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Critiques de Kentaro Miura (408)
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Berserk, tome 33

Enfin, la petite bande de Guts a pu prendre la mer pour se rendre à Elf Helm, grâce au Sea Horse ! Mais notre héros est dans un piteux état, comme souvent... Farnèse, toujours dirigée par Schierke, explore de nouvelles dimensions avec son corps astral. Parallèlement, Griffith continue à gagner ses galons de Faucon Blanc et l'empereur Ganishka cherche par tous les moyens à gagner en puissance.



C'est très agréable d'être en mer avec les personnages, on profite de ce voyage pour creuser un peu les pensées et tensions de chacune et chacun. Guts ressasse ses souvenirs avec Casca tout en la surveillant d'un oeil, il ne semble même pas se douter qu'il fait de l'effet à d'autres filles . Bien sûr, le calme ne dure pas longtemps, c'est l'occasion pour le capitaine Roderick de faire forte impression ! D'ailleurs, j'ai été impressionnée par le dessin : les navires et l'océan sont plus vrais que nature ! Et ce tome s'achève sur une vision vertigineuse...



L'apocalypse n'aura peut-être pas lieu dans le tome suivant, mais elle est proche !
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Oh-Roh-Den

Suite du manga Oh-Roh, nous continuons à suivre les pas de notre héros devenu Gengis Khan. C'est assez intéressant puisqu'il connaît tous les événements à l'avance et prend donc ses décisions en fonction de ça. Gengis Khan a un fils, Qubilai, et il va tenter d'en faire le futur empereur que l'histoire connaît. 2 tomes donc très sympa à lire.
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Berserk, tome 32

C'est le tome 32 et Kentaro Miura arrive encore à surprendre le lecteur ! Il s'agit d'un tome particulièrement chargé, on y suit à la fois Griffith et sa troupe, l'armée Kushan, Guts et ses acolytes. Les amateurs de combats et de grandes batailles seront à nouveau comblés.



J'en ai pris plein les yeux avec les illustrations, c'est étrange de voir tant de beauté dans des scènes aussi violentes et sanglantes. Le dessin est vraiment soigné, jusque dans les moindres détails. Mais l'histoire se défend bien aussi avec toutes ces alliances improbables . La frénésie autour du mythe du Faucon Blanc fait froid dans le dos, on sent que quelque chose de terrible se prépare.



Vais-je enfin découvrir Elf Helm dans les prochains tomes ? Finalement, la réponse importe peu, tant que les personnages sont encore là et tant qu'ils me réservent des surprises !
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Gigantomachia

"Gigantomachia" de Kentaro Miura.

Ce manga reste exceptionnel comme toutes les autres œuvres de Miura.

Le fait que cette histoire ce passe dans un futur très lointain avec des origines Grecques (que ce soit les divinités, les géants ou encore le nom des personnages) j'adore.

Je conseille vraiment ce manga pour tous les fans du genre !

(Juste dommage que cette œuvre ne continuera jamais car elle a un énorme potentiel)
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Berserk, tome 1

Le manga débute sur les chapeaux de roue. On voit le héros faire l'amour à une femme. Et cette dernière se transforme en horrible monstre prêt à le dévorer. "Je t'ai bien niqué, mon mignon!". Sauf qu'il s'y attendait. "Tel est niqué qui croyait niquer!". Voilà le cadre posé et on sait à quoi on va avoir affaire. La couverture nous a prévenue : "Pour un public averti". Ame sensible s'abstenir. Les fans des bd du pays du soleil levant savent que c'est une série culte dont il ne faut pas passer à côté. Le premier tome nous dévoile un homme blessé qui souffre mais qui est prêt à se battre pour sa liberté. Il a l'âme d'un justicier toutefois il ne va pas pleurer quand des innocents perdent la vie. "Un être mourant dans un combat qui n'est pas le sien n'est qu'un rebut. Mieux vaut mourir que de ne pas savoir se battre pour soi". Son boulot est de tuer tous ces êtres profitant de la misère du monde pour s'enrichir. Après tout, c'est un berserk. Qu'est-ce que c'est au final? Aucune idée pour l'instant. Tout comme la beherit. Pas de doute que nous en saurons plus à l'avenir. La violence est bien là, aussi bien physique que psychologique. Le fardeau est bien lourd. Pour la peine, nous verrons un monstre serpent, des squelettes de soldats habités, des corps d'hommes se faire écrabouiller... Sa traverse les corps, ça les coupe et ça tranche bien net en deux... c'est fou ce que l'on peut faire avec une arbalète, des bombes et une épée géante. Kentaro Miura construit un univers très dense avec un lexique autour de la démonologie. Guts n'est pas seul. Un elfe, Puck (référence à Shakespeare?), lui tient compagnie et commence à comprendre la complexité du quotidien de son nouvel ami. On découvre le héros à travers ces yeux. Il contribue aussi à détendre l'atmosphère pesante. Ceux qui sont habitués à des graphismes léchés et précis comme "Naruto" vont avoir mal aux yeux.
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Oh-Roh, tome 1

Une fantasy uchronique à l'époque de Gengis Khan. Une œuvre que j'ai attaqué en pensant que je ne verrai jamais le tome 2 disponible à un prix abordable (je crois que Glénat vient de le rendre de nouveau disponible) je vais devoir attendre pour la suite, ça va être long... Mais bon, ça reste sympa à lire, surtout qu'il est scenarisé par un monstre du manga, Bronson et, à l'époque, un tout jeune mangaka, Kentaro Miura, futur créateur de Berserk. On sent d'ailleurs que Miura est en train de développer son style dans ses personnages (coucou Guts et Casca) ainsi que dans l'action et le découpage.
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Berserk, tome 31

Après une pause de 2 ans (!), je retrouve enfin ce cher Guts et ses compagnons... et j'atterris dans un port en feu avec des monstres partout, c'est la grosse baston. Une fois de plus, Guts n'a pas d'autre choix que de fracasser, trancher et parer. Et encore une fois, il décide de laisser son armure maléfique prendre le dessus. Heureusement, Schierke est là pour surveiller son âme...



Je ne suis pas une grande fan de batailles et de combats, mais j'en ai pris plein les yeux. Les illustrations fourmillent de détails et on voit défiler un tas de créatures différentes, dont certaines bien connues qu'on ne s'attendait pas à retrouver là ! On découvre de nouveaux enjeux, des propositions d'alliance,... Et chapeau à Schierke, elle est devenue irremplaçable !



Je me demande quelle genre de rencontre aura lieu dans le prochain tome.
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Dur-an-ki

One-Shot

C'est la 1ère série de Kentarô Miura que je lis. Je sais que Berserk est une série incontournable et que vous allez être plusieurs à me dire que j'aurais du commencer par elle, mais le fait qu'il y ait énormément de tomes de sortis me fait douter, tout comme le fait que la suite supervisée par Kouji Mori ne soit pas encore sortie. J'attendrai de voir les avis des gens quand ça sera publié.

En ce qui concerne cette histoire, on va suivre Usumgall, un hermaphrodite créé par les dieux. Ce n'est ni un homme ni une femme mais ce n'est pas non plus un Dieu ou un humain, c'est un être totalement exceptionnel. Dès sa naissance, il va être confié à un couple d'éleveurs et va grandir dans un isolement total. Malgré cela il va faire preuve d'une intelligence sans limite puisqu'il va être capable de créer des objets n'ayant jamais existé.

Un jour il va croiser un groupe de garçons de son âge dans la forêt avec qui va se lier d'amitié. Ensemble, ils vont partir à la chasse. Grâce aux arbalètes créés par notre héros, ils vont pouvoir s'attaquer à des animaux de plus en plus gros, flirtant toujours plus avec le danger.

Quand les jeunes garçons vont revenir dans leur village avec des belles prises, cela va éveiller les soupçons des adultes qui vont se demander comment des enfants peuvent chasser de tels animaux, d'autant plus que Usumgall cache sa véritable nature à tout le monde.

Alors qui est des hommes ou des animaux sera la plus grande menace pour Usumgall ?

On ne le saura jamais puisque la série n'arrivera jamais à son terme. À la fin du tome on a plein d'infos sur les idées qu'avait l'auteur et j'avoue que ça avait l'air très cool !!! Il était bien partis et avec les dessins qui sont vraiment sublimes et détaillés, je pense que ça aurait été génial ! Malheureusement on aura qu'un aperçu qui nous propose un départ vraiment au top.

Selon vous je devrais commencer Berserk ?
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Berserk, tome 41

La lecture de ce manga me laisse à bien des égards songeur et admiratif.



Admiratif déjà parce que la densité des dessins saute aux yeux dès les premières pages. Comme toujours, les cases sont remplies, majestueuses et magistrales. Il n'y a pas de scènes de combats décisifs ici, au contraire, le principe du tome repose sur l'évitement. Miura nous présente un duo qui se cherche sans se trouver et une multitude de personnages qui virevoltent autour.

Sur l'histoire en elle-même et les courbes de vie, ces quelques chapitres nous montrent des parcours qui se croisent, des destinées qui se dessinent et des révélations, comme si chaque page devait être plus importante que la précédente.



Cette lecture laisse songeur et c'est bien indépendant de l'œuvre en elle même. Le dernier tome dessiné de la main de Miura signera-t-il l'apogée de ce manga dingue ? Quelle transition avec sa nouvelle équipe ? Comment entretenir ce style si particulier ? Comment unifier cet univers si complexe ?



Hier soir je suis resté éveillé bien longtemps après avoir refermé ce livre. Merci Mr Miura.
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Dur-an-ki

Dur-an-ki de Kentaro Miura et du Studio Gaga.

Celui-ci est une œuvre qui n'a pas pu être terminer par son auteur (car celui-ci est décédé avant, RIP maître Miura).

Ce manga prend le parti de traiter des divinités et principalement de la Grèce antique.

Sans vouloir spoiler qui que ce soit, ce prototype est vraiment sympathique et on aurait aimé en savoir plus de cette histoire avec ce personnage principal qui a été créé par les dieux eux-même et possédant les deux sexes (ou du coup n'en possédant aucun des deux).



La deuxième partie du manga est un script de ce qu'aurait pu être l'histoire de Dur-an-ki.

En effet, on tombe dans le genre Isekai avec un jeune garçon efféminé, fan de la Grèce antique, remontant le passé et se retrouvant en compagnie des amazones.

Cette partie ci est également sympathique même si j'ai préféré l'histoire qui a été gardé en manga.



Je le conseille à tous les fan de Miura mais également aux fans de la Grèce
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Berserk, tome 3

Un tome 3 au cœur du combat. Scènes d’actions, horreurs, moments d’émotion, nouveau personnage qui apparaît donnent le rythme à ce volume.

Le premier arc se termine sur un bout du passé du personnage principal alors qu’il s’entraîne parmi des soldats.
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Berserk, tome 30

Alors qu’on pensait que Guts et sa troupe allait goûter un repos bien mérité, l’horreur frappe aux portes de cette cité portuaire pour délivrer une horde de chats énormes et monstrueux ainsi qu’une armée de créatures sanguinaires. Kentaro Miura excelle dans ce contraste entre l’évocation d’une société civilisée et louvoyante et le déchaînement sauvage des forces du mal. Le lien entre ces extrêmes étant la troupe de Guts, on voit ce qui fait la force d’une équipe : honnêteté, diversité et tolérance. Graphiquement, c’est toujours aussi impeccable dans la folie de cette œuvre légendaire; que ce soit l’expression des visages, la précision des visages, le dynamisme des combats , là beauté des décors ou la violence rythmique du découpage, Berserk est d’une puissance artistique inouïe ! Il y a au fil de ce récit une sauvagerie géométrique qui ne peut que ce déceler en ralentissant sa lecture, en digérant chaque case, puis en la mettant en perspective avec celle qui suit et celle qui précède. Vivement la suite !
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Berserk, tome 2

Au programme de ce tome 2 de cette série à l’univers médiéval fantastique : un héros qui en voit de toutes les couleurs, des monstres hideux, de la baston, des membres de l’église corrompus et un elfe et une jeune fille qui apportent des touches de mignonnerie.





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Berserk, tome 41

C'est avec un sentiment très particulier que j'ai lu ce tome. En sachant que c'était le dernier composé par Miura avant sa mort l'an passé, on ne peut pas le lire comme les autres. Tout prend une autre signification, une autre dimension, et nous sommes nous-mêmes empreint d'une autre attitude. L'émotion nous prend à la gorge.



Du point de vue de l'oeuvre, incidemment, nous sommes arrivés à un moment charnière. Depuis près de 30 tomes, nous attendions ce moment, celui où Casca retrouverait ses esprits. Il est là et nous sommes dans le moment d'après, mais celui-ci ne se déroule pas comme le happy end que certains pouvaient attendre. Sous ce décor pourtant plein de charme et de douceur qu'est la forêt des elfes, tout est long, dur, douloureux pour le duo phare de l'histoire.



C'est donc avec le coeur lourd mais plein d'espoir que j'ai suivi ce réveil à la vie de Casca, ces moments où elle tente de se réapproprier son corps et son identité. C'est déjà très important de la voir redevenir la guerrière qu'elle était même si ce n'est qu'avec des cheveux coupés courts et une tenue de chasseresse. La voir à nouveau manier l'épée m'a ravagé le coeur. La voir passer de l'enfant à s'occuper à la grande soeur qui donne des conseils m'a réchauffé le coeur.



Mais je n'ai pu m'empêcher de ressentir de la tristesse, celle de voir Guts tenu à l'écart. Les cauchemars de Casca, qu'il porte en lui, ne peuvent s'effacer aussi facilement et même si c'est douloureux, j'ai aimé que l'auteur ne fasse pas l'impasse dessus. La reconstruction est quelque chose de difficile pour les femmes victimes de violence et oui parfois, elles en veulent inconsciemment à des personnes qui n'y sont pour rien. Ici, c'est très métaphorique mais c'est un peu le sentiment que j'ai eu face à ce rejet que fait Casca à chaque fois qu'elle le voit et c'était terrible. Mais leur histoire avance et rien que ça, c'est un pur bonheur !



Alors qu'on rongeait notre frein depuis des années et des années, voire des décennies, les réponses aux mystères de la série commencent également à pleuvoir dans ce tome. L'identité du Chevalier Squelette est en partie révélée, sans surprise. On avait eu pas mal d'indices mais quelle superbe destinée tragique ! Et surtout, réapparait le petit garçon mystérieux du clair de lune, et là, la révélation est bien plus importante et soulève tellement de questions, de théories. J'adore ! Cet univers féérique si noir et complexe porte une belle densité et tellement de ramifications psychologiques qu'il serait intéressantes d'explorer.



Dans ce tome ultra riche, Miura développe aussi la dimension politique de son récit avec des pages très intéressante sur le projet d'Utopie de Griffith et Charlotte. L'auteur en vient presque à nous faire oublier l'horrible personnage qu'est Griffith avec ces aspirations censées sur la gouvernance du peuple et le développement harmonieux d'une nation incluant tout le monde. C'est saisissant !



Enfin, notre trio magique n'est pas le seul à avancer et il est émouvant de voir Farnèse prendre enfin sa robe de sorcière pour se mélanger à celles présentent sur l'île et apprendre à leurs côtés. Cela a certes un petit côté décalé avec ce qu'il s'est passé avant et ce qu'il se passe de tellement sombre à côté, mais c'est émouvant. Elle a eu un tel cheminement depuis le début et une telle évolution personnelle. Il est à regretter, en comparaison, que nos garçons servent plus de ressort comique dans ce tome, à l'image de Puck et Isidro, même si cela fait du bien de relacher la pression grâce à eux.



Ce moment s'offre vraiment comme une parenthèse hors du temps, une parenthèse offrant un moment de répit aux héros, pour guérir, réapprendre à se connaître, se découvrir et avancer. Ce lieu, vrai symbole de féérie, cache une nature multiple qui convient à merveille à l'histoire. Nous, lecteurs, nous sommes spectateurs émus face à cela. Nous prenons comme un cadeau ces ultimes moments imaginés par l'auteur pour faire se retrouver et avancer ses personnages. C'est donc plein d'émotion que l'on quitte les Guts, Casca, Griffith et tous les autres personnages de Miura par Miura, le tout sur une nouvelle révélation fracassante qui nous laisse sans voix. Au revoir, Monsieur.



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Les éditions Glénat, elles, nous ont offert un très bel écrin pour cet ultime volume de l'auteur, un grand format pour admirer la beauté et la richesse de ses planches, une reliure dure et un papier épais pour le conserver le plus longtemps possible et des pages de garde et en couleur fort symbolique pour marquer nos esprits avec le fac similé de la couverture en sus sur papier canson indenpéndant. Merci.



PS: La série se poursuit désormais grâce aux artistes qui travaillaient avec l'auteur, le Studio Gaga sous la direction de Koji Mori, mangaka et ami très proche de Miura.
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Berserk, tome 41

Ce tome 41 de Berserk est teinté de nostalgie et de deuil pour tous les fans de l'œuvre.

En effet, celui-ci est le dernier du vivant de son auteur Kentaro Miura (car cela a été officialisé que son équipe continuera le manga sur l'histoire déjà écrite de celui-ci).

Passé cette tristesse, le tome est vraiment exceptionnel. Casca à retrouvée ses souvenirs mais ne peut voir Guts sous peine d'avoir un traumatisme. On en apprend plus sur le magie et sur le cavalier squelette et la fin est vraiment inattendue.

Un excellent tome, une perfection
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Berserk, tome 41

Berserk par Kentaro Miura se conclut au tome 41, sur l’île d’Elf Helm, dans un cadre de conte de fée où pour la première fois, Guts trouve la paix avec l’accomplissement de sa quête. On ne pouvait imaginer un meilleur endroit pour laisser le maître se reposer.
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Dur-an-ki

Ce que l'on découvre dans ces lignes est souvent bien différent du manga, mais n'en reste pas moins intéressant, surtout pour les innombrables références aux civilisations et mythologies anciennes comme la Guerre de Troie entre autres.
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Berserk, tome 41

Il semble difficile de ne pas ressortir ému de cet ultime volume conçu par Kentarô Miura en personne, un sentiment à part étant bel et bien là jusque dans ces toutes dernières planches, cette toute dernière phrase.
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Dur-an-ki

Pour notre plus grand bonheur, Glénat a enrichi son édition de tout le matériel disponible sur le récit. En plus de la partie déjà dessinée, on peut découvrir le scénario original, le second scénario revu et corrigé, des croquis préparatoires et des tests visuels.
Lien : https://www.actuabd.com/Dur-..
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Dur-an-ki

Il y a quelques années lorsque j'ai redécouvert Berserk, le travail de Kentaro Miura a été une révélation pour moi. Depuis que j'ai commencé à lire des mangas, ce n'est pas le premier artiste que j'apprécie que je vois mourir, mais c'est le premier où ça me touche autant car il laisse une oeuvre inachevée et puissante derrière lui. Alors même si c'est pour un moment éphémère, j'ai eu envie de le retrouver avec Dur-An-Ki un projet auquel il a participé au départ, même s'il fut ensuite mené par les artistes de son Studio. On y retrouve tout ce qu'il aime et que j'aime moi-même : des personnages charismatiques riches de plusieurs épaisseurs et une histoire pleine de profondeur et d'humanité inspirée de la mythologie, ici, antique et de l'Histoire des grandes heures de la Méditerranée.



L'objet est cependant singulier. On nous propose de retrouver dans ce volume unique tout d'abord les six chapitres sortis du projet, puis dans un second temps les croquis et le scénario d'une autre histoire qui a inspiré celle-ci qui n'a plus grand-chose à voir avec le projet d'origine au passage ^^! Si c'est louable, j'avoue ne pas avoir trop vu l'intérêt du second pan car au final c'est une idée qui n'a jamais été concrétisée et qu'en plus, c'est assez basique par rapport à l'oeuvre dessinée proposée ici.



De cette oeuvre, Dur-An-Ki, nous avons eu droit à 6 chapitres, les seuls à avoir été publiés et que Miura ne faisait que chapeauter, puisque c'est son studio qui est aux manettes, cependant son aura est palpable. Dès les premiers pages, ils nous plongent dans une histoire faite de mythologie, de mystères et de secrets, dans un monde antique soigné, proche et loin de nous à la fois, où la magie côtoie le réel, un peu comme dans Berserk et vision des contes médiévaux. le dessin est un peu froid et figé mais parfait pour ce récit qui se veut porté par la mythologie et des figures qu'on a plutôt l'habitude de voir en statues qu'en vrai. On a ainsi l'impression d'être un peu coincé dans une autre dimension faite de dieux, de faunes, de nymphes et autres créatures féeriques et célestes. C'est magnifique.



Pour cela, le Studio Gaga s'inspire fortement de la mythologie grecque, de ses héros et de ses dieux, qu'ils citent expressément dès les premières pages, mais également de mythes religieux comme l'Arche de Noé représenté plus à demi-mots ou encore de l'Histoire des peuples entourant la Méditerranée dont la vie nous apparaît peu à peu au détour des chapitres.



L'héroïne / le héros est un être singulier, ni garçon ni fille, ni humain ni divin, il semble faire le lien entre tous ces lieux et aspects, le tout avec beaucoup de mystère. Recueilli(e) par un couple âgé en pleine montagne, iel va s'y ébattre comme notre petite Heidi, entouré des bêtes de son pâturage et avec l'aide pleine d'entrain du dieu Pan. Mais cette vie coupée du monde va être chamboulée par la rencontre d'un groupe de jeunes garçons venus chasser dans la forêt qui va avoir besoin de son aide. Se liant à eux, Usum va voir ses horizons s'élargir d'un coup !



Le titre a vraiment une aura toute particulière faite de la naïveté de l'enfance, avec ce héros vierge de tout qui va à la rencontre de jeunes garçons encore tout naïf avec qui iel va vivre plein d'aventures. C'est hyper rafraîchissant, rappelant des récits d'enfance plein d'action et de bons sentiments. S'y ajoute une dimension plus mystérieuse avec ses origines, sa raison d'être ici et la vive intelligence dont iel fait preuve à plusieurs reprises pour toujours inventer la bonne machine correspondant à la situation du moment. J'ai adoré cet aspect de l'oeuvre même si j'y ai perçu, je pense, plusieurs anachronismes faits pour nous faciliter la compréhension... Enfin, l'oeuvre se triple d'une dimension historique qui ne peut que me plaire dès qu'on découvre le village dont sont issus ses garçons et l'identité de l'un d'eux. On sent que tout cela bouillonne sous ces dehors de village tranquille fait pour nous montrer le passage de la vie pastorale à la vie urbaine dans les premiers temps de l'humanité. Cela confère vraiment une aura particulière au titre.



Tout cela est rendu par un dessin extrêmement fouillé, riche dans ses décors, mais également ses costumes drapés, ses postures et ses expressions. Tout est réfléchi et pensé, on le sent, pour conférer à cette composition la puissance narrative nécessaire à un conte mythologique et historique. Si le dessin des enfants est vraiment plein de charme, de rondeur et de candeur enfantine, je suis moins fans des adultes plus "mastoc" et figés, notamment les hommes de pouvoirs dont on sent toute la lourdeur et l'incapacité à bouger jusque dans le design qu'on leur a choisi. Quant aux passages mythologiques, ils sont empreints de légèreté et de poésie. C'est juste sublime, du grand art, comme c'était le cas dans les derniers tomes de Berserk.



Ce qui m'amène à ma déception, en revanche, du second pan de ce volume, les pages du projet original. Celui-ci, intitulé "Amazones" n'a vraiment que peu de choses à voir si ce n'est l'ambiance antique. Mais surtout, il a l'air d'être une redite de récits déjà connus avec des personnages mythologiques vus et revus comme Achille, Penthésilée ou Ménélas, ce qui ne m'inspire pas. le fait de l'avoir inclus dans un récit qui était alors un isekai, genre dont on nous a trop abreuvés, n'arrange rien. du coup, cela ne m'a pas du tout intéressée de lire le scénario, les dialogues, les idées, etc. Par contre, voir les esquisses des personnages, ça oui c'était beau, même si à nouveau peut-être un trop classique et dans le canon pour du Miura. Heureusement cependant qu'il n'y avait pas que ça dans ce volume sinon j'aurais été déçue.



Oeuvre inachevée Dur-An-Ki est en plus un objet singulier, tout comme l'avait été La forêt millénaire de Jiro Taniguchi où les éditeurs avaient également fait le choix de publier tout ce qui était disponible autour de ce projet. Cependant ici la frustration est grande après cet abandon car il y avait ici une histoire à gros potentiel pour moi qui suis fan de mythologie et d'histoire antique. Sous le trait du Studio Gaga et avec l'aura de Miura, on tenait quelque chose. Berserk a été repris depuis et se poursuit dans le magazine d'origine avec la supervision d'un ami proche de Miura ainsi que les dessinateurs de son studio, j'aurais aimé qu'il en aille de même ici et si des auteurs souhaitent se pencher sur ce type d'univers, ils sont les bienvenues, tant cela semble oublié dans ce qui parvient jusqu'à nous en France.
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