AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Knut Hamsun (236)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Faim

Le héros de ce roman est un moine urbain qui arpente les rues à la recherche d'une inspiration pour ses articles qu'il vend à la petite semaine à un journal local. Il lutte contre la faim comme le supporter de l'OM qui lutterait pour ne pas être vulgaire au cours d'un match. Il n'y a aucune intrigue dans ce récit mais l'humanité revisitée incarnée par le héros permet de maintenir une attention palpable.
Commenter  J’apprécie          10
Pan

Ce livre, considéré comme un chef d’œuvre, n'a pas été pour moi un choc littéraire, même si j'en ai aimé la lecture. Certes, il y a une certaine poésie, une ambiance très étrange, quelque chose qui pèse dans cette nature habitée par Glahn, le chasseur. On ne sait pas vraiment d'où émane la folie des personnages qui sont pourtant très ordinaires, retranchés dans leur petite vie.

On retrouve aussi l'atmosphère nordique des romans de Stig Dagerman, cette bizarrerie qui s'inscrit chez le commun des mortels.

Mais le narrateur est horripilant! Un anti-héros, un homme détestable, égoïste, pas du tout attachant, un chasseur plein de froideur, qui ne s'anime jamais par amour de l'autre, mais en fonction de l'intérêt qu'on lui porte, par orgueil. Il s'éprend d'Edvarda, dont le comportement est lui aussi très étonnant. On ne sait jamais si ses caprices viennent du manque de sociabilité de Glahn, si elle s'adapte à cet amoureux renfermé sur lui-même ou si elle est aussi égocentrique que lui.

Les femmes sont jeunes et belles ; elles sont des nymphes qui tombent parfois dans les filets de Pan : les étreint-il vraiment ou les rêve-t-il?






Lien : http://edencash.forumactif.o..
Commenter  J’apprécie          10
La Faim

terrible
Commenter  J’apprécie          10
Un vagabond joue en sourdine

Le narrateur travaille dans une propriété où le maître et sa femme sont en crise. Au menu tromperies, pleurs, accusations, tour à tour espoir et froideur.

C'est assez indigeste à mon sens et ma fois pas très bien écrit.Les passages les plus intéressants sont ceux sur le lien avec la nature à mon sens.

Pour le reste c'est assez insupportable et très répétitif. Ca n'en finit pas de finir, je n'ai d'ailleurs pas réussi à en venir à bout.
Commenter  J’apprécie          10
La Faim

Ce n'est pas un roman ( autobiographie ? ) facile à lire, ce long monologue !

Le cerveau de cet homme, dans lequel je suis, par la force des mots, me semble dérangé.

Il n'a pas un comportement rationnel, il est caractériel, se met en colère sans raison, regrette, bref, il est difficile à suivre.

Est-il comme ça de naissance, ou est-ce la Faim qui l'a rendu comme ça ?

En tout cas, quand je dirai : « J'ai faim », je saurai dorénavant que cela n'a rien à voir avec la vraie faim, celle où le corps, manquant de tout, lâche tous les organes, même l'estomac.

Commenter  J’apprécie          15
La Faim

Ce récit a eu une influence considérable sur des écrivains comme Gide, Céline, John Fante. Il s'agit d'un récit autobiographique situé dans les années 1890 et qui décrit les errements d'un jeune homme dans la ville de Cristina (Oslo) où il souffre de la faim. Il tente de survivre, trouve de temps en temps à placer quelques articles. Il souffre de la faim et de ses conséquences physiques et psychiques (hallucinations). Il passe de l'euphorie à l'abattement total, de la dépression, des pleurs au rire et à l'enthousiasme.
Commenter  J’apprécie          10
Un vagabond joue en sourdine

Ce livre fait partie d'une trilogie et malheureusement je n'ai pas lu le premier volume. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles je ne suis pas vraiment entrée dedans, malgré une écriture agréable (quoique un peu vieillotte) et un personnage central original et intéressant.

Ce personnage, Knut Petersen (ce qui est paraît-il le vrai nom de l'auteur), est un homme de cinquante qui se définit comme vieux et sans trop d'espoir. Sa vie se partage entre la forêt qu'il aime et comprend par- dessus tout, la propriété de son « maître » où il travaille sérieusement, prend des initiatives intelligentes et finit par se faire apprécier. Pourtant, le centre de son intérêt c'est l'épouse du maître, Madame Falkenberg, sorte d'Emma Bovary qui s'ennuie dans son ménage et court après l'amour d'un ingénieur transi pour elle. Contrairement à Emma, elle ne fait pas l'objet de d'assauts de séducteurs de province mais partage apparemment un vrai sentiment avec son amant. Il faut dire que son mari la trompe allègrement avec une jeune Élisabeth et tout cela serait d'une ban,alité affligeante si ce n'était observé, commenté, avec prises de parti par les domestiques et employés. On doit quand même s'ennuyer ferme au fond des forêts norvégiennes ou dans les petites villes de province pour s'emballer ainsi juste à observer les mœurs amoureuses des patrons...

Pour dire la vérité, même si les émois du rude bûcheron Knut pour sa jeune et jolie patronne m'amusent sans me toucher vraiment, je me suis surtout plu à la description des froids paysages de Norvège, au travail du flottage du bois sur la rivière, aux dangers et au plaisir aussi d'affronter les « bouchons » de troncs dans les méandres du cours d'eau. Bref, l'évocation de cette nature encore sauvage (au moins à l'époque, mi – 19ème siècle, aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il en reste) est plaisante. Les réflexions quasi philosophiques du personnage principal aussi malgré leur petit côté rétro voire misogyne pardonnable encore à l'époque...

Il est à noter que bizarrement personne ne rit ni même ne sourit dans ce roman... . Ah, si! Je viens de relire Zazy: Madame rit après l'adultère! Bon, je ne suis pas sûre que cela la rende sympathique!

Je ne sais pas pourquoi, cela me fait penser aux films du finlandais Kaürismaki..

Je ne suis pas sûre quand même d'avoir envie de lire la suite...
Commenter  J’apprécie          10
La Faim

Un excellent livre, à mon avis injustement oublié.

Un journaliste ne parvient pas à gagner sa vie avec ses articles. Il est même obligé de laisser sa chambre et vivre dans la rue. Il a toujours faim. Peu d'interaction profonde avec les personnages qu'il rencontre. Le roman vaut surtout pour ce personnage principal qui semble en constante lutte avec son inconscient, avec lui-même. L'opposition vient du personnage lui-même qui sabote ses propres efforts. Le "stream of consciousness" sonne vrai, c'est la plus grande réussite du roman. Un des meilleurs livres que j'ai lu.
Commenter  J’apprécie          12
La Faim

J'aurais adoré que ce livre poursuive jusqu'au bout l'impression que j'ai eue dans sa première partie, i.e. une introspection et un regard narquois sur les autres, des comportements décalés et autocritiques, bref ça m'amusait beaucoup. Hélas, je me suis essouflé sans doute au fil des pages et ait eu l'impression de répétition qui n'a pas fait comique de répétition... Du coup j'ai désadhéré. Et progressivement j'ai trouvé ça moins fin et plus vain aussi. Et pire encore le personnage m'a progressivement ennuyé voire m'est devenu antipathique.

A l'image de son auteur, peut-être qui a si mal vieilli...

Commenter  J’apprécie          10
La Faim

Histoire d'inspiration autobiographique d'un homme d'une trentaine d'année, dans la misère de plus en plus noire, qui vit à Oslo à la fin du 19ème siècle, de petits boulots, écrivain journaliste et qui essaye de faire publier quelques chroniques qui lui apportent un peu d'argent donc un peu d'oxygène. Plus on avance dans le récit, plus la faim le fait souffrir, le rend imprévisible, suceptible et de plus en plus fou tout en gardant une lucidité qui lui permet d'observer, sa déchéance, sa descente dans le gouffre par lequel il est attiré de façon irréversible. Plus il plonge, plus il est persuadé qu'il va écrire l'essai qui changera sa vie et le fera reconnaitre. Poignant, dérangeant, à la limite de la description clinique d'un cas de psychiatrie et tellement actuel. Un trés grand classique de la littérature norvégienne, un personnage à la Dostoievski ou à la Stefan Zweig.
Commenter  J’apprécie          10
La Faim

je me suis enfin décidé a lire "LA FAIM" ..et je dois dire que j ai beaucoup aimé,le style de l 'écriture est très originale,mélange d'une simplicité et d une fluidité que j"aime beaucoup;;......a regarder de près,l 'histoire est très originale et on ne peut plus banale en meme temps ,.....c' est donc pour toutes ces raisons qu'on est scotché du début a la fin sans perdre une miette......
Commenter  J’apprécie          10
Rosa

Deuxième volet d’un diptyque qui commence avec Benoni, que je ne me rappelle pas avoir lu. Un microcosme, des intrigues, une histoire d’amour, une trame classique? La narration à la première personne, par l’intermédiaire de l’étudiant, rend le roman très vivant. Une réflexion toujours d’actualité sur le pouvoir de l’argent: Mack et sa baignoire géante pour accueillir les filles, Benoni qui achète littéralement Rosa, déjà mariée, pour en faire sa propre femme, un système de « dons » à la boutique, pas si gratuits que ça, le riche et mystérieux anglais qui vit sur une île voisine. Et la peur ancestrale qui hante la baronne, l’apparition du personnage du « lapon », mystérieux, mythique, même s’il y a des éléments concrets (une idole de pierre).
Lien : http://vdujardin.com/blog/kn..
Commenter  J’apprécie          10
Victoria

J'ai lu il y a 1 an et demi un autre livre de cet auteur : La faim. Un livre qui m'avait laissé un sentiment étrange, mais que j'ai aimé malgré tout. C'est d'ailleurs peu de temps après l'avoir lu que j'ai acheté Victoria. Un livre radicalement différent, par le thème déjà, et la tonalité du récit.

Ici, c'est donc l'histoire de Johannes, fils de meunier, et de Victoria, fille du châtelain, qui ne peuvent pas vivre leur amour au grand jour. Une histoire d'amour impossible plutôt classique, qui se révèle intéressante grâce à l'art de Knut Hamsun de faire s'exprimer ses personnages et de nous dévoiler leur façon de penser.

Si La faim est un livre plutôt sombre, Victoria est totalement à l'opposé de ce dernier. Il semblerait d'ailleurs que ce soit son propre mariage qui lui aurait inspiré cette histoire d'amour. J'ai donc retrouvé dans ce livre la richesse du langage, la force des images qu'il utilise pour exprimer ce que ressentent ses personnages. Leur amour, ils ne peuvent le vivre au grand jour et leur histoire se trouve bloquée par leurs appartenances sociales, par des conventions. Ceci fait, par moment, basculer Johannes dans un état de révolte, tandis que Victoria, elle semble plus naïve, plus insouciante.

Il se dégage de cette histoire d'amour une certaine pureté, une candeur, qui se trouve entaché par les contrariétés, par les aléas, qui font que les conventions les séparent. Ainsi l'une se trouve promise à un autre etc. Bref, une histoire d'amour contrariée qui finit tristement, mais qui reste un bon moment de lecture.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
Commenter  J’apprécie          10
Sous l'étoile d'automne

Ce livre commence par une sensation de déjà-vu.

Le narrateur, Knut Pedersen (vrai nom de Hamsun), dont le passé n'est évoqué que par quelques allusions obscures, se retrouve dans les forêts, laissant derrière lui l'agitation de la ville pour retrouver la paix de l'esprit. Seulement voilà, tout comme dans la paramnésie, plusieurs plans se superposent constamment sous l'iceberg des apparences, ce qui crée une connivence entre le lecteur et ce narrateur ingénieux, fruit d'un mouvement de balancier permanent entre le besoin de la nature solitaire et celui de la société (principalement féminine). Moins marginal que les héros de la première période hamsunienne, il en est l'incarnation plus humaine, plus propice à l'empathie, plus mûre aussi.

Livre mineur peut-être, mais dans le sens musical alors, variation sur le désenchantement, la fuite du temps, sans aucun effet pathétique mais au contraire un allant permanent, tout en légèreté et en retenue, avec une fin en fondu qui laisse augurer le meilleur pour la suite de cette première trilogie du vagabond. Rafraîchissant.
Commenter  J’apprécie          10
Sous l'étoile d'automne

N'ayant encore rien lu du Norvégien , je suis tombé par hasard sur ce bouquin qui correspondrait à sa période nostalgique et désenchantée. Le thème du livre est celui de l'errance d'un être à la recherche de paix intérieure et d'identité . Il part sur les routes comme une sorte de cheminot ou de vagabond en se faisant engager ici ou là , dans des fermes . En fait , il est quasiment tout le temps accompagné plus ou moins bien . Il se fait engager comme bûcheron , garçon de ferme ou terrassier .

Il n'y a pas véritablement d'intrigue , mis à part le fait que l'auteur vieillissant se retrouve amoureux de sa patronne qui ne le regarde même pas et qu'il est repoussé par toutes les petites servantes qui le trouvent trop vieux et trop ridicule à leur goût . On peut qualifier ce roman de mineur et le trouver relativement sans grand intérêt mis à part un style profondément dépouillé qui en rend la lecture très aisée . Une sorte de pélerin russe sans spiritualité , mais avec un côté tragique et profondément humain . Il faudrait que je lise encore deux ou trois autres bouquins d'Hamsun pour me faire un idée plus précise sur cet auteur . En tous cas , ppour celui-ci , une méditation sur la vieillesse et la solitude .
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          11
La Faim

C'est un roman qui devrait etre relu de nos jours, la faim est d’actualité dans notre epoque actuelle de crise... A quand un KNut Hamsun ou un Jack London de la France actuelle?
Commenter  J’apprécie          10
La Faim

Je l'ai lu lors d'un voyage en Norvège. Du génie !
Commenter  J’apprécie          10
Victoria

Victoria est un court roman d’amour.

Elle est la fille du « châtelain » et lui, le fils du meunier.





Il s’agit là d’un amour impossible, tant le poids de la société norvégienne de la fin du 19ème siècle est fort, plus fort que les sentiments.





Prix Nobel de littérature en 1920, Knut Hamsun, ignoré en France, mérite la reconnaissance.

Il exalte l’âme romantique, les amants impossibles, l’amour irrésolu.





Victoria est un roman ensorcelant qui s’empare de vous pour mieux respirer en vous.





Et même si on imagine mal une telle situation de nos jours, il raconte un amour incandescent, pur qui fait encore rêver.
Lien : http://livrespourvous.center..
Commenter  J’apprécie          10
La Faim

Il m'a été agréable de découvrir ce classique de la littérature.

La plume est étrange mais on s'y habitue très vite en suivant cet homme et sa descente dans la misère. Son orgueil le perd à chaque décision. On se questionne sur sa possible folie. Mais qui est sur c'est qu'on vit avec lui son désespoir et son abominable faim.

Je recommande !
Commenter  J’apprécie          00
Mystères

"Mystères" participe d’une période où Hamsun soumet la psyché humaine à la question, tant socialement qu’affectivement. On y poursuit, au fil de dialogues d’une véhémence survoltée, quasi ­incantatoire, l’étrange et fatal périple de Johan Nilsen Nagel.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Knut Hamsun (1674)Voir plus

Quiz Voir plus

Tout sur one piece (difficile)

quel est le 1er homme de l équipage de Gold Roger ?

baggy le clown
shanks le roux
silver rayleigh
crocus

30 questions
3601 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}