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Citations de Jules Verne (2112)


Je fis une prière de reconnaissance à Dieu, car il m'avait conduit parmi ces immensités sombres au seul point peut-être où la voie des mes compagnons pouvait me parvenir.
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Mais ce qui se faisait marche sous nos pieds devenait stalactite sur les autres parois. La lave, poreuse en de certains endroits, présentait de petites ampoules arrondies : des cristaux de quartz opaque, ornés de limpides gouttes de verres et suspendus à la voûte comme des lustres, semblaient s'allumer à notre passage. On eût dit que des génies du gouffre illuminaient leur palais pour recevoir les hôtes de la terre.
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Ah ! femmes, jeune fille, cœurs féminins toujours incompréhensibles ! Quand vous n'êtes pas les plus timides des êtres, vous en êtes les plus braves ! La raison n'a que faire auprès de vous. Quoi ! cette enfant m'encourageait à prendre part à cette expédition ! elle n'eût pas craint de tenter l'aventure ! Elle m'y poussait, moi qu'elle aimait cependant !
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« Il faut avouer, monsieur Ralph, reprit-il, que vous avez trouvé là une manière plaisante de dire que la terre a diminué ! Ainsi parce qu’on en fait maintenant le tour en trois mois...
– En quatre-vingts jours seulement, dit Phileas Fogg.
– En effet, messieurs, ajouta John Sullivan, quatre-vingts jours, depuis que la section entre Rothal et Allahabad a été ouverte sur le « Great-Indian peninsular railway », et voici le calcul établi par le Morning Chronicle : Mais l’incrédule Stuart n’était pas convaincu, et, la partie achevée :
De Londres à Suez par le Mont-Cenis et Brindisi, railways et paquebots ...
7 jours
De Suez à Bombay, paquebot ... 13 jours
De Bombay à Calcutta, railway ... 3 jours
De Calcutta à Hong-Kong (Chine), paquebot ... 13 jours
De Hong-Kong à Yokohama (Japon), paquebot ... 6 jours
De Yokohama à San Francisco, paquebot ... 22 jours
De San Francisco à New York, rail-road ... 7 jours
De New York à Londres, paquebot et railway ... 9 jours
Total = 80 jours
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Chaque année, à la fête de la Saint-Pierre, s'ouvre la "foire aux fiancés". Ce jour-là, il y a réunion de toutes les jeunes filles du comitat. Elles sont venues avec leurs plus belles carrioles attelées de leurs meilleurs chevaux ; elles ont apporté leur dot, c'est-à-dire des vêtements filés, cousus brodés de leurs mains, enfermés dans des coffres aux brillantes couleurs ; familles, amies, voisines, les ont accompagnées. Et alors arrivent les jeunes gens, parés de superbes habits, ceints d'écharpes de soie. Ils courent la foire en se pavanant ; ils choisissent la fille qui leur plaît ; ils lui remettent un anneau et un mouchoir en signe de fiançailles, et les mariages se font au retour de la fête.

Page 94
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Quel était le propriétaire de cet auberge ? Un juif du nom de Jonas, brave homme âgé d'une soixantaine d'années, de physionomie engageante mais bien sémite avec ses yeux noirs, son nez courbe, sa lèvre allongée, ses cheveux plats et sa barbiche traditionnelle. Obséquieux et obligeant, il prêtait volontiers de petites sommes à l'un ou à l'autre, sans se montrer exigeant pour les garanties, ni trop usurier pour les intérêts, quoiqu'il entendît être payé aux dates acceptées par l'emprunteur. Plaise au Ciel que les juifs établis dans le pays transylvain soient toujours aussi accommodants que l'aubergiste de Werst !

Page 47
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Si, au lieu d'être un savant, Sofr avait fait partie de la classes des illettrés, il eût été moins embarrassé. Le peuple, en effet, sans perdre son temps à de profondes spéculations, se contentait d'accepter, les yeux fermés, la vieille légende que, de temps immémorial, on se transmettait de père en fils. Expliquant le mystère par un autre mystère, elle faisait remonter l'origine de l'homme à l'intervention d'une volonté supérieure.
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L'espoir ne peut jamais être tout à fait perdu, monsieur Kazallon, même dans les circonstances les plus terribles. Tout ce que je puis vous dire, c'est que, sur cent chances, si nous en avons quatre-vingt-dix-neuf contre nous, la centième, du moins, nous appartient. Si mes souvenirs ne me trompent pas, d'ailleurs, le Chancellor, à demi englouti, est précisément dans les conditions où s'est trouvé le trois-mâts la Junon, en 1795. Pendant plus de vingt jours, ce bâtiment est resté ainsi suspendu entre deux eaux. Passagers et matelots s'étaient réfugiés dans les hunes, et, la terre ayant été enfin signalée, tous ceux qui avaient survécu aux fatigues et à la faim furent sauvés. C'est un fait trop connu dans les annales de la marine pour qu'il ne me revienne pas en ce moment à l'esprit! Eh bien, il n'y a aucune raison pour que les survivants du Chancellor ne soient pas aussi heureux que ceux de la Junon.
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N'importe, cher enfant, répond M. Letourneur. Mieux vaut indiquer un danger qui n'existe pas qu'omettre un danger qui existe, et les marins n'auront pas le droit de se plaindre, s'ils ne trouvent plus d'écueil, là où nous en aurons relevé un!
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Et l'on pouvait appliquer à ces criquets dévorant ce proverbe oriental que justifie encore l'instinct pillard des Osmanlis : L'herbe ne pousse plus où le Turc a passé! L'herbe ne pousse plus où se sont abattues les sauterelles!
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"Vingt mille lieues", c'est bientôt fait, d'ailleurs ; un voyage d'un an, c'est bientôt achevé, quand l'accord règne entre l'équipage et les passagers. Cet accord, il ne dépendra pas de moi qu'il ne soit parfait.
Mes lecteurs sont mes passagers, et mon devoir est de veiller à ce qu'ils soient bien traités pendant la traversée et satisfaits à leur retour ....
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Sommes-nous donc des chiens, pour être injuriés à tout moment ? Canailles, brigands, menteurs, voleurs ! vous n'aviez pas d'expression assez forte, d'injure assez grossière pour nous !
En vérité, il faudrait ne pas être un homme pour supporter pareille existence !

(Les révoltés de la Bounty)
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« C’est une désolation ! » dit James Starr, en regardant le jeune homme qui ne répondit pas.
Tous deux pénétrèrent alors sous l’appentis qui recouvrait l’orifice du puits Yarow, dont les échelles donnaient encore accès jusqu’aux galeries inférieures de la fosse.
L’ingénieur se pencha sur l’orifice.
De là s’épanchait autrefois le souffle puissant de l’air aspiré par les ventilateurs. C’était maintenant un abîme silencieux. Il semblait qu’on fût à la bouche de quelque volcan éteint.
les Indes Noires)
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la physionomie de ce Yankee, elle est au plus haut point expressive, toute en dehors, – la physionomie des gens qui ne doutent de rien, (p38)
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on rencontre des femmes, de véritables sauvagesses. Vêtues d’un simple pagne noué autour des reins, elles n’éprouvent aucun étonnement à la vue des étrangers (p132)
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Est-ce que la Compagnie ne possède pas nombre de câbles sous-marins, immergés sous les eaux du Pacifique, dont une extrémité est rattachée à la baie Madeleine et dont l’autre est tenue en suspension par de puissantes bouées ? Eh bien, quand nos concitoyens veulent entendre un des chanteurs de l’Ancien ou du Nouveau-Monde, on repêche un des câbles, on envoie un ordre téléphonique aux agents de Madeleine-bay. Ces agents établissent la communication soit avec l’Amérique, soit avec l’Europe. On raccorde les fils ou les câbles avec tel ou tel théâtre, telle ou telle salle de concert, et nos dilettanti, installés dans ce casino, assistent réellement à ces lointaines exécutions, et applaudissent…
— Mais là-bas, on n’entend pas leurs applaudissements… s’écrie Yvernès.
— Je vous demande pardon, cher monsieur Yvernès, on les entend par le fil de retour. » (p94/95)
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Là, d’ailleurs, l’électroculture est largement employée, c’est-à-dire l’influence de courants continus, qui se manifeste par une accélération extraordinaire et la production de légumes de dimensions invraisemblables, tels des radis de quarante-cinq centimètres, et des carottes de trois kilos. Jardins, potagers, vergers, peuvent rivaliser avec les plus beaux de la Virginie ou de la Louisiane. Il convient de ne point s’en étonner : on ne regarde pas à la dépense dans cette île, si justement nommée « le Joyau du Pacifique ». (p71)
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Les Français sont de tous les étrangers ceux la Compagnie accepte avec le plus de sympathies et de prévenances, étant donné qu’ils n’appartiennent pas aux races envahissantes de l’Europe. Mais, jusqu’alors un Français avait-il jamais paru à Standard-Island ?… (p110)
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Ce qu’il convient d’observer, c’est que les impressionnistes, les angoissés, les fu-turistes, n’ont pas encore encombré ce musée ; mais, sans doute, cela ne tarderait guère, et Standard-Island n’échappera pas à cette invasion de la peste décadente. (p105)
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Et voici Calistus Munbar qui s’emballe à nouveau, vantant sa ville, vantant son île – un morceau de planète supérieure tombé en plein Pacifique, un Éden flottant, où se sont réfugiés les sages, et si le vrai bonheur n’est pas là, c’est qu’il n’est nulle part ! C’est comme un boniment ! (p108)
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