Beau final.
Le début de ce tome était terrifiant, Persée n’en sort pas indemne, mais il trouve sa cause et apprend. J’ai décidément beaucoup aimé ce personnage.
Je recommande vivement Crying Star aux amateurs de space opera, pour ses personnages, ses batailles spatiales et ses nombreuses leçons sur la guerre, vue des deux camps.
C’est vraiment une belle lecture.
Petit moins pour la traduction : j’ai relevé un certain nombre d’erreurs grammaticales et d’orthographe… le texte est pourtant court, le traducteur aurait pu se relire…
5 étoiles quand même parce que c’est de l’auto édition et que j’ai passé un très bon moment en lisant cette petite trilogie.
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Tome 2 toujours aussi prenant et, encore une fois, une fin terrible, qui ne laisse qu’un seul choix au lecteur : poursuivre aussitôt avec le tome 3.
Je m’étais beaucoup attachée à Persée dans le tome 1, et cette fois-ci c’est à Hécate (étonnaient) et aux pilotes de l’Olympe que je me suis attachée. J’ose espérer que la petite escadrille va survivre en entier… mais l’auteur nous a déjà montré qu’il n’est pas tendre avec ses personnages.
Les scènes de combat sont intenses, je les ai beaucoup aimé.
La réflexion sur la guerre continue, Persée fait face, et j’aime ce personnage, c’est tout.
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Un space opera très sympa, j’ai adoré.
Ce livre est très court, donc rapide à lire (ma liseuse m’indiquait environ 2 heures), et pourtant je me suis bien attachée aux personnages, surtout à Persée et à Athena. Persée est un idéaliste, et cela me plait. Il est plein d’optimisme et considére la guerre avec du recul dans ce premier tome : il n’a pas encore subi les conséquences de la guerre, ce qui ne saurait tarder vu la fin… J’ai hâte de voir son évolution et sa façon de penser une fois confronté pour de vrai au conflit qui fait rage entre Europa et la Coalition. Jusqu’où un idéaliste, dont le seul souhait est de voler en paix dans l’espace, peut-il respecter et conserver ses propres convictions une fois immergé dans les rangs, face à l’ennemi ?
Le cadre de l’école de pilotage est très sympa.
J’apprécie beaucoup l’utilisation de noms issus de la mythologie grecque, ça apporte un petit je ne sais quoi en plus qui rend la lecture encore plus agréable.
Les combats spatiaux, même si ce ne sont que des entraînements dans ce premier tome, m’ont bien plu également.
En bref, tout m’a plu. Comme c’est très court, la lecture va vite, donc il ne faut vraiment pas hésiter à se lancer, je recommande Crying Star à tous les amateurs de space opera.
Et puis cette fin ! Ah, comme c’est frustrant ! Pas le choix, je passe au tome 2 aussitôt.
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Dans ce dernier tome, notre jeune cadet Persée est capturé par la faction adversaire et va subir une incarcération digne du film « Midnight Express ». Ses idées de paix et d’humanité vont être mises à rude épreuve. La noirceur de la culpabilité face à la blancheur de l’innocence. Comment réconcilier ce qui est inconciliable? Persée devra convaincre ses amis et ses ennemis de la justesse de sa croisade et de la vision de son monde de demain.
Si le style reste alerte, les dialogues sont plus présents que dans les autres opus mais le rythme est bien là et les combats spatiaux sont toujours de la partie.
Les aventures de Persée se terminent avec ce dernier tome et on le regrette déjà. A quand une suite Mr Banway ?
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Ce second tome s’est lu encore plus rapidement que le premier. Il faut dire que l’action reprend sans aucun temps mort. On recommence l’aventure comme on l’avait fini!!! L’écriture est toujours aussi fluide, les scènes de combat toujours aussi réaliste et les personnages toujours aussi attachants.
Les états d’âme du cadet Persée vont être le fil conducteur de ce nouveau volet. En effet, on n’est plus en présence du guerrier qu’il était dans le premier opus. Persée va devenir un apôtre de la non-violence, il veut comprendre les motivations profondes de ses ennemis. Il désire aussi mettre fin à cette guerre inutile. Il va entraîner ses amis et coéquipiers dans cette nouvelle croisade.
Comme dans le film « Full metal jacket » de Kubrick, peut-on porter à la fois sur son casque l'inscription « Born to kill » (Né pour tuer) et en même temps arborer un badge représentant le symbole de la paix… La réponse doit être dans le dernier tome de la trilogie.
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Une guerre interstellaire dont on a oublié l’origine, entre deux factions humaines ; la Coalition et Europa pour la suprématie de notre Galaxie… Un jeune homme du nom de Persée qui veut devenir pilote…Des combats spatiaux à rendre jalouse la série Batllestar Galactica… Tous les ingrédients sont réunis ici pour passer un bon moment de science-fiction à la sauce militaire !!!
L’auteur, Kane Banway, nous entraine dans une aventure où les personnages deviennent vite attachants surtout Persée le jeune cadet de l’espace et Hécate la pilote confirmée au caractère bien trempé. L’écriture agréable, le rythme soutenu font de ce livre un vrai page-turner. C’est aussi de l’auto édité qui mérite un encouragement pour un genre littéraire marginalisé en France.
Sitôt le tome 1 terminé, on plonge directement dans le tome 2 avec envie de lire la suite. Ce jeune auteur français quadragénaire m’a bluffé… Encore bravo Mr Banway !!!
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Un finish à suivre.
Ce dernier opus s’ouvre sur un épisode carcéral absolument époustouflant, la haute moralité est confrontée à la triste réalité des crimes de guerre que tout le monde cherche à combattre, mais que tout camp qui est allé trop loin sur la pente de la guerre finit par commettre.
Beaucoup plus bavard que les deux premiers tomes l’auteur conclue agréablement son récit (en nous offrant quand même une belle bataille, histoire de nous rappeler quand même que l’objecteur de conscience a l’espérance de vie d’une larme de souffrance en enfer).
Un roman, découpé en trois parties, à lire absolument par tout amateur de SF sous section space opera guerrier.
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L’histoire est installée.
Persée est engagé dans la bataille, sa survie, celle de ses amis et celle de son vaisseau mère est en jeu.
L’auteur rappelle que son héros n’est pas un guerrier décérébré juste bon à piloter et à tuer. Il va l’impliquer dans un épisode de sauvegarde de la vie humaine qui ferait du meilleur effet dans un film ; mais qui hélas est beaucoup moins crédible en livre. Difficile en effet de penser qu’un simple cadet puisse avoir tant de latitude dans une bataille, mais passons, puisqu’il le dit lui-même : « J’étais conscient que l’angélisme d’une trop haute moralité devait se frotter à la réalité brutale, violente, des hommes qui sont partis trop loin dans la haine ». Et le tome 3 (lu dans la foulée) va nous ramener à terre pour le coup, assez brutalement.
Et combattre des humains, plutôt que des extraterrestres (communistes en plus) permet d’être un peu plus subtil sur les effets et conséquences de nos actes.
Ceci dit, action et aventures armées sont au rendez-vous dans le cockpit des chasseurs de la Coalition.
Euh, ok pour le système de gravité artificielle dans les vaisseaux, ils font tous ça maintenant, c’est plus facile visuellement et littérairement aussi d’ailleurs, on ne cherche plus à comprendre. Mais il s’étend jusqu’où ce truc ? Parce que dans l’espace, un bombardier, qui ouvre sa soute ventrale pour larguer des bombes ????
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Éclatant.
La coalition et Europa sont en guerre interstellaire revendiquant des colonies.
Persée veut piloter. Engagé et formé sur l’un des deux vaisseaux école de la coalition, il se fera des amis, des ennemis et une réputation.
Vous avez adoré Vers les étoiles de Sanderson en regrettant un peu la partie littérature jeunesse ? Vous êtes fan de Gurvan de PJ Hérault ? Votre meilleure série de SF c’est Battlestar Galactica nouvelle version et comme l’auteur et moi-même vous déplorez la partie mystico-religieuse ?
Engagez-vous, rengagez-vous et foncez lire cette première partie de ce petit Fleuve Noir qui ne dit pas son nom et qui est plus intelligente, moins primaire et non dénué d’humour que mon propos ne le laisse paraître.
Pour les petits reproches, on regrettera un background un peu sous-développé (comme le fait également Hérault), j’aurais aimé un petit plus de technique, d’avionique, (comme le fait Hérault) et pour finir, me mettant dans la peau d’une pilote nommé Hécate je dirais : C’est quoi tous ces grades de merde inversés ? Un sergent officier qui commande à sous-lieutenant qui garde une prison ? C’est quoi ce bordel ?
Mais en dehors de cette hérésie bizarroïde (ou alors il va falloir qu’on m’explique), j’ai adoré ma lecture et je me précipite directement sur le tome 2 (et si vous lisez le premier opus, vous comprendrez aisément pourquoi… Vilain auteur va).
Cinq étoiles, parce que c’est de l’auto édité, qu’il faut encourager les auteurs de SF militaire si mal vus en France et que j’ai réellement apprécié ma lecture.
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J'ai adoré ce récit futuriste d'un père apeuré par la nouvelle technologie qui permet à toute la famille de se téléporter. Ce père refuse de faire usage de cette "porte" qui permet les trajets instantanés, contrairement au reste de sa famille. Un jour, un doute l'assaille à cause d'un détail concernant sa femme. Il se met alors à faire sa petite enquête et sera terrifié par ce qu'il découvre. Absolument intrigant!
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Une nouvelle sympathique qui n'a pourtant pas su gagner mon coeur.
Surement parce que je lis beaucoup trop, dés les premiers paragraphes, j'ai rapidement compris où l'auteur souhaitait nous enmenner.
Cela m'a rendue ma lecture quelque peu terne. En effet, malgré des personnages sympathiques, un tempo rapide et une écriture fluide, je n'ai pas eu de coup de coeur.
C'est bien dommage, parce que ce récit court et bien mené, avec une conclusion idéale à de quoi séduire. Et c'est pour cette raison que je le recommande!
Bonne lecture à tous.
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Une petite nouvelle de science-fiction, ce qui change de mes habitudes.
Nous rencontrons Jack et sa famille. Comme la majorité de la population, ils ont succombé aux nouvelles technologies et ils ont donc dans leur salon une T-Porte : un moyen de transport par téléportation qui vous permet d'arriver n'importe où en 3 secondes.
Jane et les enfants l'utilisent régulièrement, mais Jack n'arrive pas à passer le cap et il continue à utiliser les moyens de transports "normaux".
Á la veille de leurs vacances, Jack se rend compte que la femme qui revient à la maison le soir est différente de celle qui était partie le matin...
L'écriture de Kane Banay est fluide et très agréable à lire. Je trouve cependant que la fin arrive bien vite et est un peu confuse.
Comme l'auteur le mentionne lui-même, la téléportation n'est pas un sujet innovant, mais la réflèxion se pose ici sur l'impact que toute la téchnologie à sur notre propre vie.
Challenge MULTI-DEFIS 2017
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Je remercie les Editions L'ivre-Book pour m'avoir permis de découvrir ce premier tome de (la trilogie du seuil). Au début du récit, je me suis demandé où avais-je mis les pieds ? Le premier chapitre me paraissait assez complexe, en raison des différentes espèces rencontrées. Cependant, très rapidement je me suis laissée embarquer dans cet univers impitoyable mais assez intriguant. Nous y trouvons des centaures, des gnomes, des araignées géantes, des fées, des sorcières, des elfes, des korrigans, troll, ainsi que des
humains. Ces derniers ne semblent pas très appréciés par les autres habitants de ces différents mondes.
Dusk est une fée guerrière bannie depuis de nombreuses années. Pourtant, elle est rappelée auprès des siens pour une mission on ne peut plus périlleuses. Elle va devoir protéger un héritier princier accompagné d'un barde menacés par un groupe de mercenaires. Pour assurer leur sécurité elle va prendre de gros risques pour leur faire traverser des endroits hostiles ou le danger est omniprésent. Durant une grande partie de l'histoire nous entendons parler de la forêt du bois du Lorient. Nos trois voyageurs vont emprunter un chemin semé d'embûches. Ils vont devoir livrer batailles à plusieurs reprises, pour en sortir vivants mais parfois blessés. Dusk s'avère être une guerrière sans peur et sans reproche, ce personnage
au fil des pages devient de plus en plus attachant. Elle va se rapprocher de Maerlyn, le jeune barbe, une vrai complicité se crée. Une idylle serait impossible entre ces deux êtres si différents ? Dusk à un désir de vengeance inassouvie, cent ans bannie des siens… Accomplir son devoir reste sa seule chance d'être réhabilitée.
L'auteur nous offre un voyage remplie de surprises en tout genre… Des combats inégaux font ragent.
Dans quel but ? Envahir le territoire de son voisin ? Nos amis vont être livrés à eux-mêmes dans un monde sans pitié. Il va y avoir des trahisons, de nombreux morts, mais malgré tout Dusk poursuit son objectif. Au fur et à mesure nous découvrons les enjeux de chacun. Notre héroïne est prête à tout pour percer à jour les intentions des différents peuples. Sous son aspect frêle, c'est une combattante exceptionnelle. Faisant équipe avec le ménestrel ils vont à différentes reprises se sauver la vie, l'un, l'autre. Un compte à rebours ?
Un aller sans retour ? Ou la réussite de sa mission ?
Kane Barnay fait des descriptions très complètes sur les paysages traversés, ainsi que les différentes luttes
sanglantes qui vont avoir lieux.
J'ai passé un bon moment de lecture, propulsée dans une autre dimension. Un premier opus original, dépaysant, où nous assistons à des événements extraordinaires… Pour le meilleur ou pour le pire ?
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Dusk la guerrière a été bannie de son royaume et de son peuple il y a bientôt 110 ans par la fée souveraine, Gatya la Blanche.
Celle-la même qui, aujourd'hui, la rappelle à elle pour une mission périlleuse en échange d'un retour chez les siens et d'une place à la tête de ses armées.
La mission ? Escorter un jeune prince et son ménestrel vers l'un de leurs sanctuaires. La guerre fait rage partout. Et pour garder l'unité des royaumes l'héritier du Riothime (roi de plusieurs royaumes) doit être éloigné des conflits.
Pour cela il faut la meilleure et la meilleure c'est Dusk.
Pourtant Dusk n'aime pas les humains et nos deux voyageurs imprudents s'en rendent rapidement compte au fil du chemin.
Notre pauvre ménestrel voit très vite son élan mélodique calmé après une ballade vantant l'héroïsme des hommes. Dusk le remet alors à sa place lui contant succinctement l'ironie de l'héroïsme de ces rois ayant abandonné leurs alliés ou parfois les ayant trahis.
Par peur de voir d'autres souvenirs détruits par la fée il se cantonnera ensuite à murmurer juste quelques mélodies.
Le jeune Prince Luc n'est pas en reste pour la remise en place et c'est ensuite dans le silence qu'ils feront une partie du voyage.
Un élément des conditions de transit nous surprend ainsi que Dusk.
Pourquoi l'héritier devrait-il voyager seul en simple compagnie d'un ménestrel peu rompu aux armes? Même la reine des fées a approuvé ce choix? Est-ce par discrétion ou pour un autre motif moins louable?
C'est ce que nous découvrirons au fil de l'histoire.
Dusk la bannie, Dusk la fée aux magnifiques ailes qu'elle cache sous un grand manteau a un sacré caractère. C'est une femme forte, une guerrière qui veut retrouver son honneur et sa place parmi les siens. Pour cela elle est prête à s'humilier en escortant 2 humains.
De leur côté Maerlyn le ménestrel et le prince Luc sont deux humains normaux avec leurs propres préjugés.
Le jeune Luc, semble comme tout jeune élevé dans l'optique de devenir plus tard une sommité plutôt prétentieux et imbu de lui-même. Il est aussi égoïste et insouciant. C'est du moins ce qu'il nous montre de primes abords.
Maerlyn n'est qu'un ménestrel et pourtant il semble être plus que cela. Certains regards, certaines paroles nous laisse à penser qu'il y a peut être plus derrière ce visage avenant et cette voix de troubadour. Il tient le regard de Dusk, celui de la sorcière aussi. Il est intelligent et a conscience de l'importance de son rôle et surtout de celui de la fée. Malgré leurs différents il lui fait confiance pour les mener à bon port et en entier.
L'histoire avance doucement mais tel la météo que nos personnages subissent sur la route vers le lac miroir, nous nous doutons que tout n'est pas si simple mais plutôt brumeux et pénétrant. Petit à petit des détails nous font réfléchir. Entre les assassins lancés à leur poursuite, les informations alarmantes de la sorcière et l'ambiance tendue de la forêt nous sommes tout de suite mis en situation.
Les scènes de bataille laissent le lecteur pantelant. Dusk est une vraie guerrière, la bataille est dans son sang et dans celui de ses ennemis qu'elle laisse sur le carreau sans un regret.
Sa lame pourfend et tranche dans le vif tel un éclair silencieux dans la nuit un soir d'orage.
La plume de l'auteure nous tient en haleine grâce à l'épée de la guerrière. Puis le calme revenu nous soufflons avec les survivants. La forêt, son silence alors, semble plus lourd et nous garde cependant tendus dans l'attente de la suite de leurs aventures. Car alors le rythme est donné. Nos héros n'auront pas droit à une promenade de santé, nous nous en doutions. Mais après cette première escarmouche nous sommes encore plus dubitatif sur cette mission.
J'ai beaucoup aimé aussi l'humour de l'auteure. Lorsque plusieurs mondes se rencontrent qu'elle n'est pas notre surprise de lire quelques mots qui semblent hors contexte. Un petit aperçu:
[i]"— Je crois que je vais vomir, fit le petit prince.
La voix du vieil homme leur parvint de l’obscurité.
— Merci d’éviter gamin ; c’est peut-être un tapis Ikea, mais c’est pas une raison pour gerber dessus…"[/i]
Car nos amis vont sans le savoir, enfin est-ce le cas pour Maerlyn et Luc passer faire un tour chez nous, utiliser nos commodités puis repartir sans trop comprendre ce qu'ils ont vécu.
Peu de temps passe dans cette histoire pourtant on sent tout de même les caractères se forger au fil des pages. Nos personnages évoluent chacun à leur manière et nous laissent présager de bonnes choses pour la suite.
Maerlyn, avez-vous remarqué que cela ressemble à notre Merlin?, apprend à se défendre et à combattre pour sa vie et celle du jeune Luc . Dusk est dure et semble insensible mais elle sait aussi être juste et le complimenter lorsqu'il fait des progrès.
Il développe ainsi un sentiment, si ce n'est de fierté tout du moins de joie de ne plus être un fardeau pour celle qui lui fait briller les yeux et il ne l'en respecte alors que plus.
Dusk aussi évolue. Sa haine des humains ne va pas s'évanouir d'un simple geste mais la présence a ses cotés de Maerlyn semble lui apporter des images différentes de cette race qu'elle trouve si prompte à trahir, mépriser ou bien tuer sans raison.
Parfois la fée en elle prend subrepticement et de façon vraiment légère le pas sur la guerrière. Elle, qui n'a jamais rien laissé la toucher chez ces humains, va faire quelques traits d'humour ou laisser passer un peu de son histoire dans les conversations autour du feu.
Leur équipée va donc se poursuivre de façon un peu moins stricte et froide petit à petit. Pourtant rien ne les laisse présager de la suite. Arriveront-ils tous sains et saufs jusqu'au Lac Miroir ? nous sommes longtemps bien en peine de le deviner.
Arrive un premier combat épique: le passage de leur lutte contre les araignées géantes.
Elles m'ont fait penser à Aragog, celle du seigneur des anneaux. Du coup pas besoin d'imagination j'avais celle du film en de multiples exemplaires sous les yeux et des frissons de dégoût m'ont traversée. Je ne suis pas arachnophobe mais les imaginer en surnombre et de toutes tailles (dont celle d'un gros cheval) a de quoi faire frémir.
Continuer l'aventure à leur suite m'a alors donné quelques sueurs froides mais j'ai adoré car je vivais ma lecture.
Les descriptions faites par l'auteure sont simples et pourtant elles nous ouvrent les yeux sur ce monde inconnu et ses habitants. On découvre au travers des yeux de Dusk cette forêt qu'elle a quitté 100 ans plus tôt avec regret. Ses sentiments nous imprègnent et nous emmènent plus loin dans notre lecture.
Alors leurs aventures deviennent aussi les nôtres et c'est avec joie que nous poursuivons cette lecture jusque tard dans la nuit.
C'est donc un livre empli d'aventures et d'action, de créatures féeriques et de monstres, de bonnes bagarres et de moins glorieuses, de confiance et de trahison, d'amour et de haine mais aussi de découverte de soi.
Beaucoup de sentiments vont vous assaillir au fil de votre lecture mais c'est avec impatience que vous continuerez celle-ci pour aller de découvertes en découvertes. Car les personnages ne sont pas toujours ce qu'ils disent être ou les choses ce qu'elles semblent.
Et lorsqu'au final, comme nos héros, nous découvrirons les tenants et aboutissants de tout cela, notre surprise sera au moins aussi grande que la leur.
C'est donc une lecture épique que je viens de terminer, les scènes de bataille sont imagées et utilisent des mots simples pour nous imprégner de l'action. La guerre n'a pas besoin de poésie pour exister, il faut appeler un chat un chat et l'auteur nous le prouve à maintes reprises.
Je remercie donc le papa de l'auteur qui lui a mis entre les mains des livres comme Bilbo et autres auteurs de fantasy. Ils ont su marqué son âme d'enfants pour nous permettre de lire ce roman qui contient à lui seul tous les ingrédients de la fantasy comme je l'aime. C'est donc un magnifique moment de lecture que je viens de finir et que j'ai hâte de reprendre avec je l'espère prochainement une éventuelle suite.
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Après avoir avalé assez rapidement la première partie, j'ai englouti encore plus rapidement la seconde.
Cette fois-ci, on reprend tambour battant, on est dans le vif de l'action. Une action bien décrite, le style de l'auteur est plutôt dynamique pour retranscrire des combats spatiaux. Mais on n'est pas dans l'action pour l'action et les émotions de Persée sont également bien exprimées. Des pensées qui permettent de faire réfléchir et de délivrer un message sur la non-violence justement. On sent que Persée est prisonnier de cette guerre, de ces combats qu'il ne désire pas et qu'il aimerait endiguer tout ça. À travers ce personnage, l'auteur pose une réflexion sur comment endiguer un cycle de haine, sur la possibilité de mettre un terme à une guerre et de pardonner à ses ennemis, de les aider et de les soigner également, en ne les considérant plus comme des ennemis mais comme nos propres reflets. Je trouve que c'est plutôt brillamment réussi. Je me suis vraiment plu à suivre les initiatives du cadet Persée et j'aime beaucoup le personnage d'Hécate. Tout est bien développé. J'ai hâte de lire la prochaine partie. Je me demande aussi malgré toute la portée morale du livre si Persée et Hécate vont s'envoyer en l'air.
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