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Citations de Joseph O`Connor (348)


Si elle te chopait à sécher les cours, elle t'aurait arraché le bras pour te battre avec.
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J'en avais plein le cul de Luton. Quand tu branchais ta bouilloire, ça diminuait l'éclairage des lampadaires, dans la rue.
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J'ai dansé avec Chrissie Hynde des Pretenders, et avec Debbie Harry. Dans des boîtes à New York, San Francisco, Barcelone, Tokyo, je me suis démené des nuits entières avec Trez. Mais si saint Pierre me demandait de dire quelle fut la plus belle danse de ma vie, je répondrais sans hésiter.
Ce fut à l'hôpital St Thomas de Londres. En avril 2012. En chemise de nuit. Dans l'obscurité.
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En plus, le gars Robbie, il en a de l'espace où se balader dans sa tête. C'est grand, là-dedans. C'est balaise. Immense. Genre, tu peux lancer un boomerang. Y a de l'écho. Lady Gaga et Justin Bieber pourraient y donner un concert, et y aurait encore de la place pour Riverdance.
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Une petite info : faut jamais emmerder un Irlandais. Il est patient, c'est un Paddy. Il va te niquer la tronche. Faut pas oublier son histoire.
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Et en Angleterre, quand on a de la dignité, il faut se montrer très prudent, car les gens peuvent croire que vous vous prenez au sérieux.
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Vous devez laisser les mots vous guider jusqu'au coeur dont ils sont issus.
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Tout était calme. C’était un matin clair et glacé. En y repensant tandis qu’il traverse Dublin en ce début d’été, il ne croit pas avoir jamais vu de ciel aussi étoilé. Non, pas depuis. On aurait dit qu’on pouvait toucher les astres, les faire bouger dans les ténèbres. Il y avait quelque chose de surréaliste dans cette beauté, ce calme. Il avait arpenté le pont un moment. Des gens étaient regroupés ici et là. En tournant à l’arrière du navire, il avait croisé un vieux couple partageant une flasque de thé tout en écoutant de la musique classique à la radio. Il avait un jour essayé de raconter à un ami l’étrange beauté de cette scène : en pleine mer, dans le froid et l’obscurité, avec la présence de la musique à la radio. Il demeura un moment près du vieux couple. Il fumait, ce que Ciara n’appréciait guère. Ce qui arriva ensuite, jamais il ne l’oublia.
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Depuis le début, tu avais compris que sa manière à lui d'aborder les sujets délicats consistait à les éviter ou à les déplacer grâce à de subtiles pointes d'ironie. Cela ne posait pas de difficultés. A tout prendre, cela te convenait. Toutefois, tandis que vous reveniez vers la plage vaseuse où il avait attaché la barque, tu t'es demandée si une personne qui employait de telles défenses pourrait jamais en aimer une autre ou se laisser approcher afin qu'on puisse vraiment la connaître. Il te semblait porter en lui des expériences dont il n'avait pas souffert, qu'il n'avait même pas vécues. Il faisait partie de ces gens qui préparent le repas lors des funérailles d'un parent, gardent la tête froide, sans songer à soi, éludant les questions délicates, et qui balaient autour du cercueil dans l'église. Il était doué pour changer le cours de la conversation. Tu ne t'en apercevais pas, et soudain le sujet était tout autre. Mais alors c'était mal élevé de revenir en arrière. Il comprenait la façon dont fonctionnaient la plupart des autres. Néanmoins de telles pensées s'apprêtaient à disparaître comme de la neige sur une corde.
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"La scène où le garçon vole le shilling à l'église est efficace, faisait observer l'éditeur. Peut-être devriez-vous tout enlever pour ne garder que cette séquence en guise de point de départ ? Les paragraphes sur les docks, l'enfance de votre père, sont bons. Il faut absolument que vous lisiez davantage. Pensez à vos lecteurs. Pour donner une dimension à une histoire, il faut laisser de côté certaines scènes. Ce que cherche le public, c'est une expérience à vivre, pas à savoir ce que vous pensez." Vis ta vie et tue tes favoris ; c'était ça, le conseil. Avec des variantes imaginatives.
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"L'enseignement, c'est comme la politique, leur dit un conférencier. L'objectif consiste à faire en sorte que l'auditoire désire entendre ce que vous aviez l'intention de lui dire ; qu'il soit convaincu que ce que vous dites correspond à ce qu'il pensait de toute façon." Ce n'était une vision ni à la mode, ni politiquement correcte, songea-t-il en souriant. Mais qui pourrait lui être utile une fois en cours.
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- N'est-ce pas une belle chose que l'histoire, Catherine ? Des batailles et des dates, hein ? J'ai pas la matière grise qu'il faut, là-haut, pour l'histoire. Mais mon fils et héritier, ici présent, il s'est tout entier voué aux livres. Vous lui tendiez un bouquin, il venait vous le picorer dans la main. On n'arrivait pas à tenir la distance avec lui. Il nous a presque mis sur la paille. Il lisait tellement de livres que personne pouvait rivaliser. C'est un truc épatant, ça, pas vrai ? Une passion ?
- Bien sûr. Il est terriblement intelligent, n'est-ce pas, votre adorable fils ?
- Ah, c'est pas le plus bête. Et il sait se servir de sa langue.
- Oh que oui, acquiesça-t-elle en souriant.
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- De toute façon, qu'est-ce que le mariage si ce n'est reconnaître que nos parents avaient raison ? C'est bien la manière la plus désespérante que la société ait trouvée pour réguler les impulsions naturelles.
- Les impulsions naturelles ?
- En effet, comment appeler ça autrement ?
- J'ai entendu beaucoup d'autres expressions, John. L'une d'elles, c'est l'amour.
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- J'ai peur de vivre sans toi.
- Oh, je serai toujours avec toi.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Je t'ai toujours appartenu et tu m'as toujours appartenu. Nous étions déjà ensemble avant même que je te rencontre. Avant même ma naissance. Nous nous sommes simplement retrouvés.
Il rit en se passant la main dans ses cheveux mouillés.
- Seigneur, m'dame ! T'es franchement pénible, par moments. Le genre de conneries que tu peux sortir !
Elle rit à son tour.
- J'en suis pleine, je le sais bien. Mais çà aussi c'est vrai de toute éternité.
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Le refus de mettre des mots sur le malheur est l'équivalent moral de l'attitude qui consiste à laisser les lumières éteintes afin de ne pas voir les monstres approcher.
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D'habitude, je ne bois pas.
— Pourquoi donc ?
— Ca me rend ordinaire.
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Par la fenêtre du théâtre à l'aube, elle distingue les reflets rouges de ses rêves.
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Les plus beaux saris sont faits d'une soie diaphane, si fine qu'on peut les passer à travers une alliance.
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Le passé est un fou qui se noie ; lancez-lui une corde, il vous entraînera avec lui.
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La violence était un aphrodisiaque pour certains hommes. Ils trouvaient l'usage de la torture excitant.
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