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Critiques de Joël Egloff (204)
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J'enquête

J'aime beaucoup Joël Egloff, j'ai lu deux fois L'étourdissement, et en fait presque tous ses romans et nouvelles. Une fois le nez dans J'enquête, ça n'a pas raté, j'y ai passé la soirée, impossible de le lâcher. Je précise que les 286 pages sont aérées et de petite surface.



Un privé arrive dans une petite ville de l'est, pour enquêter sur un vol -non, un enlèvement! Il loge dans un hôtel, remarque la patronne, un peintre repeint la chambre qui lui est attribuée; il prend ses repas au kebab du coin, voit des suspects partout, doit acheter des chaussures; il tente d'obtenir une avance de frais, parle au téléphone avec son épouse.



En fait je peux presque tout raconter, cela n'a pas d'importance, ce qui compte c'est le ton, les sous entendus proposés au lecteur, l'ironie, les petits détails parsemés au long du roman et participant d'un certain comique; absurde dit la quatrième de couverture, oui, mais un absurde fort plaisant et ancré dans le quotidien.

J'ai vraiment beaucoup aimé.


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L'étourdissement

Un monde sombre, dont on s'accommode tant bien que mal, si sombre, si noir qu'il vire presque au comique. C'est tout le paradoxe de ce très bon livre : mêler en permanence le terrible et le drôle, plonger le lecteur dans des situations à la limite de l'onirisme, triturer le désenchantement jusqu'à l'absurde, rire noir, mais pas si noir tout de même.

L'Etourdissement est d'une grande poésie. Joël Egloff évite sans peine l'écueil du simplisme, malgré un style fluide et parlé. C'est une histoire peuplée de personnage touchants, hésitants, étranges. C'est presqu'un mauvais rêve et presque la réalité.
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L'étourdissement

J'ai du mal à comprendre ce qui fait la richesse de ce livre. On parle de poésie juste parce que l'auteur à choisit de décrire de la plus belle façon cet univers noir dans lequel vit le personnage principal qui d'ailleurs n'a pas de nom. Mais au final tout l'histoire baigne dans une noirceur du début à la fin même si parfois une éclaircie fait son apparition, elle est vite absorbé. L'histoire n'a pas réellement d'intrigue, les jours se suivent et se ressemble, les rebondissements non ni queue ni tête.

Alors oui je reste étourdit et le titre du livre renvois bien au sentiment que j'ai de cette lecture. Je suis étourdit et j'ai du mal à comprendre ce que l'auteur à tenter de transmettre comme message si toutefois il y a un message.

Je ne retiens rien, il a fallu attendre les deux tiers du livre pour que je me dise "enfin quelque chose qui donne de l'intérêt" lorsqu'il parle de son amour et de son amitié, mais malheureusement mon enthousiasme est retombé très rapidement.



Sans doute ce livre est un exemple de ce que la littérature nous offre. Une extraordinaire richesse de style, de genre qui selon les lecteurs prends plus ou moins de valeurs. Pour ma part je suis passé à côté, je n'ai rien apprécié et vais rapidement passer à autre chose.



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L'homme que l'on prenait pour un autre

J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans ce roman.

Ce héros au physique si commun qu'on le prend toujours pour un autre, passe encore, mais que lui même renonce à détromper ces interlocuteurs... trop loufoque pour moi !
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L'étourdissement

Un roman "ovni" bourré de cynisme, qui ne lésine pas à nous exposer le tableau sombre d'un abattoir de province, où les personnages se démènent tant que possible pour supporter un quotidien vraiment pas facile.

Il y a une belle part faite à la psychologie des personnages, on s'attache vraiment à ces bons bougres franchement pas chanceux., malgré que par moments, ce soit un peu trop loin poussé dans le sombre.
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Bienvenue en Transylvanie

Le Vampire est à la mode depuis quelques années. Sa légende déjà mise à mal par les Twilight, livres et films à l’originalité relative, il ne craignait plus de déformations. La parodie, pourquoi pas, pour une figure qui s’y prête. Mais pour toute parodie, il est nécessaire de connaître les codes premiers du genre que l’on s’apprête à tordre.



Mon avis :



Il était difficile de choisir l’extrait qui allait résumer le sentiment mitigé que ce livre me laisse. La nouvelle de David Foenkinos n’est pas la meilleure; Philippe Jaenada, avec sa nouvelle Bogdana, faisait un mélange plus astucieux entre légende et modernité. Mais l’extrait de la nouvelle Raymond le Vampire était plus significatif d’un sentiment global; quelques bons passages, beaucoup d’idées étonnantes, pour un résultat qui me laisse quelque peu stupéfaite.



A quelques exceptions près, il semble que l’on ai forcé ces neuf écrivains, tous reconnus pour leurs précédentes publications, à tirer du mythe du vampire une essence originale; or, comme toute légende, le vampire a ses codes, ses lignes directrices; on ne parodie pas ce que l’on connaît mal. Les écrivains ont tous l’air de se battre et de broder sur les traits les plus grossiers et les plus évidents des légendes vampiriques; leur origine scandinave en premier lieu, dont ils usent avec facilité, comme pour souligner leur connaissance du monstre. Oui, le vampire vient bien de Transylvanie, d’ailleurs c’est marqué dans le titre du livre.



Dans l’ensemble, c’est une légère déception. Peu d’histoires drôles, peu d’histoires innovantes ou habiles, beaucoup de dénouements hâtifs, souvent peu convaincants, et surtout, peu d’efforts de style, un comble pour ces auteurs confirmés, qui ont l’air de bâcler une copie, en soupirant de bonheur sur la fin, et en se gardant bien de la relire.



Il ressort de là un étrange sentiment, celui du possible intérêt limité de la part des auteurs impliqués, pour un recueil qui promettait tout de même "réinventer avec originalité et humour le mythe du vampire en faisant la peau aux clichés du genre."


Lien : http://latheoriedesmasques.c..
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Libellules

J'ai lu pas mal de livres de Joël Egloff : L'homme que l'on prenait pour un autre, Edmond Gaglion & fils, L'étourdissement (tous ne sont pas sur ce blog, car lus avant sa création), et chaque fois l'auteur m'a emmené dans un monde imaginaire au bord de la réalité et de l'irrationnel. Là, son virage est total : il décrit par le menu et dans des détails très précis des tranches de vie qui seraient banales s'il n'était pas là pour les raconter. Récemment, j'entendais Daniel Picouly à la radio qui disait qu'il n'arrivait des histoires qu'à ceux qui savaient les raconter ; il prenait l'exemple du collègue qui tous les matins a une mésaventure ou une anecdote à narrer à tous ; en écoutant bien, on s'aperçoit qu'il ne lui arrive pas plus d'aventures qu'à nous, mais lui, il sait les raconter au contraire de nous ! Eh bien, Joël Egloff est ce collègue. Il voit ce que l'on ne voit pas et surtout il sait le raconter. Un signe ? Au début de ma lecture, comme à chaque fois que je lis un recueil de textes ou de nouvelles, à la table des matières, je coche celles qui me plaisent, qui me marquent. C'est d'ailleurs toujours un dilemme, car de quel côté apposer ma croix ? Devant le titre ? Après le numéro de page ? Où sera-t-elle la plus visible ? Et dois-je faire une croix, un simple trait, un astérisque ? Devant tant de questions existentielles, j'ai décidé d'un commun accord avec moi-même de cocher d'une croix en forme de "x" avant le titre, et puis, finalement, j'ai cessé de faire mon signe de qualité assez vite devant l'excellence de toutes ces petites histoires. Ben, oui, il ne sert à rien de tout cocher !



Pour les extraits dont j'ai l'habitude d'émailler mes avis, c'est pareil, lequel choisir ? Je ne vais quand même pas citer un texte entier. C'est agaçant ces écrivains qui m'obligent à faire des choix cruciaux. Bon, en voilà un au hasard qui peut résumer l'atmosphère du livre : très précise dans les détails et dans les préoccupations des narrateurs, très bien écrite, simplement avec beaucoup d'humour, de décalage et une parfaite connaissance de la vie domestique quotidienne

oël Egloff met aussi en parallèle la vie de son narrateur écrivain avec ses doutes et les affres de l'écriture. Comment réussir à faire dix ou quinze lignes par jour ? A ce propos, je me suis toujours demandé si ce genre de petits textes n'étaient pas des "entre-deux" , des textes écrits à des périodes diverses que l'on rassemble pour faire un livre entre deux romans. Non pas que je considère le roman comme le genre ultime, mais c'est l'effet que ça me fait souvent en les lisant : un livre d'attente avant un autre plus conséquent, un peu comme un chanteur fait un album de reprises avant de revenir à de nouvelles chansons. Ne m'en veuillez pas cher Joël de dire ici mes interrogations (qui n'engagent que moi), d'autant moins que des livres d'attente comme le vôtre, j'en veux bien tous les ans !


Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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L'étourdissement

Dans un environnement sombrement surréaliste (tant que ça ?), notre héros rêve d’échapper à sa vie d’ouvrier aux abattoirs. Fuir cette ville pestilentielle au ciel embrumé par les fumées d’usine, les vacances à la station d’épuration, les caniveaux qui hébergent le temps d’un repos des collègues épuisés, l’odeur du sang et les cris de bête de l’usine. A l’image des poissons monstrueux qui se débattent dans la rivière qui mousse, notre héros se révolte doucement à l’intérieur en poursuivant mécaniquement sa vie.



Première rencontre avec Joël Egloff, j'ai découvert avec ce titre récompensé par le prix Inter hautement mérité un auteur étonnant : une plume délicate qui réussit à faire sourire tout en décrivant l’horreur d’un environnement et la platitude d’une vie résignée. J’ai un coup de cœur particulier pour le chapitre qui se déroule un jour de brouillard épais. Un livre sombrement réjouissant.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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L'étourdissement

Trouver matière à rire dans un environnement de travail et de vie dystopique, c'est le propos de ce roman.

Et aussi saisir dans ce quotidien ragoutant, les plaisirs minimalistes qui permettent de poursuivre sa prédestination...

Et rencontrer des personnages attachants par leur philosophie de la fatalité positive.





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Libellules

Ce livre est un recueil de nouvelles de l'auteur en panne d'inspiration pour un roman. Il y a cependant un fil conducteur et nous aurions presque pu avoir un roman... Chaque expérience est sujette à digression loufoque, poétique, décalée, tendre et gracieuse. Joël Egloff jette un regard désabusé sur la société, il plane, rêve et nous charme.
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L'étourdissement

Une localité de rêve quelque part. Des friches comme paysage bucolique, des voies ferrées en guise de chemins vicinaux, une décharge à ciel ouvert telle une aire de jeux, une station d'épuration afin de s'ébrouer, des lignes à hautes tensions en forme de portée musicale et les avions au décollage pour musique de fond. Le tout couvert par un smog permanent que le soleil n'essaye même pas de percer, des remugles d'œuf pourri ou d'ammoniaque selon la fantaisie du vent, tenant lieux d'atmosphère. Et l'abattoir, principal sinon unique employeur pour nourrir les ambitions professionnelles. Tableau.



C'est drôle. C'est le propos, mais "d'intrigue" point. L'humour pour tenir en haleine, nécessite un minimum de contraste, de contrepoint. Là, non, çà vire au bouffon, au grand-guignol, à l'hyperbolique. L'étourdissement est sous-titré "roman". C'est beaucoup dire.
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L'étourdissement

plus encore que l'histoire du narrateur, c'est le style qu fait aimer ce roman. Cette vie misérable finit par nous amuser; on se dit que notre vie est idyllique en comparaison! notre narrateur vit avec sa grand-mère dans une région brumeuse ( quand un rayon de soleil traverse les nuages, c'est un véritable événement!), il travaille à l'abattoir, où il n'a qu'un ami, Bortch, tombe amoureux mais rien ne se passe car il est trop timide, et quand il part en vacances, c'est à côté de la décharge municipale pour se baigner dans les bassins de la station d'épuration. La scène du repas de Noël ou le récit des vacances de son enfance est trop drôle. a lire si on aime les décallages et l'humour noir
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L'étourdissement

Ce livre ne m'a pas conquis pour deux raisons:



- il y a un différentiel trop important entre la fantaisie des scènes (vacances à la décharge, salariés qui dorment sur la route et qui oublient leur prénom) transposées dans un univers très réaliste (la condition des travailleurs et leur psychologie tout à fait rationnelle).



- le style est très neutre (plat...) avec une abondance de "je" difficilement supportable: ça parle beaucoup mais ça ne dit pas grand chose.



Je me suis donc arrêté à la page 52 car ce qu'on appelle la suspension consentie de l'incrédulité n'a pas fonctionné sur moi et la façon de raconter l'histoire n'a pas éveillé mon intérêt (la forme n'a pas sauvé le fond).



Je vais tout de même tenter un autre ouvrage de l'auteur, mais je trouve que celui-ci est largement surcoté.
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En voilà une histoire qui nous ferait presque aimer les pompes funèbres ! Pour un premier roman (il en a écrit d'autres depuis), Joël Egloff met dans le mille avec cette histoire de village sans aucun mort, qui ruine les pompes funèbres...jusqu'au jour "béni" où quelqu'un a enfin "la bonté d'âme" de claquer.



Commence alors, pour le convoi funéraire, une vraie aventure rocambolesque, teintée d'un humour grinçant et tellement bien écrite qu'on ne peut lâcher le livre...et ce, jusqu'à l'ultime rebondissement...
Lien : http://leslecturesduprofesse..
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Un petit bourg oublié, où s'accrochent quelques vieux qui s'obstinent à ne pas mourir

Une entreprise de pompes funèbres au bord du gouffre (et pour cause !)

Un chien qui se lèche le cul sans conviction sur le parvis de l'église (morosité quand tu nous tient ...).



Un petit bijou d'humour, noir de préférence mais pas que.

Une note finale plus caustique qu'une goutte d'acide de batterie.
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Libellules

Des nouvelles courtes pleines de tendresse. Un père qui répond ou tente de répondre aux questions de son fils, un homme qui regarde autour de lui et imagine, refait la vie d'inconnus, continue le chemin peut-être choisi.

On se retrouve dans ces divagations.

Une jolie parenthèse entre deux livres plus lourds.
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J'enquête

L'affaire est d'importance, le père Steiger et son sacristain Berk n'ont pas hésité à faire appel au service d'un détective privé. Depuis trois ans, le petit Jésus de la crèche paroissiale est enlevé peu après Noël. Les deux hommes veulent résoudre ce mystère, qui n'a rien de divin, et délèguent ce soin à notre personnage principal, un ancien gardien de square reconverti dans les enquêtes. A son tableau de chasse, un fait d'arme exceptionnel : avoir retrouvé la vieille tortue du jardin botanique de Chanville !



Amateur de sensations fortes, ce roman n'est pas pour vous ! Maintenant, si vous aimez les sketchs de Raymond Devos et les films de Buster Keaton, vous devriez prendre le plus grand plaisir à suivre l'avancée de cette enquête. Notre privé essaie de faire pour le mieux, muni de son carnet où il note consciencieusement le moindre renseignement. Il tenterait bien une filature (il connaît le modus operandi ) mais pour cela, il lui faudrait un suspect. Et point de suspect à l'horizon ! Fort bouché d'ailleurs l'horizon, dans tous les sens du terme. Notre héros, débarqué dans une ville de province enneigée, patauge. Son seul indice est une bouloche de laine bleue trouvée sur "la scène du crime". Les jours passent et l'auteur nous dévoile les minuscules avancées de notre "apprenti détective" : ses incursions au café du coin ou au salon de coiffure pour glaner des informations, la piste du gérant du Kebab (un grand taiseux que son silence rend suspect), la reconstitution de l'enlèvement. Chaque micro-détail de son quotidien devient important. Nous sommes tenus régulièrement au courant de l'état de son pied droit comprimé dans les bottines neuves achetées sur place.



Isolé dans cette ville inconnue, il téléphone chaque jour à sa femme pour lui dire que son retour est retardé. En effet, le coupable lui échappe toujours et le père Steiger ne l'a toujours pas payé, rendant sa situation difficile. Il n'a pas l'argent nécessaire pour régler sa note d'hôtel, ou le billet de train pour rentrer chez lui.



Sa couverture de représentant en vin de messe et roulement à billes fait long feu, la crèche est défaite par les employés de la ville, qu'importe, il mènera sa mission jusqu'au bout ! Le personnage principal est touchant de naïveté. Il a l'art de se prendre les pieds dans le tapis et le quotidien dans ce qu'il a de plus banal devient quand il le raconte une véritable épopée.



Cette "enquête", ou plutôt cette parodie "d'enquête" se lit le sourire aux lèvres.



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J'enquête

Autant j'ai aimé le début de ce roman, autant la fin m'a déstabilisée. Surtout les derniers mots. Moi qui aime bien savoir où veut nous emmener l'auteur et qui ne raffole pas trop des fins ouvertes, hé bien on peut dire que j'ai été servie ! J'ai bien compris le but de Joël Egloff, enfin il me semble, mais cela n'empêche : je suis restée sur ma faim !

Parodie de polar, J'enquête se révèle être un roman d'ambiance où règne l'absurde. L'enquête et sa résolution ne sont que des prétextes pour découvrir une galerie de personnages loufoques et surréalistes. Les situations sont cocasses, l'enquête farfelue, et le personnage principal pathétique. Timide, gaffeur et maladroit, il est totalement dépassé par les événements ; il brasse de l'air, tourne en rond, mais jamais il n'admettra ne pas être à la hauteur de la tâche qui lui a été confiée. Le texte à la première personne et les dialogues indirects nous mettent au plus près du narrateur, que l'on découvre petit à petit, au fil de l'enquête. Si j'ai bien ri au début du roman, peu à peu une sorte de malaise s'est installée. Est-ce à cause de la personnalité du narrateur ? Etant moi-même une grande timide (enfin, l'ayant été) je pense que ce trait de caractère poussé à son paroxysme m'a vraiment dérangé ; je n'ai eu qu'une envie pendant plus de la moitié du roman : secouer le détective / narrateur pour lui éviter de s'enfoncer davantage... mais bon il ne faut pas s'en faire, comme tout grand timide qui se respecte il accumule jusqu'au moment où il va craquer et libérer sa colère !

Pour résumer, J'enquête est une lecture intéressante, qui ne laisse pas indifférent et dont la fin m'a rendue perplexe. Une semaine après avoir terminé le roman, qui se lit facilement et rapidement, je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non... je crois que je vais y réfléchir encore un peu.


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L'homme que l'on prenait pour un autre

J'ai beaucoup moins accroché à ce livre qu'à [b]L'étourdissement[/b]. Ces deux livres sont si différents qu'on les eut cru écrits par deux auteurs distincts.

Il y a pourtant d'excellentes idées dans cet ouvrage. L'histoire est intéressante, ce personnage si commun que tout le monde le confond avec une personne de leur entourage ou même une célébrité est drôle voire burlesque par moment. Du bon burlesque. D'un point de vue métaphorique ce personnage totalement absurde jusque dans ses propres réflexions et sa propre ignorance peut sembler être le réceptacle des confusions identitaires individuelles et de la confusion générale de notre société. Perdition des individus et perdition du lien social.

Mais il est difficile de suivre un personnage si vide et fade même quand l'histoire qui l'entoure est acide et drôle. Il en résulte des lourdeurs, des répétitions et cela nuit vraiment au récit qui ne semble plus qu'être une suite de péripéties. Je ne suis pas sur personnellement que la narration à la première personne pour un récit incluant un personnage si fade volontairement soit le plus pertinent pour la fluidité.

Restent des moments mémorables comme les discussions avec le facteur. Sentiment mitigé donc, mais l'idée était risquée et il y a du mérite.

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Enlever les passages inutiles sur la maltraitance infligée aux chiens et vous obtiendrez un roman rocambolesque qui vous fera sourire voire rire. En effet quel intérêt de casser un rythme humoristique, une mayonnaise qui commence a prendre, avec des passages qui ne relève pas de l'humour même noir.... personnellement ils m'ont fait perdre mon sourire instantanément et à plusieurs reprises. Ce sourire a eu bien du mal à revenir et n'a donc pas laissé place au rire (eh oui quand le plaisir retombe c'est difficile de se remettre en condition).



C'est dommage car sans cela ce petit scénario aurait pu être vraiment marrant. Car le reste est vraiment rocambolesque comme j'aime.



Une fan du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
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