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Critiques de Joseph Farnel (58)
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A l'ombre du carreau

Bonjour ! Aujourd’hui nous allons à la rencontre d’un sympathique nonagénaire, installé à la terrasse du café, en face du Carreau du Temple, et les souvenirs affluent… On s’installe à sa table et on l’écoute ?



Ce vieil homme, c’est David Farman, il va évoquer ses jeunes années, sa famille qui se limite à son père avec qui il vit. Il n’a pas l’intention de reprendre l’atelier de couture de son père, mais il veut devenir commerçant.



David a quelques amis avec lesquels il partage de bons moments ; il ne roule pas sur l’or, mais la vie est belle et c’est l’essentiel ! Bien que bon élève, il arrête ses études pour travailler et aider son père à subvenir à leurs besoins ; d’abord en apprentissage chez un commerçant au Carreau du Temple, il finit par racheter la carte de marchand de son patron qui part à la retraite. Il a 16 ans et des projets plein la tête.



Mais, un jour, l’ombre de la guerre se fait de plus en plus présente ; et les Juifs craignent plus que les autres, beaucoup s’enfuient, David préfère rester, même quand le bruit des bottes devient assourdissant.



David va d’abord aider les Juifs à s’enfuir puis il va s’engager pour aider plus activement…



S’il pourra toujours compter sur ses amis, il devra se méfier des autres ; il ne peut pas prendre le risque d’être démasqué et il aura quelques déboires…



Dans cette période difficile, David aura son lot de déboires, mais il saura toujours se relever, notamment grâce à ses amis.



Voici un très beau roman qui fait la part belle à ce héros qui refuse de plier sous la menace nazie. Attention, il ne s’agit pas d’un roman sur la guerre, mais sur le combat d’un jeune homme qui va faire tout ce qu’il peut pour aider les siens, quitte à mettre sa vie en danger.



Bref, le récit d’un vieil homme qui raconte ses années de résistance face à l’ennemi et son combat pour aider les juifs.



À lire confortablement installé(e) à la terrasse d’un bistrot (face au Carreau du Temple de préférence) en sirotant un Vittel menthe… Bonne lecture !



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Le retour de Fanny

le retour de Fanny de Joseph Farnel sort dans la collection Terre de poche des éditions De Borée, l'occasion pour nous d'aller faire un petit tour en Corrèze.



Nous sommes à l'automne 1942, une jeune fille descend d'un train. Nous sommes à Burg une carriole l'attend, direction la ferme des Madur.. Nous sommes encore en zone libre , Fanny vient de passer la ligne de démarcation. Elle a échappé de peu à la rafle du Vel'd'Hiv , ses parents et son jeune frère ont été embarqués..

Pas facile de passer incognito dans une bourgade où les yeux de tout un chacun sont braqués sur soi. pas facile pour les résistants d'échapper aux dénonciations des collabos.; la vie n'est pas facile, seuls l'éclairent la gentillesse et l'affection des Mazur et de leurs proches.



Joseph Farnel immerge son lecteur dans le quotidien de Burg. La plume se fait souvent mélodramatique et la larme perle au coin de l'oeil. Les personnages sont taillés à coups de serpe, héros ou salauds, tous seront prêts à tenir leur rôle quand la guerre sera finie . Et Fanny dans tout cela ? je vous laisse faire sa connaissance .



Merci à Virginie des éditions De Borée pour ce partage.

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Pour un geste de femme

Déçue,

L'histoire est bien trouvée. Ce roman est à la fois historique, dramatique et romantique. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un bon roman.



Mais il y a un hic qui fait que ma chronique sera plus courte, en effet ce livre est cousu de fautes d'orthographe, on dirait que l'auteur est brouillé avec la grammaire française, il confond le futur et le conditionnel, fait des fautes d'accord, de construction, il y a des erreurs de nom (exemple : Schmuel reçut son instruction grâce à son percepteur !), il transforme les prénoms au fur et à mesure de l'avancée du récit. Ce livre n'a pas été relu c'est flagrant.

C'est inadmissible d'éditer un livre bâclé de la sorte, je croyais que l'éditeur faisait corriger les manuscrits. Je suis d'autant plus déçue qu'il s'agit des éditions De Borée qui me paraissent sérieuses. Mais que s'est-il donc passé ?



















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Chez Julotte

En Auvergne, Juliette, fille du docteur Le Mercier tombe amoureuse d'un jeune résistant.

Bravant l'opinion négative de son père sur ce jeune homme, elle fugue et le rejoint à Paris.

Mais c'est vraiment un mauvais garçon, elle l'apprendra à ses dépens.

Voilà le genre de livre comme on en lisait à la pelle il y a une quarantaine d'années.

J'ai trouvé le début pénible quant au style, plutôt primaire, sans recherche.

M'intéressant quand même un peu au sort de Juliette, j'ai poursuivi ma lecture.

Qu'elles sont grosses les ficelles !

Que de répétitions, comme si on ne comprenait pas tout du premier coup.

Que d'invraisemblances !

Oui, c'est un peu un roman d'une autre époque, pour un public pas trop difficile.

Mais comme il me reste un petit côté midinette, je suis allée jusqu'au bout.
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La ballade du petit Joseph

Joseph a huit ans quand il apprend qu’il est juif. C’est un ouvrier de son père qui le lui révèle. Le petit affirme que c’est faux, qu’il est français. Son contradicteur confirme : il est français et juif. Joseph pleure. Il a entendu des propos antisémites, il a vu des caricatures : il ne peut pas être juif. « A l’école, pendant la récréation, on joue maintenant aux Français contre les Juifs, et pas un qui veuille faire le Juif, il faut tirer au sort, comme naguère le voleur contre les gendarmes. » (p. 14)



La Ballade du Petit Joseph retrace la vie de l’auteur de ses quatre ans à ses quatorze ans, à travers le regard de l’enfant. Les premières années sont celles de l’émerveillement : la manifestation de juin 1936, l’Exposition Universelle de 1937, à Paris, le déménagement de la famille dans un appartement, équipé d’une baignoire, le 13 mars 1938, le jour même de la proclamation de l’Anschluss. Même s’il commence à ressentir l’inquiétude des adultes, il ne comprend pas leur peur. Il a confiance en la France, ce pays qui a offert la liberté à ses parents. Mais le 2 septembre 1939, la mobilisation générale est déclarée. Son père est envoyé dans l’Est.



Joseph Farnel décrit, avec des mots d’enfant, les années d’occupation : les rafles, le parc interdit aux Juifs, le rationnement, les menaces à peine voilées de la concierge de leur immeuble, le passage en zone libre, etc. Il ressent les dangers et l’oppression, il a peur, mais s’exprime avec son vécu et sa conscience juvénile. Il est terriblement touchant. Au Livre sur La Place, j’ai rencontré deux fois l’auteur. En lisant son témoignage romancé, j’ai été frappée de reconnaître dans les propos du petit Joseph, l’attitude malicieuse et coquine de l’adulte. Les années dramatiques de la guerre ne semblent pas avoir écorné la personnalité de ce gamin attachant.



La Ballade du Petit Joseph est le récit émouvant d’un petit garçon, plongé dans les affres de l’horreur, sans jamais perdre son insouciance et sa capacité d’émerveillement. C’est un devoir de mémoire attendrissant.


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Le retour de Fanny

Le 16 juillet 1942, Fanny Goldberg, une jeune Juive, parvient à se dissimuler alors que ses parents et son petit frère sont raflés. La concierge de son immeuble l’emmène, ensuite, en lieu sûr. Elle est cachée avant d’être accompagnée en zone libre. En Corrèze, elle est accueillie par une famille de résistants. Son identité est modifiée : elle est maintenant Fannie Madur, la nièce de Pierre, l’homme de la maison. Auprès de lui, de son épouse Simone et de la mémé, elle s’initie à la religion catholique, pour passer inaperçue. Tout un réseau s’active pour lui créer une existence crédible : le maire du village lui fabrique des faux papiers, le coiffeur la prend en photo, le curé lui apprend les textes liturgiques, Pioupiou, l’employé de la ferme veille sur chacun. Elle est ainsi prête à affronter les commères du village, à la sortie de la messe dominicale. Fille d’un tailleur et d’une couturière, elle devient aussi une paysanne accomplie.



Elle sait qu’elle doit surveiller ses gestes et ses paroles. Le danger est encore plus prégnant, lorsque la ligne de démarcation est effacée. Les Allemands envahissent alors la région et des milices françaises sèment la terreur. Les Madur savent qu’ils encourent des risques immenses, pourtant, courageusement, ils soutiennent la Résistance. Leur humanité est bouleversante. Non seulement ils se battent pour la liberté de la France, mais ils offrent aussi leur amitié aux réfugiés qui croisent leur chemin. J’ai été très touchée par les liens qui unissent Fanny à ses nouveaux amis. Malgré la douleur de la perte de sa famille, elle est entourée d’amour et de bienveillance. Pour la mère de Pierre, elle est la petite-fille qu’elle n’a pas eue. Pour Simone, elle est une amie. Même si l’Occupation l’oblige à effacer sa judéité, j’ai aimé que, dans l’intimité, ses hôtes lui rappellent qu’elle ne renie pas qui elle est, que les apparences sont nécessaires à sa survie. J’ai, également, été très touchée par Fanny. J’ai aimé partager ses émois, ses angoisses, suivre son évolution et découvrir sa personnalité généreuse, douce et attentionnée.



Hélas, la période est mortifère et les malheurs n’épargnent pas les membres de cette famille de cœur. J’ai été émue par leurs épreuves et leur dignité face au chagrin. Ensemble, ils les affrontent et se réconfortent. Leur attachement les uns aux autres est sincère. J’ai, aussi, apprécié que Joseph Farnel mêle la peur de la guerre au quotidien des campagnes. Ce roman est un mélange de peines et de joies, de labeur et de moments partagés, d’inquiétude et d‘espoir. Il est d’une grande justesse. Nous ressentons que l’auteur a grandi sous l’Occupation, ainsi qu’il le décrit dans son livre La Ballade du Petit Joseph. J’ai adoré Le Retour de Fanny.


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Le privé fait son cinéma

Cher Joseph,



Un bon polar c’est avant tout pour moi, un personnage principal fort (de préférence celui qui mène l’enquête) qui sait faire le show mieux que personne, qui a suffisamment de charisme et surtout qui n’est pas trop lisse, être un peu bancal ne peut que le rendre plus attachant.

Ensuite il y a l’intrigue, le défi pour le lecteur étant de se dire qu’il avait tout deviné, bien entendu !! et plus que tout c’est la manière dont elle est conduite qui joue un rôle important….



Rapidement, j’ai été séduite (comme toutes celles qui croisent sa route) par Georges Lernaf (si un jour on se rencontre, il faudra que l’on discute de ce rapport entre l’écrivain et son héros, ces clins d’œil qui font que l’on ne peut pas s’abstenir de faire le lien entre toi et ton roman…). Il y a en lui une forme de fragilité, une grande sensibilité qui permettent au récit de ne pas ressembler à ces vieux polars teintés de trop de force virile brute, celles de ceux qui n’ont peur de rien et qui foncent contre vents et marées. Georges n’est pas de cette trempe et cela le rend d’autant plus intéressant, il y a une vraie psychologie dans ce personnage et c’est bien lui le véritable atout de cette enquête, celui qui va faire le lien entre toutes les pistes laissées sur son chemin.



Quant à l’intrigue, elle est comme ces petits plats qui jalonnent le récit, elle mijote doucement et révèle toutes ses saveurs quand on prend le temps de la déguster. Alors oui, ici tout pourrait sembler statique, alternance de repas de travail au troquet du coin et de debriefing au commissariat mais pourtant on ne s’ennuie jamais, il se passe toujours quelque chose. Les jeux de mots et ces proverbes écorchés apportent une touche humoristique qui contrebalance la violence des crimes commis, et permet à l’ensemble de rester léger tout en étant passionnant.



Ce que je retiens c’est qu’un nouveau privé vient de faire son entrée dans ma bibliothèque !
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A l'ombre du carreau

Aïe aïe aïe !que de larmes versées dans les chaumières à la lecture de ce roman!!

Un destin hors du commun,où l'amitié tient une grande place, que l'histoire de ce jeune juif:David ,qui à l'aube de la guerre 39/45,mettra tout en oeuvre au péril de sa vie,pour sauver ses concitoyens des chambres à gaz.

Une très belle histoire,qui nous rappelle en même temps quelques dates historiques et pour nous qui sommes nés du baby boom de l'après-guerre ,c'est enrichissant.Au delà de l'histoire,une bonne plume ,bien concise,sans excès mais nous faisant souvent venir les larmes aux yeux,tant les mots sont choisis et les phrases bien construites,bref très très bon moment de lecture,À RECOMMANDER CHALEUREUSEMENT. ⭐⭐⭐⭐
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F comme flic P comme Privé

De nos jours, un ex flic reconverti dans le privé se voit confier une enquête dans le milieu des œuvres d'art;

plusieurs Etats ainsi que des malfrats se mènent une guerre sans merci dans les rue de Paris afin de mettre la main sur quelques œuvres qui auraient, soi-disant, refait surface.

Se faisant, ils laissent sur leur passages quantité de morts pour un résultat des plus minces.



Ces tableaux tant recherchés appartenaient à La collection Schloss (très connue des amateurs de peinture et des passionnés de la seconde guerre mondiale); elle contenait 333 toiles de maîtres flamands et hollandais ayant disparus dans des circonstances encore inconnues à ce jour, durant la seconde guerre mondiale après avoir été spoliée par les allemands dont le premier n' était autre que Goering.

Pour des raisons politiques et voyant son influence déclinée au sein du gouvernement, il préfère se désister et faire cadeau des 22 toiles qu'il avait préempté à Hitler pour son nouveau musée.



Les dialogues auraient pu être de Michel Audiard, et des citations sont égrenées au fil des pages pour donner de la légèreté et de l'humour à l'ensemble.

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Madame veuve Émilie

Témoignage d'une époque révolue et émouvante fresque s'étendant sur plusieurs générations, Mme veuve Emilie nous relate l'histoire d'Emilie Dumarais, jeune paysanne auvergnate montée à Paris dans les années 1930 pour fuir la misère, et celle de sa descendance. Cette dernière trouve un emploi dans un café-tabac situé dans le quartier du Marais et épouse très vite le fils de la maison dont elle attend un enfant. Après quelques années conflictuelles avec sa belle-mère qui réprouve ce mariage, la belle Emilie finit par triompher et régner en maîtresse femme sur un commerce qui ne cesse de prospérer grâce à sa vaillance et à ses aptitudes relationnelles. Malheureusement, la guerre va mettre fin à cette embellie et lui ravir son mari ainsi qu'une bonne partie de ses illusions... Malgré son audace et ses sacrifices, la jeune veuve devra affronter les erreurs du passé et livrer une âpre bataille pour faire face aux féroces et turbulents caprices du destin !



Ce roman qui nous éclaire sur la vie des bougnats de Paris, aussi habiles à faire fructifier un commerce qu'à travailler la terre, est aussi un hommage au courage de ceux qui ont lutté contre la domination nazie afin de rendre la liberté à leur pays, qu'ils soient des maquisards ou des citadins ordinaires cachant des individus menacés par les rafles de l'occupant. Alerte, élégante et pleine de tendresse pour ses personnages, la plume de l'auteur m'a touchée par sa sensibilité. J'ai apprécié la lecture de cette belle histoire de lutte, d'abnégation et de fraternité, racontée à travers l'épopée de cette intrépide fille du Cantal venue tenter sa chance dans la capitale du luxe.

Si vous êtes à la recherche d'un récit émouvant, fleurant bon le terroir et empreint de nostalgie et d'authenticité, ce roman devrait combler vos attentes !
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Le voisin du dessus

Pas de chance pour le narrateur, Georges Lernaf (anagramme de Farnel et son héros récurrent), dont le voisin du dessus connaît une fin plus que suspecte, alors que lui-même vient d’accepter sa fille comme cliente. Ce détective privé façon Nertor Burma, est plus enclin à succomber à ses phéromones et à sa testostérone qu’à donner des gages d’amitié au commissaire Dujardin, véritable quintal ambulant en raison de son régime alimentaire peu orthodoxe, chargé d’enquêter sur le meurtre. Sa voisine-masseuse fait penser à Ingrid Diesel de Dominique Sylvain pour son appétit à se mêler de l’enquête alors qu’elle y est suspecte. Pour une fois, l’enquête ne nous emmène pas au 36 mais dans un commissariat de quartier, puis dans une gendarmerie.

Ce roman est très plaisant à lire, le style léger et sa galerie de personnages bien typés à de quoi nous égayer, à commencer par la concierge Jacqueline, sorte de Madame Groseille, anti thèse des jeunesses qui entourent et séduisent Georges. Les nostalgiques du nazisme, les proxénètes, les anciennes prostituées, les homosexuels, les malfrats de la drogue et des jeux, les braqueurs et les receleurs … grouillent entre Paris et un casino normand. Au bout du compte, l’amitié triomphe et la coopération entre les polices est à l’honneur.

C’est le premier roman que je lis de cet auteur, grâce à Babélio et à Pascal Galodé éditeurs, via l’opération « Masse Critique ». Les références au passé professionnel de J Farnel en tant que dirigeant d’une maison de couture sont surprenantes et bienvenues. L’ambiance fait penser aux décors des films américains noir-et-blanc des années 60, l’alcool et les cigarettes y sont … Cet auteur qui est loin d’être un débutant puisqu’il signe ici son dix-septième ouvrage, s’adonne maintenant à sa nouvelle passion : la peinture figurative.

A découvrir sur son site http://josephfarnel.com/index.html

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Chez Julotte

Auvergne, 1944. Pendant la guerre, Juliette va cueillir des mûres. Le lieu de sa cueillette est peu fréquenté, aussi elle est surprise d’y apercevoir un inconnu, blessé à la cheville. En ouvrant la besace du jeune homme, elle découvre qu’il est un Résistant. Elle décide de l’accompagner au camp, afin qu’il puisse s’appuyer sur elle. En ce jour de mai 1944, Juliette tombe amoureuse et accepte de revoir le bel Alain. Lors de leur rendez-vous, la semaine suivante, ils croisent un Allemand et le jeune homme est, à nouveau, blessé. Juliette le conduit auprès de son père, qui est médecin. Or, son amoureux inspire, immédiatement, de la méfiance à ses parents. Hélas, ils ne se trompent pas : Alain n’est pas celui qu’il prétend être. Ils ne le savent pas, mais le devinent : il a rallié la Résistance par opportunisme. Hélas, leur fille n’écoute pas leurs avertissements ; à la Libération, elle fugue et rejoint son amoureux. Seule une lettre indique que son départ est volontaire.





Dans la capitale, Juliette découvre le luxe, elle prend plaisir à dévaliser les boutiques, à dîner dans les bons restaurants, etc. Elle se demande d’où proviennent les liasses de billets qu’Alain dépense sans compter, pourtant, elle ne s’inquiète pas de l’absence de réponse de ce dernier. Elle finit par comprendre que son train de vie aisé est financé par des trafics. Pendant des années, elle pardonne tout à son amant, elle est prête à tous les sacrifices pour lui. Mais un soir, le passé de celui-ci se rappelle à lui, de manière violente ; pourtant, si on la mesure à la lumière de ses actes, elle est encore trop douce. Quelle sera la réaction de Juliette en découvrant le vrai visage de celui qu’elle aime ?





Au début du roman, Juliette et sa famille semblent emplies de candeur. Leurs propos paraissent un peu naïfs, alors que leurs actes sont héroïques. Bien connu de la Résistance, le docteur Le Mercier est un homme valeureux. Perspicace, il souffre de ne pas parvenir à protéger sa fille. Cette dernière, éblouie par ses sentiments et les belles paroles, puis par la vie facile, n’entend pas les signes d’alerte. Ce n’est que lorsque la vérité est énoncée clairement qu’elle comprend qu’elle a été dupée et trahie et que l’homme qu’elle aime est de la pire espèce. J’ai aimé cette jeune fille, candide et ouverte. Naturellement, elle tend la main aux plus démunis, elle a une ouverture d’esprit qui lui permet de rencontrer de belles personnes. Elle fait des erreurs, certaines sont terribles, puisqu’il n’est, parfois, pas possible de revenir en arrière, cependant, elle accepte qu’on lui ouvre les yeux sur son attitude.





J’ai été passionnée par l’intrigue. En effet, des paroles prononcées, involontairement, des pensées troublantes et des comportements indélicats, nous orientent vers des secrets abominables. Nous ressentons l’envie de révéler la vérité, frustrés de ne pouvoir agir. J’ai, été sensible, aux valeurs portées par certains personnages qui m’ont étonnée, en raison de l’écart entre leur paraître et la réalité de leur cœur. J’ai été emportée par le courage de ceux qui se battent pour se reconstruire et dépasser les épreuves qui auraient pu les détruire. Les plus beaux projets naissent souvent de cendres. J’ai adoré Chez Julotte.




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Pour un geste de femme

On suit les aventures de Schmuel entre la Russie bolchevique et Paris : son destin est marqué par les pogroms et les événements liés à l'antisémitisme, de la révolution russe à la Shoah.

Le récit est bien mené et basé sur une bonne base historique ; les personnages sont attachants et on veut toujours connaître la suite des aventures du héros.

Mais... la lecture est gâchée par l'amateurisme de ce livre. Il est dans l'ensemble bien écrit, mais de nombreuses phrases sont maladroites. L'auteur ne connaît visiblement pas les règles de ponctuation, et il y a beaucoup, beaucoup de coquilles et de fautes d'orthographe (Joseph Farnel apprendra notamment qu'il n'y a pas de "s" à la première personne du singulier au futur !). Sans parler du personnage secondaire nommé Nadia qui devient Tania pendant quelques chapitres, et de Mania que l'on retrouve sous le nom de Maria à la fin du roman !
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La ballade du petit Joseph

Un témoignage simple et sincère de la guerre de 39/45, à travers l'histoire de la famille de Joseph.
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Le retour de Fanny

Le retour de Fanny relate l’histoire de Fanny Goldberg, une jeune juive qui a vu sa famille se faire rafler dans la capitale française sous l’Occupation. Heureusement, elle a pu compter sur le réseau de la Résistance pour quitter Paris et arriver dans la zone libre où elle est accueillie par Pierre Madur et sa femme. Nouveaux papiers, nouvelle identité. Fanny Goldberg devient Fannie Madur, nièce de Pierre. Au cours des derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale, nous suivons la nouvelle vie de Fanny dans sa famille d’adoption mais également ses proches qui appartiennent à la Résistance et ne manquent pas d’effectuer quelques missions pour mettre à mal l’ennemi.



Vous me connaissez maintenant, dès qu’un roman se passe pendant la Seconde Guerre Mondiale, je ne peux résister. Le retour de Fanny de Joseph Farnel n’a pas fait exception. Cependant, contrairement à bon nombre de romans dont l’action se déroule à cette époque, dans Le retour de Fanny nous avons un aperçu de comment cela se passait dans la Résistance. Et ça, c’est le plus qui fait que j’ai beaucoup aimé ce livre.



Les chapitres sont plutôt longs mais la plume de l’auteur est tellement agréable à lire que l’on ne s’en rend pas vraiment compte. Joseph Farnel décrit avec une telle précision le monde du début des années 1940, que l’on a l’impression d’y être. On imagine sans mal l’époque dans laquelle vient cette jeune fille et son entourage. On ressent la méfiance, même vis-à-vis de son voisin, mais aussi toute l’entraide envers les plus martyrisés.



Le retour de Fanny a été une belle découverte. Je le recommande.
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Le retour de Fanny

Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse non rémunéré, « Le Retour de Fanny », roman de Joseph FARNEL.



L'auteur nous transporte en 1942 et nous conte le destin de Fanny, jeune femme de confession juive dont les parents et le petit frère ont été embarqués lors de la Rafle du Vel'd'Hiv dont elle réussit à s'échapper et est accueillie, à la campagne, par Pierre et Simone un couple de résistants.



L'auteur décrit à merveille les événements et l'engagement des résistants pendant cette période ô combien tragique de notre Histoire.

Au fil de ses mots nous percevons le climat de peur et de méfiance qui régnait au sein de la population et l'espoir de liberté toujours présent dans le cœur des Français.



J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit et documenté qui rend hommage aux résistants qui ont oeuvré dans l'ombre, souvent au péril de leurs vies, pour sauver celles de nos compatriotes.



Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.



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Les amants du dernier jour

Un livre qui se déroule durant les années de la seconde guerre mondiale, dont la fluidité d'écriture permet de se laisser entrainer dans l'histoire. Une belle histoire d'amour au sens large, l'amour que l'on porte à un homme, mais aussi à sa famille et à ses origines. Je ne connaissais pas cet auteur, qui m'a dédicacé ce livre et que j'ai eu plaisir à lire.

Une belle histoire qui permet de faire une pause romanesque, avant d'attaquer d'autres livres plutôt de style thriller qui reste en bonne place dans mes choix.

Ce livre a activé mon intérêt pour la cause des femmes qui me tient à coeur, ces femmes si courageuses et dont on peine à reconnaitre leur valeur.

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La ballade du petit Joseph

J’ai reçu ce livre de la maison d’éditions DeBorée que je tiens à remercier parce que j’ai passé un merveilleux moment de lecture en compagnie du petit Joseph et de sa famille, même si le contexte historique ne s’y prête pas réellement puisque l’histoire se déroule avant et durant la seconde guerre mondiale.



La famille vit à Paris, Samuel, le papa est tailleur, Adèle la maman fait du repassage pour les familles riches, ils ont 4 enfants, le problème dans ce Paris d’avant guerre c’est qu’ils sont juifs et qu’ils vont subir toutes les lois anti-juives qui tombent un peu chaque jour et qui leur empoisonne la vie, jusqu’au moment où commencent les rafles et que la famille est en danger.



Joseph est un jeune enfant qui ne comprend pas bien ce qu’il se passe, il ne se considère pas juif, d’ailleurs c’est quoi être juif ? sa famille n’est pas pratiquante. Il a bien compris que la guerre arrive mais il est Français, il pense qu’il ne risque rien. Son père, inquiet pense aussi que les juifs de France sont en sécurité, le gouvernement Français protègera sa population juive, il ne se doute pas à quel point il se trompe !



Le 02 septembre 1939, la mobilisation générale commence, c’est le début de la « drôle de guerre » ou rien se se passe et ou tout le monde campe sur ses positions. Samuel est mobilisé, il part dans l’Est, désormais Adèle va devoir, seule, assumer la subsistance de la famille. La guerre s’installe pour de bon cette fois, vient le temps des tickets de rationnement et des lieux interdits aux juifs, puis il y a l’obligation pour les juifs de se faire recenser et de porter l’étoile Jaune.



Samuel a été démobilisé il est inquiet et songe à faire passer sa famille en zone libre afin de les protéger. Il n’ignore rien des trains qui emmènent les juifs vers l’Est, il est loin de s’imaginer l’innommable sort réservé aux personnes de confession juive. L’homme est courageux, il trouve un refuge du côté de Brive La Gaillarde dans le département de la Corrèze et organise le rapatriement de sa famille avec l’aide de passeurs.



L’auteur nous dresse un joli portrait de sa jeunesse, celle du monde des enfants et de leurs rêves, celle des copains du quartier, des premiers émois amoureux et des réunions familiales dans la maison des grands-parents, le temps de l’insouciance où rien ne peut arriver et où on croque la vie à pleines dents, en vivant l’instant présent, sans jamais penser au lendemain. C’est la guerre mais Joseph s’adapte certainement mieux que les adultes, même s’il souffre de la faim et du froid. Il ne connaît pas cette peur qui tenaille quotidiennement ses parents, parce qu’il n’a pas conscience qu’il est en danger du fait de sa judéité.



C’est un récit plein de fraîcheur, on vit le périple de la famille du petit Joseph à travers ses yeux d’enfant et même si il comprend que la situation est grave, il n’a pas vraiment peur et ne pense pas à ce qui pourrait arriver. La guerre fait grandir Joseph plus vite que prévu, elle lui fait aussi prendre conscience de sa religion. Cette famille a une formidable capacité d’adaptation, de citadins ils se fondent parfaitement dans le monde paysan et si certains se doutent qu’ils sont juifs personne ne laisse rien paraître, au contraire, il seront là pour les protéger au cas où le pire arriverait.



Ce n’est pas une lecture triste, elle est au contraire pleine d’espoir et offre de belles leçons de vie dans cette époque chaotique qu’est cette horrible guerre. J’ai passé un agréable moment de lecture avec Joseph qui est un enfant très attachant. Le roman se lit rapidement, l’écriture est fluide, on se laisse guider !






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Le retour de Fanny

Juillet 1942, Rafle du Vel’ d’Hiv, la famille de Fanny Goldberg est embarquée. Elle parvient à échapper à cela en se cachant et en passant en zone libre grâce à la Résistance. Elle sera accueillie par un couple de résistants en Corrèze, Pierre et Simone Madur. Une parisienne se retrouvant en campagne, là où elle ne connaît personne, avec une douleur qui lui serre le cœur, celle de revoir un jour ses parents et son petit frère. Elle va devenir Fannie Madur, nièce de Pierre et Simone, couturière. Et c’est ainsi que sa nouvelle vie va commencer.



Quelle lecture ! Encore une fois, vous savez l’engouement que j’ai pour les livres sur la Seconde Guerre Mondiale et ce dernier n’échappe pas à la règle. Dans cette histoire, Joseph Farnel nous dépeint la vie durant cette période mais du côté des Résistants.



J’ai beaucoup aimé l’histoire et je me suis énormément attachée à Fanny, Pierre, Simone, Gertrude et bien d’autres encore qui se battent pour la liberté, pour la paix. Heureusement qu’il y avait des gens comme eux, ces héros à mes yeux, qui ont pris tous les risques afin de sauver des vies.



L’écriture est fluide, les descriptions sont telles que j’ai eu l’impression de vivre avec cette famille durant cette période si tragique. Se méfier de tout le monde, avoir la peur au ventre, faire du mieux que l’on peut pour rendre la vie plus facile… Cela devait être tellement difficile !



On ne peut pas s’imaginer ce que ces gens ont pu vivre, mais encore une fois, on se doit d’en parler, parce que cette période s’éloigne, les survivants quittent ce monde petit à petit, mais nous ne devons pas oublier, pour que jamais cela ne se reproduise…



En bref, Le retour de Fanny, c’est de la peur, des larmes, de l’espoir, de l’amour, un livre et une histoire que je ne suis pas prête d’oublier !
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Enterrement pour VIP

Un polar sympa et facile à lire.

Le détective privé, Georges Lenarf est engagé par un entrepreneur de pompes funèbres organisant des enterrements pour VIP. Deux de ses clients sont morts subitement. Mort accidentelle ou crime ?



L'enquête se déroule à l'ile de LA REUNION. Deux gradés de la police viennent en renfort....



C'est un polar style : Cigarettes, Rhum et petites pépées.



Malboro serait-il un sponsor de ce roman ? un brin agaçant !



Alors, partez sous le soleil de la REUNION.



A lire à la plage ou au bord de la piscine... où vous voulez ! de quoi je me mêle d'ailleurs !



bonne lecture

Mireine
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