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Critiques de Jim Harrison (1059)
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Dalva

Lu il y a plusieurs années, magnifique, je me promets de le relire. Puissant, une écriture puissante aussi, belle, sensuelle.
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Dalva

A ce qu'il parait, un bon écrivain n'est jamais un bon lecteur de son propre livre, car à la lecture de la première phrase il a envie de le réécrire...



Jim Harrison à la fin de sa vie, ne considérait pas "Dalva" comme un chef d'oeuvre...

Il y voyait des "imperfections", mais le Big Jim aimait Dalva... cette femme si forte...

Et puis, on est de centaines de milliers à aimer "Dalva"...alors pourquoi changer un iota ?



Jim Harrison a du écrire ce livre avec une plume de chef sioux, trempée dans du sang mêle de larmes...



Beauté et mélancolie s'unissent en douceur, comme une nuit d'été..

Mais la blessure saigne et lance ses dards douloureux à nos gerçures jamais cicatrisées dans un hiver glacial..



Dommage, à mon simple avis, que la deuxième partie du livre, celle consacrée à Michael, soit inférieure aux deux autres parties (Dalva et son aïeul)...

Michael est obsédé par l'alcool, la bouffe et le cul (féminin)....

Est-ce un ersatz de Harrison ?..

N'est-ce pas Flaubert qui disait que : "L'auteur dans son oeuvre doit être comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. " ?



Jim Harrison est éternel.

Souhaitons-le.





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Dalva

Quelques difficultés pour rentrer dans l'histoire, le temps que je m'habitue aux nombreux aller-retour dans le temps, que je distingue les personnages centraux des secondaires et que je maitrise les fantaisies stylistiques de l'auteur. Puis je dois avouer que l'histoire m'a captivé avec des hauts et des bas : des longueurs (les personnages de Jim Harrison sont bavards, suivi par des passages d'une grande beauté littéraire... Au moment où l'on s'apprête à poser le livre ou à sauter quelques pages, on tombe sur une scène d'une intensité à couper le souffle, ou sur une description grandiose d'un coin de nature ou d'un lieu de vie. Bref j'ai tenu jusqu'au bout, alors que - selon mes habitudes de lecture - j'aurais dû remettre la lecture de la fin à plus tard. J'ai hésité sur la note à mettre à cet ouvrage. C'est plus facile à faire lorsque l'on est enthousiaste ou dégoûté ; là j'avoue que j'ai peut-être tranché de manière un peu sévère. Je vais sans doute laisser passer quelques temps avant d'ouvrir un autre livre du même auteur... Céder alors que je n'en ai pas envie avec certitude. Ecrivain talentueux, j'en suis convaincu !
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Dalva

Bon , on va pas se mentir , y a comme un méchant sentiment de frustration au final . Souvent comparé à Joseph Boyden que j'adore et inversement proportionnel à la tengente , j'esperais me perdre corps et ame dans une nature magnifiée , exacerbée . Je n'irais pas jusqu'à parler de perte de temps , restons honnete , mais le constat est bien là : déception !

Tel le petit galopin à la vue d'un grand huit tentaculaire , j'ai pris place dans ce wagonnet tentateur , gravissant lentement et inexorablement une pente qui , immanquablement , déboucherait sur un palpitant et enivrant plaisir de lecture . Livre terminé . Je pense en avoir appréhender les lignes directrices , si , si , ne soyez pas désobligeants . Et j'ai toujours cette vaine espérance d'un manege prometteur qui jamais ne me grisera .



Pourtant , au vu des critiques ditrhi , dihti , raaaaahhh , élogieuses , la trame historico-familiale s'avérait plaisante ! Des personnages forts , emblématiques et fouillés . De magnifiques paysages , véritables invitations au voyage et au dépaysement . Mais là ou le bat blesse , c'est cette profusion de détails , d'évenements circonstanciés qui , par manque de liant , ont fait que jamais au grand jamais je ne me suis senti concerné par ce récit . Véritable spectateur passif d'une histoire aussi fouillée que fouillie . Le style est enlevé et pourtant , cette surabondance de faits , cet éclatement narratif justifient pleinement cette absence d'empathie et d'implication de ma part . Un manque de sobriété pénalisant et faisant d'un bouquin chronophage un livre juste agréable...Dommage..



Dalva , 45 ans , femme libre hantée par un noir passé . 15 ans , déces de son pere en Corée . 17 ans , disparition de son grand-pere devenu alors tuteur et modele . Elle se verra également enlevé son fils des la naissance , fruit d'un amour interdit et contrarié . Sinon , tout va bien...

Michael , son petit ami du moment , plus prompt à la faire rire qu'à la faire jouir ( dixit l'auteur ) et féru d'histoire Amerindienne, la convainc alors de l'autoriser à mettre son nez dans les journaux de son arriere grand-pere . Dalva , quand à elle , est bien décidée à retrouver et renouer avec un fils qu'elle ne connait pas . Voilà le point de départ d'un drame familial se jouant sur quatre générations . Les voyages temporels s'enchainent . Les écrits apportent leur comptant de révélations historiques et familiales . Les pérégrinations de Michael , pur citadin laché dans un environnement hostile et au contact d'autochtones surprenants qu'il découvre , sont plutot jubilatoires . Le dénouement est sublime mais ne suffit pas à combler et faire oublier ces longs moments de solitude . Cette persistante sensation que le bouquin ne va jamais décoller...



J'avais sorti le canoé , m'attendant à etre balloté par des flots tumultueux ! Au final , ce triste sentiment d'avoir pagayé sur une mer d'huile en faisant du surplace...Ça devait monter...

Ce qui ne m'empechera pas , afin d'infirmer ou de confirmer une premiere impression plus que mitigée , d'attaquer Sur la Route du Retour...de flammes ! Qui sait ?



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Dalva

De l’aveu même de l'auteur ; son meilleur livre.
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Dalva

Un classique, offert de nombreuses fois. Pour ses personnages de femmes, pour les grands espaces et les indiens qui nous font voyager par procuration. Et pour la traduction qui fait presque oublier la prose originale.
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Dalva

Un des meilleurs livres du grand Jim

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Dalva

Ce livre est un coup de coeur qui n'a pas eu l'immédiateté du coup de foudre de Dalva pour Duane. C'est dans le soin apporté aux détails, que ce soient les descriptions, la lente évolution de ses personnages, les incartades gastronomiques qui font saliver et la fresque historique sous-jacente que ma lecture a pris le temps de m'habiter. Au fil des pages, mon coeur s'est gonflé d'amour et de liberté. Je crois que ce livre possède une atmosphère tout à fait particulière qui fait apprécier pleinement le fait d'être en vie à partir de choses simples et de relations humaines bienveillantes malgré leur complexité. La famille de Dalva est magnifique et magnifie tout ce/ceux qui l'entourent.
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Dalva

Ma porte d'entrée dans le vaste monde de la littérature américaine, il y a quelques années. Merci Jim Harrison pour ce beau livre, une graine qui a germé en de multiples opportunités!
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Dalva

En 1986, Dalva a 45 ans. Pas encore l'heure du bilan mais le besoin de faire la paix avec un passé marqué par les deuils et les séparations, son père mort en Corée, son grand-père, Duane, son premier amour disparu dans l'océan...et le fils dont elle a été séparé à la naissance, né de cet amour interdit, ce fils de 30 ans qu'elle veut désespérément retrouver. Quand les circonstances l'obligent à quitter la Californie, elle retrouve le ranch familial du Nebraska et emmène avec elle Michael, son amant du moment, un professeur d'histoire qui s'intéresse aux journaux de son arrière-grand-père. Il s'engage à chercher son fils en échange des archives convoitées. Et tandis qu'il essaie de s'adapter aux grandes plaines de l'Ouest américain et qu'il découvre les écrits de John Wesley Northridge, botaniste et missionnaire auprès des indiens, Dalva plonge dans ses souvenirs...



Dalva, c'est d'abord le roman d'une femme forte, volontaire, solitaire. Une femme de la Prairie qui a dans les veines le sang des Sioux et des colons suédois. Une femme mûre qui abrite en son sein l'adolescente qu'elle a été et qui pleure toujours son enfant abandonné.

C'est aussi une histoire d'amour ou plutôt d'amours. Celui de Dalva pour Duane, passionné mais interdit par la morale. Celui de John Wesley pour la fragile Aase. de brèves amours qui ont eu de lourdes conséquences...

Mais Dalva, c'est aussi l'épopée des cow-boys et des indiens dans l'Ouest américain. Ceux du XIXè siècle qui a vu les indiens brimés, dépossédés de leurs terres, contaminés, massacrés, exterminés par l'homme blanc. Et ceux de 1986 où les fiers cow-boys ne sont plus que des ranchers acculés à la ruine et les indiens de pauvres hères parqués dans des réserves, minés par l'alcoolisme.

Pourtant, malgré ses bases passionnantes, Dalva souffre de longueurs, peut-être due au personnage de Michael qui prend trop de place dans le récit alors qu'il est plus pitoyable qu'intéressant. Ses déboires de citadin perdu dans un ranch peuvent prêter à sourire mais sa tendance à l'alcoolisme et sa libido exacerbée le rendent exaspérant et inutile.

Heureusement Dalva, Duane, Northbridge et ceux qui les entourent redonnent de l'allant à un roman qui s'enlisent parfois dans les détails. Et le final est superbe, à la fois optimiste et émouvant.

Bilan en demi-teinte : de belles histoires, de beaux personnages, des paysages de légende mais un manque de souffle et beaucoup de bavardages.
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Dalva

" J'ai beau avoir quarante-cinq ans, j'abrite en moi une jeune fille en larmes. Je demeure entre les bras d'hommes morts - d'abord Père, ensuite Duane. J'aurais aussi bien fait de mettre le feu à cette putain de maison. "



Quelle lecture atypique !

Roman écrit par un homme blanc très porté sur l'alcool, la nourriture et les femmes (des motifs très présents dans la narration sans qu'on y voit d'autre utilité que le lien avec la vie du romancier) qui met en scène une métis amérindienne. Le tout donne un mélange très étonnant car on sent que Jim Harrison était un homme très cultivé et ressentait beaucoup d'empathie pour le sort des Amérindiens, et qu'il est foncièrement à ces terres qui étaient autrefois les leurs.



Inutile sans doute de présenter l'héroïne éponyme, Dalva, qui a fait la renommée de Jim Harrison , le plaçant parmi les grands écrivains américains du 20ème siècle. Cette quadragénaire qui panse ses plaies en tentant tant bien que mal de panser celles des autres dans son métier d'assistante sociale décide un jour de partir à la recherche du fils qu'elle a eu 29 ans plus tôt et qu'elle a été forcée d'abandonner.

Cette "crise de la quarantaine" est l'occasion d'une exploration de son passé, de celui de sens ancêtres et du Nebraska.



J'ai beaucoup aimé ce personnage et la première partie du roman, la deuxième, beaucoup moins, celle-ci a d'ailleurs failli avoir raison de moi tant je trouvais les réflexions lubriques du personnages inintéressantes et sans lien avec l'histoire. Rétrospectivement, je dois avouer qu'en dehors des passages du journal du grand-père je n'en vois toujours pas l'intérêt. Heureusement, les 100 dernières pages (dans la troisième partie) rachètent cette impression négative d'ennui et de dispersion. Et je ne peux que me dire que ce roman a quelque chose de génial, même si à force de me perdre dans les aspects "chroniques de voyages et considérations masculines complaisantes", je ne peux m'empêcher de me dire que quelques chose m'a échappé.



Ce roman évoque aussi bien l'aliénation de soi-même, le déracinement, le cheminement de la vie , la manière dont nous évoluons et l'histoire familiale avec les histoires qui se répètent d'une génération à une autre. Je pense qu'il m'aurait fallu ses clés avant d'aborder cette lecture que je suis tout de même contente d'avoir mener à bien. Elle m'a donné envie de relire Jim Harrison et aussi d'autres auteurs amérindiens que j'affectionne beaucoup comme Louise Erdrich, Sherman Alexie, Scott Momaday, etc.



Une lecture plus déroutante, fouillée et exigeante que je le croyais !
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Dalva

Le chef d'oeuvre de Jim Harrison par excellence. On tombe nécessairement amoureux de Dalva et on suit son épopée sans pouvoir fermer le livre.
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Dalva

Très beau roman de Jim Harrison... J'ai hésité entre 4 et 5 étoiles, et c'est finalement l'émotion cachée dans ces pages qui a emporté le duel en faveur des 5 stars.



Livre pudique dans ses émotions, nous faisant vivre dans ce magnifique Nebraska cher également à Willa Cather. Il pêche sans doute par certaines longueurs, et prendre son temps pour chevaucher dans ces belles plaines est indispensable pour capter toute l'essence littéraire et humaine prodiguée par ce sacré Jim.
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Dalva

Un pur bonheur.
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Dalva

Un des plus beaux romans que j'aie lu !

Tout y est pour moi, le souffle de l'écriture, l'exploration du métissage, une invitation à la réflexion sur les liens de la maternité, un roman d'amour aussi, et l'appel des grands espaces américains....

Jim Harrison y donnera une suite, moins connue mais tout aussi exhaltante, La route du retour, centrée sur le personnage du fils de Dalva : ne l'oubliez pas après Dalva !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Dalva

Dalva. Une femme aux commandes, avec, en fait Mister Harrison derrière tout ça bien entendu.

Quelle écriture sensible! Féminine! Féministe presque. On retrouve le style de ce "Vieux Saltimbanque" : le trash, les envolées lyriques et métaphysiques à travers les évocations de paysages. Et pourtant oui, la vie, crue, dure, la réalité qui vient casser ce lyrisme ; lyrisme qui répare cette même cruauté...etc. etc.



Je crois que si je devais n'en retenir qu'un...

Mais, je n'ai pas encore tout lu de cet écrivain. Et une Dalva peut bien en cacher une autre! ;)
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Dalva

Si la force des personnages faisait un bon roman, « Dalva » figurerait sans conteste dans le panthéon de la littérature.

Tout d'abord, il y a Dalva, quadragénaire au mitan des années 1980, une femme libre, indépendante, soucieuse des autres alors qu'elle pourrait profiter de sa fortune mais qui vit avec les fantômes du passé : son grand-père à moitié indien adoré, Duane, le jeune Sioux dont elle eut un enfant qu'elle a du abandonner à la naissance et qu'elle espère retrouver... Il y a Naomi, la mère, admirable d'abnégation, qui converse avec son mari mort à la guerre de Corée. Il y a Ruth, l'extravagante sœur qui s'est amourachée d'un prêtre particulièrement laid (« Pris séparément, ses traits n'ont rien de repoussant ; c'est leur juxtaposition qui est vraiment laide » dit-elle). Et il y a Michael, le clown triste. Amoureux de Dalva, cet historien porté sur la bouteille, peu doué pour la vie dans un ranch et fort drôle malgré lui la convainc de lui confier le journal de son arrière-grand-père, grand défenseur des Indiens et témoin de leur quasi-extermination et de la destruction de leur culture qui les a poussés, entre autres, à l'alcoolisme, à la mendicité et à la violence.

Voilà pour l'histoire qui ne m'a pas emballée plus que cela. Il manque du liant pour apprécier ces voyages un peu décousus dans le temps et dans l'espace. Jim Harrison est en revanche excellent dans ses descriptions lyriques de la nature et des relations de Dalva avec les chevaux. Il me semble qu'il est meilleur dans les textes courts que dans les récits au long cours. Je pense au magnifique « Légendes d'automne ».



EXTRAIT

Si les nazis avaient gagné la guerre, l'Holocauste aurait été mis en musique, tout comme notre cheminement victorieux et sanglant vers l'Ouest est accompagné au cinéma par mille violons et timbales.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Dalva

Jim Harrison est le grand spécialiste des espaces infinis de l'Oncle Sam, ses vastes plaines désertiques, ses ranches isolés dans la steppe, ses ravins ocres et rocailleux. Ses chevaux indomptables, ses daims farouches, ses coyotes, ses serpents, ses loups. Ses tribus indiennes oubliées. A travers l'album familial de son héroïne, il fait renaître deux siècles d'histoire, ou comment ces civilisations reculées, guerrières mais avisées, emplies de cette sagesse de la nature qui nous fait tant défaut, se sont faites spolier leurs terres et massacrer leurs enfants par une société de brutes irréfléchies mais mieux armées - la notre.



Cette histoire, elle nous est racontée à travers plusieurs voix. Il y a Michael, l'amant de la ville, historien, scientifique, urbain sans repère hors des murs bétonnés et habité d'une forte propension à boire, buller et regarder les jupes.

Il y a Wesley, l'arrière-grand-père témoin, ami des Sioux et insoluble tourment des généraux.

Il y a ces quidams que l'on croise, dans les bars, dans les fermes, dans les fêtes de village, ces bourrins joviaux, limités mais honnêtes, taiseux et braves.

Et puis au centre, il y a Dalva. De filiation sioux, elle est sauvage, obstinée, travailleuse et solitaire. Elle garde toujours au fond de son coeur Duane, l'amour de jeunesse impossible. Duane le fier, l'insaisissable. Duane qui lui a laissé un fils mais qu'elle ne connait pas, qu'elle n'ose pas connaitre, et qui la hante.



A vrai dire Dalva est peu avenante. Elle n'est pas votre amie, et vous aurez du mal à l'approcher. Mais son destin est parsemé de personnages hauts en couleur qui, eux, vous emporteront immédiatement. Son ami décalé, sa soeur un peu paumée, ses rustres de voisins, son aïeul passionnant.

Harrison aime autant sa patrie qu'il la hait : il sait simplement d'où il est. Et à sa suite nous aussi, on se sent un peu yankee.



3/5
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Dalva

Merci petit Jésus, j'ai enfin terminé ce bouquin. Cette première phrase en dit long sur mon ressenti.



Non pas que ce soit mauvais: c'est bien écrit, bien construit, réaliste. Mais je suis totalement passée à côté. A mes yeux, ça manquait terriblement d'âme. Je ne suis jamais parvenue à me mettre dans la peau des personnages ou à simplement compatir avec eux. Dalva me semblait presque hors du monde, peu ou pas affectée par les événements qui l'entouraient (à quelques rares exceptions près), éthérée, absente, souvent trop lyrique à mon goût. Quant à Michael, n'en parlons pas: un intellectuel alcoolique et pathétique, mal taillé pour la vie, en permanence à côté de la plaque.



Au fond, ça racontait quoi, "Dalva"? Le fragment de vie d'une arrière-petite-fille descendante de sioux (soit 1/8e de sang indien) qui accepte de confier les journaux de son arrière-grand-père à un historien universitaire instable dont c'est la dernière chance de briller. A part ça, il ne se passe rien, ou pas grand-chose. Dalva fait le point sur sa vie, rentre dans sa région natale, décide d'y rester pour de bon et de lâcher un peu les fantômes qui la hantent. Michael a des révélations sur sa vie et ce qu'il en a fait. On entend le vent, les coyotes, les oies. On fait de belles ballades à cheval. On se baigne, on regarde les oiseaux. Voilà, voilà, voilà.



Je me suis ennuyée, j'ai failli zapper certaines descriptions qui s'étendent sur plusieurs pages, et jamais je ne me suis sentie touchée. Pourtant, il y avait matière, puisque le thème m'intéressait beaucoup. En refermant le livre, je me suis dit "Et alors? Tout ça pour ça?"



A lire si vous avez du courage, si vous aimez les longues introspections et que les grandes descriptions de paysages ne vous rebutent pas.
Lien : http://cequejenlis.canalblog..
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Dalva

Magistral ! Un pur bonheur.

Jim Harrison restitue on ne peut mieux la beauté des grands espaces, On parcourt avec un réel plaisir cette belle histoire , et comme souvent dans les romans de big Jim l’empreinte laissée par les peuples indiens resurgit tôt ou tard.

On y trouve humour, amour plus que contrarié, retrouvailles , un livre qu’on ne lâche pas facilement !!
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