des personnages, c'est très américain : pas de sentiments, juste des faits, des descriptions d'action. À aucun moment je n'ai trouvé les personnages attachants et surtout, l'héroïne, Dalva, m'a semblé très éloignée de ce que je connais de la psychologie féminine. Cet argument vaut ce qu'il vaut, sachant la diversité humaine, il doit bien exister sur la planète des femmes qui se comportent comme Dalva, mais cela a aussi eu pour vertu de m'éloigner, de décrédibiliser ce que je lisais.



En fait, cette narration est un prétexte, un prétexte à évoquer un mode de vie en voie d'extinction à l'époque de l'écriture du roman, c'est-à-dire une combinaison, une sorte d'osmose avec les animaux et la nature, un prétexte également à évoquer le sort qui fut réservé aux populations amérindiennes, notamment les Sioux.



Une large part du roman consiste en le journal de l'arrière-grand-père de Dalva, venu s'installer dans la région à l'époque de la conquête de l'ouest, sorte d'archétype du « Danse avec les loups » de Michael Blake, tombé amoureux des Indiens face aux Occidentaux, qui s'est lui même marié avec une Sioux.



Je ne peux pas dire que ce soit difficile à lire, mais c'est l'intérêt proprement romanesque qui m'a manqué. Finalement, on ne voit jamais vraiment le personnage de Dalva évoluer, se confronter ici et maintenant à la vraie vie : on nous narre uniquement les résultats passés de cette confrontation, d'où mon questionnement sur la réussite narrative de l'ensemble. Selon moi, avec mes seuls critères, c'est raté ; pourtant, j'aime plutôt bien le bonhomme Harrisson, mais dans ce roman, tout m'apparaît maladroit, mal conduit, échoué.



Enfin, bon, bref, la sauce n'a pas pris alors même que j'étais persuadée qu'elle prendrait : je n'y ai pas perçu la poésie des grands espaces que j'attendais, pas retrouvé le bonheur des évocations de temps anciens, pas adhéré aux aspirations des protagonistes à se bourrer la gueule et à baiser pour un oui pour un non.



Je n'ai pas adhéré non plus à cette espèce de quête de l'amant perdu, du fils perdu, du père perdu, lesquels n'avaient rien de fascinants pour moi malgré toute la peine que se donnait l'auteur à vouloir me les rendre tels. En somme, grosse déception dans l'ensemble pour moi et pas mécontente d'en avoir fini, mais en gardant à l'esprit qu'il ne s'agit là que de mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Dalva

Je n'avais jamais lu de Jim Harrison jusqu'à ce jour, et j'avais entendu tellement de bien de Dalva que je me suis lancée avec ce roman.

Construit en trois parties, son personnage principal est Dalva, une femme issue d'une riche famille du Nebraska et dont les ancêtres sont liés aux Indiens. Elle se souvient de sa jeunesse et de son premier amour avec un Sioux, Duane. Elle plaît à tous les garçons, mais lui, employé au ranch familial, ne la regarde pas. Un jour, pourtant, il l'emmène avec lui sur son cheval. Ils font l'amour et elle tombe enceinte. Mais, comme elle est très jeune, elle ne peut garder l'enfant. Après cette première et seule étreinte, Duane, son grand amour, disparaît pour toujours.

Posée comme cela, l'histoire me plaisait beaucoup : un amour perdu qu'on tente de revoir des années après ; un enfant abandonné dont on veut retrouver la trace. Un secret familial... La première partie promet beaucoup. Puis entre en scène Michael, un amant de Dalva qui veut enquêter sur ses ancêtres car il fait un travail sur les Indiens. Ce personnage ne m'a pas intéressée, je le trouvais même assez détestable, avec son vague alcoolisme et ses pulsions sexuelles. J'ai tout de même dépassé cet agacement et lu attentivement la deuxième partie, dont il est le narrateur : Michael est accueilli au ranch. Il va pouvoir dépouiller les documents de coffres-forts prêtés par Dalva, et qui renferme les notes de Nothridge, un missionnaire du XIXème siècle, arrière grand-père de Dalva. Peu à peu, le livre m'est tombé des mains. J'ai trouvé long, sans tension véritable, ce roman, au point que je n'ai pas eu le courage de lire les cent dernières pages.

Je suis déçue par cette lecture dont j'attendais beaucoup plus, et qui ne me donne pas très envie d'ouvrir un autre roman de Jim Harrison, par peur d'y retrouver la même chose. J'espérais sans doute une belle épopée, car le va-et-vient entre le passé et le présent est plutôt intéressant. Mais ce n'était pas cela (et même les notes de Northridge sont vite ennuyeuses, car décousues). Légendes d'automne est cité et conseillé : peut-être un jour quand même...

Je préfère pour l'instant ses poèmes
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Dalva

J'ai lu Dalva cet été sur les routes du Nebraska : Chadron, Fort Robinson, l'US20, Oglala Grassland, Buffalo Gap, la réserve indienne de Pine ridge... Du coup j'ai eut l'impression de vivre le roman plutôt que de le lire.



Nul besoin d'en rajouter sur les qualités de Jim Harrison, mais je constate avec plaisir qu'il fait partie de ces quelques américains qui portent un regard lucide sur leur Histoire, plus particulièrement la conquête de l'ouest et le massacre des amérindiens.



Une oeuvre qui soulage quand on en a marre du patriotisme exacerbé des yankees.
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Dalva

Dalva est surement l’un des romans de Jim Harrison qui a le plus marqué son lectorat. En ce qui me concerne, je dois bien avouer que ma lecture a été semée d’embuche. Dalva commence par nous raconter son histoire. Elle retranscrit ses souvenirs comme ils lui viennent sans forcément de lien ni de trame chronologique. Certes cette spontanéité est légitime mais apporte aussi un côté brouillon que j’ai eu du mal à affronter. A plusieurs reprises lors de ma lecture je me suis demandée où Jim Harrison voulait en venir, quel message il souhaitait faire passer. J’ai l’impression d’être passé à côté de l’essence de cette histoire et de ce qui peut en faire, pour d’autres, un grand roman.



Malgré ma difficulté à rentrer totalement dans ce roman, j’ai su apprécier certaines choses : l’histoire personnelle de Dalva, les descriptions des grands espaces américains, la vie à la ferme du Nebraska, l’histoire de l’ancêtre de Dalva au côté des indiens (notamment les Sioux) opprimés et décimés. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les quelques passages de son journal où il est témoin des atrocités réalisées par les deux parties. De grands noms indiens sont cités comme le célèbre Crazy Horse par exemple. Ce sont véritablement les dernières pages qui donnent tout son sens au roman. Dommage qu’il m’ait fallu attendre presque 500 pages pour que la lumière se fasse dans mon esprit…



Mon avis est mitigé concernant ce roman. J’ai aimé les grandes thématiques mais cela n’a pas suffit à me faire entrer totalement dans l’histoire de Dalva et de sa famille. Je retiendrais surtout le récit concernant son ancêtre ayant vécu au milieu des indiens. Un pan de l’histoire nord-américaine aussi terrible qu’intéressante.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Dalva

Ce roman me faisait pourtant très envie. Je l'ai commencé fin juillet et voila que mi-septembre j'en suis toujours au 3/4, malgré les nombreux passages sautés. C'est donc fini, je m’avoue vaincue pour la 3ème fois en près de 2 mois. Parce que oui, je l'ai déjà abandonné puis repris 2 fois.

Je pense malgré tout que Dalva est un bon roman, la majorité des commentaires le qualifie de chef-d’œuvre magnifique, humaniste et poétique. Alors pourquoi suis-je passé à coté ? Je ne sais pas, les personnages, le style, les vacances ...

Je vais ranger ce livre sur mon étagère tout en y laissant le marque page, qui sais j'aurai peut-être envie de le reprendre voir le recommencer un jour. Pour le moment c'est sur il faut que je passe à autre chose.
Lien : http://ceci-cela-les-livres...
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Dalva

Quand je vois toutes les bonnes critiques sur ce livre, je me dis que je suis passé à côté de quelque chose car je suis très loin du coup de coeur. Certes c'est très bien écrit, mais l'histoire m'as laissé complètement froide et je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. J'ai eu beaucoup de mal à me situer dans le temps car Jim Harrison fait sans cesse des sauts aux différentes époques de la vie de Dalva, sans vraiment préciser que l'on avance ou l'on recule par rapport au récit qu'on lisait précédemment. D'un paragraphe à un autre, j'étais complètement perdue. En plus de m'embrouiller dans les époques, j'ai aussi été complètement larguée face à toutes ces histoires trop détaillées et pas toujours intéressantes. Ma lecture a été poussive et ennuyeuse.

Moi qui me faisait une joie de découvrir Jim Harrison, cette lecture n'as pas tout été à la hauteur de mes attentes. J'ai sans doute mal choisi le premier roman pour le découvrir. Dommage.
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Dalva

Je n'ai pas du tout accroché à ce roman. En fait je n'ai absolument rien ressenti pour les personnages, j'étais complètement détachée. Le personnage de Mickaël m'a particulièrement irritée, me rendant totalement hermétique à ce qui pouvait lui arriver. Idem pour Dalva, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Ce qui fait qu'au final j'ai lu le livre sans m'y intéresser, je n'étais pas "dedans".

Une seule partie a attiré mon attention à savoir la partie sur les journaux du grand-père de Dalva, où j'ai eu l'impression d'en apprendre un peu plus sur la situation des indiens au XIXème siècle (et encore, c'est assez succinct). Bref, une lecture que j'oublierai vite. Dommage, j'attendais beaucoup de la découverte de cet auteur...
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Dalva

Il m'aura fallu du souffle pour terminer cette lecture.

Chef d'oeuvre humaniste, hymne à la vie ne sont pas les impressions qui me restent de ce roman. Dalva est avant tout un hommage à la nature et l'on ressent à chaque page le besoin, la nécessité de Jim Harrison de s'y noyer. Je m'y suis complètement perdue et le roman en lui-même ne m'a pas aidée. La profusion des détails a englouti dans un fouillis d'idées, d'images, de sentiments, l'essence même de ce roman, la vie de Dalva, cette femme au caractère bien trempé, pour se transformer en une sorte de roman historique sans histoire.



L'écriture est assez remarquable. Sa densité exige une attention particulière. Malheureusement, la rencontre ne s'est pas faite. Je dirai que ce n'était sans doute pas le bon moment pour une rencontre avec Jim.
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Dalva

Un bouquin merveilleux !
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Dalva

J'ai relu ce livre récemment et le souffle épique est toujours là. La force de l'écriture d'Harisson nous transporte. Je préfère la couverture de Folio !
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Dalva

Portrait d'une femme forte, libre et solitaire dont la vie a été jalonnée par des deuils et des séparations. Ce livre est aussi la première partie d'une fresque historique des guerres indiennes jusqu'à nos jours. Premier livre lu de cet auteur qui m'a amené à lire tout les autres.
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Dalva

Dalva est l'héritière d'une riche famille de propriétaires terriens du Nebraska, née à la fin des années 40. Mais c'est surtout une femme libre, cultivée, forte, émouvante .c'est l'histoire d'une femme, écrite par un homme, mais on a vraiment l'impression que c'est une femme qui l'a écrite .J'ai découvert ce livre par hasard.

Un roman qui invite à découvrir cet auteur, ce que j'ai fait en lisant ensuite tout les autres livres du grand Jim !
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Dalva

Gros coup de cœur pour ce livre , autant par cette famille que par les paysages et la nature qui y sont décrits
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