Citations de Katherine Pancol (3680)
« Je regardais voler les mouches quand j’ai vu passer Anaïs dans le couloir. J’ai cru que mes yeux allaient tomber tels deux œufs mollets sur le clavier d’ordinateur. »
« Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide, avait dit papa. »
"Partons dans un baiser pour un monde inconnu"
Alfred de Musset
Elle sentait bien qu’il y avait un problème. Elle aurait aimé qu'il se confie. Quand on s'aime, on se confie, n'est-ce pas ? On partage des nouvelles importantes. On ne parle pas seulement de la météo, du car scolaire et du prix des coquillettes. À quoi ça sert d'être à deux si on reste muets? C'est du gâchis.
Elle s'exprime avec soin. Affirme qu'il existe toujours un terme précis pour remplacer un gros mot. Il suffit de le chercher. Prononcer des gros mots est un signe de paresse, de laisser-aller, elle déteste les avachis.
Un enfant, c’est le début du monde.
"Chez elle, un souhait était un ordre, un soupir une tempête, un sourire une salve de remerciements." p 66
N'essaie pas de comprendre. On ne comprend pas tout dans la vie et les meilleures choses sont toujours celles qu'on n'attend pas.
"La lecture n'est pas une activité innocente. On n'en ressort pas toujours indemne."
Le bonheur n'est pas une marchandise qu'on pose sur le comptoir, qu'on pèse et qu'on achète pour mieux le posséder, c'est un état d'esprit, une décision de l'âme.
A quoi bon prononcer des mots pour ne rien dire ? On peut escamoter des vies entières en ne prononçant pas les mots qu'il faut.
Cela fait du bien de hurler après avoir crevé tant de silences.
Eugène et el Perro ne se quittent pas. Elle s'agenouille devant lui, lui parle à l'oreille, "si, amorcito, cuidate mucho... Te acuerdas de la ultima vez ? Tu eres mi perro querido...". Sa voix haut perchée grésille de tendresse.
Toutes ces années où je me suis appliquée à ne pas aimer les gens qui pouvaient m'aimer, qui pouvaient me trouver formidable juste parce que je pensais que je n'en valait pas la peine, toutes ces années perdues à passer à côté de la vie, c'est à toi que je les dois!
C'est normal, c'est la vie. C'est le désir. Ca vient, tu sais pas pourquoi, et ca part tu ne sais pas pourquoi non plus !
_D'abord, tu prends tout l'amour qu'on te donne et, ensuite, avec cet amour- là, tu te construis brique par brique.. Comme une maison. C'est l'amour qui fait tenir debout.
_Mais je m'en fiche que tu m'aimes, si tu me regardes pas! Si tu me fais pas une place spéciale dans ta vie! Si tu me rends pas UNIQUE!
Je ne l'aime pas, je ne l'aime pas, se répète Shirley en entendant la fin de la sonate et les applaudissements qui saluent la performance de son fils et de Calypso. L'amphithéâtre est debout et applaudit à tout rompre.
— Je lis dans votre tête, réplique Stella. Pourquoi vous ne dites rien si vous savez tant de choses ? Vous êtes comme les autres, alors...
— Non, Stella, c'est juste compliqué.
— C'est ce qu'on dit aux enfants pour ne pas avoir à s'expliquer, c'est compliqué, tu comprendras plus tard.
— Et puis d'abord, que dit un légume qui en a marre ?
Annie réfléchissait, les mains sur le ventre.
— Salsifis, hurlait Zoé.
— C'est malin, marmonnait Annie. Bois ton jus.
— Et..., continuait Alexandre en engloutissant une tartine, tu sais pourquoi il n'y a plus de mammouths sur terre ?
— On ne parle pas la bouche pleine !
— Parce qu'il n'y a plus de pappouths !
Ils éclataient de rire devant l'air consterné d'Annie qui essayait de comprendre et ne riait pas.
— Et tu sais pourquoi les jardiniers s'ennuient ?
Annie levait les yeux au ciel.
— Parce qu'ils n'ont que des potes âgés ! hurlaient-ils ensemble. Des potagers, Annie !
L'autre jour, après avoir travaillé, longtemps réfléchi, elle avait trouvé une définition de l'amour qui leur allait comme un gant de grand couturier. L'amour, avait-elle énoncé pendant qu'il se faisait un café, c'est quand deux personnes s'aiment, qu'elles sont capables de vivre chacune de leur côté mais qu'elles décident de vivre ensemble. C'est notre histoire.
Hortense avait repris la vie de tous les jours, la vie qui ressemblait à celle de tout le monde. Métro, boulot, dodo. Elle allait en cours, subissait les retards des métros en panne, travaillait, mangeait des spaghetti boursouflés de fromage, respirait des chaussettes sales ; elle n’avait plus l’élan ni la fougue. Elle était dégoutée. Victime de ses rêves avortés. C’est ce qu’il y a de pire, le rêve qui avorte. Ca fait un bruit horrible, de pneu qui crève et ca résonne longtemps en tête. Pschitt …