Reçu comme cadeau de Noël, je comprends maintenant mieux pourquoi je n'ai pas classé cet ouvrage dans l'ordre de mes priorités de lecture, le mettant au second plan, voire même au troisième puisque je me suis laissée aller à lire bien d'autres ouvrages entre temps. Je devais le senti qu'il s'agissait d'un livre pas fait pour moi et le fait de l'avoir enfin terminé ne fait que me conforter dans mon opinion première.
Je suis déçue car autant je m'étais attachée au personnage de Joséphine dans les précédents romans de
Katherine Pancol que j'ai lus (la trilogie "
Les yeux jaunes des crocodiles" et suivants), autant, là le personnage de Doudou, l'héroïne (si on peut la qualifier ainsi) m'a laissée indifférente.
Ici, il s'agit d'un roman à plusieurs voix puisque chaque chapitre est consacré à un personnage différent mais qui envahissent tous la vie de celle qui nous intéresse, à savoir la protagoniste, Doudou. Aussi surnommée Lapin par son mari André et appelée maman par ses deux enfants, Alice et Antoine, le narrateur ne connait jamais le véritable prénom de Doudou (je crois bien qu'il est mentionné une fois par l'auteure mais il s'agit tellement d'un détail que je ne m'en rappelle même plus tant Doudou est le surnom sous lequel on la connaît).
Bref, Doudou est une femme mariée avec deux enfants (comme vous venez de le comprendre), vivant dans une modeste maison mais agréable et pourtant, elle n'est pas heureuse. D'une part, elle s'est mariée trop jeune et n'a donc pas eu le temps de "Vivre", et d'autre part elle se retrouve confinée dans cette maison où elle ne s'occupe que des tâches ménagères (encore faut-il qu'elle n'oublie pas de préparer les repas). La cerise sur le gâteau est qu'elle n'aime pas son mari puisque le seul homme qu'elle n'a jamais aimé est son cousin Christian. Amour interdit par les bonnes moeurs et qui ne va d'ailleurs lui apporter que des ennuis.
Je ne vous en dis pas plus en ce qui concerne l'intrigue ni ne vous présente les autres personnages qui "parlent" dans cet ouvrage (je pense que vous aurez deviné qu'il y a le point de voue de ce fameux cousin, du mari, de la mère et de la belle-mère, entre autres et pour ne citer qu'eux) et je vous laisse découvrir, si le coeur vous en dit, par vous-même cet ouvrage. Je ne mens pas lorsque je voue dis que celui-ci est bien écrit (cela va sans dire) avec une écriture fluide et légère et qu'il se lit très rapidement mais je n'ai tout simplement pas accroché !
A découvrir, comme cela vous me direz ce que vous, amis lecteurs vous en avez pensé - si c'est moi qui suis passé à côté de quelque chose - ou si vous vous pliez à mon avis !