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Critiques de Kjell Eriksson (62)
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La Princesse du Burundi

Ça ne va pas bien. Ça ne finit pas bien. Ce n'est pas un conte de fées. Oh que non.

À Uppsala, de ce côté de la rivière, ce sont les usines, les chantiers, les petites fabriques, les ensembles d'habitation, la classe ouvrière, le chômage, les emplois précaires, la petite et la grande misère.

Un matin, un joggeur découvre le corps de John, soudeur sans emploi. Un ancien petit délinquant qui s'est refait une vie. John et son frère Lennart, petite frappe bien connue, ont grandi à Uppsala, dans ce milieu dont ils ne sortiront jamais.

Une enquête un peu poussive mais j'ai aimé ce rythme. Un rythme imposé par la neige, le froid, sa rigueur. Un ryhtme qui nous permet d'aller à la rencontre des personnages et de bien les saisir, mieux les connaître. Un rythme qui donne le temps au quotidien de s'installer.

Et avouons qu'un personnage ayant comme passion les aquariums, les princesses du Burundi et autres cichlidés n'est pas commun!

À lire, bien au chaud sous la couette lorsque tombe la neige.
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Les cruelles étoiles de la nuit

J'ai vraiment ramé avec ce roman policier, à au moins trois reprises j'ai failli l'abandonner. Dès le début j'ai confondu les personnages, il faut dire qu'en Suède, il y a pas mal de prénom d'hommes du genre Olla, Asa, etc...et du coup, je ne savais jamais s'il s'agissait d'hommes ou de femmes.

L'enquête policière est très très lente, un corps est découvert mais pendant des jours et des jours, il ne se passe rien, pas d'indices, pas de révélations sur la victime, pas de coup de théâtre.

Ce roman est le cinquième de l'auteur et je pense donc que le fait de n'avoir pas suivi les aventures précédentes m'a pénalisé dans le sens où je n'ai eu aucune empathie pour les personnages qui, il faut bien le dire, sont tous tristes, pas au mieux de leur forme, voire même carrément au bout du rouleau pour certain.

J'ai été au bout du roman histoire de connaître le fin mot de l'enquête mais franchement, je ne suis pas certaine que ça en valait bien le coup finalement.
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Le cri de l'engoulevent

Les vitrines de la rue commerçante d'Upsala ont été vandalisées mais toutes les patrouilles de nuit étaient occupées sur d'autres incidents.

Dans une des boutiques, une librairie, le corps d'un jeune homme a été retrouvé. La victime a été frappée à plusieurs reprises à la tête à coups de chaise. Mais la police scientifique ne relève aucune empreinte.

La supervision de l'enquête est assurée par Ann Lindell qui revient de congé parental.



L'enquête est peu intéressante, car diluée dans de nombreuses longueurs. D'une part les pensées des policiers et leurs mésententes. D'autre part on suit le cousin d'un témoin, mais aussi son grand-père qui regrette son passé et qui passe son temps à y revenir. De plus on suit les deux adolescents que le tueur voudrait faire taire à jamais.



Avec ces longueurs qui empêchent d'entrer dans l'enquête et la mauvaise ambiance qui règne entre les policiers le lecteur ne parvient pas à entrer en osmose avec les enquêteurs. Ce qui en plus donne une dynamique de lecture très lente.



Un policier plutôt décevant.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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La Princesse du Burundi

Si d'aventure vous vous sentez l'âme bien trop joyeuse, pétillante, bondissante, que le printemps vous inspire et que votre entourage, loin d'aimer vous voir vous agiter et rire, vous demande de vous calmer... entamez la lecture de ce livre sans tarder : une histoire qu'il faut (bien) chercher sous le quotidien narré dans le détail des policiers, leurs états d'âmes, interrogations, atermoiements, prises de tête, tous adeptes de l'auto-psychanalyse !!! Pesant, ce livre est pesant, j'ai eu l'impression tout du long de porter des chaussures à semelles de plomb, dans une eau glacée!!! Oui, d'accord, il fait froid en hiver dans ces contrées, la lumière manque, chichement remplacée par les bougies et décorations de Noël, il faut déneiger pour circuler, et plutôt que sortir de chez soi, tout un chacun passe son temps à se remettre en question et analyser son comportement vis à vis de ses collègues, amis, amants, compagnons...

Je vous livre mon ressenti, ce n'est pas la première fois que je le pense : la littérature suédoise est Pesante! Loin des frasques, de la légèreté, de l'insouciance, des histoires abracadabrantes de leurs voisins finlandais.

Ce n'est pas bien de généraliser, ma foi...cela n'engage que moi. Hitchcok disait que les films en général étaient des tranches de vie, mais que les siens étaient des tranches de gâteau : ce livre est une tranche de vie un rien indigeste, autour du meurtre d'un voleur aquariophile.



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Le cercueil de pierre

Le polar Suédois est devenu en genre en soi, énigmes multiples, courses à travers un pays étendu et souvent hostile, meurtres glaçants ... on s'est pris au jeu de lire ces livres comme on dévore un panini sachant que dans une heure on aura faim mais qu'en attendant c'est pas mauvais et ça cale un peu.

Mais parfois se glisse au milieu de cette agitation Suédoise un homme qui ralentit le tempo, qui met au centre de ses personnage une femme et qui ose même ne pas totalement conclure une affaire pas complètement sensationnelle.

On voit tout de suite qu'il privilégie l'écriture mais habituée à un genre suédois efficace je me suis retrouvée dubitative et affamée plus tôt que prévue !
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L'homme des montagnes

Un polar suédois qui renouvelle un peu le genre ... Une héroïne policière et une intrigue très " sociales" ... Une conclusion de l'affaire inattendue et en tout cas un oeu hors normes ... On a envie de lire d'autres aventures de Ann Lindell .
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Le cri de l'engoulevent

Je dis halte aux romanciers prolétariens suédois qui en plus écrivent comme des pieds. Vivement que l’on apporte autre chose des pays du froid.

Ne pas mettre 23€.



Bénéficiant des largesses des éditeurs, j’ai pu au mois d’août lire ce pensum. Alors que j’étais confortablement installé, me voilà encore aux prises avec un roman prolétarien suédois. Encore un !



Nous voilà avec un nouveau prolétarien suédois. Un nouveau Millenium ? En tout ca aussi mal écrit, aussi long et pénible à la lecture et encore un chasseur de nazis et de capitaliste de tous poils. Il suffit de lire la profession de foi de l’ancien planteur de navets suédois à son éditeur :



En d’autres termes un agriculteur syndicaliste capable de pondre plus de 10 romans en 10 ans avec comme objectif premier : Une toile de fond économique et sociale au format syndicaliste de gauche, mondialiste, tiers-mondiste…Le texte est traduit du suédois par Philippe Bouquet, présentant toutes les compétences requises puisque sa thèse portait sur L’Individu et la Société dans les œuvres des romanciers prolétariens suédois.
Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Le cercueil de pierre

Malgré quelques valeurs sûres comme Jo Nesbo ou Henning Mankell (et j'oublie l'islandais Indridason), on commence à être un peu écoeuré de la déferlante nordique qui envahit le rayon polars, ça frise l'indigestion.

Alors quoi, un de plus ?

Et bien oui, voici le suédois Kjel Eriksson !

Ce nouveau venu (premières traductions en 2007) vaut le détour par Uppsala, la quasi-banlieue de Stockholm.

L'ambiance y est un peu moins sombre que dans la ville d'Ystad vue par Mankell.

Et puis, même si l'auteur ne prend pas de "e", le personnage central est une femme, une fliquette, Ann Lindell, dont la vie privée occupe une bonne partie du bouquin.

Ça change un peu des mecs désabusés et avinés qui hantent habituellement les commissariats de Suède et d'ailleurs !

Autant de bonnes raisons de se laisser emporter une nouvelle fois par une enquête scandinave de plus.

D'autant qu'avec cet épisode on a même droit en prime à une petite excursion à ... Malaga !

Car il est question ici d'internationalisation, de crime en col blanc, d'expérimentations pharmaceutiques louches et de transactions financières douteuses ... le crime n'a pas de frontières, en tout cas pas entre la Suède et l'Espagne.

Un polar bien mené, qui démarre sur les chapeaux de roues et qui nous emmène explorer un univers un peu différent de ce que l'on a l'habitude de côtoyer.

Le tout est plutôt de bonne facture, comme on dit. Même si, malgré l'intérêt de l'enquête au féminin, on reste encore loin de la grande littérature d'un Mankell ou de l'intimisme d'un Indridason.

Mais tout cela se lit sans déplaisir aucun.

Un polar situé à mi-chemin, non pas entre Uppsala et Malaga mais plutôt entre la Suède de Mankell et la Venise de Donna Leon.
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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Les cruelles étoiles de la nuit

Après la déception du Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, j'ai, de nouveau, essayé de lire un roman nordique afin de ne pas rester sur une mauvaise impression, mais, je me rends compte que la littérature scandinave n'ait vraiment pas ma tasse de thé.



En effet, le style est plat, l'intrigue molle, sans grand intérêt, et, surtout ennuyeuse au possible.



En ce qui me concerne, je préfère de loin la littérature français, anglo saxonne ainsi que certains auteurs de langue espagnol comme par exemple Eduardo Mendoza, Carlos Ruiz Zafon, etc.
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Le cercueil de pierre

Encore un polar suédois ! Après Henning Mankell, Åke Edwardson, Mons Kallentoft, Camilla Läckberg et… c’est tout ? Mais non, n’oublions pas Stieg Larsson, pour moi pas le meilleur du lot, loin de là, mais c’est une autre histoire !



Donc, en ce qui concerne Kjell Eriksson, je commence par son troisième polar, qui est le deuxième paru en français et que je trouve tout à fait honnête et se lisant bien.



Dans la région d'Uppsala, une jeune femme et sa fillette de six ans sont fauchées par une voiture, mais le délit de fuite prouve bien à l’inspectrice Ann Lindell qu’il ne s’agit pas d’un accident. Crime passionnel, affaire liée au milieu de travail du mari et père des victimes, toutes les pistes sont explorées minutieusement. Tout à fait crédible, l’enquête se déroule à son rythme, et les états d’âmes et tourments personnels des policiers ne sont pas oubliés. On s'attache à Ann Lindell et à certains des suspects dans cette affaire.



Comme ne le laisse pas supposer ce billet plan-plan, qui ne traduit que mon manque d’inspiration, j’ai lu rapidement et avec agrément ce roman bien mené dans le genre étude de société.



Pour ceux qui aiment les auteurs précités et qui veulent en découvrir d’autres !
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Les cruelles étoiles de la nuit

Suite des aventures de l'inspecteur Ann Lindell , la cinquième que je lis avec toujours autant de plaisir. Mais attention, ici il faut savoir prendre son temps pour apprécier l’histoire savamment distillée par notre auteur.



Mais que nous raconte « Les cruelles étoiles de la nuit »

Un spécialiste de Pétrarque disparaît, deux agriculteurs sont tués à l'aide d'une clé à molette. L'inspecteur Ann Lindell patauge jusqu'à ce qu'un parallèle audacieux soit établi avec une célèbre partie d'échecs dans laquelle un cavalier et deux fous attaquent la dame blanche. Si les fous sont les paysans et le cavalier le professeur, qui sera la dame blanche

Kjell Eriksson recrée avec minutie l'atmosphère de la campagne suédoise pour un nouveau genre de polar nordique, un polar rural

C’est un reportage qu'il réalise sur la vie d'agriculteur qui amène Kjell Eriksson à troquer le sécateur contre la plume. Son personnage principal récurrent, Ann Lindell, mène l'enquête dans la campagne suédoise. Ici Lindell prend de l’épaisseur, de la stature. Elle a maintenant, à l’instar de ses pair l'inspecteur Kurt Wallander ou encore de Martin Beck, la crédibilité des vrais héros de polars.

« Les cruelles étoiles de la nuit » est aussi un polar social comme les Nordiques savent les ficeler.

Et c’est un ce beau roman d’ambiance ne fait pas dans l'esbroufe avec son rythme lent et son écriture sobre et sensible. Ses personnages sont fouillés jusque dans leurs failles les plus profondes. Son intrigue est soignée. Bref une très belle lecture.



Et comme il s’agit d’une série, il y a encore quelques titres pour se faire plaisir.




Lien : https://collectifpolar.com/
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L'homme des montagnes

Kjell eriksson

Écrivain suédois auteur essentiellement de romans policiers

Le premier "Den upplysta stigen" (1999) pas encore traduit en français,

J'ai lu le second, "La terre peut bien se fissurer" ... passionnant,

Le troisième, "Le Cercueil de pierre", ... j'avais adoré,

Le quatrième, "La Princesse du Burundi",... un régal.

J'ai oublié cet auteur, je suis passée à côté des suivants, "Le Cri de l'engoulevent","Les Cruelles Étoiles de la nuit".

Me voici de retour avec "L'Homme des montagnes", publié en Suède en 2005, traduit en français en 2013.

Ses romans suivants sortis en Suède en 2007, 2008,2009 n'ont eux pas eu droit à une traduction !

Cette non lecture ne s'explique que par ma négligence car c'est un auteur qui m'avait conquise de par son approche sociale du contexte politique.



Après avoir lu tant de romans suédois ... apprendre au hasard d'un texte, qu'il n'existe plus aucun bureau de poste en Suède ... qu'Eva veut dire si on veut....que les bougies ont pour métaphore lumières vivantes ...

C'est bien la preuve qu'il y a toujours quelque chose à découvrir !

D'autres curiosités, un titre et un auteur à rechercher, "voleur de bible" de Göran Tunström.

Un vocabulaire un peu suranné, papier de ménage ?

Appellation suisse du papier absorbant,

En France, Sopalin Peut être ?

("Pas de sopalinus latin ni de sopalinos grec ! Le Sopalin est en fait un nom de marque déposé à l’INPI en 1948 : il s’agit des initiales de la Société du Papier-Linge, inventrice de ce produit en papier destiné à remplacer le linge pour les usages nettoyants.

Le nom est entré dans le langage courant pour désigner l’essuie-tout, un papier très absorbant présenté sous forme de rouleau.")



L'homme des montagnes, ... une histoire d'immigration, ... une histoire qui permet de remonter les filières de drogue du Mexique à la Suède, .... une histoire compliquée, longue, embrouillée avec une multitude de personnages, pas vraiment attachants, ni le livre, ni les individus ...

Je crois qu'il y en a trop, on s'y perd, on s'accroche pour ne pas avoir l'air idiot mais pas vraiment avec plaisir, il manque un souffle d'empathie,

On se traîne de page en page, de chapitre en chapitre, on se dit, ça ne va quand même pas se passer comme ça ? Eh bien si, c'est aussi simple que ça, plutôt simpliste, sans imagination ... platitude .... et quand le final se veut rebondissement ?

Je reste sceptique et je baille !

Lassitude ....

Les livres oubliés ... un autre jour ... peut être !
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La Princesse du Burundi

La disparition de John Jonsson, surnommé Petit-John, suivie de la découverte de son corps, sauvagement mutilé et torturé, va entraîner la brigade criminelle d'Uppsala dans une enquête difficile, où chacun va pouvoir mettre à profit ses compétences. Les multiples personnages, aux profils contrastés, nous plongent dans l'univers étrange de cette petite ville tranquille du sud de la Suède, en marge d'un immense campus universitaire largement ignoré du reste de la population. Pas de héros, pas de bons et de méchants dans ce roman policier hors du commun, qui fait la part belle à l'analyse psychologique et au constat social. La force du livre est de nous restituer un univers où les moindres faits et gestes des personnages semblent respectés à leur juste valeur, une atmosphère digne des meilleurs Simenon (pas les Maigret, les autres). Un polar scandinave de premier choix !
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Les cruelles étoiles de la nuit

C'est de mieux en mieux. Il y a une progression dans les romans de Kjell Eriksson et il est preferable de ne commencer à le lire qu'avec la princesse du burundi car les personnages auparavant ne sont pas assez attachants.

Comme d'habitude, c'est plutot lent et on a une montée en puissance entre les soliloques de la victime/coupable et les déboires sentimentales d'Ann Lindell. Mais c'est bien foutu et on y prend gout.
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La terre peut bien se fissurer

Un pur polar nordique. On n'est pas loin des Indridason et autre Edwardson. Pour tous ceux qui veulent de l'action, du suspense, des retournements de situation, ce n'est pas la peine de lire ce livre.

Dés le début, on connait l'assassin.

Donc le principal dans ce roman, c'est de suivre le quotidien de ses personnages. Le tueur, l'enquêtrice, et son amant. Ce sont les principaux personnages. Et c'est là que le roman perd de son intérêt. Surtout avec le personnage de l'amant. C'est un ancien syndicaliste et on le suit dans ses rencontres avec ces anciens collègues et tout tourne autour du... syndicalisme.

C'est dommage car pour le reste, cela ce lit bien et l'intrigue reste intéressante.
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Le cercueil de pierre

A la base, pitché comme ça, on peut se dire que le deuxième roman que Kjell Ericksson est bien simpliste... Oui, mais non ! Sinon, croyez-moicroyez-moi, je ne vous en parlerai pas ! Non, Le cercueil de pierre est le deuxième roman de cet auteur, ou du moins le deuxième mettant en scène Ann Lindell, mais sincèrement, sans avoir lu le premier, ça se comprend très très bien. Par contre, là où ce polar suédois devient fort sympathique, c'est lorsqu'il commence à nous entraîner dans les traces de cet homme disparu, responsable d'une firme pharmaceutique implanté en Espagne et en Suède. Mais alors, qu'allait-il faire en République Dominicaine ?...



Pour terminer sur du positif, je commencerai par ce qui m'a le moins intéressé : les histoires sentimentales d'Ann. Pourquoi ? Ça, c'est une excellente question, car comme toute nana qui se respecte, les histoires de cœur, les "je t'aime moi non plus", j'aime bien pourtant. Mais là, non. Ça m'a dérangé, gêné dans ce récit, je n'ai pas compris l'intérêt. Mais je vois déjà une explication à cet ennui : c'est le deuxième épisode de ses aventures. Le premier, je ne l'ai pas lu. Et l'héroïne y était déjà présente ! Donc peut-être n'ai-je pas bien cerné son caractère d'emblée, peut-être...



Enfin, bon, malgré ce léger bémol, le reste du bouquin est plus que bien, nous entraînant dans les coulisses de la recherche pharmaceutique, avec toutes les dérives que cela peut entraîner. L'auteur aurait d'ailleurs pu creuser en ce sens, mais ce ne sont pas les magouilles financières et autres qui l'intéressent, mais plus l'élucidation du crime. Et puis bon, on y retrouve cette atmosphère scandinave que j'apprécie de plus en plus, la description de journées interminables dès qu'arrive l'été et de nuits sans fin pendant l'hiver, la découverte de la fête de la Saint Jean... Pour le reste, je vous laisse découvrir !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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La terre peut bien se fissurer

Ce polar noir se distingue par l'importance accordée à la toile de fond du récit.L'auteur y dresse de manière très militante une vive critique de la société suédoise à travers les thèmes suivants:la perte des liens et acquis sociaux,la solitude,la vieillesse,la ruralité...La partie enquête est classique,sans grande originalité.La jeune inspectrice Ann Lindell doit élucider une série de meurtres sauvages sans liens apparents si ce n' est l'arme du crime.Le récit alterne les points de vue de trois personnages principaux dont le tueur.On peut seulement déplorer que l'identité et le mobile de ce dernier soient en grande partie dévoilés au lecteur dès les premières pages,ce qui ôte tout le suspens du récit.Cela reste néanmoins un polar pas trop mal écrit et assez agréable à lire,mais sans commune mesure avec le talent de Henning Mankell ou de Camilla Läckberg.Je compte toutefois offrir une session de rattrapage à cet auteur en me procurant d' autres titres ,en particulier La princesse du Burundi qui s' est vu accorder le prix du meilleur roman policier suédois.
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Le cri de l'engoulevent

Ville d'Uppsala (Suède), 2003. Une rue saccagée, des vitrines brisées, un jeune homme tué à coups de chaise dans une librairie dévastée, un incendie dans un centre d'accueil pour étrangers... La police est sur les dents, les affaires sont-elles liées ?

Ce polar s'inscrit dans une série d'intrigues indépendantes les unes des autres, mais toutes centrées sur le personnage d'Anna Lindell, inspectrice de police à Uppsala. Paul Arre nous apprend que le premier opus n'a pas été traduit en français (malgré son prix de "meilleur premier polar" décerné en 1999 par la Svenska Deckarakademin). A moins de maîtriser le suédois, on ne peut donc commencer que par "La terre peut bien se fissurer".

Avec Le cri de l'engoulevent, j'ai fait connaissance avec Anna et ses collègues, en tentant de saisir les liens qui les ont unis précédemment en-dehors du travail. Les intermèdes sur leur vie conjugale/familiale m'ont rappelé la série de Mons Kallentoft (Hiver, Eté). Heureusement pour l'aspect "polar", ces apartés détaillés restent relativement rares. Le contexte de l'intrigue est intéressant : l'immigration en Suède semble récente au point que certains membres de l'équipe policière se trouvent dépassés par les problèmes de racisme : "Il était capable de s'occuper de délinquants ordinaires, à l'ancienne pour ainsi dire, à savoir voleurs, meurtriers et auteurs d'actes de violence, car il connaissait leur musique. Mais, devant ces nouveaux noms et nouvelles langues, il avait le sentiment d'être un étranger dans son propre pays." (p. 153)... J'ai regretté cependant que tout soit si dilué, éparpillé : on passe sans cesse d'un sujet à un autre, certains passages sont longs (lorsqu'on suit Ali, notamment) et la multiplication de noms suédois de personnages et de lieux rend le texte fastidieux. Tout cela nuit malheureusement au suspense et au plaisir de lecture.

Un avis mitigé donc, pour ce polar alourdi par une abondance de noms, de détails, de digressions qui éloignent le lecteur de l'intrigue. Les thématiques abordées (immigration et racisme en Suède, réfugiés politiques iraniens, conditions de travail des ouvriers en Asie) sont très intéressantes mais pas suffisamment approfondies, à mon goût.



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Les cruelles étoiles de la nuit



C'est une nouvelle enquête d'Ann Lindell, à Uppsala, avec dès le début une situation peu banale. Un homme écrit une lettre d'adieu ayant l'intention de mettre fin à ses jours. Il est retrouvé mort. Mais il a été tué de plusieurs coups portés à la nuque, dans son étable. Pourquoi tuer un vieil homme qui voulait se suicider? Pour le cambrioler? Mais rien n'a été volé. Dans le même temps, un autre homme, Ulrik, a disparu. Sa fille, Laura, a signalé sa disparition à la police.

.

Dès le début du récit, on réalise qu'on a du mal à accrocher à ce texte fait de nombreuses digressions peu intéressantes sur la vie personnelle - passée ou présente - des protagonistes. L'auteur nous envahit avec sa logorrhée. On saute des paragraphes, pressé qu'on est d'entrer dans le vif du sujet. Puis on tourne les pages en y jetant juste un coup d'oeil. "Qu'est-ce que je fais là?" se demande Laura page 64, et moi aussi je me demande "qu'est-ce que je fais là" alors qu'aucune enquête n'a encore commencé. La force d'un roman policier est justement de créer une tension qui fait qu'on ne peut pas lâcher le texte. L'auteur peut alors aborder tous les sujets qu'il veut, mais il ne doit pas laisser se relâcher cette tension. Ici, on s'éparpille, on flâne, on s'égare.

.

Page 91, l'enquête débute. Mais un nouveau meurtre survient. Y a-t-il un lien entre les deux meurtres? L'espoir renait. Mais on repart sur Pétrarque, les amours troubles de Stig et de Laura, les pommes blettes qui tombent et les feuilles mortes qui virevoltent. Page 145 "aucune piste sérieuse". Mais on assiste aux amours tourmentées d'Ann Lindell et de Morgansson. Page 166 "les deux affaires sont en train de sombrer dans l'oubli". Puis soudain, on ne compte plus les cadavres et on s'interroge à propos d'une célèbre partie d'échecs. Page 212 : "on patauge, commenta Haver". Enfin page 293, Ann Lindell s'écrie : "On tient le bon bout". Méthode Coué, car à ce moment-là, elle n'a rien de concret. Plus que 88 pages. Mais ce sont les meilleures du récit. Au final, je n'ai pas vu d'étoiles dans la nuit, mais pourtant, elles sont bien là page 380.
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L'homme des montagnes

Manuel est venu en Suède pour venger ses frères, l'un est mort, l'autre est en prison. Il en veut à "l'homme des montagnes", pourtant il sait bien que ses frères avaient le choix de lui dire NON, comme lui l'a fait.

Il retrouve Slobodan et son allié Armas. En légitime défense, il tue ce dernier. Quand il découvre sur le corps de sa victime le tatouage de Quetzalcóatl, il ne peut le supporter et, de rage, il arrache le lambeau de peau représentant ce dieu aztèque. Ce qui perturbera le travail des enquêteurs !

Il se rapproche de Slobodan, il se fait embaucher dans son restaurant où il fait la connaissance d'Eve, la mère de deux adolescents dont l'un traîne avec des dealers.

Manuel est partagé entre son amour pour ses frères et le désir de vengeance, tout en sachant très bien qu'ils auraient pu choisir un autre destin !

Question : puisqu'il est convaincu de l'entière responsabilité de ses frères dans leur malheur, pourquoi insiste-t-il, lui l'homme intègre ???

De plus, en ayant laissé un cadavre derrière lui, il n'ignore pas que la police est sur ses traces. Il n'a donc plus qu'une envie, ramener son frère ( évadé, pratiquement par hasard de la prison) au Mexique où il rêve de retrouver un jour Eve.

Enquête compliquée pour Ann Lindell et son équipe. Ses problèmes de cœur sont toujours là.

Quelques cartes postales d'Uppsala et de sa région. Problèmes de société : en Suède comme chez nous, les mères seules ont du mal à joindre les deux bouts et à gérer leurs enfants adolescents. Drogue. Immigration. Police en sous-effectif. Etc…

Je ne me suis pas ennuyée en le lisant, mais … sans plus!

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