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Critiques de Lewis Carroll (790)
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Les Aventures d'Alice au pays des merveille..

S'il existe un livre difficile à noter, à examiner et à comprendre, je pense l'avoir trouvé.

Suivre Alice dans le Pays des Merveilles ressemble à laisser le bon sens et la logique au placard. Ici, les fleurs parlent, les animaux deviennent des bébés, les cartes font des procès et on coupe la tête à tout le monde.

En même temps, tout le monde est fou ici.

Voyager avec cette petite héroïne, c'est voyager un peu en nous même et un peu chez les autres, et l'auteur nous le prouve bien dans la première partie.



"De l'autre côté du miroir" est cependant plus technique, plus saugrenu, décousu d'un fil blanc et rouge.

Si Lewis Carroll joue une partie d'échec, je ne peux qu'applaudir son ingéniosité. Mais j'aurai eu plus de difficultés à suivre les nouvelles règles et moins de facilités à plonger dans ce nouveau récit.



Au final, ce classique est tiède, m'ayant amener à chercher du sens là où il n'y en a pas, et à tenter de comprendre un rêve éveillé.
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Alice au pays des merveilles

Un ami me l'a conseillé et j'étais curieux de voir l'œuvre originale derrière le célèbre film d'animation de Disney. Je n'ai pas été déçu, la lecture est rapide et accessible, c'est un vrai voyage psychédélique, même si les deux chapitres avec le griffon et la simili-tortue sont de trop selon moi en rajoutant des longueurs inutiles.
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De l'autre côté du miroir et ce qu'Alice y tro..

Dans son salon, Alice joue avec ses petites chattes Dinah la blanche et Kitty la noire. Elle regarde dans le miroir et imagine comment est la maison qui se trouve de l'autre côté : la pièce semble identique, cependant tout est à l'envers. Et derrière la porte ? A quoi ressemble le jardin ? Allons voir...



************

Encore une fois, Alice rêve et décide de traverser le miroir de son salon.

De l'autre côté, elle s'aventure dans un monde merveilleux d'étrangetés et d'absurdités. Animaux, conversations, comportements, Alice ne reconnaît rien des choses auxquelles elle est habituée.

Carroll précisera que la petite fille avance dans l'histoire comme dans un jeu d'échecs. Je n'ai pas vérifié, j'avoue même avoir vite perdu la visualisation de l'itinéraire d'Alice sur son échiquier imaginaire, et ceci ne m'a pas empêché d'admirer avec quel panache, Lewis Carroll suit le fil de son récit. N'oublions pas que Lewis Carroll, ou plutôt Charles Lutwidge Dodgson, a inventé des histoires pour des enfants, au cours de promenades. Ce n'est que plus tard, qu'il les rédigea. Je salue la richesse de son invention.
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Alice au pays des merveilles

La petite Alice s’ennuie au pied d’un arbre… lorsqu’un Lapin Blanc surgit et déclare être en retard après avoir regardé sa montre à gousset ! Curieuse et émerveillée, Alice décide de le suivre…

La voilà alors entraînée dans un monde merveilleux peuplé de personnages plus délirants et improbables les uns que les autres. Bientôt, elle fait une course au «caucus» avec une Souris, un Dodo et un Lori, elle rencontre un Valet de pied-Poisson et un Valet de pied-Grenouille avant de s’occuper d’un bébé mi-Porc mi-homme ou encore elle participe à une partie de thé truffée de devinettes avec le Lièvre de Mars, le Chapelier et le Loir avant de rencontrer les tyranniques Roi et Reine du royaume…

Avis :

Si à l’origine cette œuvre n’était pas destinée à la jeunesse, l’auteur l’a remaniée et elle est devenue le grand classique que l’on sait, inspirant de nombreux artistes comme Walt Disney. Véritable ovni littéraire, Alice oscille entre absurde, comique et satire de la société. A la fois œuvre fantastique et conte, Alice fait voyager petits et grands !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Alice au pays des merveilles

Je l’avais depuis un bon moment dans ma pale à lire celui-la , et voilà que je le termine d’un traite… donc je me suis dis qu’il avait le droit d’avoir son petit commentaire provenant d’une nouvelle fan.



Grand classique de la littérature anglaise et c’est juste génialissime ,

Tout du long , on passe de situations loufoques aux moment encore plus dingues qui n’ont strictement aucun sens !



On retrouve vite des personnages incongrus haute en couleurs juste magiques , de la Chenille bleue au Chat du Cheshire ou encore du Chapelier Fou , des personnalités mythiques encrées dans nos mémoires. Et que dire de notre petite Alice , que je soupçonne d’ailleurs d’avoir un peu abusée de thé avec le Lapin de Mars , nous donne son point de vue enfantin sur ce monde absurde. Elle ne sait pas pourquoi elle est tombé là ,mais j’ai l’impression qu’elle s’y accommode assez vite et nous crée des discussions lunaires avec ces créatures.



L’écriture est composée de merveilles et donne cette ambiance géniale et porté sur l’humour , les jeux de mots, reprise d’expression pour en faire des personnages , jeux d’homophonies, ou encore des clins d’œil aux mathématiques . Cette subtilité est plus compréhensible avec la versions originales ,c’est à dire en anglais ,mais j’avouerai que j’admire énormément le travail titanesque du traducteur qui a rendu un texte très bien. ( pour info j’ai eu une version française +anglais et je pense que le meilleur c’est de le lire en anglais pour mieux comprendre)



Bref , ce monde imaginaire est à l’image d’ un esprit d’enfant , une façon de pensée tout à fait différente d’un adulte , où tout se mélange pour former une mélasse n’ayant pas vraiment de sens. L’auteur arrive aussi à nous faire poser des questions malgré cette absurde environnant.

Cette endroit me fascine encore aujourd’hui, il m’a amusé car Carroll a poussé son imaginaire loin et a donné du génie à son œuvre incongrue.



PS: Génial, lisez le !
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De l'autre côté du miroir et ce qu'Alice y tro..

Avant d’être un récit initiatique, le voyage d’Alice dans ce monde à l’envers constitue un exceptionnel roman d’apprentissage de la langue.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Alice : De l'autre coté du miroir

Titre original : Alice Through The Looking-Glass.

Lu dans l'édition "Wordsworth Classics"



Il y a longtemps que je ne me suis plongé dans Lewis Carroll depuis Alice In Wonderland. Je n'avais pas enchaîné directement et n'étais pas passé à travers le miroir.

C'est chose faite et ce fut gratifiant. Tout est prétexte à cette innocence absurde faite de jeux de mots, de jeux impossibles, de langage trituré, aux mots inventés sans parler des personnages plus extraordinaires et loufoques les uns que les autres. Lewis Carroll part d'un jeu d'échec qu'il installe « en miroir » distinguant pions et pièces maîtresses. Il y ajoute des personnages issus des comptines comme Humpty Dumpty, sorte de gros oeuf parlant. On a toujours peur qu'il tombe du mur sur lequel il est juché, probablement un mur de jardin anglais. Au départ, Alice gronde son petit chat noir qui a emmêlé du fil. Elle lui fait la morale lui vantant la sagesse de son homologue blanc – oui, je sais mais on est en 1871 – une pièce d'échec a dû tomber et ce sont tous des personnages de l'échiquier imaginés par l'auteur qu'elle va rencontrer à chaque chapitre sous une forme plus ou moins éloignée mais on reconnaîtra les deux chatons en reine rouge, vantarde et autoritaire et reine blanche plus sage et plus modeste mais quand même un peu stupide. On croise un chevalier qui ne tient pas sur son cheval, une licorne qui se bat contre un lion et même un vieux mouton qui tricote avec quatorze aiguilles ! Le texte passe aussi par des moments poétiques et le poème the Jabberwocky écrit aussi à l'envers et quasiment incompréhensible est mis en lumière par Humpty Dumpty. De même le nom des insectes est transformé et sont recréés par les mots ainsi sur « papillon », « butterfly » en anglais, on a « bread-and-butter-fly », aux ailes de tartines beurrées, au corps en croûte de pain et la tête en morceau de sucre. D'autres insectes sont ainsi détournés. Les illustrations de Tenniel sont juste parfaites et collent bien à l'imaginaire de Carroll.

Il faut bien sûr accepter le jeu et se laisser entraîner dans ce monde absurde, ce « nonsense » anglais comme on l'aime. Ms Rowling et ses Harry Potter viennent directement de ce genre de littérature, à mon sens la meilleure qui soit, c'est-à-dire la littérature anglaise pour enfants de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

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Alice au Pays des Merveilles (Illustré)

< À tout il y a une morale, il n'est que de la découvrir. >



Et c'est exactement ça Alice au pays des merveilles. Un ensemble de références, de morales plus ou moins équivoques. De jeux avec les lecteurs. Des phrases dans queue ni tête mais avec des sens profonds et cachés.



On peut y voir ce que l'on souhaite, ce que l'on cherche. Ce que l'on pense trouver. On peut s'imaginer les personnages en mode Burton pendant la lecture, Disney ou encore Lacombe. Qu'importe il y a de quoi rêver. Il y a du merveilleux dans chaque détail.



Alice au pays des merveilles a été l'un des Disney que j'appréciais le moins petite. J'adorais le Cheshire Cat et son profil si énigmatique mais j'avais de grands coups de stress lorsqu'Alice tombait , grandissant ou rapetissait mais aussi le lapin blanc.



On peut très facilement y voir une peur de grandir en prenant du recul. Ce n'est sûrement pas faux de le penser. Mais aujourd'hui c'est certainement l'un de mes contes préférés. Il a une vraie âme, des personnages absolument réfléchis et il a dû falloir un temps infini pour penser chaque détail. Lewis Caroll avait un don certain pour mettre en forme le rêve .



Avez-vous lu Alice au pays des merveilles ? Est-ce une (re)lecture qui pourrait vous plaire ? Quel est votre personnage préféré ?



#lemoisanglais

@lemoisanglaisofficiel
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Alice au pays des merveilles

Petite j'ai aimé le dessin animé et plus grande j'ai adoré le film de Tim Burton mais je n'avais pas encore lu la version originale. C'est chose faite ! Malheureusement pour moi je me suis ennuyée d'un bout à l'autre.



Il y a dans cette oeuvre énormément de jeux de mots, de symboles, de références, etc. et je pense que les comprendre m'aurait permis de mieux apprécier ma lecture. J'ai bien saisi quelques références mais sûrement bien peu. De plus, j'avoue que je n'apprécie pas particulièrement les jeux de mots et je suis assez éloignée de l'humour en littérature.



Bref, une oeuvre qui a marqué son temps, qui marque encore par ses adaptations mais cette lecture n'était pas pour moi.
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Alice au Pays des Merveilles (Illustré)

Je participe depuis quelques années à plusieurs challenges Babelio, plus par défi personnel plus que par goût de la compétition, mais également parce qu'on y fait de belles rencontres avec les livres et les lecteurs. Ils me permettent somme toute de sortir de ma zone de confort, de diversifier mes lectures en allant vers des genres littéraires qui ne m'attirent pas toujours.



Tout le monde connaît le roman de Lewis Carroll, mais qui l'a vraiment lu ?

Sans en faire partie une de mes priorités, j'avais envie depuis longtemps de le découvrir et comme il me permettait de valider plusieurs challenges en même temps, j'ai trouvé que c'était l'occasion ou jamais de le lire.



Peut-être, vous demandez-vous quels items j'ai pu valider avec cette lecture ? C'est intéressant car on apprend beaucoup sur les livres et leurs auteurs à essayer de compléter chaque case des défis.

Il faut savoir qu'« Alice au pays des merveilles » a été censuré en Chine en 1931 car il était indécent à l'époque de faire parler des animaux. Ce roman a été écrit avant 1900, plus exactement en 1865. Il a été adapté au cinéma et a reçu l'oscar de la meilleure création de costumes.

Voici les trois items que je vais pouvoir valider et ce sont, entres autres, les raisons qui ont motivé mon choix.



Deux dernières raisons et non des moindres s'ajoutent : la magnifique édition de Benjamin Lacombe m'attirée beaucoup et j'avais envie de découvrir ce texte en même temps que mes élèves.



*

Qui n'a jamais eu envie de suivre le lapin blanc affairé avec sa montre de gousset ? de se glisser dans le terrier à sa suite et de pénétrer dans l'extraordinaire pays des Merveilles ?



C'est ce beau voyage que j'ai entrepris avec ma classe, une expérience de lecture qui comporte sa part de rêve, de magie et bien sûr, de questionnements.

Dans les rêves, tout peut arriver : les animaux peuvent être anthropomorphiser, parler, porter des habits, avoir des émotions, des sentiments. Les petites filles comme Alice peuvent parler sans contraintes, librement, sans la barrière de l'éducation et des bonnes manières.

Ainsi, le rêve devient un miroir de l'imagination et de la fantaisie débridée de l'enfant. le pays des Merveilles devient un monde singulier, étrange, saugrenu, fantasque et fou.



*

L'univers féérique et merveilleux a tout de suite plu aux enfants. Ils étaient impatients de partir à la rencontre des nombreux personnages de ce récit, le lapin blanc empressé, le chat du Cheshire, le Chapelier Fou et son éternel goûter avec le Lièvre de Mars, la Chenille bleue fumant tranquillement sur le chapeau d'un champignon, la reine de coeur coupeuse de têtes.

Ils ont aimé leur folie, leur extravagance.

Ils se sont vite identifiés à la jeune Alice.



S'ils avaient en mémoire les images du film d'animation de Walt Disney, la lecture du texte accompagnée des illustrations de Benjamin Lacombe leur a permis de saisir ce que le dessin animé a occulté. En effet, il reprend le récit de Lewis Carroll, mais de manière plus enfantine, plus simple, moins philosophique, illustrant un monde coloré, certes décalé, mais joyeux et amusant.



Ils ont ri devant les tentatives maladroites d'Alice pour ne pas se mettre à dos les habitants du pays des Merveilles. Ils ont repéré le côté très sage, policé d'Alice, mais aussi sa tendance à se rebeller, à dire ce qu'elle pense, jusqu'à être parfois insolente, voire énervante.

Ainsi, on a pu mettre le doigt sur l'ironie et l'absurdité de ses dialogues, l'univers plus angoissant et sombre que dans le dessin animé.



Donc beaucoup de qualités à ce texte, mais ils ont également trouvé le texte difficile à comprendre : l'univers du non-sens, les réflexions philosophiques ont demandé de longs moments d'échanges.



Une autre difficulté qu'ont éprouvé les enfants, ce sont le langage soutenu et les jeux de mots, complexifiés par, je pense, les difficultés de traduction.



*

Très rapidement, je me suis rendue compte qu'il y avait plusieurs niveaux de lecture.

Si ce conte est destiné au départ aux enfants, il y a une profondeur dans les idées qu'apprécieront les adultes. En effet, sur le ton humoristique et malicieux, l'auteur décrit un monde étrange, à la fois réaliste et fantaisiste, onirique et surréaliste, absurde et fou. Se cache derrière cet univers irrationnel et transposé, une satire amusante de la société de l'époque.



*

Le récit d'Alice est souvent considéré comme un récit initiatique. La petite fille ne cesse, tout au long de son rêve, de se transformer, de grandir et de rapetisser, cherchant avec ténacité la taille idéale pour franchir tous les obstacles qui entravent son parcours. Face à la chenille, Alice ne sait pas (ou plus) qui elle est. C'est donc un roman qui parle avant tout de l'identité, du passage de l'enfance à l'âge adulte, de la peur de grandir.



Mais Alice, face à la parole de l'adulte, veut garder son libre-arbitre et son âme d'enfant sans pour autant cesser de grandir. le monde des Merveilles apparaît bien souvent illogique à travers les yeux d'Alice, ses règles et ses lois manquant de sens, l'attitude de ses habitants étrange, grotesque ou insensée. En cela, l'auteur explore les thèmes de l'absurdité, de la logique et de la raison.



Cependant, l'auteur encourage la liberté de pensée, l'imagination et la curiosité en créant une héroïne rêveuse, spontanée, mutine, intelligente, réfléchie. Alice fait preuve d'une certaine indépendance, de beaucoup de sagesse pour son âge, de maturité et d'une grande force intérieure. Elle ne se laisse pas influencer par les autres et veut continuer à s'émerveiller, s'étonner, rêver, loin de la folie du monde des adultes, mettant ainsi en avant le pouvoir de l'imagination, des songes et de l'innocence.



Un autre thème est central dans l'oeuvre d'Alice au pays des Merveilles : c'est celui du temps qui passe avec le lapin blanc toujours en retard, et le chapelier prenant éternellement le thé.



*

Je dois avouer que l'objet-album est incroyable.

Benjamin Lacombe a choisi la traduction d'Henri Parisot pour illustrer le pays des Merveilles, en raison de son atmosphère surréaliste.



Ses illustrations se réapproprient le monde enchanteur de Lewis Carroll, apportant sa vision du monde d'Alice. Elles magnifient ce grand classique de la littérature anglaise, l'embellissant d'un univers visuel baroque, victorien avec une profusion de détails et de couleurs, rehaussant l'impression de fantaisie et d'onirisme.



L'illustrateur a mis beaucoup de mouvement dans ses dessins. Il a également choisi plusieurs techniques pour être au plus près de ce qu'il voulait raconter, alternant l'encre de chine, le Posca, la gouache, l'huile ou l'aquarelle.

J'ai noté également que les illustrations, la typographie s'amusaient avec le texte, s'adaptant à une Alice qui grandit et rapetisse. Les images se déploient parfois sur quatre pages, se dépliant à l'aide de rabats pour offrir une dimension totalement immersive.



*

Pour conclure, « Alice au pays des Merveilles » est à un carrefour entre deux mondes, celui rassurant de l'enfance et celui angoissant des adultes. Face à son enfance perdue, Alice se cherche et avance, emplie d'angoisse et de peur.



Ce livre est souvent considéré comme un classique de la littérature de jeunesse parce qu'il a été écrit au départ pour des enfants. Mais son côté fantastique, ses personnages loufoques et bizarres, l'innocence du monde de l'enfance ne peuvent pas cacher bien longtemps la complexité des thèmes abordés et la multiplicité des interprétations possibles.



Un grand classique à découvrir.
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Alice au pays des merveilles

Ce livre est flippant. Pourtant j'adore l'onirisme, les allégories, etc. Mais cette histoire est malsaine. Quand on creuse en s'appuyant sur la symbolique et la psyché, on trouve des concepts peu reluisants de fracturation du psychisme, de soumission etc. Non, sincèrement je ne ferais pas lire ce livre à mes enfants si j'en avais!
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Alice : De l'autre coté du miroir

Tout d'abord, j'ai lu et possède l'édition illustré par Benjamin Lacombe aux éditions Soleil, collection Métamorphose.



Dans ce deuxième tome, on continue de suivre les pérégrinations d'Alice dans un drôle de pays.

Bien que moins rocambolesque, on découvre néanmoins des personnages iconiques comme Hempty Deumpty, Twideuldeme et Twideuldie...

Le schéma conducteur du livre est le même que le premier tome et la recette continue de fonctionner. cependant, la narration est composé comme une partie d'échec et cela en fait une originalité de plus très plaisante. J'ai apprécié que les déplacements d'Alice soient gérés par la "bataille" des deux reines.

Alice est beaucoup plus supportable dans ce livre, beaucoup moins moralisatrice et plus à l'écoute des autres personnages.

les illustrations de Benjamin Lacombe sont toujours aussi belles et collent parfaitement avec l'esprit du texte.



Ce livre est un bel objet. J'ai préféré ce tome au premier. sans doute parce qu'Alice m'agace moins. Lewis Carroll sait toujours plonger son lecteur dans son univers fantasmagorique.
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Alice au pays des merveilles

Voilà un archi-classique de la littérature jeunesse, œuvre considérée comme majeure à plus d'un titre, œuvre révérée par beaucoup depuis un siècle et demi, multi adaptée, multi imitée, multi prolongée, multi inspiratrice. Bref, une pierre angulaire de la littérature



Jai une chaine YouTube ou vous pouvez l'écouter en livre audio avec le lien si dessous :



https://youtu.be/a7dwQGakf18
Lien : https://www.youtube.com/@lep..
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Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles est un peu plus compliqué à lire;il y a plein de détournement de poèmes et chansons anglaises que je ne connais pas;le monde féerique se met tellement vite en place et le décor change si vite que parfois on se perd un peu. Toutefois j’ai vraiment apprécié cette relecture.en effet une seconde traduction est parfois nécessaire pour pouvoir profiter du texte et de ses effets mème quand on a pas forcément les références de base,la mise en page et les merveilleuses illustrations de l’édition rba m’on beaucoup aidé a beaucoup plus apprécié ce conte !!

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Alice au pays des merveilles

Comme tout un chacun, je connaissais parfaitement bien Alice au Pays des Merveilles, j’ai tant de fois vu le dessin animés depuis mon enfance qu’Alice ne pouvait me réserver aucune surprise !



Et bien j’avais tort, encore une fois ! Je ne me souvenais que d’une petite partie de l’histoire et surtout, je ne connaissais pas la plume de Lewis Carroll ! Une jolie lecture qui a réussi à me surprendre.
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Alice au pays des merveilles

A𝖛𝖎𝖘 :



Je ne vais pas vous faire l'affront d'un avis sur ce roman mais juste vous dire que je suis contente d'avoir lu un classique.



Alice je n'en connaissais que la version Disney et quand Bragelonne a sortie ce collector juste magnifique, je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir le conte originale.



J'ai bien aimé ma découverte car il y a vraiment des différences par moment comme la rencontre avec le lapin de mars et le chapelier, point de chant "joyeux non-anniversaire". Mais l'on retrouve bien la reine avec ses "coupez lui la tête !".



J'espère qu'ils en sortiront d'autres pour que je continue ma découverte !
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Alice au pays des merveilles

J'ai voulu lire ce grand classique de la littérature, bien que n'appréciant pas spécialement le dessin animé Disney et n'ayant pas vu l'adaptation de Tim Burton (car je n'aime pas son univers)... et bien pas mieux pour le livre. Probablement parce que l'absurde me laisse de marbre... Bref, déçue.
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Alice au pays des merveilles

Il y a deux chemins qui mènent à une lecture compréhensible d'- Alice au pays des merveilles -, cette oeuvre littéraire que l'on dit inclassable de Lewis Carroll.



Le premier, qui fait consensus... parce qu'il fait l'impasse sur les sujets qui pourraient fâcher, c'est un " conte " de Charles Lutwidge Dodgson, alias Lewis Carroll, alors professeur de mathématiques au Christ Church College d'Oxford, raconté, écrit à huit mains pour et avec trois petites filles, les soeurs Liddell... et devenu cet incontournable de la littérature dite d'enfance... mais pour petits et grands.

Un conte fantastique donc, apparemment innocent, mettant en scène une fillette qui, assise sur un talus un jour d'été auprès de sa soeur qui dort, résiste au sommeil jusqu'au moment où elle voit passer devant elle un lapin blanc qui tire une montre de son gilet et marmonne : "- Mon Dieu ! Mon Dieu ! Je vais être en retard !"

Intriguée, Alice suit le lapin blanc avant que ce dernier ne disparaisse dans un grand terrier.

Ni une ni deux, Alice pénètre dans le terrier, marche dans une galerie, sorte de long tunnel... avant que le sol ne se dérobe sous ses pieds et qu'elle n'entame une chute vertigineuse au ralenti, une chute interminable, qui prend pourtant fin dans un atterrissage en douceur sur un tas de branches et de feuilles sèches.

Alice fait alors son entrée, si tant est qu'elle trouve la bonne clé, au pays des merveilles...

Je vous dirai quelques mots sur la suite, mais pas maintenant.

Une fillette dans un pays merveilleux, sous-entendu, loin de la rationalité barbante et prétendument cartésienne de celui des adultes, quoi de plus naturel !

Le merveilleux, l'impensable, l'irréel, le magique, l'envoûtant, l'ensorcelé, le fantastique sont les ingrédients du conte de fées et pourquoi celui d'Alice ferait-il exception ?

Il est original, d'un imaginaire riche en trouvailles, rebat les cartes ( j'espère que la Reine de Coeur ne m'entend pas et ne va pas réclamer ma tête...) des codes du genre dans lequel il a vocation à être, le dépoussière, le modernise... jusqu'à être célébré par les surréalistes, voyant en Carroll un écrivain subversif et révolutionnaire.

Alice a autant de légitimité littéraire que Pinocchio, Peter Pan, le Petit Prince et autres chefs-d'oeuvre universels, chefs-d'oeuvre dont la singularité consiste dans le fait qu'ils ont en quelque sorte échappé à la caractérisation du genre auquel ils semblaient appartenir pour être identifiés aujourd'hui à des mythes.

Lewis Carroll a donc écrit une histoire qui s'apparente au conte de fées : l'aventure d'une enfant soumise à des épreuves ou des obstacles qu'elle doit surmonter afin de trouver le chemin qui va lui permettre de " grandir ".

Identité et devenir sont apparemment les grands thèmes d'Alice au pays des merveilles, laquelle se questionne sur qui suis-je, suis-je vraiment, est petite ou grande " malgré elle "... avant de grandir naturellement et " d'envoyer balader " le jeu de cartes. Un conte que certains qualifient d'anti-conte...



Le second chemin, à mes yeux indispensable si l'on veut vraiment goûter à cette oeuvre, passe par la biographie de l'auteur et par la contextualisation de son ouvrage.

En effet, en dehors de la toxicomanie ( la longue chute " cotonneuse " en est une des nombreuses illustrations... ) de Carroll, qui joue un rôle moins souvent évoqué que ses penchants pervers pour celles qu'il appelait ses " amies-enfants " ; Alice Liddell, une des trois soeurs avec lesquelles il fait une promenade en barque ce 4 juillet 1862, qui est une jolie fillette âgée de huit ans et avec laquelle le " pédophile victorien " vit une histoire d'amour ( on peut voir Alice embrassant son maître sur une photographie... une de ces centaines de clichés, de petites filles avec lesquelles il entretenait une relation maladive et/ou pas platonique, qu'il photographiait dans des poses suggestives, voire nues ) lui demande de leur raconter une histoire. Et c'est pour elle qu'il va imaginer cette histoire, et c'est à sa demande qu'il la mettra par écrit, l'illustrera et qu'elle deviendra ce que l'on sait... générant une suite dans laquelle Alice s'endormant, fait un rêve dans lequel elle passe - De l'autre côté du miroir - ( titre du roman ) et vit de nouvelles aventures dans la campagne anglaise devenue un échiquier...

La genèse de l'oeuvre est la même dans le cas d'Alice que dans celle de Peter Pan. Sauf que pour J.M Barrie, les " commanditaires " ne furent pas les soeurs Liddell mais les fils Liewelyn Davies et l'inspirateur, Peter Liewelyn Davis.

Deux "amoureux " des enfants, deux enfants " indésireux " de sortir du monde de l'enfance.

Carroll écrira :

"Je donnerais bien volontiers toutes les richesses,

Fruits amers du déclin de la vie

Pour être à nouveau petit enfant

Durant une seule journée d’été..."

Difficile de ne pas prendre en compte et la toxicomanie et l'enfance toute victorienne de Carroll, un des onze enfants du Pasteur Dodgson ; Lewis était affligé comme six autres de ses frères et soeurs d'un bégaiement, bégaiement qui ne le quittait qu'en présence de ses " amies-enfants "

Sa mère qu'il vénérait, était une furie à la main leste... les flagellations fesses au vent en public étaient " main courante "... vous repensez à Sabina Spielrein et à Jung et vous comprenez comment un enfant peut transformer un châtiment corporel en expression d'une sexualité pervertie.

Dans le roman, il est facile, sans jouer les psychanalystes de passage, d'établir une corrélation évidente entre l'enfance violente subie par LC et Alice... dans le tableau qui met en scène la Duchesse, la cuisinière et le bébé. On hurle, on s'envoie des objets à la figure... jusqu'au bébé qu'on lance en l'air dans les bras d'Alice ; bébé qui n'est pas aimé et que l'on rabaisse au rang d'animal, le faisant ressembler à un cochon, ce qu'il finira par devenir...

Autre élément pour goûter au plaisir du livre de Carroll, c'est de savoir qu'il est intraduisible, truffé qu'il est de néologismes, de mots valise et de références à des expressions ( mot générique ) exclusivement anglaises... d'où le casse-tête des traducteurs.

Quelques exemples pour ne pas être trop long : le chat du Cheschire ( comté dans lequel a grandi LC ), qui existe vraiment et est " réputé " pour son sourire..., la " mock turtle soup " ( la fausse soupe de tortue ) qui a donné naissance au personnage de la " Tortue Fantaisie...peut-être est-elle autrement nommée dans d'autres traductions... ), le Chapelier et le Lièvre de Mars... tous ont des origines locales authentiquement significatives que Lewis a utilisées pour en faire des personnages.

J'ajoute un autre exemple, la Reine de Coeur et le Roi sont bien évidemment les figures parentales de LC.

Je crains d'être comme Alice en train de m'égarer.

Encore un mot sur le " nonsense ", l'absurde (" genre littéraire anglais dans lequel l'absurde, le paradoxe et la dérision naissent de jeux inventifs, voire extravagants, sur la langue ") auquel Carroll a recours, il est là pour susciter le rire et cela afin de ne pas pleurer face à l'absurdité du monde.

Dernier élément que l'on peut avoir à l'esprit, c'est " Le syndrome d'Alice au pays des merveilles (d'après le roman écrit par Lewis Carroll), ou syndrome de Todd, décrit par le psychiatre britannique John Todd en 19551, lequel est un trouble neurologique qui modifie la perception de l’espace, du temps et de soi-même."

Il entraîne migraines, auras et phénomènes hallucinatoires.

LC souffrait de crises migraineuses pour lesquelles il avait consulté un grand spécialiste.



En conclusion, ce conte, anti-conte, écrit par un professeur trentenaire incapable d'avoir des relations avec des femmes, maladivement amoureux des fillettes, a été écrit pour séduire l'une d'entre elles, Alice Liddell âgée de huit ans.

L'homme est un génie ( il a écrit et publié des traités de mathématiques ), il va utiliser cette relation " amoureuse " pour revisiter le conte en l'adoptant tout en l'adaptant.

Alice a conscience de vivre un conte mais tout en le vivant, elle en profite pour s'en moquer. Elle y introduit des critiques : exemple la critique de la Duchesse qui veut systématiquement tout moraliser.

Il va néologiser, détourner les codes, recourir à des procédés nouveaux comme l'a fait le théâtre de l'absurde, en détournant le langage, et en faisant appel au nonsense.

Cela étant, tout dans Alice au pays des merveilles fait sens, tout est explicable et ce n'est pas pour rien que ce conte parti d'où j'ai fait déjà plusieurs fois mention est devenu un mythe. Une création qui a échappé à son créateur pour atteindre l'universel.



Lisez et relisez ce chef-d'oeuvre fou, écrit au second degré, magistral, inquiétant, envoûtant, intemporel.

"Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ?" ( Lewis Carroll )

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Alice au pays des merveilles

Très sympathique de se plonger dans cet univers que j'avais l'impression de connaitre (via dessin animé dans l'enfance) et finalement j'avais oublié pas mal de choses. Le livre est quand même assez loufoque , mais se lit vite, et reste intemporel. Le charme du lapin blanc et du monde mystérieux , reste quand même assez charmant.

Pas sûr d'avoir envie de lire le tome 2 cela dit (qui a l'air encore plus loufoque)





Note pour moi :





commencé le 13 avril





fini le 16 avril





145 pages - Petit format





Achat à la libraire Lello (espagne)
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Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles est-elle une histoire pour enfants ou pour adultes ?

A priori pour enfants, car une fillette qui tombe dans un trou à la suite d'un lapin blanc qui l'entraîne dans des rencontres des plus improbables dont un couple royal dont l'armée est constituée de jeu de cartes n'est pas suffisamment sérieux pour l'être responsable qu'incarne l'adulte!

Je connaissais cette histoire mais ne l'avais jamais lue. Cet album, grâce à la traduction d'Emmanuelle Sandron m'a permis d'accéder au texte intégral de Lewis Carroll. Par son propre langage pictural ,Valeria Docampo m'a également permis une merveilleuse traduction de cette folle histoire ! Ses couleurs chatoyantes et son graphisme empruntent autant au naïf qu'au surréalisme, au cubisme et au psychadelisme .

Après ma lecture mon opinion est que le texte ,en l'état, ne s'adresse pas aux enfants car il est dense,long,symbolique et requiert parfois un certain savoir pour être compris. La façon dont Lewis Carroll joue à déformer certains textes est un regal qui fait beaucoup penser à Magritte mais est difficilement compréhensible pour un enfant. Cependant, cette lecture peut être accompagnée et simplifiée pour s'adapter à des enfants même jeunes qui plus est dans cet album que Valeria Docampo rend enchanteresque par ses superbes tableaux. Elle permet de rejoindre l'enfant dans toute la palette des émotions et lui offre une magnifique porte d'entrée dans l'onirisme et le surréalisme.

S'il manque une étoile à ma notation c'est parce que j'aurais aimé encore plus d'illustrations!
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