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Critiques de Ken Bruen (250)
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Delirium tremens

J'étais impatient et curieux à l'idée de m'initier aux polars irlandais, la découverte de Ken Bruen, auteur apprécié, arrive au bon moment.

Un auteur irlandais, un vrai ! Un contexte irlandais, le fait de retrouver la petite ville de Galway qui fut mon premier contact en 1989 avec ce pays m'a évoqué un peu de nostalgie, et de nostalgie , il en sera question dans cette histoire, car comme partout, les traditions se perdent...

Autant le dire tout de suite, j'ai été positivement surpris par le parti pris narratif, je n'ai jamais rencontré de découpages de chapitres de ce type, comme quoi, on peut encore et toujours être étonné, c'est bluffant.

Les chapitres sont composés de séquences d'une à deux pages, un dialogue, une réflexion, une rencontre, une observation, une citation... Il est impossible de concevoir quelque ennui que ce soit tant notre attention est sollicitée à chaque page. Pour ma part, je n'ai jamais lu dans un livre autant de citations littéraires concernant des polars ou romans noirs, autant de références à des musiciens méconnus des années 70/80, il faut dire que Jack Taylor, notre détective est féru de littérature et nostalgique d'une certaine époque...

En fait, ce qui est addictif dans cette lecture tient avant tout dans cette immersion permanente dans la culture irlandaise, ce qui se dit ou ne se dit pas et comment le dire ou pas, ce qui se fait ou ne se fait pas, les irlandais sont des taiseux, durs au mal, c'est ici parfaitement exprimé, situations à l'appui.

Je me suis régalé de tous ces dialogues, il n'y a pas de doute, on est en Irlande et nulle part ailleurs, ces gens sont vraiment à part.

Le paradoxe, c'est que ce roman n'a pour ainsi dire pas de scénario, et on s'en fout, tenter de suivre dans ses errements, Jack Taylor, alcoolique patenté et ancien membre de la Guarda, étant déjà une intrigue en soit.

Quand une mère qui ne croit pas au suicide de sa fille de seize ans lui demande d'enquêter, Jack Taylor se voit confronté à de sérieuses difficultés, la première phrase du roman prend alors tout son sens :

"Il n'y a pas de détectives privés en Irlande. Les habitants ne le supporteraient pas".
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Toxic Blues

Je retrouve Jack Taylor et Ken Bruen avec une certaine jubilation, j'avais énormément aimé le premier épisode de la saga, j'étais aussi curieux de voir l'évolution du personnage, détective privé en Irlande, un pays où cette activité est pour le moins très mal vue par la population.

Nous avions quitté un Jack taylor sevré de son addiction à l'alcool et en partance pour Londres, nous le retrouvons à Galway de nouveau plus alcoolique que jamais, et en plus accro à la cocaïne, ce qui nous vaudra quelques scènes pas "piquées des hannetons", l'art de toucher le fond et de creuser encore d'une certaine façon.

Côté style, l'auteur a vraiment sa note particulière, ici encore on peut dire que le scénario et l'intrigue ne sont pas sa préoccupation première, la seule chose qui importe est Jack et tout ce qui tourne autour de son personnage à la dérive, à savoir, ses "amis", ses "amours", et ses "emmerdes".

En toute objectivité, "l'enquête" proposée à Jack est tellement improbable en terme de crédibilité qu'on peut dire qu'elle va avant tout servir de prétexte à s'immerger dans une Irlande en marge de la loi, notamment avec les "tinkers", qui ressemblent assez aux gitans français, ainsi qu'avec une pègre locale que connaît particulièrement Jack.

Ce personnage est carrément "borderline", outre ses défauts, il a une morale très personnelle et accessoirement un peu de sang sur les mains, un type assez fascinant à suivre, il a des amis fidèles et tolérants, se fait de nouveaux amis sur le mode "qui se ressemble s'assemble" (Tel Keegan, un flic anglais qui devrait probablement être réemployé dans de futurs épisodes), mais surtout, il est authentiquement irlandais, ce qui fait tout l'attrait de cette série.

J'ai retrouvé avec plaisir ce goût de la citation chère à l'auteur pour la littérature classique et policière, cette nostalgie pour la musique des années 60/70 et plus généralement cette immersion dans la culture irlandaise, une note à part que j'apprécie infiniment.

Je me suis à nouveau régalé de ces dialogues plein d'humour et souvent hors sol, c'est à mon sens la marque de fabrique de la série que je ne fais que découvrir.

Je vais bien sûr poursuivre cette série atypique et somme toute divertissante.
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Delirium tremens

Bam ! Je claque la porte. Une urgence sérieuse. Je descends en quatrième vitesse, les escaliers en bois craquent sous mon poids. Je m’essouffle, mais c’est le lot de toute urgence dans ce métier. Le ciel est noir, des tonneaux de nuages prêt à déverser ses hectolitres de pluie glacée. Peu importe, de toute façon, la pluie, une vieille habitude dans ces ruelles de Galway qui sentent aussi bon la pisse que la gerbe de Guinness. Mais je ne suis pas là pour jouer les touristes, je l’ai déjà dit, l’urgence urgente, comme lorsque ta vessie est pleine à craquer et que devant le seul lampadaire de la rue une mémère fait pisser son clébard fripé. Les néons d’un bar ne prennent même plus la peine de clignoter, usés par le temps et le vent. Je m’engouffre, l’imperméable du privé trempé, le regard triste d’un chien mouillé, dans l’antre sombre. Je jette un regard, genre mauvais, au barman, un dénommé Rufus, qui m’apporte avec toute la nonchalance qui sied à un barman, ma pinte de Guinness tapissée de sa mousse crémeuse, et un shot de Jameson, pour réchauffer mes vieux os, fourbus par le temps, mouillé et séculaire. J’allais être en manque, un irlandais sans sa pinte manquerait cruellement de classe. L’urgence s’efface quand je trempe mes lèvres.



Le lieu, sous une pénombre à peine travaillée, devient un bouge de la solitude. Je me sens las, la bière à la main. Une musique au fond. A droite, les toilettes. A une table, le regard perdu, le rimmel coulé, une blonde devant sa bière brune. Le pub en milieu de matinée est le repaire des gens perdus. Pas de chaleur humaine, on y va pour sentir la solitude, celle du pauvre type alcoolique ou celle de la femme battue par son mari. Le rimmel qui coule n’est que le masque des larmes d’une vie. Je m’avance pour m’asseoir à sa table. Ma route dévie au dernier moment vers la porte de sortie. Pas d’humeur à l’accabler de la tristesse d’un type ruisselant de pluie et de dégoût. Les gens tristes ne se mêlent pas aux autres, la tristesse étant une maladie d’une contagion fulgurante. De toute façon, j’ai une autre affaire. Le genre d’affaire qui nécessite de me replonger dans un autre pub, encore plus vieux, encore plus sombre, encore plus triste, le genre à servir de la Guinness sans qu’on ait besoin de demander, parce que le barman connait son métier, ses remèdes contre la mélancolie d’un type comme moi. D’ailleurs, je ne me souviens même plus pourquoi j’ai été engagé. Retrouver un tueur ou une nana, l’assassin d’une nana ou son violeur, ou le mari de cette nana qui la prend pour un punching-ball et à qui je dois lui faire passer un message, du genre coup de batte dans les couilles, si tu me suis… Ou une mère qui pleure le suicide de sa fille qui ne s’est pas noyée « seule ». Sauf que je m’en fous un peu, je traine dans les pubs, toujours plus esseulés. D’ailleurs, je l’ai toujours dit, je ne suis pas Jack Taylor pour ses enquêtes, mais pour ses délires alcoolisés, ses vues solitaires dans les bouges de Galway, ses références littéraires, et surtout ses pintes de Guinness et de Murphy’s Draught qui coulent à flot, comme toute bonne littérature irlandaise.



Face au comptoir, il y a ce grand miroir que je ne peux regarder. Voir cette sombre face qui m’anime est d’un dégoût total. Même si par le truchement de ses reflets, je découvre cette brune, aussi brune que les parfums roux de l’Irlande. J'ai préféré fuir. J'ai lu Jack Taylor et je me suis noyé dans l’âme de la Guinness, sombrant dans la poussière de ma putain de vie.
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Toxic Blues

Décidemment, retrouver Jack Taylor est un plaisir, même s’il est imprégné jusqu’à la moelle d’alcool et pas seulement… En effet, après un petit passage à Londres, notre détective irlandais retourne à Galway histoire de se retrouver en terrain connu.

Cette fois ci, l’alcool ne lui suffit plus, puisque non content d’écluser tout ce qui passe de liquide ambré avec des variantes plus sombres comme la Guinness à portée de main, Jack s’est mis à renifler des lignes de coke….

Comment, dans ces conditions, peut-il rester professionnel et accepter non pas une, mais deux enquêtes ? me dira-t-on .

Car oui, Jack, malgré son petit ( oui, petit est relatif )problème d’addiction, ne sait pas dire non quand on vient le solliciter pour une cause qui lui semble juste…

Que ce soit un membre de l’association de protection des cygnes de Galway qui veut comme tous les membres de son club découvrir qui s’est mis à décapiter ces charmants volatiles, ou un représentant des gens du voyage qui est persuadé qu’un tueur en série s’attaque à leur communauté, ces deux personnes sont persuadées que Jack Taylor, malgré ses petits travers, est l’homme de la situation…Car il faut bien dire que malgré le fait qu’il soit rarement à jeun, Jack accepte d’aider ses prochains pour des raisons souvent très personnelles…

Les enquêtes de Jack prennent rarement le dessus et le rôle principal dans l’histoire…A travers le portrait de ce personnage, c’est en réalité une photographie de la société irlandaise à travers les yeux de l’auteur que nous découvrons….Et oui, les romans de Ken Bruen sont bien noirs, opaques, comme la Guinness….Et c’est bien pour cela que je les aime et que j’ai bien l’intention de poursuivre ma découverte de son œuvre





Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge Séries 2021

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Hackman Blues

Tout juste sorti de taule,

le détective Brady gay et maniaco-depressif ,

secondé par Reed, un rasta à la cool,

est chargé d'une nouvelle affaire,

retrouver la fille d'une huile, Jack Dunphy

mais l'affaire ne va pas tourner comme prévu...pauvres pigeons !



Un Ken Bruen bien différent de la série du grand Jack Taylor.

Ici Brad a ses hauts et ses bas et pas la langue de bois avec ce qu'il s'enfile comme Lithium et Jack Daniel.

Avec son pote Reed, Brad forme une paire similaire à celle de Harp et Léonard de Lansdale sauf qu'ici les rôles sont inversés...

L'auteur s'avère incollable sur les troubles bipolaires, sur Brixton, l'acteur Gene Hackman et ses mimiques.

Seul bémol, le scénario un peu faiblard

compensé haut la main par le personnage de Brad hyper actif

et l'humour toujours so irish de Ken Bruen



Hackman blues, un bon polar qui carbure plein pot ...au lithium
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Brooklyn Requiem

Matt O'Shea est un jeune irlandais pure souche

qui vient d'intégrer la police de Brooklyn

Son vice, son péché pas mignon

ce sont les brunes ou les blondes sans faux col.

Quand il en trouve une bien fraîche

il sent la pression monter et couic

il extravague et sort son chapelet vert.

Vous l'aurez compris, l'expatrié Matt a un putain de grain

Pauvres ricains !

C'est aussi bien que du Jack Taylor ou du R&B.

Ken Bruen a sorti son Joker diabolique spécialiste des cous tordus.

Matt lisse et froid comme un serpent en fait baver

aux plus coriaces et récalcitrants.

Brooklyn Requiem, c'est vraiment barge !

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R&B - Le Gros Coup

Je ne connaissais pas du tout cet auteur. C'est grâce à Asphodèle, qui m'a gentiment prêté ce livre et que je remercie, que je l'ai découvert. Disons-le tout de go : j'ai adoré ce polar qui ne ressemble en rien aux autres : les personnages ne coupent pas les cheveux en quatre, le langage n'est pas châtié et les méthodes sont non réglementaires. En même temps, nous ne sommes pas chez Derrick, ça bouge dans tous les sens, au point que le lecteur halète lui aussi face à tant d'actions menées allègrement au joyeux rythme des coups de poing ou, plus sympathique, de drague en tout genre. Car nos deux compères sont des hommes, vous voyez ce que je veux dire ! Et il faut bien compenser ce rude boulot de flic par quelque chose, n'est-ce pas ?



Bref, c'est endiablé, déjanté, complètement foutraque... et on tourne les pages avec avidité. Tout comme Asphodèle, la fin m'a un peu frustrée quand même mais en lisant ce livre, on se dit qu'en définitive, ce n'est peut-être pas l'essentiel !


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Le martyre des Magdalènes

Troisième tome des enquêtes de Jack Taylor, détective privé alcoolique, desabusé et cynique au dernier degré en terre d'Irlande.

Cette fois Ken Bruen nous parle, à travers une commande d'enquête, d'un épisode trouble et très peu glorieux de l'histoire irlandaise, à savoir la rétention de pauvres filles-mères dans des couvents / institutions tenue par de très strictes "sœurs de Marie Madeleine" autochargées de veiller à la moralité et à la rédemption des pécheresses exilées dans ces territoires de non-droit, soumises à un travail de bêtes de sommes et une contrainte morale d'un sadisme affirmé, qui finirent par être denommées "Madeleines", d'où le titre du roman.

Ce triste épisode d'une religiosité d'un autre temps mais pas si ancien que cela (post seconde guerre mondiale) a aussi engendré ce très beau film, directement inspiré de ce drame humain exclusivement féminin, "Magdelen sisters", dont je recommande la vision à tout être cortiqué et humaniste, et encore plus aux autres.



Donc ce roman de cet excellent auteur qu'est Ken Bruen n'est qu'un prétexte à dénonciation de ce triste pan de l'histoire de l'Eire.

Bien, pourrions nous conclure, mais zaparca quoikia dans ce roman, parce que l'étude socio-culturelle de l'imprégnation judéo-chretienne obtuse au sein du bienséant establishement irlandais, ça fait pas un polar...

Certes.

Mais l'auteur est un malin, et il double le travail de recherche magdeleinien exigé par un truand auprès de qui cet enquêteur atypique à une dette, par une commande basique du beau-fils d'une veuve joyeuse que ce dernier soupçonne du meutre de son père.

Évidemment Jack, embrumé dans la drogue, l'alcool, l'argent et le sexe, va allègrement foirer l'ensemble dans les grandes largeurs, comme d'habitude.

Le tout dans un enrobé littéraire de dialogues et de cynisme fataliste (voire de stoïcisme) irrésistible.

Toutes ces enquêtes se finiront dans le creuset de la vengeance, version brutale.

C'est en cela que cette œuvre est un vrai roman noir, désespérant et quasi joyeux.

Je poursuivrai les enquêtes irlandaises de Jack avec le quatrième tome de ses "exploits".

Pour la bonne compréhension de l'évolution du "héros " supra-alcoolique (avec des descriptions fabuleuses de cette addiction), il vaut mieux suivre cette saga dans l'ordre.



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En ce sanctuaire

Ce Jack Taylor !!

Avec toutes les rossées qu’il s’est déjà pris, c’est à se demander comment il fait pour continuer son petit bout de chemin, fidèle à lui-même… Entre son genou bousillé, ses anciennes fractures, le voilà à présent affublé d’un sonotone…. Et malgré tout cela, il persiste, il s’accroche et continue à agacer et énerver tout le monde ou presque…

Alors que dans l’épisode précédent, notre détective de Galway semblait bien parti pour quitter l’Irlande et émigrer aux Etats-Unis, nous le retrouvons bel et bien à Galway…Bah oui, pour lui, l’amitié, ce n’est pas qu’un mot dans le vide… Car oui, Jack est fidèle à ses amis, et en particulier à Ridge, son amie policière…Il faut voir bien plus loin que leurs dialogues qui ressemblent vraiment à des joutes verbales entre chien et chat…

Cette fois-ci, ses compétences vont être d’autant plus sollicitées qu’il va se retrouver destinataire d’un courrier annonçant la mort de plusieurs personnes…Et quand cela va se vérifier, il aura fort à faire pour trouver pourquoi il est destinataire de ce courrier et surtout en quoi et pourquoi il doit se sentir impliqué…Et le plus dur reste à faire vu qu’il doit aussi convaincre la police, ce qui est beaucoup plus difficile à dire qu’à faire au vu de son pedigree et de sa réputation chez ses anciens collègues…

Toujours aussi noir, comme la Guinness…



Un très bon cru, une fois de plus







Challenge Séries 2021

Challenge Mauvais genres 2021



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Le Dramaturge

Retour de Jack, qui a abandonné l'alcool par volonté, et s'y tient, la drogue par nécessité, son dealer finissant en prison.

Ce dernier lui confie une enquête le touchant personnellement, le décès de sa sœur, qui n'emballe pas Jack et qu'il entreprend en dilettante.

Cette fois il ne foire pas son enquête, qu'il résout mais vraiment par hasard .



Comme pour les précédents romans de la série, la partie enquête est assez ténue, voire anecdotique. Bruen parle beaucoup de littérature et d'Irlande, mais sans véritable fond (social, historique ou culturel) au contraires des oeuvres antérieures.

Mais ce qui fonctionnait bien précédemment tourne un peu à vide ; c'est pas que l'on s'ennuie de lire le pseudo-detective commander des cafés en place de Jameson, mais comme il n'y a pas grand chose présentant un intérêt soutenu à côté, hormis apprendre que Galway n'est plus un village et que c’était mieux avant, c'est tout comme.

Donc une impression mitigée, comme un coup de mou dans la série, en sachant que toute série à un tome faible. Celui-ci reste malgré tout lisible car dans une continuité narrative, il ne faudrait pas que le suivant s'englue aussi...



Le livre se conclu par un drame, comme pour les autres, tombant directement et brutalement telle la lame de la guillotine, ce qui me fera lire assez rapidement le tome suivant pour savoir comment rebondi Jack, en espérant qu'il sera plus consistant.
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Delirium tremens

On ne présente plus Ken Bruen et son personnage le plus célèbre, le détective Jack Taylor.

Jack, qui est le narrateur de ses aventures, nous dresse son portrait sans aucune concession. Il nous emmène au plus profond de son âme et surtout au fond des verres de Guinness et autres alcools à sa disposition… Car clairement, même s’il est engagé par une femme pour rechercher la vérité au sujet de sa fille décédée et vraisemblablement suicidée, nous allons surtout suivre Jack dans les différents pubs de Galway,( surtout ceux où il n’est pas interdit de séjour) et aussi dans tous ses excès. Car Jack n’arrive pas à s’imposer des limites dans sa consommation avec les conséquences que l’on peut prévoir. Pour lui, se réveiller sans gueule de bois relève d l’exploit, voire carrément de l’utopie il faut le dire…. Et il ne nous épargne aucun détail ragoutant quand il s’agit de décrire certains de ses réveils…

Un roman aussi sombre que la Guinness ou la Murphy d’ailleurs, avec un personnage attachant, car oui, ce livre, malgré son titre, a un gout de revenez-y.

Je ne connais pas encore Galway, ayant visité pour l’instant que l’Irlande coté est, mais il est sûr et certain que lorsque mon prochain voyage dans ce pays que j’aime beaucoup sera à l’ordre du jour, je me baladerais à travers les ruelles de Galway à la recherche du pub où je pourrais croiser un certain détective prénommé Jack Taylor…





Challenge Multi-Défis 2021

Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge Séries 2021

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R&B : Blitz

La paire de flics Roberts & Brant a reçu un sacré coup dans l'aile

le cerveau du duo en deuil prend une semi-retraite...

Brant, la forte tête, est livré à lui-même, pas pour longtemps.

On lui colle Porter Nash, un flic gay.

Dans la basse cour des poulets, ça jase, ça roucoule

mais Brant garde son sourire ultra Mike.

Quant à l'agent Fall, la flic black, elle joue la maman poule

avec un jeune Skinhead nazillon.

Il ne manquait plus au tableau qu'un psychopathe sème la terreur

dans la capitale pour chanter en choeur London Burning...

Un gros coup de Blitz et les R&B repartent au quart de tour!

Dans cet épisode sans faille, Ken Bruen frappe aussi fort que le maboul

Son scénario et Brant ne chôment pas. La forte tête est remontée

mais la pièce maîtresse dans cet épisode, c'est Fall qui bat de l'aile !

J'adore l'humour pinte sans rire de Bruen

Ce Blitz, il fait des étincelles !
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Le martyre des Magdalènes

J’ai découvert Jack Taylor, détective irlandais il y a fort peu de temps…

J’avoue que j’ai tout de suite été sous le charme de l’écriture de son auteur, Ken Bruen, mais aussi du personnage…

Comment, me direz-vous, peut-on éprouver de la sympathie pour Jack Taylor, cocaïnomane et grand pochard devant l’éternel ? Eh ben, je vous répondrais qu’un personnage capable de mettre à terre un parfait inconnu croisé dans la rue alors qu’il maltraite sa petite fille ne mérite que ma plus grande estime ! Imprégné ou pas de toutes les substances possibles et inimaginable, je ne peux qu’éprouver de la sympathie pour lui, d’autant plus que ses choix livresques me correspondent bien aussi…

Ne vous fiez pas au titre de ce livre, , « Le martyre des magdalenes », car même si le thème est super intéressant ce n’est clairement pas le sujet principal du livre…En effet, si ce sinistre épisode de l’histoire de l’Irlande est évoqué, ce n’est qu’un prétexte pour une enquête menée par Jack.

A propose d’enquête, je me dois de préciser que Jack est cette fois ci du genre à courir deux lièvres à la fois, puisqu’il est carrément sur deux affaires… Ce qui n’est pas mal du tout quand on réalise à quoi il carbure…

Jack, au début de cette histoire est sobre comme un chameau…Mais très vite la question qui se pose n’est pas « Est ce qu’il va rechuter ?, » mais « Quand est ce qu’il va rechuter ? »

Une fois de plus, j’ai apprécié cette ballade dans la ville de Galway en compagnie de Jack Taylor. Comme d’habitude, grâce à lui, j’ai pu faire quelques tours dans son pub préféré et saluer comme de vieilles connaissances certaines personnes de son entourage…



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La main droite du Diable

Apres le terrible final du tome précédent, j’étais assez pressée de retrouver Jack Taylor pour savoir comment il se portait…. Effectivement, au début de ce cinquième tome, on va retrouver notre détective irlandais bien cabossé…Enfin, il est bien plus que cabossé ou amoché puisqu’on le retrouve à la limite de la catatonie dans un service de psychiatrie….

Bon, pour notre plus grand plaisir, il va réussir à sortir de la bulle ou il s’était réfugié et va essayer de retrouver un semblant de vie normale…Pas évident tout cela car finalement, son entourage est plus que minimaliste puisqu’il se résume à une seule et unique personne : son amie flic ( enfin, je voulais dire garda ), Ridge. Et quand on assiste à la qualité de leurs échanges, on ne peut s’empêcher de se dire que l’amour vache entre ces deux est au rendez-vous…

Finalement, c’est d’un côté où il n’attendait rien qu’une nouvelle affaire va lui être soumise. C’est l’ancien ami prêtre de sa mère, le père Malachy qui va lui demander d’enquêter sur un meurtre particulièrement atroce commis contre un autre membre du clergé….

Cette affaire va une fois de plus permettre à l’auteur, Ken Bruen, d’aborder certains aspects de l’Eglise catholique qui a plus d’un squelette dans son placard dans l’histoire de l’Irlande….

Comme d’habitude c’est la ville de Galway qui sert d’écrin et de décor à l’enquête de jack, qu’on ne peut s’empêcher d’apprécier…Mention spéciale une fois de plus pour ses coups de cœurs en littérature ainsi que sur ses références musicales… J’adore…



Challenge Mauvais Genres 2021

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Delirium tremens

"En réalité, le temps ne passe pas. C'est nous qui passons. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que c'est une des choses les plus tristes que j'aie jamais apprises. Tout ce que j'ai appris, ça a toujours été à mes dépends."

Du grand Jack Taylor!



Délirium tremens : la première enquête de Jack Taylor:



Un scénario simple mais efficace :



Jack Taylor, la cinquantaine bien sonnée, ancien Guarda (flic) irlandais de Galway au caractère bien trempé, viré pour alcoolisme et voit de fait, s'est reconverti en détective privé. A la demande d' une mère qui ne croie pas au sucide de sa fille de seize ans, retrouvée noyée, il rouvre l'enquête. Ce qui ne plait pas au surintendant Clancy et d'anciens flics qui lui en font voir de toutes les couleurs . Aidé de ses proches, Catherine B, une chanteuse gothique, Sutton, un artiste schizo, Pradaig le chef des clodos et de Sean le Barman , Jack soupçonne un certain Planter, un riche salopard...



Un personnage à la personnalité complexe :

Jack Taylor est un détective privé à la fois alcoolique, sombre, cynique et un bibliophile amoureux des livres et des bons mots d'esprit. L'homme est robuste mais également fragile. Des fêlures dues à son enfance. Il déteste sa mère, spécialiste en démolition, qui est à l'origine de son manque de confiance "tu n'arrivera jamais à rien, comme ton père". En revanche, Il adulait son père qui lui a donné le gout des livres. Ce dernier finit sa vie misérablement comme un sans abri. Jake déteste plus que tout l'injustice et l'arrogance de cette société irlandaise qui dénigre les plus faibles . Il a de l'empathie et de la sympathie pour les laissés-pour- compte de la société.



Un livre nostalgique sur le temps qui passe...

Le Galway d'avant n'existe plus, hormis un bar qui reste suspendu dans le temps mais même le barman, père par substitution, va finir par disparaitre (de mort brutale). Il se prends des "revers" avec les jeunes femmes qui le traitent de "vieux". Il se remémore la période passée qui était une époque simple, moins compliquée ( pas de téléphones portables). Jack encaisse mais traine son mal être de bar en bar à écumer des guiness plus ou moins crémeuses et son mal de vivre. Il se trouve face à la spirale infernale de son existence : problème d'alcool, addiction, fixation sur la mort depuis la mort de son père.



Un livre truffé de listes à la façon de Nick Hornby :

Les auteurs favoris : Goodis, Robin Cook II, Walter Mosley, Newton Thornburg, Elmore LEonard ), les films fétiches (Paris Texas, Sunset boulevard, Assurance sur la mort, cutter's way, les guerriers de l'enfer) les références musicales (Joy Division, Specials...).



Un récit écrit à la première personne



Un style incisif, des répliques acerbes, des citations à la pelle, des chapitres et des phrases courtes donnent du rythme au roman qui se descend à la vitesse d'un geyser de guiness



Un très bon roman noir et amer, critique sans concession de cette Irlande en crise morale, qui étanche notre soif de lecteurs



Et la première apparition de Jake Taylor, privé irlandais atypique et addictif qu'il ne faut pas pousser dans les orties!
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Toxic Blues

Pile ou face, Matt ? Pile tu prends un whiskey, face je me fais une ligne de Coke !



- Allo !

- Jack Taylor à l’appareil.



- Salut vieille branche, c’est Matt.

- Matt ?



- Oui, Matthew Scudder (1). Ex-flic et détective privé sans carte officielle, toujours un verre à la main... On pourrait nous prendre pour des frères jumeaux !

- Matt Scudder bien sûr. Désolé, je me suis pris une de ces cuites cette nuit dans « Toxic blues » que je viens seulement de me réveiller.



- « Toxic blues », justement, tu n’arrêtes pas de faire des allusions à Pelecanos ou McBain. Au bout d’un moment, je me suis dit que tu avais oublié ton pote Matt et mon mentor Lawrence Block.

- Mais non, regarde vers la fin, je te consacre deux pages !



- Je sais mais j’étais à deux doigts de choper une crise cardiaque. Heureusement, tu te rappelles à nos bons souvenirs et tu cites la magnifique différence entre un alcoolo et un toxico (voir citation). Celle-là, je l’adore!

- Mais Matt, je te connais. Tu ne m’appelles pas uniquement pour me parler de Pelecanos?



- Non, non, Jack, je m’inquiète vraiment pour toi.

- Tu veux dire pour mon retour en Irlande après mon séjour à Londres ?



- Non, pour ta santé, Jack. Je te conseille d’aller faire un tour chez ADA.

- ADA, la location de voiture ou le langage de programmation ?



- Non, non, les Alcooliques et Drogués Anonymes. Ça doit nécessairement exister en Irlande ? De mon côté, depuis que je vais aux Alcooliques Anonymes à New York, je vais beaucoup mieux. J’ai baissé ma consommation à deux verres par bar maximum tu sais !

- Je suis content pour toi, Matt. Mais, depuis mon retour à Galway et les problèmes avec ma femme Kiki, je suis obligé de compenser avec l’alcool et la coke. C’est plus fort que moi !



- Ouais je veux bien, Jack. Mais tu as vu la branlée que tu as prise l’autre jour. Nez cassé et quatre dents en moins. Bilan, un mois cloué au lit et, faute d’argent, un appareil dentaire que t’as essayé de louer chez le dentiste plutôt que de l’acheter. Pas vrai !

- Oui, mais je me devais d’accepter cette affaire de tinkers (gens du voyage en Irlande) assassinés dont les meurtres n’intéressent pas la police. Le chef du clan, Sweeper, me loge gratuitement dans une belle maison et me paye rubis sur ongle.



- Tu n’es pas en état de bosser comme détective. Tu comptes trop sur les autres flics comme Keegan (2) ou Flood pour faire ton job de détective. Soupçonner et interroger Byron, de la Simon Community (Armée du Salut irlandaise) comme tu l’as fait, est trop dangereux.

- J'étais flic tout de même !



- T’es même pas armé, tu bois comme un trou et tu te shootes comme un malade ! T'es tout juste bon à enquêter sur le massacre de cygnes égorgés...

- Ecoute, je fais uniquement ce que Ken Bruen me demande de faire. Si ne t’es pas content, tu vas te plaindre à l’écrivain irlandais!



- C’est trop facile de se dédouaner sur Bruen. Lui, il écrit en style télégraphique pour donner du rythme au roman. Seul et perdu comme tu es, il te permet de retrouver tes anciens amis Jeff et Cathy du le Nestor’s ou encore de te dénicher une nana de moins de trente ans, Laura, avec qui tu peux t’envoyer en l’air. Tu veux quoi d’autre ?

- Disons que j’aimerais passer plus de temps à véritablement enquêter pour retrouver les coupables dans mon affaire. Mais je suis tellement bourré et drogué que l’intrigue patine terriblement et passe complètement au second plan. Si je me compare à toi, Matt, je ne suis pas au niveau.



- Ecoute Jack, pour être honnête, entre « Le dernier baiser », « Huit millions de façons de mourir » et « Toxic Blues », qui sont tous des ouvrages fortement alcoolisés, le dernier roman est effectivement en dessous des autres, surtout au niveau de l’histoire qui manque franchement de consistance. Mais là, tu te compares au top du roman noir. Ton livre se lit tout de même très bien et constitue un bon moment de détente. Et puis, tes anecdotes sur l’Irlande et la littérature restent croustillantes. Et je ne parle pas de ton humour savoureux. Si je devais te noter sur cinq, je te mettrais trois et demi. Pas mal tout de même…

- Merci pour ta franchise, j’essaierai de faire passer le message au boss pour la prochaine fois. Au plaisir, Matt.





(1) Héros de « Huit millions de façons de mourir » et d’autres de Laurence Block consacrés à ce personnage.

(2) Coïncidence rarissime. La flic dans mon dernier roman « Le chasseur solitaire » s’appelait également Keegan mais était une femme.

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Le martyre des Magdalènes

Des ivrognes, j’en ai connu dans ma vie. Un sacré paquet même. Certains n’ont plus mal aux os. D’autres sont toujours là et s’accroche tant bien que mal. C’est un peu le cas de Jack Taylor. Il s’accroche. Tant bien que mal. Plus souvent mal que bien on va dire. L’alcool est son démon. Son plus vieux et plus fidèle démon. Ancien « garda », ancien flic quoi, il a perdu son job à cause de ce démon. Peut-être histoire de détourner l’attention de ce démon, allez savoir, Jack Taylor va être amené à enquêter pour retrouver une femme surnommée « l’ange des Magdalènes ».



Vous avez sans doute déjà entendu parler de ces couvents en Irlande, baptisés du nom de la célèbre pécheresse, dans lesquels on retenait prisonnières, et le mot est faible, des filles-mères, des simples d’esprits, des filles violées, toutes femmes dont les familles ou la société voulaient se débarrasser on va dire. Ces couvents faisaient fonction de blanchisseries. Blanchisseries dans lesquelles ces âmes pècheresses devaient se consacrer à la prière et au nettoyage afin de tenter de se laver de leurs péchés, au sens propre comme au figuré. Si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous conseiller l’excellent film de Peter Mulan, The Magdalene Sister, Lion d’Or à la Mostra de Venise en 2002.



Jack Taylor va plus ou moins mener deux enquêtes en parallèle qui vont lui faire croiser une belle brochette de personnages. Des truands à la torture facile, des vieilles dames bien sous tous rapports ou presque, une veuve joyeuse qui a tellement le feu au cul que même une pinte de Guinness bien fraîche ne parviendrait pas à lui refroidir et il va même rencontrer…Lucifer !



J’ai vraiment apprécié la compagnie de cet antihéros dont la culture et l’amour immodéré pour les auteurs et les livres le rendent sacrément attachant. En plus, l’avantage avec les alcooliques de papier, c’est qu’on n’a pas à subir leurs haleines vinassées !



Je dois quand même admettre que j’aurai aimé que Ken Bruen s’attarde un peu plus sur l’histoire des Magdalènes et sur son enquête plus que sur la vie propre de son héros mais comme l’écrit si bien le Bison, l’intérêt est ailleurs : « on ne lit pas un Jack Taylor pour suivre son enquête […] on lit Jack Taylor pour Jack Taylor lui-même, car Jack Taylor est un sacré personnage ».



Avec Le Martyre des Magdalènes, entre Bacchus et Lucifer, la route va être semée d’embûches pour Jack Taylor…


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Toxic Blues

De retour à Galway, sa ville natale, le privé Jack Taylor a pris de la bouteille mais son charme irlandais est intact, comme son humour et son foutu caractère trempé dans le houblon .

Entre deux tournées au pub, il va retrousser ses manches et enfiler ses bottes.

Le chef d'une communauté de Tinkers, gens du voyage, lui demande de résoudre plusieurs crimes qui frappent certains de ses membres.

En même temps, des cygnes sont retrouvés décapités dans un lac.

Mais faire trempette dans de l'eau avec des vilains petits canards, ça lui plaît un peu moins...

L'ancien flic va passer (l)outre et se mouiller pour les deux enquêtes.

Après son Délirium tremens, Toxic Blues de Ken Bruen s'avère aussi stupéfiant ..

.Jack Taylor se biture et renifle toujours autant

mais garde en dépit des coups à boire et des coups qu'il prend

sa bonne pinte d'humour noir brassé au coin des pages cornées et des pub irlandais.

A lire en écoutant à fond les Pogues ou en musique de fond Johnny Duhan.

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Sur ta tombe

Pffffffffffffff !! Et voilà, Jack Taylor a mené sa neuvième et dernière enquête traduite en français… Et je réalise qu’il va laisser un vide en moi…

Bah oui, retrouver Jack dans une rue ou dans un coin et/ou surtout dans un des pubs de Galway était pour moi un gage de plaisir littéraire assuré…

Apres « Le démon », j’ai enchaîné assez vite avec « Sur ta tombe » et c’est vrai que j’ai beaucoup aimé cette histoire…

Une fois de plus Ken Bruen ne ménage pas son héros, car en plus de le rendre boiteux, à moitié sourd affublé d’un sonotone, Jack va de nouveau être la victime d’une sacrée rossée….je ne dévoilerais pas quelles vont être les conséquences pour notre détective irlandais favori, mais elles ne seront évidemment pas anodines…

Il faut dire que cette histoire commence car ce n’est pas Jack qui commence par se faire tabasser mais le père Malachy… Très vite Jack et son ami Steward vont réaliser qu’il s’agit d’une petite bande de jeunes gens bien déterminés à ne pas s’arrêter en si bon chemin.

Un roman bien noir avec les reparties et réflexions cyniques de Jack qui sont quelquefois d’anthologie, il faut le dire…

Comme pour l’instant cette série s’achève, je vais prochainement me pencher sur une autre partie de l’œuvre de Ken Bruen…







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Le Dramaturge

Jack Taylor plus sobre qu’un chameau à la diète ? Jack Taylor devenu le champion des abstinents ?

C’est une légende, une blague, un fake ?

Hé ben non ! Incroyable mais vrai, notre détective irlandais ne carbure plus qu’à l’eau …Fini les tours des pubs entre les pintes de Guinness et alcools légèrement plus aromatisés…. Fini le snifage de coke…. Fini la consommation de tout autre produit illicite…

C’est donc dans des dispositions d’esprit forts avantageuses me direz-vous qu’il accepte d’enquêter sur la mort accidentelle d’une jeune étudiante… Accidentelle ? Finalement, il n’y a pas que le frère de la jeune femme qui pense que non, même Jack va finalement en douter….et fourrer son nez là où il ne faut pas….

Une fois de plus, j’ai eu plaisir à retrouver Jack Taylor … Ses enquêtes passent comme d’habitude au second plan, car finalement, à travers le portrait de cet homme, c’est une partie de la société irlandaise qui est passée au crible par Ken Bruen… De plus, se balader dans les rues de Galway avec Jack, retrouver certains personnages récurrents donne surtout un petit gout de revenez-y.

Car oui, je n’ai qu’une hâte à l’issue de cette lecture : c’est de continuer mon petit bout de chemin avec Jack Taylor…. Hâte d’autant plus présente au vu de la fin de cet épisode qui laisse augurer une suite fort intéressante et palpitante…









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